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Colza bio : 7 fermes explorent le champ des possibles
Jeanne ANGOT, AuteurLe projet AEP Colza Sarrasin est porté par Agrobio 35 (Ille-et-Vilaine) et regroupe 7 fermes qui testent plusieurs modalités de culture de colza bio, depuis 2021. Le semis doit être homogène et précoce, avec une densité assez faible (maximum 3 kg/ha), au risque d’obtenir des pieds trop fins et fragiles. La mise en place de plantes compagnes peut participer à l’étouffement des adventices ; par exemple, l’association du colza avec du sarrasin (semé 7 ou 10 kg/ha) augmente le rendement du colza. Le semis d’une légumineuse (par exemple, trèfle semé à 3 kg/ha au moment du semis du colza) ne semble pas présenter d’intérêt direct pour le colza, mais permet de préparer un couvert avant la culture suivante. Le suivi de la biomasse en entrée d’hiver permet d’estimer le rendement final du colza (2,5 kg/m² de biomasse donnent environ 3,0 t/ha de rendement). En Bretagne, l’azote n’est pas limitant pour le colza. Le frein majeur reste la maîtrise des adventices, ce qui amène les 7 fermes à tester des méthodes de désherbage mécanique, de faux semis, etc. Au niveau de la récolte, la maturité échelonnée du colza (de bas en haut sur la silique) a motivé Laurent Gauthier (35) à tester une méthode de fauchage andainage : la plante est coupée à maturité physiologique, et elle mûrit au champ pour un séchage homogène des graines. En comparant à une parcelle moissonnée, Laurent n’observe pas de hausse significative de rendement, ni de qualité de la graine, mais il a gagné en flexibilité et a pu implanter un sarrasin dès le 20 juin, pour une deuxième récolte sur la parcelle.
Le colza, culture de choix dans les rotations bio
Laura DUPUY, Auteur ; Angèle CASANOVA, AuteurLe colza présente de nombreux avantages agronomiques et économiques : valorisation de l’azote à l’automne, allongement de la rotation (ce qui est favorable à la gestion pluriannuelle de certaines adventices, maladies et ravageurs), culture avec des débouchés d’intérêt (huile, tourteau)… Cependant, le colza est souvent exclu des rotations bio car il est attaqué par de nombreux ravageurs. Pourtant, son implantation, peu coûteuse, apporte une garantie car il peut être géré comme un simple couvert hivernal, même s'il est « raté ». Par ailleurs, plusieurs leviers permettent de sécuriser cette culture. Ceci commence par la zone d’implantation : il est préférable de limiter les implantations dans les zones à forte production de crucifères, puisque la pression en ravageurs (notamment les altises) est plus importante au sein de ces zones. Il faut également semer tôt, de préférence avant le 15 août (les semis sont possibles dès juillet) et dans un sol sec, afin d'éviter une humectation de la graine favorable à la germination mais non suffisante au démarrage des colzas. Un tour d’irrigation peut ensuite être réalisé pour assurer la levée si aucune pluie n’est annoncée. L’objectif est d’avoir des colzas au stade 4 feuilles avant l’arrivée des altises (les plants sont plus robustes à partir de ce stade). Il faut également assurer une bonne fertilisation. Pour perturber le comportement des ravageurs, il est possible d’associer le colza avec une plante compagne (qui pourra perturber la ponte des altises) ou semer deux variétés de colza, une principale et une précoce (5 à 10 %) qui va fleurir plus tôt et ainsi détourner les méligèthes des boutons de la variété principale (plus tardive). Cet article apporte aussi des conseils pour limiter la pression en limaces et en pucerons cendrés. Il explique également comment limiter les maladies en choisissant bien sa variété et comment gérer les adventices.
