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Cinq ans d’observation des couverts végétaux
Claude-Eric PARVEAUD, Auteur ; Maxime JACQUOT, Auteur ; Johanna BRENNER, Auteur ; ET AL., AuteurDans la Drôme, le Grab a testé et suivi l’implantation de 20 plantes couvre-sol, dans un verger de pommiers, entre 2018 et 2023. Les couverts ont été entretenus avec l’irrigation du verger et une à deux fauches par an. L’agrostis stolonifère s’est multipliée rapidement, atteignant un couvert de 60 à 95 % dès la première année, mais n’a pas bien résisté à la sécheresse de l’été 2022. L’achillée millefeuille a été la plus compétitive, atteignant quasiment 100% de couvert. La marguerite est aussi assez couvrante, mais de manière plus hétérogène, et elle accueille une grande biodiversité lors de sa floraison, de juin à septembre. L’absinthe et la centaurée jacée se sont implantées plus progressivement, pour atteindre une couverture de 60 à 100% au bout de 4 ans ; à noter les bonnes caractéristiques, allélopathique de la première et nectarifère de la seconde. Les autres espèces n’ont pas dépassé 40% de recouvrement. Certaines espèces ont fait l’objet d’une mesure d’abondance de vers de terre et d’arthropodes.
Stress hydrique : Assurer le bon équilibre de la vigne
Justine VICHARD, AuteurLes pluies orageuses d’été ne sont plus systématiques. Les vignes peuvent rapidement souffrir d’un déficit hydrique, ce qui entraîne une baisse de la production de jus dans les baies et un déséquilibre au niveau des maturités (augmentation de la maturité alcoolique au détriment de la maturité phénolique). Pour limiter ce phénomène, il est possible, en amont d’un stress hydrique, d’apporter des extraits fermentés de consoude. Cette plante va stimuler la vie biologique du sol, dont les mycéliums qui forment des symbioses mycorhiziennes avec les racines de la vigne. Ces mycéliums explorent les différentes couches du sol et font remonter des informations à la vigne, notamment sur la présence d’eau ou non en profondeur. Une vigne avec des symbioses opérationnelles adaptera plus facilement sa stratégie à la présence ou non d’eau. Néanmoins, les sécheresses impactent la vie biologique et ralentissent considérablement ces échanges. Si le stress hydrique est installé, il est possible de recourir à l’achillée millefeuille et/ou à la camomille matricaire. Ces plantes viennent stimuler le cycle du potassium. Le potassium joue un rôle dans la régulation de la transpiration des plantes, puisque cet ion entre dans la gestion (ouverture et fermeture) des stomates. Assurer le bon fonctionnement de son cycle permet une meilleure gestion de l’évapotranspiration. La potasse participe également à une meilleure résistance des parois cellulaires des plantes, ce qui les rend plus résistantes face aux ravageurs.
Viticulture biologique : Projets Mildiou Plantes 1 et 2 : Synthèse 2014-2021 : L'utilisation des extraits végétaux dans la lutte contre le mildiou ; Projet Mildiou Plantes 2 : Résultats 2018-2022 sur la réduction de l'utilisation de cuivre en viticulture
Bertille MATRAY, AuteurDans L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE EN PAYS DE LA LOIRE : RÉSULTATS DE RECHERCHE - VITICULTURE (N° 174 et N° 175 Décembre 2022) / p. 1-4 (4) ; p. 1-2 (2)En Pays de la Loire, les projets Mildiou Plantes 1 et 2 se sont penchés, de 2014 à 2022, sur l'utilisation de différents extraits de plantes dans la lutte contre le mildiou sur vignes. Pour ce faire, des essais ont été menés, par la Chambre d'agriculture régionale, en partenariat avec l'ATV49, la CAB et les Lycées agricoles de Briacé et Montreuil-Bellay, chez plusieurs viticulteurs et sur deux plateformes expérimentales, tous en agriculture biologique. Certains sites ont appliqué la même plante toute l'année alors que d'autres ont suivi un programme où les plantes utilisées variaient. Ces modalités étaient comparées à une modalité sans extrait végétal à dose de cuivre équivalente. Les résultats obtenus, malgré l'intérêt de certains d'entre eux, montrent une certaine variabilité, mais, globalement, ne permettent pas de mettre en avant les extraits végétaux comme des alternatives suffisamment robustes comparées au cuivre.
