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Biological nitrogen fixation of legumes crops under organic farming as driven by cropping management: A review
Pietro BARBIERI, Auteur ; Thomas STARCK, Auteur ; Thomas NESME, Auteur ; ET AL., AuteurL’agriculture biologique est largement reconnue comme une stratégie visant à réduire les impacts environnementaux de la production alimentaire, tout en contribuant à atteindre les objectifs mondiaux en matière de climat et de biodiversité. Pourtant, de récentes études et méta-analyses ont mis en évidence la limite que représente l’azote (N) dans les systèmes en grandes cultures biologiques. De l’azote peut néanmoins être fourni grâce à la fixation biologique de l’azote atmosphérique (BNF), notamment avec l’implantation de légumineuses. Or, peu de données sont disponibles sur les quantités d’azote offertes par la BNF réalisée par les légumineuses des systèmes conduits en bio, et sur la façon dont ces quantités peuvent varier en fonction des espèces de légumineuses et des pratiques culturales. L'objectif de cette étude, réalisée par des chercheurs français, est donc de fournir une estimation de la BNF opérée par diverses légumineuses et selon différentes pratiques culturales en bio. Pour cela, la littérature scientifique a été analysée afin de collecter des informations sur la fixation de N2 en agriculture biologique, principalement en valeur absolue de fixation de N2 (Ndfa, en kgN/ha/an), mais aussi en pourcentage, dans la biomasse aérienne, de N dérivée de l’atmosphère (% Ndfa). Les résultats montrent qu'il existe des différences significatives de BNF selon les types de cultures et les pratiques agricoles. Les meilleures performances ont été observées pour les légumineuses fourragères (par rapport aux cultures de légumineuses), et pour les cultures de légumineuses caractérisées par de longues périodes de croissance. Une relation positive a également été trouvée entre le Ndfa et la production de biomasse aérienne. Toutefois, une forte variabilité a été observée au niveau des performances d’une espèce et d’une pratique agricole entre différents sites géographiques.
La farine d'insectes dans les aliments destinés aux volailles et aux poissons : Potentiel et limites de cette source alternative de protéines
Timo STADTLANDER, Auteur ; Maike HEUEL, Auteur ; Florian LEIBER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023L’utilisation de farines d’insectes dans l’alimentation animale est autorisée pour l'aquaculture en Suisse et dans l'UE et pour les porcs et les volailles dans l'UE. Elles sont utilisables en AB si la production d’insectes est certifiée bio, produit qui n'existe pas encore. Il s’agit d’un aliment riche en protéines, avec une digestibilité variable, en fonction du type d’insecte produit et de la méthode de transformation. Ce document se focalise principalement sur la farine de larves de mouche soldat noire. Une analyse détaillée des valeurs nutritionnelles des farines d’insectes est donnée, au regard des besoins des animaux d’élevage. La méthode de transformation est expliquée, avec un focus sur l’extrusion, qui rend l’aliment plus digestible que les granulés. Un état des lieux de l’utilisation des insectes en aviculture et en aquaculture est présenté. Pour finir, l’interdiction actuelle d’utiliser des déchets alimentaires pour la production d’insectes est questionnée ; au lieu de consommer des végétaux directement issus des champs, les insectes pourraient être nourris avec des déchets alimentaires (1,3 milliard de tonnes par an, dont 2,8 millions en Suisse), dans une optique de production circulaire, plus durable.
Farinelli : Améliorer le bien-être des porcs bio : Les porcs mâles non castrés : Fiches
Sarah LOMBARD, Auteur ; Florence MAUPERTUIS, Auteur ; Armelle PRUNIER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2023Le projet Casdar Farinelli (2020-2024), coordonné par l’Itab, la Fnab et Forebio, vise à améliorer le bien-être des porcs mâles bio, en proposant des alternatives à la castration pratiquée actuellement. Parmi les livrables de ce projet, 5 fiches techniques présentent les spécificités et des recommandations pour l’élevage de porcs bio non castrés : 1. Les porcs non castrés ont un comportement plus actif, voire agressif, qui peut être contrôlé par des aménagements limitant les risques de conflit. 2. L’alimentation des porcs non castrés doit être libre, voire à volonté, plus riche en acides aminés que celle des porcs castrés, et enrichie en fibres (fourrages grossiers) pour améliorer la qualité de la viande. 3. Le logement doit permettre le sexage, à cause du comportement sexuel marqué des mâles non castrés ; les cases doivent être particulièrement propres les deux dernières semaines avant abattage pour obtenir un taux de scatol faible dans la viande. 4. La phase de transfert à l’abattoir nécessite une mise à jeun de 24 h et des conditions d’embarquement spécifiques pour limiter les bagarres. 5. Les performances des porcs non castrés sont variables entre les fermes suivies, avec, en général, une tendance à l’amélioration du taux de muscle par pièce.
