Thésaurus


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Agriculture, Durabilité et Environnement
Actes des 3èmes Journées d'Etudes de l'Association Tunisienne des Anciens de l'Institut Agronomique Méditerranéen de Saragosse (ATA-IAMZ), en collaboration avec la Direction de la Conservation des Eaux et du Sol (CES), portant sur le thème "Agriculture, Durabilité et Environnement" et visant un double objectif : présenter les traits les plus significatifs de ce thème et favoriser le contact entre divers chercheurs de différentes disciplines afin d'avoir l'opportunité de communiquer les résultats des travaux réalisés dans ce domaine.
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Bandes lignocellulosiques : Lutter contre l'érosion en produisant de la biomasse
Marion VANDENBULCKE, AuteurLes bandes lignocellulosiques (BLC) sont des cultures pérennes de saule ou de miscanthus à très fort rendement. Elles luttent contre l'érosion et diminuent les ruissellements, protègent la ressource en eau et favorisent la biodiversité. Ces productions sont dites énergétiques car elles produisent une biomasse valorisable en combustible. La Chambre d'agriculture de Seine-Maritime et un groupe d'agriculteurs développent cette pratique et souhaitent structurer une filière locale. Après une phase expérimentale (2011-2013) ayant donné de bons résultats techniques, la Chambre se lance dans une extension du projet (2015-2018) pour atteindre 35 ha de BLC avec une quarantaine d'agriculteurs. Reste encore à déterminer les données économiques car les filières sont à construire (approvisionnement de chaudières, agrocarburant...).
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Des bandes de miscanthus pour lutter contre l'érosion des sols
Sophie GUYOMARD, AuteurDans le cadre du RMT (Réseau mixte technologique) "Biomasse et Territoires", la mise en place de bandes ligneuses pour lutter contre l'érosion des sols a été étudiée. Parmi les solutions imaginées, l'installation de bandes de miscanthus en bordure de parcelles est présentée dans cet article. Cette culture pérenne est peu coûteuse en entretien, ne nécessite pas d'intrants et est efficace contre l'érosion dès sa deuxième année d'implantation. Sa valorisation en biomasse énergie représente un autre atout pour les agriculteurs. Par ailleurs, l'espèce utilisée (miscanthus x giganteus), testée sur plusieurs parcelles en Alsace, a l'avantage d'être stérile et ne présente donc pas de caractère invasif.
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Denis Florès, céréalier et maraîcher : L'agroforesterie, une association "plaine" d'avenir
Anne KERDRANVAT, Auteur ; Robin VERGONJEANNE, AuteurL'agroforesterie présente de nombreux avantages tant agronomiques, écologiques qu'économiques. Denis Florès, céréalier et maraîcher biologique dans le Gard (30), exploite une parcelle agroforestière de 11 ha, plantée en partenariat avec l'INRA, il y a quinze ans. Cette parcelle associe un mélange d'essences d'arbres et, pour les parcelles en maraîchage, des mélanges floraux sont semés entre les arbres pour la pollinisation. Les arbres améliorent la structure du sol et retiennent les particules de terre, limitant l'érosion. Ce système de culture permet aussi d'améliorer considérablement le taux de matière organique, un noyer pouvant apporter 250 kg de MO/an. En système agroforestier, se met en place le commensalisme. Les arbres y ont un enracinement plus profond qu'un arbre en parcelle forestière et les racines de la culture se situant plus superficiellement, cela limite la concurrence pour les éléments. La rentabilité de ces parcelles est supérieure ou égale aux systèmes agricoles classiques du fait du capital d'arbres sur pied. Un encart présente les points-clés pour créer une parcelle agroforestière. Ce système serait aussi attractif pour certaines entreprises qui y verraient le moyen de racheter leurs émissions de carbone.
