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Biological nitrogen fixation of legumes crops under organic farming as driven by cropping management: A review
Pietro BARBIERI, Auteur ; Thomas STARCK, Auteur ; Thomas NESME, Auteur ; ET AL., AuteurLagriculture biologique est largement reconnue comme une stratégie visant à réduire les impacts environnementaux de la production alimentaire, tout en contribuant à atteindre les objectifs mondiaux en matière de climat et de biodiversité. Pourtant, de récentes études et méta-analyses ont mis en évidence la limite que représente lazote (N) dans les systèmes en grandes cultures biologiques. De lazote peut néanmoins être fourni grâce à la fixation biologique de lazote atmosphérique (BNF), notamment avec limplantation de légumineuses. Or, peu de données sont disponibles sur les quantités dazote offertes par la BNF réalisée par les légumineuses des systèmes conduits en bio, et sur la façon dont ces quantités peuvent varier en fonction des espèces de légumineuses et des pratiques culturales. L'objectif de cette étude, réalisée par des chercheurs français, est donc de fournir une estimation de la BNF opérée par diverses légumineuses et selon différentes pratiques culturales en bio. Pour cela, la littérature scientifique a été analysée afin de collecter des informations sur la fixation de N2 en agriculture biologique, principalement en valeur absolue de fixation de N2 (Ndfa, en kgN/ha/an), mais aussi en pourcentage, dans la biomasse aérienne, de N dérivée de latmosphère (% Ndfa). Les résultats montrent qu'il existe des différences significatives de BNF selon les types de cultures et les pratiques agricoles. Les meilleures performances ont été observées pour les légumineuses fourragères (par rapport aux cultures de légumineuses), et pour les cultures de légumineuses caractérisées par de longues périodes de croissance. Une relation positive a également été trouvée entre le Ndfa et la production de biomasse aérienne. Toutefois, une forte variabilité a été observée au niveau des performances dune espèce et dune pratique agricole entre différents sites géographiques.
Fiches références systèmes CAP'2ER - édition 2023
La démarche Ferme Laitière Bas Carbone a pour objectif de réduire de 20 % l'empreinte carbone des fermes laitières françaises entre 2015 et 2025. Pour ce faire, des diagnostics environnementux ont été réalisés, entre 2013 et 2021, grâce à l'outil CAP'2ER® (diagnostic de niveau 2). Au total, les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les contributions positives (ex : stockage de carbone, maintien de la biodiversité ) de 8 324 élevages laitiers ont été quantifiées. Ces diagnostics ont permis de réaliser des états des lieux diffusés sous forme de fiches signalétiques. Ces fiches offrent ainsi un état des lieux global, à partir des données de toutes les fermes diagnostiquées (fiche « Résultat système national »), et six états des lieux par typologie dexploitations : 1 - les fermes en agriculture biologique ; 2 les systèmes herbagers situés en plaine ; 3 - les systèmes reposant sur du maïs en plaine ; 4 les systèmes combinant herbe et maïs en plaine ; 5 - les systèmes herbagers en zone de montagne ; 6 - les systèmes combinant herbe et maïs en zone de montagne. Ces différentes fiches sont toutes construites de la même manière : le recto présente les principales caractéristiques des exploitations diagnostiquées, leurs émissions brutes de GES, leur stockage de carbone, leur contribution au maintien de la biodiversité et leur performance nourricière ; le verso se focalise sur les ateliers laitiers de ces exploitations, en apportant des données chiffrées plus détaillées sur leurs résultats techniques et environnementaux.
Gels de printemps en arboriculture : Diversifier les moyens de protection
Antoine DRAGON, Auteur ; Rémy MULLER, AuteurLes gels de printemps successifs incitent les arboriculteurs à se préparer à ce risque qui peut fortement impacter la production. Les différentes formes de gel impliquent de diversifier les moyens de protection et les diverses situations pédoclimatiques des exploitations obligent à raisonner au cas par cas. Cet article commence par rappeler les différents types de gel (gel de rayonnement, gel dadvection, gel dévaporation), ainsi que les moyens disponibles pour effectuer un suivi des températures dans les parcelles (système électronique, lecture directe en parcelle, se prévenir entre voisins, suivis départementaux ). Il indique ensuite les seuils critiques à partir desquels le gel va avoir un impact sur différentes espèces fruitières (abricotier, cerisier, pêcher, poirier, pommier, amandier, noisetier, noyer, kiwi) en fonction de leur stade physiologique. Par la suite, différents moyens de lutte sont détaillés. Les moyens de lutte active (aspersion sur frondaison, aspersion sous frondaison, bougies, chaufferettes rechargeables, tours à vent, chauffage mobile) sont listés et accompagnés de critères pour choisir le moyen le plus approprié. Des moyens de lutte passive, à ne pas négliger, sont également décrits en fonction de deux grandes catégories : ceux à réfléchir lors de la conception du verger et ceux applicables à des vergers déjà en production.
