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Initiative : Pot'Col'Le des Lentillères ou comment préserver les dernières bonnes terres maraîchères à Dijon
Gabriel VAUDRAY, AuteurLe Pot'Col'Le des Lentillères à l'Est de Dijon, s'est mis en place sur une ancienne friche industrielle et sur des terres agricoles en danger d'urbanisation. Sur ces terres, 7 jeunes ont créé la ferme maraîchère des Lentillères et une cinquantaine de jardins familiaux. Cependant, la mairie de Dijon est opposée à cette action et a d'autres projets pour le terrain (Ecoquartier notamment). L'article relate l'histoire du Pot'Col'Le des Lentillères et du conflit entre ses membres et la municipalité.
Les maraîchers urbains de Lubumbashi : des artisans de paix !
Carole KEUTGEN, AuteurEn février 2012, la rencontre avec des producteurs maraîchers de la ville de Lubumbashi, en République Démocratique du Congo, a permis de rendre compte de l'importance du maraîchage pour le tissu socio-économique local. Celui-ci peut en effet permettre de réduire les insécurités alimentaire, sociale et économique que connaissent les grandes villes des pays du Sud. L'article aborde en détail : l'apport favorable aux communautés locales, le regroupement de nombreux producteurs maraîchers en associations, les contraintes notamment foncières auxquelles doivent faire face les maraîchers. L'antenne locale de Lubumbashi, qui s'inscrit dans le programme pour l'Horticulture urbaine et périurbaine (FAO-HUP), lancé en 2002, s'est attelée à la tâche de favoriser notamment l'accès à la propriété terrienne. Cependant, une partie des obstacles rencontrés dans le secteur maraîcher pourrait être résolue si le gouvernement congolais et, localement les autorités lushoises, soutenaient plus fermement celui-ci...
Occupation potagère contre bulldozers
Mickaël CORREIA, AuteurA Dijon, près de 28 hectares, dont six de terres cultivables, doivent être réhabilités en nouvel éco-quartier, baptisé « Jardin des maraîchers ». Ce quartier devrait voir le jour en 2015 Toutefois, en mars 2010, 200 personnes ont décidé de défricher un morceau des anciennes terres maraîchères de la ville pour donner naissance au Potager collectif des Lentillères, surnommé le Pot'Col'Le. Les jardiniers du lieu ont eu pour objectif premier de soulever les problématiques liées à l'accès au foncier pour les paysans en zone périurbaine Depuis l'année dernière, de jeunes paysans sans terres sont installés sur 3 000 m² de friche d'une ancienne ferme en maraîchage. Un « journal apériodique d'expression libre du quartier des Lentillères », nommé « Le Génie du Lieu », a vu le jour
Les terrasses fertiles de Xavier Robin
Frédérique BASSET, AuteurFaire son potager sur une terrasse d'habitation et donc cultiver dans des bacs sur une petite surface implique des adaptations à de multiples contraintes. Xavier Robin est chargé de l'environnement à la mairie de Villefontaine, en Isère. Installé dans la ville depuis dix ans, il a emménagé, en août 2009, dans un appartement doté de deux terrasses de 22,5 m² chacune Il dispose de 10 m² de culture par terrasse. Au préalable, il a cartographié les microclimats de ses deux terrasses et a assuré l'aménagement dans une approche écosystémique : attirer les libellules, installer une prairie sauvage, fabriquer des abris à insectes Restaient à gérer l'espace, le poids des bacs et de la terre, l'eau et la conservation de l'humidité. Au printemps, X. Robin prépare ses semis Sur ses terrasses, il cultive tout ou presque : des aromatiques, des tomates, des aubergines, des fraises, des haricots rames Xavier a choisi de cultiver selon les techniques de l'AB et donc de privilégier des méthodes préventives. Il utilise du compost de déchets verts de la commune...
Transition : Sur les restes du capitalisme... Détroit, un modèle de résilience ?
Cécile CROS, AuteurA Détroit, aux Etats-Unis, avec l'effondrement de l'industrie automobile, ne vivent plus aujourd'hui que 700 000 habitants dont 80 % sont afro-américains. La grande majorité d'entre eux vit dans une forte précarité dans les faubourgs La ville est en ruine et également considérée comme un « désert alimentaire ». Environ 72 % de la population n'a pas accès à des aliments nutritifs et frais Depuis une dizaine d'années, des projets autour de la culture vivrière urbaine voient le jour, portés par des autochtones résilients aidés par des citoyens américains venus d'autres régions du pays. La Michigan State University estime la superficie de terres arables disponibles à 30 000 hectares sur l'ensemble de l'agglomération. L'accès à la propriété, très peu onéreux, est facilité par une fiscalité souple On dénombre, aujourd'hui, 1 600 jardins répartis sur 300 hectares. Bien que l'agriculture urbaine apporte un nouveau souffle à la ville, le Dr Rick Foster considère pourtant que « la production alimentaire doit faire partie d'un mouvement durable plus large faisant appel à des innovations nouvelles dans le secteur de l'alimentation, de l'eau et l'énergie, de la dépollution des sols aussi ».
