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Drosophila Suzukii : Comment lutter contre un ravageur émergent en culture de petits fruits
Maureen HARVOI, Auteur ; Cécile SALPIN, AuteurLARELPAL (station régionale des Pays de la Loire) a déposé le projet REPROLEG pour trouver des solutions de détection et de lutte efficaces contre le développement de la Drosophila suzukii sur fraisiers remontants. Ce projet a débuté en 2017 et se clôture cette année. Lheure est au bilan. Avant de mettre en place une stratégie de lutte, il est très important de connaître l'environnement de l'exploitation et didentifier les plantes hôtes de la drosophile, que ce soit des cultures (fraise, cassis, cerise ) ou des espèces sauvages (lierre, ronce, arbousier, prunelier ). Lobjectif étant dimplanter les cultures sensibles loin de ces espèces sauvages. Dautres méthodes prophylactiques peuvent être mises en place : récoltes rapprochées (tous les 2-3 jours), solarisation des déchets de cultures, création dun environnement peu favorable à la drosophile (effeuillage, enherbement bas, taille des haies). Il est toutefois important de trouver un équilibre entre la lutte et la préservation de la biodiversité. Les filets insect-proof (maille de 0,22 mm) ont également fait leurs preuves. Dautres moyens de lutte sont encore à létude : lâchers de Trichopria drosophilae, recours à des plantes de services (ail, menthe, coriandre).
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Gestion des Nématodes à galles en maraîchage sous abri
La plupart des plantes maraîchères sont sensibles à Meloidogyne spp. Ces derniers sont des nématodes à galles responsables dimportants dégâts en cultures maraîchères sous abris. Leur développement est généralement le reflet dun déséquilibre microbiologique du sol. Ils ne peuvent pas être éradiqués mais il est possible de les maintenir en dessous de leur seuil de nuisibilité. Pour cela, la prophylaxie doit être pratiquée toute lannée et à tous les niveaux de litinéraire technique. Des actions assainissantes (solarisation, couverts végétaux) peuvent être mises en place au moment de linterculture. Sur le long terme, il faut favoriser les pratiques améliorant lactivité biologique du sol. Cette fiche technique apporte des éléments permettant de connaître le stade dinfection dune parcelle via lIndice de Galle Racinaire (IGR) et des analyses en laboratoire. Elle détaille ensuite les éléments de prophylaxie à appliquer, ainsi que les différentes pratiques culturales possibles pour lutter contre les nématodes. Parmi ces méthodes, le texte se focalise plus particulièrement sur les effets de différents couverts : plantes pièges (sorgho fourrager), plantes de coupure (sorgho variété Jumbo) et plantes biofumigantes (moutarde).
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Les rencontres techniques Ctifl/Itab agriculture biologique légumes : Plantes de services et couverts végétaux
Prisca PIERRE, Auteur ; Mathieu CONSEIL, AuteurEn 2018, les rencontres techniques Ctifl/Itab dédiées à la production de légumes en agriculture bio se sont déroulée à Bellegarde, le 29 mars 2018. Techniciens, conseillers, chercheurs, producteurs et représentants dentreprises dagrofourniture ont échangé sur la thématique des plantes de services, qui représentent un levier dintérêt majeur pour améliorer la gestion des bioagresseurs et la fertilité des sols. Les dernières avancées, en matière de recherche et dexpérimentation, sur les plantes de services et les couverts végétaux, ont ainsi été présentées. Pour les bioagresseurs aériens, les plantes de service peuvent être utilisées pour leur émission de composés volatils qui perturbent l'action de ravageurs ou comme plantes hôtes des auxiliaires. Concernant la gestion des bioagresseurs telluriques, les plantes de services peuvent être utilisées comme plantes assainissantes du sol ou biofumigantes. Plus globalement, les plantes de services peuvent aussi jouer le rôle dengrais verts dans la gestion de la fertilité du sol, voire de couvert végétal pour réduire le travail du sol. Ces techniques sont bien développées en grandes cultures, mais la faisabilité est encore à évaluer en maraîchage.