Bio et non labour, est-ce possible ? Essai système pluri-annuel : Synthèse de 3 années : 2019 à 2021
Dans le cadre du programme Reine Mathilde, dont la ferme vitrine est implantée sur le GAEC Guilbert, dans le Calvados, un essai visant à comparer labour et non labour en agriculture biologique a été réalisé de 2019 à 2021. La question du labour en AB est, en effet, une question-clé, beaucoup d'agriculteurs étant conscients de son impact sur les sols (bouleversement de la biologie du sol), tout en ne sachant pas comment s'en passer, en particulier pour la gestion des adventices. Deux rotations ont été mises en place : l'une de "type élevage" avec des cultures fourragères et des céréales autoconsommées, l'autre de "type cultures" avec des céréales de vente. Pour chacune d'elles, deux modalités, avec et sans labour, ont été comparées. Cette synthèse présente les détails de cet essai, ainsi que les principaux résultats obtenus. Elle s'appuie sur de nombreux indicateurs techniques et économiques. Des observations détaillées sur le sol ont été réalisées, avec différents tests et analyses, et des focus thématiques sont proposés (destruction de prairie sans labour, semis sans labour de blé ou de maïs après une prairie...). Globalement, la gestion des adventices s'est effectivement avérée plus délicate en non labour mais, si la stabilité structurale du sol et la biomasse microbienne étaient plus importantes dans ces conditions, les vers de terre, notamment endogés, étaient plus nombreux avec labour. Plusieurs conclusions restent à confirmer et dépendent des conditions pédoclimatiques.
Compte-rendu : Essais légumes secs 2021 PEPIT LEG SEC AURA
Avec la demande croissante des consommateurs en légumes secs, notamment dans un souci de diversifier les sources protéiques pour une alimentation plus saine, les agriculteurs cherchent à intégrer les légumes secs dans leur production. En 2021, les Chambres d'Agriculture d'Auvergne-Rhônes-Alpes, avec Terres Inovia et Oxyane, ont mise en place plusieurs essais, en bio et en conventionnel, sur les variétés et les itinéraires techniques en lentilles et pois chiches, dans le cadre du projet PEPIT LEG SEC AURA. Le compte-rendu des essais, réalisés en 2021, fournit des références sur la conduite de ces cultures, peu connues et soumises à de forts aléas de production, ainsi que des conseils pour maximiser la réussite de ces cultures. Les résultats d'un essai, mené sur le haricot sec figurent également dans ce document.
Différents méteils fourrages pour différents objectifs
Cyrielle DELISLE, AuteurAfin de mieux faire face au réchauffement climatique, nombre d'éleveurs de bovins allaitants implantent des méteils fourrages (mélanges céréales-protéagineux). Sur les fermes expérimentales des Bordes, dans l'Indre, et de Thorigné d'Anjou, dans le Maine-et-Loire, toutes deux conduites en agriculture biologique, plusieurs essais ont été mis en place sur ce type de fourrage. Sur chaque site, trois mélanges plus ou moins riches en protéagineux ont été testés et ensilés à différents stades, avec des valeurs différentes en matière de rendements et de teneurs en protéines des fourrages récoltés. En Nouvelle-Aquitaine, des groupes fourrages se sont intéressés à différentes dérobées implantées après méteil. Des enquêtes, réalisées dans le cadre du projet Carpeso, font, par ailleurs, le point sur l'utilisation de ces méteils par les éleveurs de bovins viande : freins, avantages, rendements...