Gestes de base : Tisanes et décoctions
Gauthier BAUDOIN, AuteurEn biodynamie, les tisanes et les décoctions sont très utilisées pour accompagner la santé des cultures, en raison des propriétés de défenses que certaines plantes développent naturellement contre les agressions extérieures. Les possibilités sont très nombreuses, mais les plantes les plus couramment employées pour fabriquer ces tisanes et ces décoctions sont : l'ortie, la reine des prés, la prêle, l'osier, la bourdaine, la tanaisie, l'armoise, la rhubarbe de Chine, l'absinthe, la camomille matricaire et l'achillée millefeuille. Ces plantes présentent des particularités et des modes d'actions différents et sont utilisées en fonction des maladies et des cultures à traiter. Les procédés de fabrication de la décoction de prêle et de la tisane d'ortie sont expliqués.
Optimiser la fertilité des sols : Rencontres de l’agronomie et de la biodynamie
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurDominique Massenot, conseiller à Amisol, présente des pistes (alliant agronomie et biodynamie) pour obtenir et maintenir une fertilité des sols satisfaisante en viticulture. Ainsi, afin d’intensifier la vie microbienne, il est important d’apporter de l’azote facile à mobiliser mais aussi de l’énergie rapide. Pour cela, il est possible de cultiver des engrais verts. L'apport de fumure d’origine animale, comportant de la paille, est aussi important que cette fumure. Elle permettra aussi de stimuler la formation d’humus. Les éléments minéraux, type silice, calcium, sont également importants pour catalyser certaines réactions de la vigne. Des préparations biodynamiques (silice de corne, décoction de plantes…) vont stimuler la croissance ou, au contraire, atténuer un excès de vitalité, régulant ainsi des déséquilibres et limitant certaines maladies…
Des plantes pour soigner la terre
Josiane GOEPFERT, AuteurCet article présente les six préparations biodynamiques, élaborées à partir de plantes médicinales connues, destinées à être introduites dans le compost. D'autres préparations, aqueuses ou à base de cendres, ou encore des préparations homéopathiques; sont utilisées pour réguler les adventices et les ravageurs. Des témoignages d'agriculteurs agrémentent l'article. Les particularités et les propriétés de chaque plante utilisée dans les préparations biodynamiques (la valériane, l'ortie, l'achillée millefeuille, la camomille matricaire, le pissenlit et le chêne rouvre) sont présentées dans un encadré. La méthode pour préparer de l'anti-liseron maison est expliquée.
Les tisanes de plantes : Quelles préparations et pour quel usage ?
Arnaud FURET, AuteurLes préparations à base de plantes, aussi appelées tisanes, sont une ressource précieuse pour la gestion des vignes, en particulier en biodynamie. Les tisanes peuvent être regroupées en trois grands types de préparations : les infusions (les plantes sont infusées une nuit dans une eau entre 80 et 95 °C) ; les décoctions (les plantes sont trempées dans l’eau froide, puis sont portées à ébullition, et l’ensemble bout entre 20 et 30 minutes) ; les macérations aqueuses ou huileuses (macération longue, à froid, qui conduit souvent à des extraits végétaux fermentés). En zone humide, il est possible d’utiliser une décoction de prêle, une plante riche en silice, qui retarde les premières attaques de mildiou et qui aide à la protection contre cette maladie et contre le black-rot tout au long de l’année. L’infusion de fleurs de pissenlit peut également avoir un effet « silice » et favoriser l’assèchement du milieu. Les infusions d’écorce de saule ou d’osier à 80°C aident aussi à développer les voies de défenses naturelles des plantes grâce à l’acide salicylique qu’elles contiennent. En cas de sécheresse ou de canicule, il est possible d'appliquer des infusions de fleurs de camomille matricaire et d’achillée millefeuille dès les premiers signes de flétrissement. La valériane, qui est un anti-stress puissant, favorise la résistance aux gels de printemps. Elle peut être appliquée sous forme de jus ou d’infusion de pétales. Les décoctions d’écorce de chêne permettent de renforcer la pellicule des raisins, et ainsi de limiter les attaques de mildiou et de botrytis sur les baies. Enfin, les extraits fermentés d’ortie peuvent venir fortifier les vignes tout au long de l’année.