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Le souci, plante hôte de Macrolophus
Macrolophus pygmaeus est une punaise prédatrice très intéressante dans la régulation naturelle des bioagresseurs. Elle est indigène en France et sattaque à une large gamme de ravageurs (aleurodes, acariens, thrips, ufs de papillon, jeunes larves, pucerons). Cet auxiliaire est dailleurs utilisé depuis trente ans pour la protection intégrée de la tomate contre les aleurodes. Cependant, son utilisation est coûteuse (environ 0,14 HT/individu) et son installation peut être lente. Le souci (Calendula officinalis), plante rustique et bon marché, est une plante hôte de cette punaise. Elle peut être utilisée en bande fleurie ou en plante relais pour installer cet auxiliaire à un coût réduit. Cette fiche technique apporte des conseils sur la culture du souci (implantation...) et sur son utilisation pour la protection des cultures : comment bénéficier de leffet des soucis sur plusieurs années, comment utiliser le souci en tant que plante relais afin davoir des auxiliaires dès le début du printemps, comment forcer le transfert de Macropholus des soucis à la culture. Enfin, quelques points de vigilance sont évoqués avant de présenter des données technico-économiques sur cette méthode.
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Impact de la gestion des vignes sur les acariens Phytoseiidae
Marie-Stéphane TIXIER, Auteur ; Martial DOUIN, Auteur ; Ghais ZRIKI, Auteur ; ET AL., AuteurLes Phytoseiidae (ou Phytoséiides) sont des acariens auxiliaires présents dans les vignes. Depuis une vingtaine d'années, des études sont menées, notamment par Montpellier SupAgro, afin d'évaluer les rapports entre la biodiversité dans et autour des vignobles et la régulation des ravageurs par cet auxiliaire. Trois essais sont plus précisément présentés dans cet article : - un essai d'une durée de dix ans, dans l'Hérault, visant à évaluer l'impact d'aménagements agroforestiers dans des vignobles sur la présence de Phytoseiidae ; - une étude, dans l'Aude, sur l'impact de l'enherbement des interrangs, là encore sur la présence des Phytoseiidae ; - plusieurs études sur la diversité des Phytoseiidae dans les bordures de parcelles viticoles ayant permis d'identifier les plantes-hôtes les plus favorables à leur présence, et sur l'effet des différentes composantes du paysage, à plus ou moins longues distances.
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Un nouveau projet Ecophyto sur la biodiversité fonctionnelle : Macroplus
Jérôme LAMBION, AuteurDans le cadre du plan Ecophyto, le Grab pilote, à partir de 2015, le projet Macroplus. Celui-ci porte sur l'auxiliaire Macrolophus pygmaeus, prédateur d'aleurodes, mais aussi d'acariens tétranyques, de pucerons, de noctuelles et de Tuta absoluta. Les principaux freins à son utilisation par les maraîchers concernent son coût et la difficulté à l'installer dans les cultures, freins que le projet Macroplus va tenter de lever.
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Biodiversité fonctionnelle en zone méditerranéenne : Résultats concrets et perspectives prometteuses en maraîchage
Jérôme LAMBION, Auteur ; Amélie LEFÈVRE, Auteur ; Dominique BERRY, AuteurLa biodiversité fonctionnelle est la biodiversité qui a un impact positif aux niveaus écologique, économique et social des exploitations, des filières et des territoires. Des résultats d'études sur la biodiversité fonctionnelle en lien avec le maraîchage sont présentés ici. Ainsi, le GRAB mène, depuis 2007, des essais de biodiversité fonctionnelle afin de renforcer la présence de mirides auxiliaires et de permettre leur présence de façon précoce à proximité des cultures. Ces essais ont permis de sélectionner des plantes-hôtes. Des bandes florales ont été plantées sous abri et à l'extérieur et ont donné des résultats concluants, sans que cela ne soit trop contraignant pour les producteurs. L'INRA a mis en place une étude afin de mieux comprendre le processus de colonisation d'une culture sous abri par les insectes auxiliaires. Cette étude a mis en évidence que la composition de l'environnement paysager (à 200 ou 300 m) influence le potentiel de colonisation des cultures maraîchères sous abri par les mirides. Ce facteur semble aussi important que le type de pratiques réalisées. Enfin, un groupe de producteurs passionnés développe et diffuse des pratiques de régulation naturelle des ravageurs grâce aux auxiliaires. Une méthodologie de diagnostic simple a été mise en place. Ce diagnostic évalue l'intérêt des aménagements existants pour la biodiversité de parcelles maraîchères et arboricoles et permet de donner ensuite des préconisations d'aménagements complémentaires éventuels.
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Mon jardin aux papillons ; Nos papillons au photomaton !