Dossier : La mixité ovin-bovin sécurise fourrage et exploitation
Bérenger MOREL, AuteurPratique oubliée, la mixité bovin-ovin revient sur le devant de la scène pour ses avantages. Cette pratique consiste à associer, sur la même parcelle, des ovins et des bovins, soit en même temps, soit en alternance. Comme le montrent les résultats de lexpérimentation menée sur ce thème par INRAE, sur le site de Laqueuille, dans le Puy-de-Dôme, ou les témoignages déleveurs bourguignons ayant ce type de pratique, la conduite mixte entre bovins et ovins permet : une meilleure valorisation de la ressource herbe par les animaux (ex. pâturage dhiver par les brebis alors que les vaches sont en bâtiment, consommation par les bovins des refus des moutons ) ; une meilleure gestion de cette ressource (le pâturage dhiver permet de meilleures repousses au printemps, plus étalées et plus faciles à gérer) ; une moindre consommation de concentrés, une croissance améliorée pour les ovins ; une baisse des effets du parasitisme ; une diversification des ateliers et, ainsi, des revenus, des entrées financières plus étalées ; ou encore des coûts alimentaires mieux maîtrisés. Avec une gestion rigoureuse, la mixité ovin-bovin peut donc être source de sécurisation. À chacun de ladapter selon ses choix et selon les potentiels de son système.
Le dossier : Qualité de vie et réductions des charges : ces éleveurs ont choisi lengraissement à lherbe
Soline BOUSSAROQUE, Auteur ; Albane STOFFEL, Auteur ; Louis GUARRIGUES, AuteurDepuis 2020, au sein du réseau ADMM, des éleveurs du Cantal, de lAveyron et du Limousin travaillent conjointement au partage de savoir-faire sur lengraissement et la finition au pâturage. Dans ce dossier, aborde les aspects suivants : Souplesse et autonomie (pour parvenir à lautonomie, les éleveurs sautorisent une souplesse dans la conduite des animaux et de la ferme, par exemple en baissant le chargement si besoin, en apportant du méteil pour préserver la prairie en cas de sécheresse...) ; Valorisation de la filière mâles (en vaches allaitantes, vente des mâles en veaux rosés, jeunes bovins, bufs ou pour la reproduction) ; quelques chiffres sur le buf laitier engraissé à lherbe (bénéfice net 2000 / bête) ; productivité des prairies (récolte de semences de prairies naturelles, sursemis despèces du commerce ) ; sélection génétique des troupeaux pour optimiser l'engraissement à l'herbe (animaux avec de bonnes capacités d'ingestion, rustiques, etc.) ; poids carcasses obtenus ; charges et coûts de production ; bien-être animal et bien-être des éleveurs.
Enquête sur les pratiques des vignerons bio en France : Millésime 2021 Edition 2022
Cette enquête annuelle, réalisée depuis 2012, porte sur les pratiques nologiques des vignerons français en agriculture biologique (458 vignerons interrogés). Elle est menée par lITAB et Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine. Sa reconduite permet de suivre lévolution des pratiques des vignerons bio. Celles-ci évoluent en fonction des millésimes, de larrivée de nouveaux vignerons bio dans la filière, de la réglementation... Concernant la conduite de la vigne, le millésime 2021 a été très compliqué à gérer sur le terrain, avec un gel important en début de saison et une très forte pression en mildiou au mois de juin. Au niveau des pratiques nologiques, les résultats montrent quelles ont peu évolué par rapport aux millésimes précédents. Les utilisations dintrants (levures, collage...) et de techniques (inertage, filtration...) autorisés en bio restent faibles (inférieures à 30 %, si lon exclut le SO2 et les barriques), même si la quasi-totalité des outils mis à disposition par la réglementation sur le vin bio est employée. Cette enquête confirme également lexistence de deux écoles de vinification pour les vins biologiques : dune part, les vignerons de plus petite taille qui tentent de se passer au maximum des intrants ; dautre part, les vignerons qui utilisent une palette dintrants plus large, afin dobtenir un vin au profil spécifique et/ou constant dans le temps (notamment pour répondre au marché de lexport). Concernant les déviations et les problématiques (acidité volatile...) rencontrées durant la vinification, les vignerons bio prennent de plus en plus le réflexe danalyser la présence de Brettanomyces. Les déviations semblent avoir été plus faibles pour ce millésime 2021. Les problèmes de goût de souris resteraient néanmoins spécifiques aux vins sans SO2.
