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Documents disponibles dans cette catégorie (41)


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Contre les thrips sur poireau : Trouver des plantes répulsives efficaces est difficile
Marion COISNE, AuteurLe projet Casdar Repulse (2020-2023), piloté par le CTIFL, vise à mettre au point et à évaluer des stratégies de protection des cultures basées sur lutilisation de plantes exerçant un effet de répulsion ou de dissuasion olfactive contre les principaux ravageurs des cultures légumières. Ce projet sintéresse plus particulièrement à mettre en place des stratégies contre les thrips en culture de fraise et de poireau, contre les pucerons en culture de courgette et de fraise, et contre les mouches en culture de chou. Le 17 mars 2022, lors du Sival, à Angers, Sébastien Picault, ingénieur de recherche et dexpérimentation en agroécologie au CTIFL, a fait le point sur les essais contre les thrips en culture de poireau. Plusieurs plantes répulsives ont été testées : coriandre, fenouil, céleri et basilic. Aucune dentre elles na donné de résultats satisfaisants en matière de répulsion. La coriandre a même eu pour effet de freiner la croissance des poireaux. Une nouvelle piste va toutefois être explorée : la gaulthérie. Des tests réalisés en laboratoire ont validé leffet olfactif répulsif de cette plante contre Thrips tabaci. Des essais au champ associant gaulthérie et culture de poireau seront mis en place en 2022.
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Compte rendu : Essais légumes secs 2020 : PEPIT LEG SEC AuRA
Le projet PEPIT LEG SEC AuRA (Légumes secs en Auvergne-Rhône-Alpes), démarré en janvier 2020 et piloté par la Chambre dagriculture Auvergne-Rhône-Alpes, a pour objectif dacquérir des références sur les légumes secs grâce à un large réseau dessais et à des suivis de parcelles (bio et conventionnelles). La demande des consommateurs en légumes secs est en pleine croissance (diversification des sources protéiques, image dalimentation saine ). Parallèlement, les filières se structurent (mise en place de collecte, AOP, IGP...) et les agriculteurs cherchent à se diversifier (allongement de leurs rotations, introduction de légumineuses, mise en place de cultures à forte valeur ajoutée, commercialisation en circuits courts). Toutefois, bien que les intérêts agronomiques de ces légumineuses ne soient plus à démontrer, elles restent peu connues et soumises à de forts aléas de production. Face à ces constats, un besoin dacquisition de références sur la conduite des légumes secs a été identifié au niveau régional. Pour répondre à ce besoin, le projet PEPIT LegSecAuRA se concentre sur : 1 - létude, via des expérimentations, de différents facteurs influençant la réussite des cultures de légumes secs (itinéraires techniques et variétés) ; 2 - le suivi dun réseau de parcelles chez des agriculteurs afin didentifier les clefs de réussite, ainsi que les erreurs à ne pas reproduire, et détablir des références économiques. Les deux principales espèces étudiées sont la lentille et le pois chiche. Dautres cultures, comme le haricot sec ou le pois, sont également étudiées à la marge. Ce rapport présente les résultats obtenus durant lannée 2020.
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Des médecines douces pour vos fruitiers : Phytothérapie, homéopathie, aromathérapie...
Les ennemis des fruits sont nombreux et le « zéro traitement » a ses limites, si lon veut être sûr davoir des arbres en bonne santé et obtenir de belles récoltes. Ce livre a pour objectif de donner au jardinier les clés pour traiter le plus naturellement possible les fruitiers. Différentes possibilités soffrent ainsi au jardinier pour soigner les arbres fruitiers en utilisant des médecines douces : extraits de plantes, argiles, macérats, homéopathie, gemmothérapie, isothérapie, huiles essentielles, kanné, neem, thé de compost, EM, LiFoFer, élixirs floraux Les procédés utilisés pour les fabriquer sont simples, économiques, bien expliqués, avec de nombreuses photos : séchage à température ambiante, extraction par pression, dissolution dans leau (décoctions, infusions, macérations) ou dans lalcool, distillation par la vapeur deau, etc. Les modes dadministration sont également détaillés.
