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Philippe Camburet, président de la Fnab : « Lutter contre le discrédit porté sur la bio » ; Colloque Fnab : Les enjeux cruciaux de la fertilité des sols ; Colloque Fnab sur la fertilité des sols : Trois témoignages : vers le plus d'autonomie possible
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurÀ loccasion de lassemblée générale et du colloque de la Fnab des 18 et 19 avril 2023, son président est revenu sur les grands défis de la bio aujourdhui : continuer à développer lAB, rassurer les consommateurs sur ses garanties, accompagner les producteurs bio les plus touchés par la crise, ou encore le défi de la fertilité des sols et du bouclage des cycles. Cest ainsi quont été présentés, à loccasion du colloque, les résultats dune étude prospective, commanditée par lÉtat, sur lestimation des besoins actuels et futurs de lagriculture bio en fertilisants organiques. Quen est-il notamment du déficit en fertilisants organiques utilisables en AB (UAB) ? Cette étude a répertorié et cartographié les gisements UAB de MAFOR (matières fertilisantes organiques dorigines résiduaires ou renouvelables, regroupant celles dorigines animales, forestières, urbaines déchets verts ou tri alimentaire à la source - et industrielles). À ce jour, les Mafor mobilisables en AB pourraient couvrir « entre 90 % et 150 % des besoins nets en azote efficace des cultures bio conduites en France », mais en mobilisant des ressources issues du conventionnel. De plus, le volet prospectif de létude montre, quel que soit le scénario retenu : - que lazote reste le facteur limitant majeur ; - que, dans la majorité des scénarii étudiés, les effluents délevages conventionnels restent une ressource prépondérante ; - que les déséquilibres observés à léchelle nationale sont encore plus criants au niveau régional. Il y a donc un enjeu majeur à travailler sur ces questions de fertilité du sol. Si le défi est dimportance, des solutions sont déjà à luvre, comme le montrent les témoignages de 3 producteurs bio sur leurs pratiques en la matière : arrêt du travail du sol ou du compostage, développement des légumineuses, augmentation de la diversité cultivée, introduction de lélevage
Étude prospective sur l'estimation des besoins actuels et futurs de l'agriculture biologique en fertilisants organiques et recommandations en vue de son développement : Rapport final Août 2022
Dans le cadre d'une étude financée par le ministère en charge de l'Agriculture, le bureau d'études AND-International a analysé les équilibres actuels et futurs concernant l'offre et la demande en matières fertilisantes organiques utilisables en agriculture biologique (MAFOR UAB) en France, sur la base de scénarii contrastés. Cette étude prospective visait à mettre en évidence d'éventuelles pénuries qui pourraient freiner l'essor de l'AB en France. L'étude se déclinait en quatre phases, avec les objectifs suivants : 1 - Dresser un état des lieux des gisements de fertilisants organiques actuels utilisables en AB et les cartographier ; 2 - Analyser les besoins actuels en fertilisants organiques utilisables en AB et les cartographier ; 3 - Analyser l'équilibre entre l'offre et la demande en fertilisants organiques utilisables en AB d'ici 2030 ; 4 - Proposer des recommandations pour sécuriser l'approvisionnement en fertilisants organiques et, ainsi, sécuriser le développement de la production biologique.
Meta-analysis of nutrient budgets in organic farms across Europe
Marie REIMER, Auteur ; Kurt MOLLER, Auteur ; Tobias Edward HARTMANN, AuteurLa fertilisation des exploitations biologiques est un sujet très discuté en Europe, en raison de la disponibilité limitée de fertilisants externes aux exploitations et de l'utilisation d'intrants controversés (ex : matière organique conventionnelle). Pour optimiser la fertilisation, il est nécessaire d'obtenir des données valides sur les besoins et les excédents en éléments minéraux à laide de bilans de fertilisation. Afin détablir une vue d'ensemble de ces besoins et de ces excédents à léchelle européenne, une méta-analyse a été réalisée à partir de 56 études indépendantes. Ces dernières portaient sur des bilans de fertilisation de fermes bio réalisés à léchelle de lexploitation ou de la parcelle. La méta-analyse a montré un déséquilibre pour la plupart des éléments minéraux : un surplus en azote (45 kg N/ha/an), en magnésium (16 kg Mg/ha/an) et en soufre (45 kg S/ha/an) ; un bilan équilibré pour le phosphore (0 kg P/ha/1 an) ; un déficit en potassium (- 12 kg K/ha/ an). De grandes différences ont été observées entre les exploitations. Elles pourraient en partie être expliquées par le type de ferme et la méthode de bilan utilisée. Les exploitations mixtes et spécialisées en grandes cultures affichent des bilans en N, P, Mg et S inférieurs à ceux des exploitations bovines ou en productions fruitières et légumières. En revanche, tous les types d'exploitations, exceptées les exploitations bovines, présentent des bilans déficitaires en K. Par ailleurs, les bilans de fertilisation menés à léchelle des exploitations sont plus élevés que ceux réalisés sur des parcelles. Des variations entre les pays pourraient également être mises en avant, mais les données entre pays sont peu comparables (types de fermes et méthodes de bilan de fertilisation différents).