Fiches références systèmes CAP'2ER - édition 2023
La démarche Ferme Laitière Bas Carbone a pour objectif de réduire de 20 % l'empreinte carbone des fermes laitières françaises entre 2015 et 2025. Pour ce faire, des diagnostics environnementux ont été réalisés, entre 2013 et 2021, grâce à l'outil CAP'2ER® (diagnostic de niveau 2). Au total, les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les contributions positives (ex : stockage de carbone, maintien de la biodiversité…) de 8 324 élevages laitiers ont été quantifiées. Ces diagnostics ont permis de réaliser des états des lieux diffusés sous forme de fiches signalétiques. Ces fiches offrent ainsi un état des lieux global, à partir des données de toutes les fermes diagnostiquées (fiche « Résultat système national »), et six états des lieux par typologie d’exploitations : 1 - les fermes en agriculture biologique ; 2 – les systèmes herbagers situés en plaine ; 3 - les systèmes reposant sur du maïs en plaine ; 4 – les systèmes combinant herbe et maïs en plaine ; 5 - les systèmes herbagers en zone de montagne ; 6 - les systèmes combinant herbe et maïs en zone de montagne. Ces différentes fiches sont toutes construites de la même manière : le recto présente les principales caractéristiques des exploitations diagnostiquées, leurs émissions brutes de GES, leur stockage de carbone, leur contribution au maintien de la biodiversité et leur performance nourricière ; le verso se focalise sur les ateliers laitiers de ces exploitations, en apportant des données chiffrées plus détaillées sur leurs résultats techniques et environnementaux.
Gels de printemps en arboriculture : Diversifier les moyens de protection
Antoine DRAGON, Auteur ; Rémy MULLER, AuteurLes gels de printemps successifs incitent les arboriculteurs à se préparer à ce risque qui peut fortement impacter la production. Les différentes formes de gel impliquent de diversifier les moyens de protection et les diverses situations pédoclimatiques des exploitations obligent à raisonner au cas par cas. Cet article commence par rappeler les différents types de gel (gel de rayonnement, gel d’advection, gel d’évaporation), ainsi que les moyens disponibles pour effectuer un suivi des températures dans les parcelles (système électronique, lecture directe en parcelle, se prévenir entre voisins, suivis départementaux…). Il indique ensuite les seuils critiques à partir desquels le gel va avoir un impact sur différentes espèces fruitières (abricotier, cerisier, pêcher, poirier, pommier, amandier, noisetier, noyer, kiwi) en fonction de leur stade physiologique. Par la suite, différents moyens de lutte sont détaillés. Les moyens de lutte active (aspersion sur frondaison, aspersion sous frondaison, bougies, chaufferettes rechargeables, tours à vent, chauffage mobile) sont listés et accompagnés de critères pour choisir le moyen le plus approprié. Des moyens de lutte passive, à ne pas négliger, sont également décrits en fonction de deux grandes catégories : ceux à réfléchir lors de la conception du verger et ceux applicables à des vergers déjà en production.
Méteils grains : Quels bénéfices pour mon exploitation en AB ?