Fourrages : Numéro spécial travaux DOM-TOM
J.D. BARDE, Auteur ; N. MINATCHY, Auteur ; J-L. GOURDINE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro spécial de la revue « Fourrages » traite de travaux menés dans les DOM-TOM en lien avec les fourrages et les prairies. Une première partie regroupe des travaux conduits aux Antilles et compte cinq articles : 1 - Les ressources fourragères des systèmes polyculture élevage intégrés de régions tropicales ; 2 - Quels enjeux pour les fourrages dans la gestion de la crise chlordécone aux Antilles françaises ? ; 3 - Elevages ovins et bovins viande en Martinique : suivis fourragers et zootechniques en fermes ; 4 - Effet de différentes formulations dengrais sur la production de fourrage ; 5 - La collection despèces fourragères au lycée agricole de Guadeloupe. Une deuxième partie est consacrée à des travaux menés sur lÎle de la Réunion : 1 - Le premier observatoire de la croissance de lherbe en Outre-Mer : présentation du dispositif de la Réunion et des premiers résultats ; 2 - Modélisation spatialisée des besoins, de la production, et des flux de fourrages en vue de la création dune filière « Fourrages » sur lîle de La Réunion ; 3 - La densité des couverts herbacés à lîle de La Réunion : Facteurs de variation et proposition dune grille saisonnière ; 4 - Adaptation de la méthode du bilan azoté au contexte des prairies réunionnaises, et contribution à lanalyse de la fourniture dazote des sols prairiaux à lîle de La Réunion. Une dernière partie est consacrée à la Guyane et à la Nouvelle-Calédonie à travers une appréciation des caractéristiques et de la qualité des prairies situées sur ces territoires.
Guide pratique de l'éleveur : Produire avec de l'herbe : Du sol à l'animal
Jean-Marc SEURET, Auteur ; Françoise GUILLOIS, Auteur ; Claire CARAES, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2022Face à l'instabilité des prix des matières premières et des prix de vente des produits et face, également, aux réformes successives de la PAC, les éleveurs du Grand Ouest de la France doivent s'adapter. Parmi les solutions possibles, la valorisation de l'herbe et des prairies présente de nombreux atouts. En effet, avec plus de 40 % de la SAU régionale, les prairies constituent une des principales ressources fourragères pour les élevages bovins et ovins du Grand Ouest. Au delà de ses intérêts agronomiques, l'herbe pâturée permet de maîtriser le coût de l'alimentation du troupeau et contribue également à la bonne santé des animaux. Alors, quelle place donner à lherbe dans le système fourrager ? Comment la cultiver ? Quels repères utiliser pour bien conduire le pâturage ? Quelle complémentation apporter aux animaux à lherbe ? Quels sont les autres services rendus par la prairie ? Ce guide, fruit dune collaboration entre les Chambres dagriculture de Bretagne, des Pays de la Loire et de Normandie, rassemble les dernières connaissances et les dernières références relatives à la gestion de l'herbe, avec, pour objectif, de permettre aux éleveurs de trouver des voies de progrès.
Résultats technico-économiques 2021 de l'atelier de naissage plein-air biologique de la ferme porcine des Trinottières
Cet article présente les résultats de Gestion Technique des Troupeaux de Truies (GTTT) et de Gestion Technico-Économique (GTE) obtenus, en 2021, sur la ferme expérimentale des Trinottières, dans le Maine-et-Loire. L'atelier de naissage porcin plein-air biologique a vu les types génétiques des truies évoluer, afin de mieux s'adapter à l'élevage en plein-air intégral, et donc aux aléas climatiques, tout en conservant des qualités maternelles et de docilité. Ces évolutions dans la génétique du troupeau ont permis d'améliorer les résultats de prolificité (15,9 porcelets nés vivants par portée en 2021, contre 13,8 en 2019). En revanche, les performances de fécondation et l'âge à la première mise-bas se sont dégradés, impactant négativement les résultats de gestion technico-économique basés sur le nombre de truies présentes (productives ET non-productives).
La tomate : bien la connaître pour mieux la comprendre
Amandine GATINEAU, AuteurLa tomate est lune des cultures phares des maraîchers bio diversifiés. Cependant, il faut bien connaître ses besoins et son équilibre fruits/feuilles pour obtenir de bons rendements. Cet article apporte des éléments sur ses besoins, en matière de température, dhygrométrie, de luminosité et de fertilisation (notamment en azote et en potasse). Il apporte aussi des conseils sur la densité de plantation et sur lentretien, pour obtenir des plants productifs, qui ne soient ni trop végétatifs (trop de feuilles, de tiges et de racines par rapport aux fruits), ni trop génératifs (pour éviter trop de stress pour la plante et des fruits sans calibre).