Reliance on Biological Nitrogen Fixation Depletes Soil Phosphorus and Potassium Reserves
Marie REIMER, Auteur ; Tobias Edward HARTMANN, Auteur ; Kurt MOLLER, Auteur ; ET AL., AuteurLa disponibilité limitée des éléments nutritifs dans les sols est l'un des principaux défis auxquels l'agriculture biologique doit faire face. Cette étude a cherché à évaluer le statut nutritif des sols de vingt fermes bio allemandes. Des bilans nutritifs ont également été réalisés, à léchelle de lexploitation, en matière d'azote (N), de phosphore (P), de potassium (K), de magnésium (Mg) et de soufre (S). En moyenne, ces bilans affichent un surplus en N (19 kg/ha), K (5 kg kg/ha), S (12 kg/ha) et Mg (7 kg/ha), mais un déficit en P (- 3 kg/ha). Une forte variabilité a toutefois été observée entre les fermes : lécart-type des bilans azotés est, par exemple, de plus ou moins 36 kg/ha. Ces variations s'expliquent, en grande partie, par la source dazote utilisée et, notamment, par le degré de dépendance de la ferme à la fixation biologique de diazote. Les exploitations qui obtiennent plus de 60 % de leur apport en azote par le biais de la fixation biologique de N2 présentent des déficits en P (- 8 kg/ha) et en K (- 18 kg/ha). Quant aux statuts nutritifs de la plupart des sols, ils se situent dans les normes, excepté pour le P, le K et le Mg : 10 à 15 % des parcelles étaient inférieures aux normes, tandis que 45 à 63 % des parcelles étaient supérieures à ces normes. Par ailleurs, les teneurs en nutriments facilement assimilables n'étaient pas corrélées aux résultats des bilans. Il faut également noter que les exploitations qui pratiquent depuis longtemps lagriculture biologique ont peu de P facilement assimilable dans leurs sols, ce qui présente un risque de carence. Cette étude a ainsi révélé certains déséquilibres en éléments nutritifs au sein des exploitations bio allemandes. Elle a également démontré que la pénurie de P et de K représente un défi majeur pour les exploitations bio qui dépendent fortement des fixations biologiques de N2.
Reducing the use of external fertilisers in organic agriculture
Le projet européen RELACS évalue les solutions pour diminuer et/ou remplacer lutilisation dintrants litigieux dans les systèmes en agriculture biologique. Les Universités de Hohenheim (Allemagne) et de Copenhage (Danemark), ainsi que lInstitut de recherche en agriculture biologique (FiBL, Suisse), partenaires du projet, réalisent une enquête sur le bilan des entrées et des sorties en éléments nutritifs des fermes bio, dans 7 régions européennes. Les premiers résultats pour l'Allemagne montrent en moyenne un léger surplus en azote et en potassium, et un défaut en phosphore. Cependant, il existe une grande hétérogénéité entre les fermes enquêtées. A propos des fertilisants issus du recyclage de déchets urbains (composts, boues de stations dépuration, etc), la majorité des agriculteurs enquêtés se montrent prêts à les utiliser, pour fermer leur cycle de nutriments. Cependant, ils restent méfiants quant à la présence de micro-plastiques ou de composants toxiques.
Flux et bilans de N et P à l'échelle parcellaire dans le système de polyculture-élevage en Agriculture biologique de Mirecourt (Vosges)
Jean-Louis FIORELLI, Auteur ; M. GODFROY, Auteur ; Jean-Marie TROMMENSCHLAGER, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 224 - La fertilité des sols dans les systèmes fourragers (II) Décembre 2015) / p. 293-304 (12)Une expérimentation portant sur le système biologique de polyculture-élevage de l'Inra de Mirecourt (Vosges) a permis de suivre, depuis 2004, 2 rotations culturales de 6 et 8 ans comportant 3 années de prairie, complétées par des cultures annuelles de céréales ou de méteil, chacune avec ou sans cultures de printemps. La fertilisation a été assurée par les effluents du troupeau laitier qui utilise également une importante sole de prairie permanente. Productions de biomasse et flux de N et P ont été évalués : ainsi, 18 placettes ont été analysées pour traduire la variété des situations parcellaires et permettent l'établissement de bilans N et P à l'échelle de la durée des rotations ou sur le moyen terme (prairies permanentes). Au final, du fait des installations, des pratiques et de la stratégie de fertilisation du système, les bilans tant azotés que phosphorés sont globalement équilibrés pour les rotations de 8 ans alors que les rotations de 6 ans connaissent une relative pénurie dazote et un appauvrissement de lhorizon de surface en phosphore.