Avec l'objectif de favoriser l’autonomie alimentaire des fermes d’élevage bio, plusieurs essais d’implantation de méteils grains (associations de céréales et de légumineuses) ont été menés sur trois fermes bovins lait bio, dans le Rhône, entre 2019 et 2022. 4 associations ont été testées : pois fourrager associé au blé, au triticale ou au seigle, et pois protéagineux associé à l’orge. Ces méteils sont comparés à des cultures de céréales pures. Le rendement en q/ha est le même en céréale pure ou en association ; en revanche, la MAT (matière azotée totale) est supérieure chez la céréale en association par rapport à la céréale en pur. Cet apport azoté permet de réduire la dépendance au tourteau de soja, par exemple. En moyenne, transformer sa parcelle de céréale pure en méteil permet d’économiser 170 à 200 kg de tourteau de soja par hectare, soit une économie financière de 150 à 240€/ha. A noter que, dans les 3 fermes suivies et en élevage bio en général, les surfaces en herbe répondent à la majorité des besoins fourragers.
Bio et non labour, est-ce possible ? Essai système pluri-annuel : Synthèse de 3 années : 2019 à 2021
Dans le cadre du programme Reine Mathilde, dont la ferme vitrine est implantée sur le GAEC Guilbert, dans le Calvados, un essai visant à comparer labour et non labour en agriculture biologique a été réalisé de 2019 à 2021. La question du labour en AB est, en effet, une question-clé, beaucoup d'agriculteurs étant conscients de son impact sur les sols (bouleversement de la biologie du sol), tout en ne sachant pas comment s'en passer, en particulier pour la gestion des adventices. Deux rotations ont été mises en place : l'une de "type élevage" avec des cultures fourragères et des céréales autoconsommées, l'autre de "type cultures" avec des céréales de vente. Pour chacune d'elles, deux modalités, avec et sans labour, ont été comparées. Cette synthèse présente les détails de cet essai, ainsi que les principaux résultats obtenus. Elle s'appuie sur de nombreux indicateurs techniques et économiques. Des observations détaillées sur le sol ont été réalisées, avec différents tests et analyses, et des focus thématiques sont proposés (destruction de prairie sans labour, semis sans labour de blé ou de maïs après une prairie...). Globalement, la gestion des adventices s'est effectivement avérée plus délicate en non labour mais, si la stabilité structurale du sol et la biomasse microbienne étaient plus importantes dans ces conditions, les vers de terre, notamment endogés, étaient plus nombreux avec labour. Plusieurs conclusions restent à confirmer et dépendent des conditions pédoclimatiques.
Compte-rendu : Essais légumes secs 2021 – PEPIT LEG SEC AURA
Avec la demande croissante des consommateurs en légumes secs, notamment dans un souci de diversifier les sources protéiques pour une alimentation plus saine, les agriculteurs cherchent à intégrer les légumes secs dans leur production. En 2021, les Chambres d'Agriculture d'Auvergne-Rhônes-Alpes, avec Terres Inovia et Oxyane, ont mise en place plusieurs essais, en bio et en conventionnel, sur les variétés et les itinéraires techniques en lentilles et pois chiches, dans le cadre du projet PEPIT LEG SEC AURA. Le compte-rendu des essais, réalisés en 2021, fournit des références sur la conduite de ces cultures, peu connues et soumises à de forts aléas de production, ainsi que des conseils pour maximiser la réussite de ces cultures. Les résultats d'un essai, mené sur le haricot sec figurent également dans ce document.
Différents méteils fourrages pour différents objectifs
Cyrielle DELISLE, AuteurAfin de mieux faire face au réchauffement climatique, nombre d'éleveurs de bovins allaitants implantent des méteils fourrages (mélanges céréales-protéagineux). Sur les fermes expérimentales des Bordes, dans l'Indre, et de Thorigné d'Anjou, dans le Maine-et-Loire, toutes deux conduites en agriculture biologique, plusieurs essais ont été mis en place sur ce type de fourrage. Sur chaque site, trois mélanges plus ou moins riches en protéagineux ont été testés et ensilés à différents stades, avec des valeurs différentes en matière de rendements et de teneurs en protéines des fourrages récoltés. En Nouvelle-Aquitaine, des groupes fourrages se sont intéressés à différentes dérobées implantées après méteil. Des enquêtes, réalisées dans le cadre du projet Carpeso, font, par ailleurs, le point sur l'utilisation de ces méteils par les éleveurs de bovins viande : freins, avantages, rendements...