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Colza : Une culture économiquement intéressante
Cécile ROLLAND, AuteurPour la troisième année consécutive, les producteurs bio du groupe AEP oléagineux du Morbihan ont semé du colza en association avec une plante compagne. Ce groupe sest formé en 2018, avec pour objectif de vérifier la faisabilité de la conduite technique du colza bio en Bretagne. Pour cela, un suivi est réalisé sur sept fermes depuis le semis 2018 et montre un bilan positif, avec des rendements oscillant entre 1,4 et 3,2 t/ha (moyenne de 2,3 t/ha). Le colza est semé vers le 15 août en association avec une plante compagne gélive, afin que cette dernière couvre rapidement le sol à lautomne : son rôle est détouffer les adventices et de limiter la sensibilité du colza aux altises et aux autres ravageurs. Plusieurs plantes compagnes ont été testées. Celle qui donne les meilleurs résultats dans le contexte pédoclimatique de cet essai (les hivers sont doux dans le Morbihan) est le sarrasin (4 kg de colza + 15 kg de sarrasin). Litinéraire technique mis en place par les producteurs du groupe AEP oléagineux est détaillé, puis cet article fournit (à titre indicatif) les marges et coûts de production obtenus. Quel que soit le scénario (rendements plus ou moins bons), le colza reste une culture économiquement intéressante dans le cadre de ce suivi.
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Dossier grandes cultures
Gaëlle FOREST, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Stéphane HANQUEZ, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente divers essais ou résultats dessais consacrés aux grandes cultures biologiques en Pays de la Loire. Il commence par détailler les principaux enseignements établis à la suite de huit années dessais sur la fertilisation organique de printemps du blé dhiver. Il présente ensuite, à laide dun tableau synthétique, les conclusions dun ensemble dessais permettant de mieux orienter les choix des espèces dans les associations céréales-protéagineux. Il effectue également un point sur lessai ROTALEG, qui vise à optimiser lintégration de légumineuses dans les rotations des cultures afin de maximiser leurs bénéfices agronomiques, notamment en matière de fertilité (la parcelle de lessai na reçu aucun intrant organique depuis 2008). Ce dossier présente aussi les résultats dun essai qui a testé lefficacité de dix produits biostimulants ou de biocontrôle foliaire sur blé. Il décrit ensuite les avantages des ensilages CERPRO basés sur des associations céréales-protéagineux complexes. Par ailleurs, des essais viennent dêtre mis en place pour tester lagriculture biologique de conservation et des premiers résultats variétaux sur blé tendre, seigle et triticale sont disponibles.
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Colza Bio : Une petite graine qui monte, qui monte, qui monte
Céline ROLLAND, AuteurIl existe une forte demande en colza bio (huile, tourteau), mais cette culture est assez délicate à conduire en agriculture biologique. Le colza présente plusieurs avantages agronomiques : famille botanique supplémentaire dans la succession culturale, meilleure valorisation de lazote en fin dété, précédent intéressant, culture à cycle long. Cest, par contre, une culture exigeante en azote qui doit être placée en tête de rotation (derrière une prairie ou une légumineuse). Autre inconvénient, le colza peut être une culture salissante en matière dadventices et de repousses lannée suivante. Dans le Morbihan, un groupe AEP de sept agriculteurs bio ou en conversion sest formé afin de lever les freins techniques liés à la culture du colza bio. Un de leurs essais est détaillé dans larticle : le semis de colza en association avec des plantes compagnes gélives (sarrasin et trèfle dAlexandrie). Lobjectif est ainsi de limiter lenherbement en couvrant rapidement le sol, de diminuer la sensibilité du colza aux altises (et aux autres ravageurs dautomne), et daméliorer la structure du sol. Un encart est réservé au témoignage de Jean-Yves Couedel, agriculteur bio dans le Morbihan, qui intègre depuis 30 ans du colza dans son assolement.
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Sarrasin : Une culture aux multiples facettes
SYMBIOSE, AuteurPlante rustique, le sarrasin, de la famille des Polygonacées, valorise les sols pauvres et acides et ne demande pas de fertilisation pour son développement. Le sarrasin présente de nombreux avantages : cycle de végétation court, effet nettoyant sur les vivaces, rupture des cycles de parasites et d'adventices par un travail du sol tardif au printemps, peu gourmand en main duvre... Son introduction dans la rotation comme culture de vente ou couvert végétal permet de diversifier les cultures. Le sarrasin peut également être utile comme plante compagne. Des conseils sont fournis pour préparer le sol avant l'implantation, choisir ses variétés, faire les semis, etc. Des essais de l'INRA de Rennes en partenariat avec la FRAB Bretagne ont porté sur des variétés de sarrasin de Pays, faisant ressortir certaines caractéristiques décrites dans un tableau. Deux témoignages illustrent l'intérêt de l'introduction du sarrasin : Mickaël Renoult, polyculteur-éleveur bio à Saulnières (35), qui utilise le sarrasin comme plante compagne, et Stéphane Postic, polyculteur bio à Elliant (29), qui l'a intégré dans sa rotation.