Dossier : Associations fertiles
Guylaine GOULFIER, AuteurDe plus en plus de recherches scientifiques décryptent les relations entre les végétaux et les insectes et confirment que les mélanges et les associations de plantes améliorent la résistance des végétaux. Ce dossier fait le point sur les "plantes de service", ces plantes qui aident à protéger d'autres plantes des ravageurs. Ces plantes, aussi appelées "plantes compagnes" peuvent dispenser différents types de services. On distingue : 1 - les "plantes-écrans" qui, semées à proximité de la plante cultivée, permettent de limiter la ponte d’œufs (confusion de la cible) ; 2 - les "plantes-auberges" qui fournissent nectar et pollen aux insectes auxiliaires adultes, abritent les pontes... (ex : bandes fleuries) ; 3 - les "plantes-banques" (aussi appelées "plantes-ressources" ou "plantes-relais") sont de véritables garde-mangers végétaux : elles supportent bien les ravageurs et attirent leurs prédateurs ; 4 - les "plantes-pièges" qui, plantées juste avant la culture à protéger, sont colonisées par les ravageurs et permettent de les isoler. L'agriculteur arrache et éloigne (ou détruit) les plants atteints avant d'installer sa culture. En parallèle, un paragraphe fait un focus sur les plantes utilisées en couvert végétal (engrais verts). L'auteure partage une méthode pas-à-pas pour aménager, au jardin, des massifs de légumes mélangés. Un calendrier de culture est proposé.
Contre les thrips sur poireau : Trouver des plantes répulsives efficaces est difficile
Marion COISNE, AuteurLe projet Casdar Repulse (2020-2023), piloté par le CTIFL, vise à mettre au point et à évaluer des stratégies de protection des cultures basées sur l’utilisation de plantes exerçant un effet de répulsion ou de dissuasion olfactive contre les principaux ravageurs des cultures légumières. Ce projet s’intéresse plus particulièrement à mettre en place des stratégies contre les thrips en culture de fraise et de poireau, contre les pucerons en culture de courgette et de fraise, et contre les mouches en culture de chou. Le 17 mars 2022, lors du Sival, à Angers, Sébastien Picault, ingénieur de recherche et d’expérimentation en agroécologie au CTIFL, a fait le point sur les essais contre les thrips en culture de poireau. Plusieurs plantes répulsives ont été testées : coriandre, fenouil, céleri et basilic. Aucune d’entre elles n’a donné de résultats satisfaisants en matière de répulsion. La coriandre a même eu pour effet de freiner la croissance des poireaux. Une nouvelle piste va toutefois être explorée : la gaulthérie. Des tests réalisés en laboratoire ont validé l’effet olfactif répulsif de cette plante contre Thrips tabaci. Des essais au champ associant gaulthérie et culture de poireau seront mis en place en 2022.
Compte rendu : Essais légumes secs 2020 : PEPIT LEG SEC AuRA
Le projet PEPIT LEG SEC AuRA (Légumes secs en Auvergne-Rhône-Alpes), démarré en janvier 2020 et piloté par la Chambre d’agriculture Auvergne-Rhône-Alpes, a pour objectif d’acquérir des références sur les légumes secs grâce à un large réseau d’essais et à des suivis de parcelles (bio et conventionnelles). La demande des consommateurs en légumes secs est en pleine croissance (diversification des sources protéiques, image d’alimentation saine…). Parallèlement, les filières se structurent (mise en place de collecte, AOP, IGP...) et les agriculteurs cherchent à se diversifier (allongement de leurs rotations, introduction de légumineuses, mise en place de cultures à forte valeur ajoutée, commercialisation en circuits courts). Toutefois, bien que les intérêts agronomiques de ces légumineuses ne soient plus à démontrer, elles restent peu connues et soumises à de forts aléas de production. Face à ces constats, un besoin d’acquisition de références sur la conduite des légumes secs a été identifié au niveau régional. Pour répondre à ce besoin, le projet PEPIT LegSecAuRA se concentre sur : 1 - l’étude, via des expérimentations, de différents facteurs influençant la réussite des cultures de légumes secs (itinéraires techniques et variétés) ; 2 - le suivi d’un réseau de parcelles chez des agriculteurs afin d’identifier les clefs de réussite, ainsi que les erreurs à ne pas reproduire, et d’établir des références économiques. Les deux principales espèces étudiées sont la lentille et le pois chiche. D’autres cultures, comme le haricot sec ou le pois, sont également étudiées à la marge. Ce rapport présente les résultats obtenus durant l’année 2020.