Des troupeaux dans la ville
Carine MAYO, AuteurLoïc Le Noam, animateur du jardin pédagogique "Le semis urbain" créé par la Ligue de l'enseignement, espère bien que les ovins pourront à l'avenir participer à l'entretien des espaces verts du quartier du XIIème arrondissement de Paris : pendant une journée, au pied des immeubles, un troupeau de moutons y a pâturé... Carine Mayo, auteur de l'article, pour qui cette vision n'est pas si utopique, cite d'autres exemples d'intégration d'animaux à l'espace urbain : Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, avec l'association Sors de terre ; le Nord et Ecozoone, le Var et l'association Anestérel ; la Dordogne et une entreprise d'entretien de propriétés, Toukiton' ; le domaine national de Saint-Germain-en-Laye, près de Paris ; la Roche-sur-Yon, en Charente-Maritime Les collectivités ont recours à des espèces différentes : poneys, vaches, ânes, chèvres, moutons , suivant les espaces à gérer Il est question, en outre, de renouer avec la nature, d'associer au maximum la population au projet, de se fier à un véritable savoir-faire tel celui du berger.
Vergers urbains
Maryse SARGIS, AuteurLe collectif Vergers Urbains a germé en juin 2012 dans la tête d'un groupe de citoyens, membres de l'un des plus anciens jardins partagés parisiens, Ecobox, dans le XVIIIème arrondissement. Leur volonté était de sensibiliser les municipalités et la population à l'intérêt de planter des arbres fruitiers sur l'espace public Formée au greffage par Thierry Régnier, le plus ancien maître-jardinier de l'école d'horticulture du Breuil, l'équipe des Vergers Urbains s'est déjà occupée de quelques spécimens de squares parisiens. Leurs connaissances sont apportées au réseau des jardins partagés en organisant des évènements ensemble. Témoignent : Christelle Rougier, des Vergers Urbains ; Barbara Lefort, de la direction des Espaces verts de la Ville de Paris ; Thierry Régnier. Avec le succès des jardins partagés en Île-de-France, la Ville de Paris, qui avait des réticences sur la mise en place de fruitiers (risque de chute de fruits...), est en train de revoir ses positions La manifestation Jardins éphémères a présenté une forêt fruitière, du 15 juin au 15 juillet 2013 (place de l'Hôtel de Ville). A Sens (Yonne), une friche inconstructible de 7 hectares, classée en zone inondable, a été transformée. Le maire, Daniel Paris, a proposé d'en faire un verger public.
Consom'action : Dix fermes urbaines de Lyon à San Francisco
QUELLE SANTE, AuteurSelon l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), l'agriculture urbaine fait partie des solutions pour assurer la sécurité alimentaire des citadins. En effet, d'ici à 2030, les deux tiers de la population mondiale vivront dans les villes. La FAO accompagne plusieurs pays d'Afrique dans la structuration de cette forme de culture (exemple du Congo). Dans les pays développés, l'enjeu n'est pas le même mais des expériences se développent néanmoins (exemples de Détroit, aux Etats-Unis, et des Jardins de Cocagne, en France). L'article présente différentes initiatives autour de l'agriculture urbaine, telles qu'elles sont développées dans dix villes (jardin partagé, adolescents investissant des espaces urbains, ferme urbaine, jardin d'herbes et ruches gérés par une chaîne hôtelière ) : Berlin (Allemagne) ; Londres (Grande-Bretagne) ; Montréal et Toronto (Canada) ; San Francisco (Californie) ; Culemborg (Pays-Bas) ; La Havane (Cuba) ; Lyon (France) ; Brooklyn (New-York).
Dossier : Agriculture urbaine
Dominique PARIZEL, Auteur ; Franck MARION, Auteur ; Joanna MARION, AuteurCe dossier, consacré à l'agriculture urbaine, comprend 4 articles : - Réflexions autour de la possibilité d'une agriculture urbaine ; - Vin de Liège : L'inestimable vitrine des Coteaux de la Citadelle ; - La Ferme urbaine : le luxe de la cohérence, la nécessité de l'utopie ; - Les Fermes Lufa : l'avenir de l'agriculture sur les toits de Montréal ?