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Dossier : Agriculture bio et santé
Claude AUBERT, AuteurCe dossier est composé de deux articles : - Agriculture bio et santé : la fin des polémiques. Trois principales questions ont fait l'objet de controverses au cours de ces quarante dernières années : Les produits chimiques, et particulièrement les résidus de pesticides, présents dans les aliments, menacent-ils notre santé ? ; La valeur nutritionnelle des produits bio est-elle supérieure à celle des produits conventionnels ? ; Les consommateurs de produits bio se portent-ils mieux que les autres ? L'auteur revient sur les arguments et les données existantes qui permettent de répondre positivement à ces trois questions, avec les nuances nécessaires. - L'agriculture bio, bénéfique pour l'environnement. Claude Aubert revient sur les atouts de l'agriculture biologique pour restaurer la fertilité des sols, lutter contre l'érosion, protéger les végétaux, favoriser la biodiversité, freiner le réchauffement climatique, etc. Des références bibliographiques pour aller plus loin complètent chaque article.
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Dossier : L'agroécologie, fertilisant naturel de l'agriculture paysanne ?
Michel CURADE, Auteur ; Cécile KOEHLER, Auteur ; Valentin BEAUVAL, Auteur ; ET AL., AuteurDossier sur le thème de l'agroécologie réalisé par l'équipe de Campagnes Solidaires : des agronomes Marc Dufumier et Silvia Pérez aux paysans Valentin Beauval, Michel Curade, Joseph Pousset, Geneviève Savigny, Pierre Denis ou Pascal Pavie, tous s'attachent à définir l'agroécologie comme multidimensionnelle : des techniques naturelles certes (voir pages II, III, VI et VII), mais avec une dimension sociale et éthique forte (voir en page V et VIII), qui évite la récupération par l'agrobusiness (voir page I), comme on peut le voir avec les cultures sous couvert végétal au Brésil (voir page IV et V) Les noms de Pierre Rabhi, Miguel Altieri, ou d'associations telles Nature et Progrès sont évoqués, comme l'est également le premier colloque international d'agroécologie « Nourriture, autonomie, paysannerie » qui a eu lieu à Albi en novembre 2008 et a donné lieu à l'édition d'un « Petit précis d'agroécologie », édité par La ligne d'horizon-Les amis de François Partant (voir en page IV).
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Dossier Un couvert végétal : de multiples bénéfices
Christian GLORIA, AuteurCe dossier présente trois intérêts des couverts végétaux, ou intercultures. Tout d'abord, ils permettent de fixer l'azote du sol et de le restituer à la culture principale qui sera mise en place par la suite. Selon la ou les espèce(s) choisie(s), ce double effet CIPAN engrais vert sera plus ou moins important. A noter que dans les zones vulnérables, la mise en place d'une couverture de 100 % des sols est obligatoire. Ces couverts végétaux peuvent également être une méthode efficace de lutte contre l'érosion des sols. Dans ce cas, ce n'est plus l'espèce implantée qui compte mais le taux de couverture. Bastien Langlois, conseiller agronomie et érosion de la Chambre d'agriculture de Seine-Maritime, préconise une couverture de 70 à 75 % du sol pour une bonne protection de celui-ci. Enfin, les intercultures sont favorables au développement de la faune, en fournissant abri et alimentation aux gibiers. Dans la Sarthe, le programme Agrifaune est un partenariat mis en place entre agriculteurs et chasseurs en faveur de l'implantation de telles cultures.