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Synthèse régionale des expérimentations en grandes cultures biologiques : Région Pays de la Loire : Campagne 2017-2018
Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2017-2018 en Pays de la Loire. Au sommaire de cette synthèse : - Introduction : édito, contexte climatique, carte des essais ; - Identifier les variétés les plus adaptées à lAB : blé, triticale, seigle, épeautre, soja, maïs ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie : densité, fertilisation, associations ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux : lupin, féverole, pois, soja ; - Cultiver des fourrages de qualité : mélanges céréales-protéagineux, maïs associé, ortie ; - Gestion de la fertilité du sol : ROTALEG (essai longue durée).
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La vigne et ses plantes compagnes : Histoire et avenir d'un compagnonnage végétal
Léa DARRICAU, Auteur ; Yves DARRICAU, Auteur | ARLES CEDEX (47 Rue du Docteur Fanton, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS DU ROUERGUE | 2019
La vigne n'a pas toujours été la monoculture que nous connaissons aujourd'hui, ce végétal mené "à la baguette", attaché, taillé, épampré, effeuillé... Au contraire, de par sa nature même de liane, dès sa naissance elle s'est mariée à l'arbre pour s'élever vers la lumière. Les premiers cultivateurs, et ce, jusqu'au milieu du vingtième siècle, la conduisaient le plus souvent en compagnie d'autres végétaux, arbres fruitiers, mais aussi arbres utiles pour fournir piquets, échalas, liens, bouchons, pressoirs ou barriques... Ces compagnons historiques de la vigne, chassés brutalement de l'horizon par les pratiques modernes, y sont aujourd'hui rappelés par le changement climatique et la nécessité désormais mieux comprise d'une viticulture riche en biodiversité. D'autres compagnons, fixateurs d'azote, réservoirs d'auxiliaires, contributeurs aromatiques, s'ajoutent aujourd'hui à cette palette agronomique : sophora du Japon, févier, arbre à miel, viorne tin, chalefs... Les auteurs, père et fille, plaident en faveur de ce compagnonnage végétal et en racontent l'histoire. Ils brossent ce que pourraient être les pratiques viticoles de demain, devenues écologiquement intensives.
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Le colza, source de diversité et de rentabilité dans les systèmes céréaliers bio
David STEPHANY, AuteurDepuis peu, le colza connaît un développement important chez les producteurs biologiques. Cest dailleurs la culture qui présente la marge la plus importante sur lEARL XL dans lAin (200 ha). Le colza a trouvé sa place dans ce système maïs-soja-blé-orge, avec des rendements de 30 q/ha et un prix de vente élevé à 850 /t. Pierre Champliaud (éleveur laitier également basé dans lAin) a mis en place des essais de colza semé avec des plantes compagnes gélives. Il conseille de semer le tout le plus tôt possible (15-20 août) pour favoriser un développement rapide et de bannir la vesce pourpre qui pose de gros soucis de concurrence si elle ne gèle pas. Pour lui, il vaut mieux implanter de la vesce commune, du trèfle dAlexandrie, de la lentille ou du pois. Il faut compter environ 80 /ha de semences pour le colza et 40 à 50 /ha pour les plantes accompagnatrices. En AB, il est également indispensable dincorporer 5 à 10 % de colza plus précoce afin quil attire les méligèthes pour que ces derniers ne piquent pas les boutons de la variété dintérêt. A lEARL XL, le colza et les plantes daccompagnement sont semés sur la même ligne à 25 cm décartement. Guillaume Plantier, également céréalier dans lAin, effectue un semis monograine du colza à un écartement de 75 cm afin de se laisser la possibilité de biner les inter-rangs en cas de mauvaise levée des plantes compagnes. Cette culture présente toutefois quelques points négatifs avec des besoins en fumure assez importants et des rendements hétérogènes.