Dossier : L'avenir que nous voulons
Nelly PEGEAULT, Auteur ; AITEC, Auteur ; AMIS DE LA TERRE (LES), Auteur ; ET AL., AuteurEn parallèle au Rio + 20, s'est tenu, à Rio (Brésil), le Sommet des peuples. Il a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de citoyen(ne)s autour d'ateliers thématiques, puis d'assemblées plénières, et s'est clôturé par une déclaration finale, marquée par une volonté de construire des alliances entre toutes les populations affectées et une feuille de route donnée aux organisations et mouvements des sociétés civiles : du local au global, reconquérir les biens communs. Au Sommet des Peuples, des propositions ont été faites dont la création d'un tribunal pénal (ou moral) international pour condamner les crimes contre l'environnement, d'une table ronde sur les agricultures vivrières comme le SRI, Système de riziculture intensive, à Madagascar ou au Cambodge Alfredo Pena-Vega, sociologue enseignant chercheur à l'Institut Interdiciplinaire d'Anthropologie Contemporaine (IIAC, CNRS-EHESS) au Centre Edgar Morin (CNRS), qui a participé activement au Sommet des peuples, revient, dans un entretien, sur : l'impasse du Rio + 20, la proposition d'un Tribunal « moral » et d'une Déclaration Universelle de la Nature Les porteurs d'alternatives ont présenté plusieurs initiatives citoyennes locales ou régionales : agriculture et aquaculture urbaines, aux Etats-Unis, opposition à un projet de mine de cuivre à ciel ouvert, en Equateur Nicholas Bell, de Longo Maï et membre du Forum Civique Européen, a rapporté un témoignage de son voyage en Grèce : mouvement des villes vers la campagne, cas d'Ellinopyrgos (plaine de Thessalie) où plusieurs jeunes souhaitent démarrer des activités agricoles ou maraîchères, jardin créé par 200 citadins, "révolution des patates"... Un encadré est réservé à la Rencontre internationale sur les semences, en Grèce, de l'association Peliti.
Dossier : Précieuses abeilles...
Nelly PEGEAULT, Auteur ; Anne FURET, Auteur ; Cécile CROS, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré aux abeilles, comporte les articles suivants : - Effondrement des colonies et néonicotinoïdes : le combat des apiculteurs ; - L'apiculture urbaine se porte bien ; - Paroles d'apiculteurs (Philippe Rhodes : "Les causes multifactorielles ont bon dos" ; Christophe Devena : "Beaucoup de mes meilleures colonies sont mortes dès les premières intoxications" ; Aurèle Faure : "il faut sauvegarder les abeilles. Coûte que coûte !") ; - Pratiques apicoles atypiques d'un entomologiste ; - L'apiculture Nature & Progrès, une approche résiliente ; - L'apithérapie, une efficacité historique.
Des fruits dans mon jardin (et sur mon balcon !)
Ce guide visuel, illustré de plus de 200 photos, propose un choix d'arbres fruitiers à cultiver dans un petit jardin, sur un balcon ou une terrasse. Pour les fruitiers dans un petit jardin, Patricia Beucher, journaliste, chroniqueuse sur RTL, auteure de nombreux ouvrages et experte en jardinage biologique, propose des variétés de vigne, cassissier, abricotier, amandier, cerisier, figuier, framboisier, grenadier, pommier... qui ont fait leurs preuves. Pour chaque fruit, elle donne l'essentiel à savoir afin de bien les réussir et de nombreux conseils de professionnelle. En ce qui concerne les fruitiers pour balcons ou terrasses, elle propose des variétés de petits fruits, d'agrumes... à cultiver en pots (citronnier, cognassier, figuier, groseillier, kumquat, mandarinier...). Une fiche par fruit indique comment les installer, dans quels pots ou dans quels containers les mettre ; avec quelle terre ; comment les cultiver et les entretenir ; quand et comment les tailler... Pour maintenir le verger en forme, elle donne des conseils sur : l'entretien ; apprendre à bien soigner les fruitiers malades ; les gestes à effectuer selon la saison (greffer, traiter, planter, pailler, pulvériser, arroser, badigeonner...). Elle fournit aussi des bonnes adresses de fournisseurs, y compris pour les variétés anciennes et régionales.