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Dossier : Sols vivants, planète fertile
Jean-Claude MARCUS, Auteur ; Patrice BURGER, Auteur ; Dominique ARROUAYS, Auteur ; ET AL., AuteurSelon une étude publiée en juin 2016 par l'IPES Food (International Panel of Experts on Sustainable Food Systems), c'est bien sur les petites fermes agro-écologiques qu'il faudra compter pour résoudre la faim dans le monde avec une alimentation durable. Ce dossier rappelle qu'il y a cependant un préalable à cet objectif : restituer le plus possible de terres à la fonction nourricière. Et puisque de la fertilité des sols dépend la survie humaine, il est nécessaire de promouvoir des pratiques qui en prennent le plus grand soin, non comme un simple support de cultures, mais comme un être vivant, pour produire durablement et pour tous des aliments de qualité. LAFES (Association Française de lÉtude des Sols) et lAssociation française dagroforesterie réalisent un travail de sensibilisation sur cette thématique France. Ce dossier présente de nombreuses illustrations dactions et de pratiques vertueuses en faveur de la qualité et de la fertilité des sols : - SOS : SauvOns nos Sols ! ; - Désertification et dégradation des terres : un défi longtemps caché ; - Les liens intimes du sol et du climat ; - Matières organiques et organismes vivants au cur de la qualité des sols ; - Diagnostic de sol par les plantes bio-indicatrices ; - L'agroforesterie aux racines de la fertilité ; - La fertilité des sols pour les nuls ; - L'influence des éléments de nature en agroécologie paysanne ; - Rencontres "maraîchage en sol vivant".
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Enherbement peu concurrentiel : La piloselle rentre dans le rang
Alex SICILIANO, AuteurUne dizaine de parcelles d'essais ont été suivies dans le Sud-Est de la France pour étudier l'enherbement peu concurrentiel des vignes. Au terme de ce programme, il apparaît qu'il vaut mieux miser sur le travail du sol pour entretenir le rang en région méditerranéenne quand c'est possible. Mais, pour des parcelles en pente et bien valorisées, l'enherbement localisé sur le rang avec une espèce comme la piloselle peut être une alternative intéressante. En effet, cette plante concilie implantation rapide et faible concurrence avec la vigne. Elle a également une bonne pérennité et protège de l'érosion. Néanmoins, son installation est délicate et, sur les sols ayant de faibles réserves hydriques, il faut rester prudent car il peut y avoir un peu de concurrence hydrique.
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Entretien du sol dans l'interligne
Plusieurs techniques existent pour entretenir le sol dans l'interligne : travail du sol, sol non travaillé, couverture organique, enherbement. Ces techniques sont plus ou moins bien adaptées et cette double fiche dresse les avantages et les inconvénients de chaque technique selon les critères sol, climat, système de culture et comportement viticole.
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Erosion : un phénomène territorial à intégrer
Bertille LECOCQ, AuteurLes problèmes d'érosion sont souvent traités de manière secondaire dans la réglementation. Il existe néanmoins deux outils permettant aux collectivités d'intervenir sur leur territoire. L'un d'eux est la déclaration d'intérêt général (DIG), qui permet de financer par de l'argent public (dont le bon usage est garanti par la DIG) des aménagements sur des emprises privées (les propriétaires participant également souvent au financement). Le deuxième outil est la définition par le préfet « d'espaces agricoles soumis à des contraintes environnementales », pour lesquels un programme d'action est établi, avec des objectifs à cinq ans. En cas de non atteinte des objectifs, un arrêté peut rendre obligatoires les mesures prescrites dans le programme d'action. Laurent Fleutry, chargé de mission érosion à la Chambre d'agriculture de l'Aisne, explique les enjeux de ces outils réglementaires sur le terrain. Il précise notamment le mode de répartition des coûts des aménagements collectifs entre les différents propriétaires dans son département. D'autres outils réglementaires pourraient favoriser les actions de lutte contre l'érosion, notamment la transposition en droit français à venir de la directive européenne « inondation » de 2007.