Denis PEPIN, AuteurLes papillons du jour, butineurs au stade adulte, assurent la pollinisation des fleurs du jardin bien que plus modestement que les abeilles, les bourdons et les mouches ; les papillons diurnes (sauf les piérides du chou ou du navet) constituent en revanche une nourriture abondante pour de nombreux prédateurs : oiseaux, hérissons... Les papillons contribuent donc à la biodiversité et à la présence d'auxiliaires au jardin. Pour attirer les adultes au jardin, il faut des fleurs riches en nectar et, pour les garder et leur permettre de se reproduire, il faut aussi nourrir leurs chenilles. Par ailleurs, pour préserver les chrysalides accrochées à la base des plantes ou le long de tiges sèches, tout le jardin ne doit pas être entretenu avec la même intensité. Des conseils sont donnés pour abriter les chenilles et cocons hivernants sur le sol, protéger les adultes qui hivernent dans les lieux couverts et les nourrir avec les fleurs du jardin et des haies variées d'arbustes. Un encart est réservé à la possibilité de voiles contre les piérides. Une sélection a été faite des neuf espèces de papillons les plus fréquentes au jardin : Le robert-le-diable ; le vulcain ; le citron ; l'argus bleu ; la petite tortue ; le paon du jour ; le moro-sphinx ; la belle-dame ; le grand machaon. Un encart est réservé à Noé Conservation, l'Observatoire des papillons des jardins (lancé en 2006).
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Les pucerons des grandes cultures : Cycles biologiques et activités de vol
Evelyne TURPEAU-AIT IGHIL, Auteur ; Charles-Antoine DEDRYVER, Auteur ; Bernard CHAUBET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2011
Groupe d'insectes relativement modeste en nombre d'espèces, les pucerons comptent parmi les plus importants ravageurs des plantes en milieu tempéré du fait de leur formidable aptitude à se reproduire et de leur capacité à transmettre des maladies virales aux plantes. Les grandes cultures représentent un tiers des surfaces cultivées en France. Elles offrent d'immenses espaces où les pucerons peuvent se multiplier et provoquer parfois de sérieux dégâts. La surveillance régulière des niveaux de populations permet l'élaboration de méthodes de lutte raisonnées et efficaces. Les auteurs décrivent ici les trente-cinq espèces de pucerons les plus dommageables aux grandes cultures et apportent les principaux éléments de leur biologie (plantes hôtes, mode de reproduction, rythmes saisonniers d'activité, variations annuelles d'abondance). Cet ouvrage encourage l'observation des pucerons et la mise en place de méthodes de surveillance préalables à l'utilisation d'une lutte raisonnée plus respectueuse de l'environnement et du consommateur. Il s'adresse aux professionnels de la production et de la protection des plantes et à toute personne désireuse de mieux connaître ces insectes. L'UMR BiO3P (Inra-Rennes), à laquelle appartiennent les auteurs, consacre ses recherches à la biodiversité et au fonctionnement des populations de pucerons depuis plus de 40 ans. Elle a également développé un partenariat important avec le monde professionnel et gère depuis 30 ans un réseau d'observation des pucerons (Agraphid) à des fins de recherche et d'avertissements agricoles.
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Biodiversité fonctionnelle : bénéficier des prédateurs naturels d'aleurodes et de tétranyques
Jérôme LAMBION, Auteur ; Clément AMOUR, AuteurLa biodiversité fonctionnelle consiste à implanter, autour de la culture, des espèces végétales qui vont attirer, héberger, nourrir les insectes et acariens auxiliaires indigènes participant au maintien des populations de ravageurs sous le seuil de nuisibilité. Le Grab Avignon expérimente la technique pour lutter contre les aleurodes et les tétranyques en culture maraîchère. Les meilleurs ratios après 2 ans d'essais concernent les espèces Calendula, Centaurea, Scabiosa et Dittrichia. Le témoin non fauché montre l'intérêt, dans ce domaine, des zones non perturbées.
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Dossier spécial : Biodiversité fonctionnelle : Bénéficier des mirides, prédateurs naturels d'aleurodes et de tétranyques
Jérôme LAMBION, Auteur ; Clément AMOUR, Auteur ; C. MAZOLLIERLa lutte biologique en culture maraîchère sous abri est surtout basée sur les lâchers d'auxiliaires. Ceux-ci doivent être répétés chaque année, coûtent cher et sont d'une efficacité aléatoire. Implanter autour des cultures des espèces végétales pouvant attirer, héberger et nourrir des auxiliaires indigènes (base de la biodiversité fonctionnelle) est une alternative à étudier. Cet article présente les premiers résultats d'une étude menée par le GRAB Avignon depuis 2007 pour lutter contre les tétranyques et les aleurodes par le biais de cette méthode. Par le passé, des études menées avaient montré l'intérêt des mirides indigènes pour contrôler ces ravageurs en particulier sur les tomates. Après une recherche bibliographique, une sélection de plantes a été faite selon divers critères (capacité à accueillir des mirides et à se développer en Provence, pré-existence dans cette région, apprivoisement possible à un coût raisonnable, absence d'incompatibilité avec la proximité de cultures). Divers essais de semis de ces plantes ont été menés à l'issue desquels ont été analysés deux types de données : des résultats botaniques (couverture, résistance aux adventices, capacité à se ressemer d'une année à l'autre ) et des aspects entomologiques (espèces d'arthropodes indigènes présentes et leur quantité). Les analyses montrent l'existence de quatre plantes avec un potentiel intéressant : Calendula offinalis (Souci), Dittrichia viscosa (Inule visqueuse), et dans une moindre mesure, Geranium robertianum (Herbe-à-Robert) et Achillea millefolium (Achillée millefeuille). Mais d'autres études doivent être menées pour conforter les connaissances avant de pouvoir proposer aux maraîchers un système fiable, facile, pluriannuel et peu coûteux.