Jardins collectifs urbains : Parcours des innovations potagères et sociales
Les jardins collectifs essaiment en France depuis la fin des années 90. Mais qu'entend-on exactement par jardins collectifs ? Jardin partagé, potager urbain, jardin de quartier ou de pied d'immeuble, jardin communautaire... les jardins collectifs sont aussi nombreux que variés. "Jardins collectifs urbains : Parcours des innovations potagères et sociales" aborde le phénomène dans le cadre de la crise écologique et économique que nous traversons et met un accent particulier sur les potentielles fonctions alimentaires et d'expérimentations culturales pour pallier les contraintes du milieu urbain. L'auteure a parcouru les jardins collectifs de France et livre les expérimentations de huit jardins. Sa volonté est de détailler le fonctionnement de chacun dans une perspective historique, environnementale, économique et de permettre, ainsi, aux différents acteurs de la ville (habitants, associations, collectivités) d'élaborer un projet de jardin s'inspirant des expériences décrites. Voltaire nous invitait à "cultiver notre jardin". A l'heure où 73% de la population française est urbaine, cet adage semble répondre à un besoin : un besoin d'espaces verts, de retour à la nature, de reprise en main du système de production de notre alimentation.
Lufa Farms : Rooftop Farming in Montreal
Virginie LAVALLEE-PICARD, AuteurLes fermes Lufa ont été complétées en février 2011 dans la ville de Montréal. Elles consisteraient, selon son fondateur Mohamed Hage, la première ferme commerciale urbaine au monde localisée sur un toit. La serre de 31 000 pieds carrés (2850 mètres carrés) abrite une production hydroponique de 25 variétés de légumes, dont la tomate, le poivron, la laitue, l'aubergine, le concombre, etc. L'entreprise récupère l'eau de pluie pour l'irrigation. L'eau collectée est mélangée à des fertilisants non synthétiques. Les fermes Lufa n'utilisent aucun produit de synthèse pour le contrôle phytosanitaire. Le contrôle des ravageurs est effectué à l'aide de principes de lutte biologique. Les produits de la ferme sont écoulés par un système annuel de paniers basé sur le système d'agriculture soutenue par la communauté (ASC). L'entreprise offre également un autre format de panier qui comprend, en plus des légumes des fermes Lufa, des produits de 10 autres fermes biologiques du Québec. Les fermes Lufa offrent actuellement 700 paniers et prévoient être en mesure d'en livrer 1000 dans un avenir rapproché. Les fermes Lufa, en collaboration avec d'autres entreprises, prévoient augmenter leurs surfaces et surtout jumeler leurs prochains projets à des bâtiments ayant une conception environnementale et énergétique responsable. Au Canada, la production hydroponique ne peut pas être certifiée biologique. En attendant, les fermes Lufa travaillent à développer leur système de production sur toit de manière la plus écoresponsable possible.
Un million de révolutions tranquilles : Travail/Argent/Habitat/Santé/Environnement... : Comment les citoyens changent le monde
Ils sortent de la faim et de la pauvreté des centaines de milliers de personnes. Ils sauvent des entreprises. Ils construisent des habitats coopératifs, écologiques et solidaires. Ils ouvrent des cliniques gratuites, des microbanques, des épiceries sans but lucratif ou des ateliers de réparation citoyens. Ils reverdissent le désert et régénèrent les éco-systèmes. Ils financent des emplois ou des fermes bio. Et partout dans le monde, ils échangent sans argent des biens, des services et des savoirs, redynamisent l'économie locale ou rendent leur village autonome grâce aux énergies renouvelables. Qui sont-ils ? De simples citoyens et citoyennes. Mais, ils sont les pionniers de nouveaux modes de vie, qui sont en train de transformer la planète. Bénédicte Manier, journaliste, a parcouru plusieurs pays et observé la réussite de ces révolutions silencieuses. Son livre appréhende la dimension mondiale de ces alternatives qui foisonnent depuis trois décennies et ne cessent de se développer. Des initiatives qui n'émanent pas de groupes marginaux, mais de classes moyennes bien intégrées, aspirant à vivre dans un monde plus juste. Il s'agit là d'un mouvement inédit, mené par une société civile lucide, ayant décidé de reprendre en main les enjeux qui la concernent et qui, des États-Unis à l'Inde, du Canada à la France, de l'Argentine au Japon, fait émerger des solutions innovantes à la plupart des maux de la planète. Peu à peu, elle dessine ainsi les contours d'une société plus participative, plus solidaire, plus humaine.