Des médecines douces pour vos fruitiers : Phytothérapie, homéopathie, aromathérapie...
Les ennemis des fruits sont nombreux et le « zéro traitement » a ses limites, si l’on veut être sûr d’avoir des arbres en bonne santé et obtenir de belles récoltes. Ce livre a pour objectif de donner au jardinier les clés pour traiter le plus naturellement possible les fruitiers. Différentes possibilités s’offrent ainsi au jardinier pour soigner les arbres fruitiers en utilisant des médecines douces : extraits de plantes, argiles, macérats, homéopathie, gemmothérapie, isothérapie, huiles essentielles, kanné, neem, thé de compost, EM, LiFoFer, élixirs floraux… Les procédés utilisés pour les fabriquer sont simples, économiques, bien expliqués, avec de nombreuses photos : séchage à température ambiante, extraction par pression, dissolution dans l’eau (décoctions, infusions, macérations) ou dans l’alcool, distillation par la vapeur d’eau, etc. Les modes d’administration sont également détaillés.
Colza : Une culture économiquement intéressante
Cécile ROLLAND, AuteurPour la troisième année consécutive, les producteurs bio du groupe AEP oléagineux du Morbihan ont semé du colza en association avec une plante compagne. Ce groupe s’est formé en 2018, avec pour objectif de vérifier la faisabilité de la conduite technique du colza bio en Bretagne. Pour cela, un suivi est réalisé sur sept fermes depuis le semis 2018 et montre un bilan positif, avec des rendements oscillant entre 1,4 et 3,2 t/ha (moyenne de 2,3 t/ha). Le colza est semé vers le 15 août en association avec une plante compagne gélive, afin que cette dernière couvre rapidement le sol à l’automne : son rôle est d’étouffer les adventices et de limiter la sensibilité du colza aux altises et aux autres ravageurs. Plusieurs plantes compagnes ont été testées. Celle qui donne les meilleurs résultats dans le contexte pédoclimatique de cet essai (les hivers sont doux dans le Morbihan) est le sarrasin (4 kg de colza + 15 kg de sarrasin). L’itinéraire technique mis en place par les producteurs du groupe AEP oléagineux est détaillé, puis cet article fournit (à titre indicatif) les marges et coûts de production obtenus. Quel que soit le scénario (rendements plus ou moins bons), le colza reste une culture économiquement intéressante dans le cadre de ce suivi.
Dossier grandes cultures
Gaëlle FOREST, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Stéphane HANQUEZ, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente divers essais ou résultats d’essais consacrés aux grandes cultures biologiques en Pays de la Loire. Il commence par détailler les principaux enseignements établis à la suite de huit années d’essais sur la fertilisation organique de printemps du blé d’hiver. Il présente ensuite, à l’aide d’un tableau synthétique, les conclusions d’un ensemble d’essais permettant de mieux orienter les choix des espèces dans les associations céréales-protéagineux. Il effectue également un point sur l’essai ROTALEG, qui vise à optimiser l’intégration de légumineuses dans les rotations des cultures afin de maximiser leurs bénéfices agronomiques, notamment en matière de fertilité (la parcelle de l’essai n’a reçu aucun intrant organique depuis 2008). Ce dossier présente aussi les résultats d’un essai qui a testé l’efficacité de dix produits biostimulants ou de biocontrôle foliaire sur blé. Il décrit ensuite les avantages des ensilages CERPRO basés sur des associations céréales-protéagineux complexes. Par ailleurs, des essais viennent d’être mis en place pour tester l’agriculture biologique de conservation et des premiers résultats variétaux sur blé tendre, seigle et triticale sont disponibles.