Achillée millefeuille et camomille matricaire : Comprendre ce que les plantes ont à dire
Frédérique ROSE, AuteurJean-Michel Florin est botaniste, formateur au Mouvement de l’agriculture biodynamique (MABD) et co-directeur de la section agricole du Goetheanum. Dans cet article, il revient sur l’approche des plantes selon la vision goethéenne développée par Rudolf Steiner. Après avoir expliqué la nécessité de ressentir et d’observer une plante avant de s'intéresser à son fonctionnement, il développe en quoi les caractéristiques de l’achillée millefeuille et de la camomille matricaire peuvent être favorables à la vigne. L’achillée millefeuille peut en effet l’aider à supporter de grandes chaleurs, à mobiliser le soufre et à assimiler la potasse. La camomille matricaire est associée au métabolisme du calcium, à la régulation des processus azotés et peut aider la vigne à supporter une période d’intense luminosité et de sécheresse.
Cahier technique : Les extraits végétaux en viticulture : Utilisations et effets face aux maladies et ravageurs de la vigne - Situation en 2019
Ce document est l'aboutissement de 8 ans de synthèses bibliographiques et de travaux d'expérimentation. Il présente ce qu'il est aujourd'hui permis de réaliser en matière d'extraits végétaux naturels dans le cadre réglementaire très contraint lié aux lois phytosanitaires. Le document est organisé en 4 rubriques : - Les termes importants à définir (nomenclature règlementaire, définition des différents extraits végétaux) ; - Matériels et méthodes d'extraction (préparation des extraits végétaux, infusions, tisanes, décoctions, macérations, purins...) ; - Les plantes substances de base (ortie, prêle, saule) ; - Les plantes substances naturelles à usage biostimulant (achillée millefeuille, ail cultivé, matricaire camomille, etc.).
Dossier spécial : Gestion de l'enherbement et biodiversité fonctionnelle contre pucerons en maraîchage biologique sous abris (Projet Ecophyto Placohb)
Catherine MAZOLLIER, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; Lucie KOCH, Auteur ; ET AL., AuteurLe GRAB a mis en place une expérimentation afin d’essayer de concilier deux objectifs en maraîchage biologique sous abris : la gestion de l’enherbement le long des parois des serres (parois intérieures) et la mise en place de bandes fleuries pour attirer des auxiliaires indigènes contre les pucerons. L’objectif était donc de trouver des espèces vivaces à fort pouvoir couvrant (pour limiter le développement de la flore adventice spontanée) dont les fleurs attirent les auxiliaires spécifiques aux pucerons. Dix espèces ont ainsi été testées en 2017 (absinthe, achillée, alysse, centaurée, lotier, marguerite, pâquerette, sainfoin, souci, tanaisie) et comparées à un témoin (flore adventice spontanée). Les résultats obtenus montrent que certaines espèces répondent à ce double objectif : la centaurée, l’achillée et le lotier. D’autres espèces (la pâquerette et le souci) sont intéressantes comme couvre-sols mais attirent peu d’auxiliaires. Des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier si les économies en main d’œuvre couvrent le coût d’implantation de ces plantes.
Les préparations du compost
Gauthier BAUDOIN, AuteurCet article poursuit l'étude des gestes de base en agriculture biodynamique. Après la préparation et l'utilisation de bouse de corne, puis de la silice de corne, l'auteur présente 6 préparations biodynamiques destinées à guider l'évolution des composts vers un humus de grande qualité. Les processus d'élaboration de ces préparations spécifiques visent à renforcer les propriétés des plantes médicinales rentrant dans leur composition : achillée millefeuille, camomille matricaire, ortie dioïque, chêne pédonculé, pissenlit et valériane officinale. Pour 4 de ces préparations, des organes animaux (intestin grêle, mésentère) serviront de contenant aux plantes, associant ainsi le végétal à l'animal. Les méthodes de fabrication et les principes de fonctionnement sont expliqués, ainsi que la technique pour les introduire dans le compost.
Réseau Dephy Ferme : Les préparations à base de plantes : Protéger la vigne avec les plantes : Retours d’expériences des viticulteurs du groupe DEPHY FERME Bio Alsace 2016 - 2019
Le réseau DEPHY FERME viticulture de Bio en Grand Est est constitué de neuf domaines viticoles bio ou en conversion. De 2016 à 2019, ce réseau a réalisé des travaux de groupes sur la réduction du cuivre et du soufre, en travaillant sur l’application de préparations à base de plantes. Cette brochure compile les retours d’expériences de ces viticulteurs. Sur les neuf domaines du réseau, six utilisaient déjà des purins, des décoctions ou des macérations depuis plusieurs années. Les plantes les plus couramment employées sont : l’ortie, la prêle des champs, l’achillée, la consoude, la reine des prés et l’osier/saule. Cette brochure apporte des conseils techniques et des témoignages sur la fabrication de ces préparations, ainsi que sur les propriétés de ces plantes. À la fin de cette brochure, d’autres plantes utilisées en viticulture sont évoquées : elles sont employées par certains viticulteurs de ce groupe DEPHY FERME, mais les connaissances relatives à leur utilisation restent partielles faute de retours d’expériences suffisants.