Dossier : La mixité ovin-bovin sécurise fourrage et exploitation
Bérenger MOREL, AuteurPratique oubliée, la mixité bovin-ovin revient sur le devant de la scène pour ses avantages. Cette pratique consiste à associer, sur la même parcelle, des ovins et des bovins, soit en même temps, soit en alternance. Comme le montrent les résultats de l’expérimentation menée sur ce thème par INRAE, sur le site de Laqueuille, dans le Puy-de-Dôme, ou les témoignages d’éleveurs bourguignons ayant ce type de pratique, la conduite mixte entre bovins et ovins permet : une meilleure valorisation de la ressource herbe par les animaux (ex. pâturage d’hiver par les brebis alors que les vaches sont en bâtiment, consommation par les bovins des refus des moutons…) ; une meilleure gestion de cette ressource (le pâturage d’hiver permet de meilleures repousses au printemps, plus étalées et plus faciles à gérer) ; une moindre consommation de concentrés, une croissance améliorée pour les ovins ; une baisse des effets du parasitisme ; une diversification des ateliers et, ainsi, des revenus, des entrées financières plus étalées ; ou encore des coûts alimentaires mieux maîtrisés. Avec une gestion rigoureuse, la mixité ovin-bovin peut donc être source de sécurisation. À chacun de l’adapter selon ses choix et selon les potentiels de son système.
Le dossier : Qualité de vie et réductions des charges : ces éleveurs ont choisi l’engraissement à l’herbe
Soline BOUSSAROQUE, Auteur ; Albane STOFFEL, Auteur ; Louis GUARRIGUES, AuteurDepuis 2020, au sein du réseau ADMM, des éleveurs du Cantal, de l’Aveyron et du Limousin travaillent conjointement au partage de savoir-faire sur l’engraissement et la finition au pâturage. Dans ce dossier, aborde les aspects suivants : Souplesse et autonomie (pour parvenir à l’autonomie, les éleveurs s’autorisent une souplesse dans la conduite des animaux et de la ferme, par exemple en baissant le chargement si besoin, en apportant du méteil pour préserver la prairie en cas de sécheresse...) ; Valorisation de la filière mâles (en vaches allaitantes, vente des mâles en veaux rosés, jeunes bovins, bœufs ou pour la reproduction) ; quelques chiffres sur le bœuf laitier engraissé à l’herbe (bénéfice net 2000 €/ bête) ; productivité des prairies (récolte de semences de prairies naturelles, sursemis d’espèces du commerce…) ; sélection génétique des troupeaux pour optimiser l'engraissement à l'herbe (animaux avec de bonnes capacités d'ingestion, rustiques, etc.) ; poids carcasses obtenus ; charges et coûts de production ; bien-être animal et bien-être des éleveurs.
Enquête sur les pratiques des vignerons bio en France : Millésime 2021 – Edition 2022
Cette enquête annuelle, réalisée depuis 2012, porte sur les pratiques œnologiques des vignerons français en agriculture biologique (458 vignerons interrogés). Elle est menée par l’ITAB et Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine. Sa reconduite permet de suivre l’évolution des pratiques des vignerons bio. Celles-ci évoluent en fonction des millésimes, de l’arrivée de nouveaux vignerons bio dans la filière, de la réglementation... Concernant la conduite de la vigne, le millésime 2021 a été très compliqué à gérer sur le terrain, avec un gel important en début de saison et une très forte pression en mildiou au mois de juin. Au niveau des pratiques œnologiques, les résultats montrent qu’elles ont peu évolué par rapport aux millésimes précédents. Les utilisations d’intrants (levures, collage...) et de techniques (inertage, filtration...) autorisés en bio restent faibles (inférieures à 30 %, si l’on exclut le SO2 et les barriques), même si la quasi-totalité des outils mis à disposition par la réglementation sur le vin bio est employée. Cette enquête confirme également l’existence de deux écoles de vinification pour les vins biologiques : d’une part, les vignerons de plus petite taille qui tentent de se passer au maximum des intrants ; d’autre part, les vignerons qui utilisent une palette d’intrants plus large, afin d’obtenir un vin au profil spécifique et/ou constant dans le temps (notamment pour répondre au marché de l’export). Concernant les déviations et les problématiques (acidité volatile...) rencontrées durant la vinification, les vignerons bio prennent de plus en plus le réflexe d’analyser la présence de Brettanomyces. Les déviations semblent avoir été plus faibles pour ce millésime 2021. Les problèmes de goût de souris resteraient néanmoins spécifiques aux vins sans SO2.