Colza Bio : Une petite graine qui monte, qui monte, qui monte
Céline ROLLAND, AuteurIl existe une forte demande en colza bio (huile, tourteau), mais cette culture est assez délicate à conduire en agriculture biologique. Le colza présente plusieurs avantages agronomiques : famille botanique supplémentaire dans la succession culturale, meilleure valorisation de l’azote en fin d’été, précédent intéressant, culture à cycle long. C’est, par contre, une culture exigeante en azote qui doit être placée en tête de rotation (derrière une prairie ou une légumineuse). Autre inconvénient, le colza peut être une culture salissante en matière d’adventices et de repousses l’année suivante. Dans le Morbihan, un groupe AEP de sept agriculteurs bio ou en conversion s’est formé afin de lever les freins techniques liés à la culture du colza bio. Un de leurs essais est détaillé dans l’article : le semis de colza en association avec des plantes compagnes gélives (sarrasin et trèfle d’Alexandrie). L’objectif est ainsi de limiter l’enherbement en couvrant rapidement le sol, de diminuer la sensibilité du colza aux altises (et aux autres ravageurs d’automne), et d’améliorer la structure du sol. Un encart est réservé au témoignage de Jean-Yves Couedel, agriculteur bio dans le Morbihan, qui intègre depuis 30 ans du colza dans son assolement.
Sarrasin : Une culture aux multiples facettes
SYMBIOSE, AuteurPlante rustique, le sarrasin, de la famille des Polygonacées, valorise les sols pauvres et acides et ne demande pas de fertilisation pour son développement. Le sarrasin présente de nombreux avantages : cycle de végétation court, effet nettoyant sur les vivaces, rupture des cycles de parasites et d'adventices par un travail du sol tardif au printemps, peu gourmand en main d’œuvre... Son introduction dans la rotation comme culture de vente ou couvert végétal permet de diversifier les cultures. Le sarrasin peut également être utile comme plante compagne. Des conseils sont fournis pour préparer le sol avant l'implantation, choisir ses variétés, faire les semis, etc. Des essais de l'INRA de Rennes en partenariat avec la FRAB Bretagne ont porté sur des variétés de sarrasin de Pays, faisant ressortir certaines caractéristiques décrites dans un tableau. Deux témoignages illustrent l'intérêt de l'introduction du sarrasin : Mickaël Renoult, polyculteur-éleveur bio à Saulnières (35), qui utilise le sarrasin comme plante compagne, et Stéphane Postic, polyculteur bio à Elliant (29), qui l'a intégré dans sa rotation.
Synthèse régionale des expérimentations en grandes cultures biologiques : Région Pays de la Loire : Campagne 2017-2018
Cette synthèse présente les résultats d’essais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2017-2018 en Pays de la Loire. Au sommaire de cette synthèse : - Introduction : édito, contexte climatique, carte des essais ; - Identifier les variétés les plus adaptées à l’AB : blé, triticale, seigle, épeautre, soja, maïs ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie : densité, fertilisation, associations ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux : lupin, féverole, pois, soja ; - Cultiver des fourrages de qualité : mélanges céréales-protéagineux, maïs associé, ortie ; - Gestion de la fertilité du sol : ROTALEG (essai longue durée).
La vigne et ses plantes compagnes : Histoire et avenir d'un compagnonnage végétal
Léa DARRICAU, Auteur ; Yves DARRICAU, Auteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2019La vigne n'a pas toujours été la monoculture que nous connaissons aujourd'hui, ce végétal mené "à la baguette", attaché, taillé, épampré, effeuillé... Au contraire, de par sa nature même de liane, dès sa naissance elle s'est mariée à l'arbre pour s'élever vers la lumière. Les premiers cultivateurs, et ce, jusqu'au milieu du vingtième siècle, la conduisaient le plus souvent en compagnie d'autres végétaux, arbres fruitiers, mais aussi arbres utiles pour fournir piquets, échalas, liens, bouchons, pressoirs ou barriques... Ces compagnons historiques de la vigne, chassés brutalement de l'horizon par les pratiques modernes, y sont aujourd'hui rappelés par le changement climatique et la nécessité désormais mieux comprise d'une viticulture riche en biodiversité. D'autres compagnons, fixateurs d'azote, réservoirs d'auxiliaires, contributeurs aromatiques, s'ajoutent aujourd'hui à cette palette agronomique : sophora du Japon, févier, arbre à miel, viorne tin, chalefs... Les auteurs, père et fille, plaident en faveur de ce compagnonnage végétal et en racontent l'histoire. Ils brossent ce que pourraient être les pratiques viticoles de demain, devenues écologiquement intensives.