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Les fleurs compagnes de nos arbres fruitiers
Pour encourager les insectes et acariens bénéfiques pour les arbres fruitiers, il faut d'abord leur permettre de disposer d'abris pendant la saison et l'hors-saison, mais aussi de leur assurer des sources de nourriture. C'est pourquoi, il est conseillé de choisir, pour les massifs, des espèces à floraison étalée afin d'offrir des fleurs, aux précieux auxiliaires, le plus longtemps possible tout au long de l'année. Ombellifères, composées, légumineuses, labiacées..., cet article propose un tableau de différentes espèces à implanter, en bandes florales pour certaines, en couvre sol pour d'autres. Ce choix est bien sûr à adapter en fonction du climat et de la flore de la région.
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Rôle des plantes relais pour renforcer l'action de Diaeretiella rapae, principal parasitoïde du puceron cendré du chou
J. FREULER ; S. FISCHER ; C. MITTAZ ; ET AL.Dans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° vol.33, n°6 01/12/2001) / p. 329-334 (6)Le puceron cendré du chou Brevicoryne brassicae, inféodé aux cultures de brassicacées, constitue depuis le début des années 1980 en Valais et dans le canton de Vaud, un risque économique pour les légumes de cette famille. Son principal antagoniste est Diaeretiella rapae, un petit hyménoptère de la sous-famille des Aphidiinae. Ce parasitoïde solitaire a une phase larvaire endoparasitaire, qui conduit à la destruction du puceron hôte. L'effet de plantes relais sur la dynamique des auxiliaires aphidiphages a été testé en semant des bandes de chou frisé et de navet au centre d'une parcelle de chou-fleur au domaine expérimental des Fougères. Cet essai a permis d'étudier l'évolution du puceron cendré dans ce type de système de culture. Le navet s'est avéré une plante relais de piètre qualité. Le chou frisé, en revanche, est capable d'héberger de fortes populations de pucerons en début de saison. Jusqu'en juin, la production de parasitoïdes par les plantes relais est possible. Plus tard, ce système devient une source d'hyperparasitoïdes indésirables en lutte biologique.
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Ecology and biological control of Verticillium dahliae
Le pathogène du sol Verticillium dahliae Kleb. cause le flétrissement de la plupart des plantes-hôtes. Il s'attaque particulièrement à des cultures telles que le coton, les pommes de terre, l'olive, mais quelques autres ne sont pas exemptes de ses invasions (certains légumes, fruits, plantes à fibres, plantes ornementales et sciophiles,...). Généralement, les plantes monocotylédones ne semblent pas être des hôtes "privilégiés" par le ravageur, à l'exception peut-être de l'orge. Ce pathogène est présent dans les zones tempérées et subtropicales de tous les continents, et sporadiquement dans les tropiques. La maladie à viabilité hautement persistante transmise est la microsclérotinia. Les différentes études ont été réalisées dans le but de trouver des moyens de lutte biologique contre Verticillium dahliae Kleb.
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Plant effects on biological control of spider mites in the ornamental crop gerbera
L'araignée Tetranychus urticae Koch est un ravageur omniprésent en culture sous serre. En ce qui concerne les légumes, ses attaques sont facilement endiguées avec l'acarien prédateur Phytoseuilus persimilis Athias-Henriot. Mais, pour les plantes ornementales, où l'aspect esthétique est relativement important, le contrôle biologique est plus difficile. Néanmoins, pour ce qui est du gerbera (Gerbera jamesonii Bolus), les acariens s'attaquent aux feuilles et non aux fleurs, ce qui fait du contrôle biologique la meilleure solution (les fleurs coupées étant vendues sans feuilles). Actuellement, de nombreuses variétés de gerbera sont commercialisées, mais il apparaîtrait que certaines caractéristiques de quelques cultivars les rendent plus enclins à résister à T. urticae. Explications.