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Jean-Pierre Legros, en Lot-et-Garonne : Strip-till et travail superficiel
Jean-Martial POUPEAU, AuteurJean-Pierre Legros est céréalier dans le Lot-et-Garonne. Engagé en bio depuis 2009, il multiplie les innovations (principalement en matière dimplantation des cultures) tout en gardant pour objectif de préserver la structure de ses sols. Ce céréalier cultive 67 ha répartis sur des sols hétérogènes (argilo-calcaires et boulbènes). Il explique pourquoi il a banni la luzerne de ses rotations, ainsi que ses choix de cultures qui reposent principalement sur les marges prévisionnelles (ce qui peut lamener à cultiver deux légumineuses de suite). Pour lui, le travail du sol est inévitable mais doit rester superficiel : 5 cm maximum. Il peut être amené à utiliser le labour mais de manière occasionnelle et à 5 cm de profondeur (la constitution dune semelle de labour à cette profondeur nest pas problématique car elle est vite éliminée par les racines, le gel ou encore la sécheresse). Il utilise également la technique du strip-till qui consiste à travailler profondément uniquement les futurs rangs de semis. Il ne lutilise que pour les cultures qui sy prêtent (maïs, haricots, soja, tournesol) et les passages sont tracés au GPS-RTK. Il donne un exemple concret via litinéraire technique du maïs quil a implanté en 2017 avec cette méthode. J-P. Legros réfléchit également aux plantes compagnes pour limiter le désherbage mécanique et donne son avis sur les faux-semis au printemps et sur lutilisation du désherbage manuel contre les chardons.
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Manuel de jardinage biodynamique - Réponses aux questions de Florence
Ce guide pratique permettra de mener un jardin en biodynamie avec rigueur et efficacité. Il ne traite pas de lensemble des fondamentaux du jardinage, mais se concentre sur lemploi des préparations biodynamiques, l'élaboration de compost au jardin, lusage dextraits végétaux pour soutenir la santé des plantes Parmi les sujets traités : la préparation de la bouse de corne (500 / 500P) ; lemploi de la silice de corne (501) ; lélaboration du compost biodynamique ; les extraits végétaux : tisanes, décoctions et macérations ; la rotation des cultures au jardin et le travail du sol ; le travail avec les rythmes de la terre et du cosmos. Des conseils sont donnés pour le choix des outils, les engrais verts, les pralinages, etc. Cet ouvrage est accompagné dun DVD qui permet de visualiser les gestes importants afin de pouvoir agir avec précision.
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Plantes compagnes : Cultures associées & remèdes végétaux
Aujourd'hui, le jardin familial associe souvent les fleurs, les légumes, les arbres fruitiers, les plantes vivaces et les arbustes d'ornement, et multiplie les combinaisons possibles entre plantes "nourricières" et plantes "ornementales". Ce petit guide rassemble les conseils d'un expert pour bien associer les plantes entre elles. Une quinzaine de légumes sont présentés avec, pour chacun, des indications concernant les bonnes associations, la rotation des cultures, les plantes défavorables, ainsi que les remèdes végétaux pour lutter contre les maladies spécifiques de la plante.
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Lupin : Associer le lupin, pour assurer son autonomie protéique
Morgan MAIGNAN, AuteurLa production de protéines est un enjeu majeur pour le développement des élevages bio bretons. Le lupin, la féverole et le pois sont adaptés aux conditions pédoclimatiques de cette région. Le lupin est considéré comme plus risqué à produire à cause du salissement et des risques de maladies, mais son taux de protéines est plus élevé que celui du pois ou de la féverole. Aussi, pour faire face à ces risques, les agriculteurs essaient de lassocier avec de lorge de printemps. Jérôme Daniel, éleveur laitier, témoigne de sa pratique. Par ailleurs, des essais ont été réalisés dans le cadre du programme Prograilive auquel participe le réseau CAB-GAB des Pays de la Loire. Ces essais permettent de comparer différentes associations de lupin (avec blé, triticale, avoine nue ou cameline) et différentes variétés de lupin en mélange avec du blé. Les premières tendances de ces essais sont détaillées dans cet article.
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Des plantes relais contre la mouche de l'olive
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurFrançois Warlop, du Grab (Groupe de recherche en AB), présente lintérêt des plantes relais dans la lutte contre la mouche de lolive. En effet, plusieurs parasitoïdes naturels de la famille des Eupelmus pondent dans les larves ou pupes des mouches de lolive, mais sattaquent aussi à des ravageurs dautres plantes naturellement présentes dans les oliveraies. Cest le cas dEupelmus urozonus, qui sattaque à des ravageurs de linule visqueuse (Dittrichia viscosa). Dautres parasitoïdes sattaquent à des ravageurs de la laitue des vignes (Lactuca viminea), de lasphodèle rameux (Asphodelus ramosus) et de la molène à feuilles sinueuses (Verbascum sinutum). Le maintien, voire la réintroduction de ces plantes souvent arrachées car considérées comme des mauvaises herbes est à envisager dans le cadre de la protection des oliviers. Les plantes en fleurs ne doivent pas être fauchées car ce sont elles qui abritent les mouches parasitées. Le travail est en cours pour fournir des plants de ces espèces particulières. En attendant, il est nécessaire pour les producteurs intéressés de se procurer des graines de plantes sauvages.