Fourrages : Numéro spécial travaux DOM-TOM
J.D. BARDE, Auteur ; N. MINATCHY, Auteur ; J-L. GOURDINE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro spécial de la revue « Fourrages » traite de travaux menés dans les DOM-TOM en lien avec les fourrages et les prairies. Une première partie regroupe des travaux conduits aux Antilles et compte cinq articles : 1 - Les ressources fourragères des systèmes polyculture élevage intégrés de régions tropicales ; 2 - Quels enjeux pour les fourrages dans la gestion de la crise chlordécone aux Antilles françaises ? ; 3 - Elevages ovins et bovins viande en Martinique : suivis fourragers et zootechniques en fermes ; 4 - Effet de différentes formulations d’engrais sur la production de fourrage ; 5 - La collection d’espèces fourragères au lycée agricole de Guadeloupe. Une deuxième partie est consacrée à des travaux menés sur l’Île de la Réunion : 1 - Le premier observatoire de la croissance de l’herbe en Outre-Mer : présentation du dispositif de la Réunion et des premiers résultats ; 2 - Modélisation spatialisée des besoins, de la production, et des flux de fourrages en vue de la création d’une filière « Fourrages » sur l’île de La Réunion ; 3 - La densité des couverts herbacés à l’île de La Réunion : Facteurs de variation et proposition d’une grille saisonnière ; 4 - Adaptation de la méthode du bilan azoté au contexte des prairies réunionnaises, et contribution à l’analyse de la fourniture d’azote des sols prairiaux à l’île de La Réunion. Une dernière partie est consacrée à la Guyane et à la Nouvelle-Calédonie à travers une appréciation des caractéristiques et de la qualité des prairies situées sur ces territoires.
Guide pratique de l'éleveur : Produire avec de l'herbe : Du sol à l'animal
Jean-Marc SEURET, Auteur ; Françoise GUILLOIS, Auteur ; Claire CARAES, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2022Face à l'instabilité des prix des matières premières et des prix de vente des produits et face, également, aux réformes successives de la PAC, les éleveurs du Grand Ouest de la France doivent s'adapter. Parmi les solutions possibles, la valorisation de l'herbe et des prairies présente de nombreux atouts. En effet, avec plus de 40 % de la SAU régionale, les prairies constituent une des principales ressources fourragères pour les élevages bovins et ovins du Grand Ouest. Au delà de ses intérêts agronomiques, l'herbe pâturée permet de maîtriser le coût de l'alimentation du troupeau et contribue également à la bonne santé des animaux. Alors, quelle place donner à l’herbe dans le système fourrager ? Comment la cultiver ? Quels repères utiliser pour bien conduire le pâturage ? Quelle complémentation apporter aux animaux à l’herbe ? Quels sont les autres services rendus par la prairie ? Ce guide, fruit d’une collaboration entre les Chambres d’agriculture de Bretagne, des Pays de la Loire et de Normandie, rassemble les dernières connaissances et les dernières références relatives à la gestion de l'herbe, avec, pour objectif, de permettre aux éleveurs de trouver des voies de progrès.
Résultats technico-économiques 2021 de l'atelier de naissage plein-air biologique de la ferme porcine des Trinottières
Cet article présente les résultats de Gestion Technique des Troupeaux de Truies (GTTT) et de Gestion Technico-Économique (GTE) obtenus, en 2021, sur la ferme expérimentale des Trinottières, dans le Maine-et-Loire. L'atelier de naissage porcin plein-air biologique a vu les types génétiques des truies évoluer, afin de mieux s'adapter à l'élevage en plein-air intégral, et donc aux aléas climatiques, tout en conservant des qualités maternelles et de docilité. Ces évolutions dans la génétique du troupeau ont permis d'améliorer les résultats de prolificité (15,9 porcelets nés vivants par portée en 2021, contre 13,8 en 2019). En revanche, les performances de fécondation et l'âge à la première mise-bas se sont dégradés, impactant négativement les résultats de gestion technico-économique basés sur le nombre de truies présentes (productives ET non-productives).