Entretenir et améliorer la fertilité des sols : une recherche permanente en maraîchage bio
Christophe DERUELLE, AuteurLes cultures légumières sont exigeantes en intrants et contraignantes pour le sol, notamment en raison des récoltes hivernales. L'entretien de la fertilité du sol doit donc être soigné. Dans cet article, les impacts sur la fertilité de différentes techniques de travail du sol et de fertilisation en maraîchage sont comparés. Les exportations en kg/ha d'azote, phosphore et potassium des grandes catégories de légumes sont indiquées, ainsi que les caractéristiques chimiques et les prix des engrais utilisés en maraîchage biologique. Un exemple de calcul est donné pour une ferme en maraîchage diversifié de 1,35 ha.
Arboriculture : La fertilisation organique du noyer en agriculture biologique
Alexis CHEVALIER, AuteurDans les vergers de noyers en agriculture biologique, la fertilisation organique est un facteur clé de la réussite de la production. Les pratiques qui y sont liées doivent être optimisées dès la plantation, le développement du jeune verger conditionnant celui des arbres et les récoltes à venir. Dans ce contexte, la connaissance des besoins de l'arbre et la connaissance du sol sont indispensables. L'auteur apporte quelques éléments de raisonnement de la fertilisation organique en fonction de la qualité du sol et des besoins nutritifs du noyer. Contrairement à la majorité des arbres fruitiers, celui-ci est un arbre qui pousse en été et non pas au printemps, particularité à prendre en compte dans le choix des dates d'apports.
Conduite de la fertilisation des céréales en agrobiologie
Cultiver des céréales en Agriculture Biologique dans notre monde moderne, relève d'autant plus de la gageure que l'on s'incrit dans une exploitation sans élevage. Ce pari, des agriculteurs du Maine-et-Loire l'ont relevé non sans un certain succès.
Calculations of plant nutrient balances and losses in agricultural systems
A partir des études de Granstedt, réflexions pour développer une stratégie de recyclage des nutriments dans les plantes afin de minimiser les pertes.
Comparison of three nutrient balance methods for nitrogen, phosphorus and potassium on an annual basis with a group of mixed-dairy organic farms
Comparaison de trois méthodes de calcul d'équilibre nutritionnel. Les résultats montrent de grandes différences entre les méthodes. Celles-ci sont dues au fait que les méthodes ne prennent pas les mêmes facteurs en compte. Même quand les bilans de fertilisation sont calculés selon les normes indiquées par chaque méthode, des différences non négligeables apparaissent. Une harmonisation dans l'établissement et l'interprétation des équilibres se révèle par conséquent absolument nécessaire au regard des résultats.
Using nutrient budgets to evaluate the sustainability of farming systems
L'utilisation des bilans de fertilisation a permis l'acquisition de données sur les flux de nutriments, de juger de leur efficacité et de prévoir les pertes. Facilement et rapidement établis dans les exploitations, ils peuvent permettre à la fois d'évaluer la durabilité en nutriments des sytèmes et fournir une aide à la décision. Cet article explore quelques uns des éléments clés du développement et de l'interprétation possible des bilans.
Des prairies pour l'eau...
Oui, mais quelles prairies ? Les prairies extensives sur terres assolées gelées (pestag) sont un bon moyen pour limiter le lessivage des nitrates.
Vigne : fertilisation et travail du sol
Fiche technique de travail du sol et fertilisation de la vigne en culture biologique (exportations, bilan de fertilisation, outils de labour et de pseudo-labour, outils d'entretien superficiel, mode d'emploi des matériels viticoles, les outils interceps, exemple d'itinéraire technique, les engrais verts...).
Bases des nouvelles valeurs indicatives sur la production et la composition des engrais de ferme
Le présent travail résume les bases des valeurs indicatives sur la production et la composition des engrais de ferme (lisier, purin, fumier) qui ont été mises à jour dans les nouvelles "Données de base pour la fumure des grandes cultures et des herbages". Ces nouvelles valeurs indicatives ont été adaptées aux conditions actuelles de production et permettent aussi des calculs spécifiques pour chaque exploitation. Elles représentent la synthèse des résultats des calculs de bilan, d'expérimentations et d'enquêtes dans la pratique. Les calculs de bilan sur les éléments fertilisants excrétés sont basés sur les recommandations d'affouragement et de données statistiques de la pratique. Pour les bovins, aussi bien la production de lisier que la répartition des excréments entre le purin et le fumier en stabulation entravée sans grilles ont été examinées à l'aide d'essais. Pour les porcs, on dispose de premiers résultats expérimentaux et d'une enquête dans la pratique ; d'autres essais sont en cours. Pour la volaille, des essais ont été réalisés dans différentes exploitations. Les nouvelles valeurs indicatives offrent un outil de travail qui permet une valorisation optimale des engrais de ferme et une réduction des surplus d'éléments fertilisants mis en circulation dans l'agriculture.