Se protéger de l'hoplocampe du pommier : Les huiles essentielles en test
Marion COISNE, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurEn bio, il n’existe pas d’insecticide homologué contre l’hoplocampe du pommier. Cependant, même si tel était le cas, ce ravageur est présent lorsque les pollinisateurs sont actifs, ce qui rend la lutte directe par insecticide d’autant plus délicate. Dans le cadre du programme européen Api-Tree (2017-2020), porté par l’INRA, le Grab a effectué des essais pour évaluer l’intérêt de trois huiles essentielles comme répulsifs : celle d’achillée millefeuille, une étude canadienne ayant montré son efficacité en 2017, celle d’ylang-ylang et celle d’estragon, car elles contiennent respectivement de l'alpha-farnesene et de la beta-ocimene (molécules synthétisées par les pommes déjà affectées par une larve d’hoplocampe). En 2018, des tubes diffusant ces huiles essentielles ont été disposés dans des vergers. Aucune différence significative n’a été observée avec les témoins. En 2019, l’huile essentielle d’achillée millefeuille et un mélange d’alpha-farnesene et de beta-ocimene ont chacun été associés à une pâte biodégradable et déposés dans les vergers. Là non plus, aucune différence significative n’a été observée. Le piégeage massif reste le moyen de lutte le plus efficace en bio. Un encart est d’ailleurs réservé à une étude menée par le Centre de Recherche Agronomique de Wallonie (CRA-W) sur le piégeage massif : faisabilité, pénibilité et rentabilité de la technique.
Domaine Beck-Hartweg : La connaissance de la vigne et de la nature
Sylvia RIBEIRO, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 24 Décembre 2019) / p. 10-11 (2)Florian Hartweg, vigneron à Dambach-la-Ville (Bas-Rhin) depuis plusieurs générations et en bio depuis plus de 10 ans, partage ses connaissances sur l’utilisation de préparations à base de plantes en vigne. Après avoir retracé l’histoire du Domaine Beck-Hartweg, il explique comment, avec son épouse, ils améliorent leurs pratiques. Pour eux, l’utilisation de préparations à base de plantes fait partie d’une approche globale qui s’appuie aussi sur un travail préventif. Ils souhaitent laisser la nature faire un maximum et ne pas perturber son cycle. Les préparations à base de plantes sont utilisées en complément, et le cuivre et le soufre sont utilisés en dernier recours. C’est avec cette approche, et non plus celle de « pression maladie = traitement », qu’ils ont réussi à franchir un palier dans leurs pratiques. Toutes les plantes qu’ils utilisent sont cueillies par leurs soins dans leurs parcelles ou sur les abords. Ils ont commencé des essais en 2005 (modalité avec cuivre et modalité sans cuivre) et utilisent aujourd’hui essentiellement 6 plantes.
Essai de culture d’achillée millefeuille pour l’herboristerie
Pierre BATTAIL, AuteurDans la Drôme, un opérateur régional est intéressé par l’achat d’achillée millefeuille bio. Un essai, suivi par la Chambre d’Agriculture, a donc été mené pour évaluer l’intérêt technico-économique d’une telle diversification pour les producteurs locaux. L’achillée millefeuille est une plante vivace très commune en Europe. Elle est aujourd’hui consommée dans un objectif médicinal, sous forme d’infusions, de composés pharmaceutiques, d’huile essentielle, etc. L’achillée peut être semée ou plantée, de préférence dans un sol drainant (après les épisodes de gel). L’essai a été conduit sur 3000 m² et l’achillée plantée en mini-mottes en rangs simples (15 000 plants/ha) ou doubles (37 000 plants/ha) de mi-avril à mi-juin. Un binage a été effectué manuellement sur le rang et mécaniquement entre les rangs. De début août à début septembre, la récolte a été effectuée en deux fois, en raison du décalage des dates de plantation et du caractère polymorphe de l’achillée qui entraîne des stades de maturité différents sur un même plant. Les fleurs ont ensuite été séchées, mais avec une diminution de la qualité du produit (séchage trop long, lumière...). En tout, 64 kg de sommités ont été récoltées. La reconduction des essais les prochaines années devrait permettre d’atteindre une bonne maîtrise de cette production.