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Gérer des couverts végétaux et/ou engrais verts en viticulture
Arnaud FURET, AuteurEn viticulture, couverts végétaux et engrais verts ont des objectifs distincts. Les premiers contribuent à la maîtrise des adventices, à la prévention des maladies et des ravageurs, à une gestion optimisée de la fertilisation et à la lutte contre l'érosion. De plus, ils favorisent la biodiversité, permettent un contrôle de la quantité et de la qualité des moûts et assurent une bonne portance des sols tout en limitant le tassement. Les engrais verts, généralement semés à l'automne, seront détruits avant l'arrivée des graines, au printemps. Ils ont, entre autres effets, de provoquer une stimulation importante de la vie microbienne du sol, de structurer le sol et de le stabiliser. Deux viticulteurs bio (l'un en Savoie, l'autre en Ardèche) apportent leur témoignage sur l'utilisation des couverts végétaux et des engrais verts dans leurs vignes, ainsi que sur la mise en application des conseils d'Eric Maille (AgroBio Périgord), spécialiste de ces techniques.
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Gestion de l'enherbement des vignes
L'enherbement permanent de l'interligne présente d'indéniables avantages. Il protège efficacement les sols contre l'érosion dans les régions à risques. Mais certains types d'enherbement peuvent exercer une concurrence pour l'eau ou l'azote se traduisant par des conséquences négatives sur la qualité des vins. Deux tableaux, l'un sur l'appréciation du niveau d'alimentation azotée de la vigne et l'autre sur les possibilités techniques de gestion de la concurrence, permettront à chacun de choisir le type d'enherbement qu'il convient à sa vigne.
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Guide technique : Pratiques agroécologiques et agroforestières en zone tropicale humide
Justine SCHOLLE, Auteur ; Juliette DERIAN, Auteur ; Stéphane FAYON, Auteur ; ET AL., Auteur | NOGENT SUR MARNE CEDEX (Campus du Jardin tropical, 45 bis Avenue de la Belle Gabrielle, 94 736, FRANCE) : ÉDITIONS DU GRET | 2015
Ce guide est né d'une demande de paysans africains qui souhaitaient s'engager dans des pratiques agricoles plus respectueuses de leur environnement et plus durables. Il a été conçu comme un outil d'accompagnement destiné à tous les paysans et techniciens souhaitant développer l'agroécologie et l'agroforesterie en zone tropicale humide. Après un rapide rappel du contexte et des enjeux actuels de l'agroécologie, il fournit des informations techniques, issues de l'expérience de quatre "terrains" (République démocratique du Congo, Myanmar, Cambodge et Inde). Dans une première partie, des fiches techniques exposent différentes techniques agro-écologiques facilement et rapidement mobilisables. Ces fiches sont regroupées selon leur fonction principale en six catégories : - Lutte intégrée contre les maladies et ravageurs ; - Gestion de la fertilité des sols ; - Système de riziculture intensive ; - Lutte antiérosive ; - Production de plants et de semences de qualité ; - Gestion des ressources naturelles. Dans une seconde partie, des fiches « plantes » présentent les plantes utilisées pour mettre en uvre ces techniques. Conçu pour être opérationnel, ce guide permet de tester ces pratiques agroécologiques et de les adapter aux différents contextes (sociaux, agronomiques, climatiques...).
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« Les haies constituent un capital énergétique durable »
ADEME, AuteurSylvain Aillard, agriculteur dans l'Orne, a participé à lélaboration du Label Haie, porté par lAfac-Agroforesteries et soutenu par lADEME. Son exploitation a servi de laboratoire pour définir les indicateurs de ce label afin de sassurer que les haies sont gérées de manière durable (technique de coupe, périmètre de pousse, interdiction des pesticides ). Lorsquil a repris la ferme familiale dans les années 80, les haies arasées étaient en vogue afin de faciliter lexploitation des terres. Sylvain Aillard a souhaité inverser cette tendance sur son exploitation, qui compte actuellement 30 km de haies, pour une SAU de 180 ha. Les haies offrent de nombreux avantages : stockage de carbone, maintien de la quantité et de la qualité des masses deau, réduction de lérosion, capital énergétique durable Sylvain Aillard les valorise en vendant une centaine de tonnes de plaquettes vertes par an à la chaufferie locale.