Cahiers techniques T&B 2021
CHAMBRES D'AGRICULTURE, AuteurCe dossier compile plusieurs cahiers techniques rédigés par les Chambres dagriculture à loccasion du salon Tech&Bio 2021. Quatre cahiers techniques portent sur lélevage. Ils abordent les thèmes suivants : 1 - La régénération des prairies : le semis direct dans une prairie vivante ; 2 - Lalimentation des porcs bio : concilier besoins des animaux et coûts de production ; 3 - La résilience des élevages caprins bio : faire face et sadapter aux aléas ; 4 - La valorisation des mâles de races allaitantes : cas concret et références technico-économiques. Les deux cahiers techniques suivants portent sur le maraîchage : 1 - Les araignées rouges en melon bio sous abri : comment faire ? ; 2 - La diminution des nématodes à galles grâce au double sorgho : témoignage. Sensuivent deux cahiers techniques relatifs à la biodiversité et à lagroforesterie : 1 - Loutil Plan de Gestion des Systèmes AgroForestiers (PGDSAF) ; 2 Laccompagnement du réseau des Chambres dagriculture pour réaliser des projets en faveur de la biodiversité et de lagroforesterie. Deux autres cahiers techniques portent sur les grandes cultures : 1 le projet Capable (contrôler vivaces et pluriannuelles en agriculture biologique) : itinéraire type pour la gestion du rumex ; 2 - le triage à la ferme en AB : comment choisir son trieur ? Le dernier cahier technique est consacré à la vigne et porte plus particulièrement sur des constats expérimentaux rassurants quant à limpact du cuivre sur la qualité biologique des sols viticoles.
Compte rendu : Essais légumes secs 2020 : PEPIT LEG SEC AuRA
Le projet PEPIT LEG SEC AuRA (Légumes secs en Auvergne-Rhône-Alpes), démarré en janvier 2020 et piloté par la Chambre dagriculture Auvergne-Rhône-Alpes, a pour objectif dacquérir des références sur les légumes secs grâce à un large réseau dessais et à des suivis de parcelles (bio et conventionnelles). La demande des consommateurs en légumes secs est en pleine croissance (diversification des sources protéiques, image dalimentation saine ). Parallèlement, les filières se structurent (mise en place de collecte, AOP, IGP...) et les agriculteurs cherchent à se diversifier (allongement de leurs rotations, introduction de légumineuses, mise en place de cultures à forte valeur ajoutée, commercialisation en circuits courts). Toutefois, bien que les intérêts agronomiques de ces légumineuses ne soient plus à démontrer, elles restent peu connues et soumises à de forts aléas de production. Face à ces constats, un besoin dacquisition de références sur la conduite des légumes secs a été identifié au niveau régional. Pour répondre à ce besoin, le projet PEPIT LegSecAuRA se concentre sur : 1 - létude, via des expérimentations, de différents facteurs influençant la réussite des cultures de légumes secs (itinéraires techniques et variétés) ; 2 - le suivi dun réseau de parcelles chez des agriculteurs afin didentifier les clefs de réussite, ainsi que les erreurs à ne pas reproduire, et détablir des références économiques. Les deux principales espèces étudiées sont la lentille et le pois chiche. Dautres cultures, comme le haricot sec ou le pois, sont également étudiées à la marge. Ce rapport présente les résultats obtenus durant lannée 2020.