Le colza, source de diversité et de rentabilité dans les systèmes céréaliers bio
David STEPHANY, AuteurDepuis peu, le colza connaît un développement important chez les producteurs biologiques. C’est d’ailleurs la culture qui présente la marge la plus importante sur l’EARL XL dans l’Ain (200 ha). Le colza a trouvé sa place dans ce système maïs-soja-blé-orge, avec des rendements de 30 q/ha et un prix de vente élevé à 850 €/t. Pierre Champliaud (éleveur laitier également basé dans l’Ain) a mis en place des essais de colza semé avec des plantes compagnes gélives. Il conseille de semer le tout le plus tôt possible (15-20 août) pour favoriser un développement rapide et de bannir la vesce pourpre qui pose de gros soucis de concurrence si elle ne gèle pas. Pour lui, il vaut mieux implanter de la vesce commune, du trèfle d’Alexandrie, de la lentille ou du pois. Il faut compter environ 80 €/ha de semences pour le colza et 40 à 50 €/ha pour les plantes accompagnatrices. En AB, il est également indispensable d’incorporer 5 à 10 % de colza plus précoce afin qu’il attire les méligèthes pour que ces derniers ne piquent pas les boutons de la variété d’intérêt. A l’EARL XL, le colza et les plantes d’accompagnement sont semés sur la même ligne à 25 cm d’écartement. Guillaume Plantier, également céréalier dans l’Ain, effectue un semis monograine du colza à un écartement de 75 cm afin de se laisser la possibilité de biner les inter-rangs en cas de mauvaise levée des plantes compagnes. Cette culture présente toutefois quelques points négatifs avec des besoins en fumure assez importants et des rendements hétérogènes.
Jean-Pierre Legros, en Lot-et-Garonne : Strip-till et travail superficiel
Jean-Martial POUPEAU, AuteurJean-Pierre Legros est céréalier dans le Lot-et-Garonne. Engagé en bio depuis 2009, il multiplie les innovations (principalement en matière d’implantation des cultures) tout en gardant pour objectif de préserver la structure de ses sols. Ce céréalier cultive 67 ha répartis sur des sols hétérogènes (argilo-calcaires et boulbènes). Il explique pourquoi il a banni la luzerne de ses rotations, ainsi que ses choix de cultures qui reposent principalement sur les marges prévisionnelles (ce qui peut l’amener à cultiver deux légumineuses de suite). Pour lui, le travail du sol est inévitable mais doit rester superficiel : 5 cm maximum. Il peut être amené à utiliser le labour mais de manière occasionnelle et à 5 cm de profondeur (la constitution d’une semelle de labour à cette profondeur n’est pas problématique car elle est vite éliminée par les racines, le gel ou encore la sécheresse). Il utilise également la technique du strip-till qui consiste à travailler profondément uniquement les futurs rangs de semis. Il ne l’utilise que pour les cultures qui s’y prêtent (maïs, haricots, soja, tournesol) et les passages sont tracés au GPS-RTK. Il donne un exemple concret via l’itinéraire technique du maïs qu’il a implanté en 2017 avec cette méthode. J-P. Legros réfléchit également aux plantes compagnes pour limiter le désherbage mécanique et donne son avis sur les faux-semis au printemps et sur l’utilisation du désherbage manuel contre les chardons.
Manuel de jardinage biodynamique - Réponses aux questions de Florence
Ce guide pratique permettra de mener un jardin en biodynamie avec rigueur et efficacité. Il ne traite pas de l’ensemble des fondamentaux du jardinage, mais se concentre sur l’emploi des préparations biodynamiques, l'élaboration de compost au jardin, l’usage d’extraits végétaux pour soutenir la santé des plantes… Parmi les sujets traités : la préparation de la bouse de corne (500 / 500P) ; l’emploi de la silice de corne (501) ; l’élaboration du compost biodynamique ; les extraits végétaux : tisanes, décoctions et macérations ; la rotation des cultures au jardin et le travail du sol ; le travail avec les rythmes de la terre et du cosmos. Des conseils sont donnés pour le choix des outils, les engrais verts, les pralinages, etc. Cet ouvrage est accompagné d’un DVD qui permet de visualiser les gestes importants afin de pouvoir agir avec précision.