Compte-rendu des essais réalisés en 2021 : Céréales biologiques, fertilisation et traitement de semences
Pierre DURAND, Auteur ; Alain LECAT, Auteur ; Pierre LEFUR, Auteur ; ET AL., Auteur | LILLE CEDEX (299 Boulevard Leeds, 59 777, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE HAUTS-DE-FRANCE | 2021Ce document compile les résultats de différents essais portant sur la culture de céréales biologiques dans les Hauts-de-France. Ils ont été réalisés en 2021, dans le cadre du Réseau céréales à paille en AB. Ce compte-rendu dessais présente ainsi les résultats : 1 de plusieurs essais variétaux sur des céréales à paille (épeautre, triticale, blé tendre dhiver, blé tendre de printemps) ; 2 - de deux essais comparant leffet de différents fertilisants organiques sur du triticale dhiver (fientes fraîches, bouchons de fientes, Azopril, Gomeo, farine de viande et dos ) ; 3 - dun essai comparant leffet de différents traitements de semences biostimulants sur du blé dhiver (Efficace micro-organisme, Trichoderma Harzianum, thé de compost oxygéné, Azotobacter Vinélandi, Akra, Akra programme ) ; 4 - dun essai sur le semis de céréales sous un couvert de luzerne permanent. Avant de présenter ces différents résultats, ce compte-rendu commence par décrire les conditions climatiques et les faits marquants de lannée 2021, puis fournit quelques rappels sur les composantes du rendement du blé dhiver et du blé de printemps.
Départs en levures indigènes sécurisés : Réussir son pied de cuve
Louise JEAN, AuteurPour sécuriser les départs de fermentation en levures indigènes, il est possible de réaliser un pied de cuve. Ce dernier vise à diminuer le temps de latence et à limiter linstallation de microorganismes non désirables, tels que les brettanomyces. Il permet ainsi de limiter les apports de soufre. Une enquête, réalisée par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine (VBNA) et par lItab, sur les pratiques de vinification bio en France, a montré que seulement 25 % des répondants utilisaient des levures indigènes avec pied de cuve (alors que 35 % utilisaient des levures indigènes en fermentation spontanée). En effet, la fabrication dun pied de cuve nécessite une bonne organisation et du temps, alors que la période autour de la récolte est déjà bien chargée pour les vignerons. Le programme Casdar Levain bio, auquel participent VBNA et lItab, a identifié les bonnes pratiques pour réussir cette technique. Ces pratiques sont détaillées dans cet article, du choix des raisins pour confectionner le pied de cuve à lensemencement de la cuve. Un encart est dédié au témoignage du Clos des Quarterons.
Elever des porcs pour valoriser des fourrages et des productions non commercialisables en alimentation humaine dans un système agricole diversifié et autonome : performances zootechniques et points critiques
T. PUECH, Auteur ; V. PY, Auteur ; A. DURPOIX, Auteur ; A. DURPOIX, AuteurLa diversification et lautonomie sont des pistes à explorer pour engager les systèmes agricoles vers la transition agro-écologique. Lexpérimentation système INRAE ASTER Mirecourt met en uvre, depuis 2016, un système de production en polyculture-élevage autonome et diversifié, conduit en agriculture biologique. Dans ce cadre, entre 15 et 30 porcs à lengraissement sont élevés en plein air intégral, chaque année depuis 2017, avec lobjectif de valoriser les productions issues des autres ateliers du système et non commercialisables en alimentation humaine. Après quatre années dexpérimentation (2017-2020), les résultats montrent que les choix de conception du système de production entraînent une hétérogénéité des performances zootechniques, qui sont décrites à travers différents indicateurs (notamment la croissance des animaux, leur poids carcasse et leur rendement boucher). Les résultats montrent aussi que cette hétérogénéité est présente aussi bien à l'intérieur quentre les différentes bandes de porcs. Linscription de ce système dans une commercialisation en circuits courts permet néanmoins de valoriser cet atelier de diversification, par ailleurs peu adapté aux filières spécialisées.
Guide Régional Pâturage : Fruit de 10 ans d'expériences de conseillers et éleveurs en Auvergne
Francis BOUGAREL, Auteur ; Nicolas DEUX, Auteur ; Christophe CHABALIER, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2021En Auvergne, comme dans la majorité des zones de montagne, les surfaces en prairies représentent la principale ressource fourragère des exploitations d'élevage. La valorisation de cette ressource herbagère constitue un élément-clé dans la recherche de l'autonomie alimentaire et un enjeu majeur pour la rentabilité économique de ces exploitations. En dehors des périodes d'hivernage, l'herbe pâturée est le fourrage le plus équilibré et le plus économique pour nourrir son cheptel. Ce guide, réalisé par les conseillers auvergnats des Chambres d'agriculture d'Auvergne-Rhône-Alpes, présente les différentes étapes et méthodes pour valoriser au mieux le pâturage des prairies (suivi de la pousse de l'herbe, aménagement parcellaire, chargement à l'hectare, planning de pâturage...). Il s'appuie, notamment, sur l'expérience et les observations réalisées, entre 2008 et 2020, auprès d'éleveurs de la région Auvergne et offre toute une gamme de conseils pratiques, allant de la préparation du pâturage, jusqu'à son pilotage au jour le jour (calcul du stock d'herbe disponible, calcul du nombre de jours d'avance...). Des pistes techniques sont également proposées pour réduire le coût alimentaire. Une section est consacrée à l'impact attendu du changement climatique et aux évolutions des conditions de pâturage induites.
Guide technique : Les grandes cultures biologiques en Pays de la Loire
En région Pays de la Loire, le réseau CAB-GAB-Civam Bio 53 accompagne les producteurs de céréales, oléagineux et protéagineux bio dans leur recherche d'autonomie, notamment en favorisant les échanges de savoir-faire. Ce guide présente des références techniques en grandes cultures bio pour les Pays de la Loire, conçues à partir de témoignages d'agriculteurs.trices et de références bibliographiques existantes. Il comporte des fiches spécifiques dédiées à une espèce (plus d'une vingtaine : betterave fourragère, chanvre, colza, haricot sec, lentille, lupin, millet, orge, quinoa, sarrasin, sorgho...) et des fiches transversales autour des enjeux climatiques, de la fertilité des sols, des rotations, des semences, etc.
Lin et colza bio
Ce bulletin technique, édité par le groupe « Grandes Cultures bio » des Chambres dagriculture de Nouvelle-Aquitaine, est dédié à la culture du lin et du colza en agriculture biologique. La première partie se focalise sur le lin bio de printemps et commence par présenter les atouts de cette culture : casser le cycle des adventices, lutter contre lorobranche, être peu sensible à la sécheresse sur sa période de floraison Des conseils sont ensuite apportés pour la récolte : matériel de récolte, gestion de la paille pour éviter les faims dazote sur la culture suivante Le document explique également pourquoi il est préférable, en agriculture biologique, dimplanter du lin de printemps plutôt que du lin dhiver. La seconde partie décrit litinéraire technique du colza en agriculture biologique : choix de la parcelle, implantation, fertilisation, contrôle des adventices, contrôle des maladies et des ravageurs, irrigation et récolte. Cette culture est réputée être technique, mais elle bénéficie de bonnes opportunités de marché (en 2020, le prix était autour de 800 à 850 /t).
Ovin viande biologique : Projet SECURIBIOV - Observatoire technique : suivi pluriannuel de 15 exploitations
Stéphane MIGNE, Auteur ; Laurent FICHET, Auteur ; Maurane BEAUMONT, AuteurMené en Pays de la Loire, le programme Securibiov (Sécurisation des trajectoires de conversion en agriculture biologique des élevages ovins allaitants) a suivi un réseau d'une quinzaine de fermes ayant un atelier ovin allaitant biologique,afin de construire des références sur cette filière. Les résultats, issus de trois années de suivi, sont présentés dans cet article. Ces élevages sont en partie diversifiés, notamment avec des ateliers volailles pour six d'entre eux. À cette diversification des productions, s'ajoute une diversité des races ovines utilisées : 9 races différentes au sein des 15 élevages. Les conduites de reproduction suivent trois grands schémas : une période de mise-bas par an au printemps, une période de mise-bas par an en hiver, ou deux périodes de mise-bas par an. Les résultats moyens de reproduction restent toutefois proches entre ces trois groupes d'élevages. Les systèmes d'alimentation sont basés sur la prairie, pâturée (avec un chargement moyen de 0,7 UGB/ha de SFP) et/ou récoltée (foin ou enrubannage). L'apport d'une complémentation en concentrés est très variable d'un élevage à l'autre : de 0 à 250 kg/brebis. Ainsi, les élevages suivis atteignent des niveaux d'autonomie en concentrés de 0 à 98 %.
POSCIF (Pâturage Ovin en Système Céréalier en Ile-de-France) : 1 - Le pâturage des couverts dinterculture : une formule gagnante ; 2 - Pâturage des céréales : les premières références ; 3 - Des brebis en bonne santé sur les surfaces céréalières
Laurence SAGOT, Auteur ; Valentin VERRET, Auteur ; Sophie LAVIGNE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2021Le projet POSCIF (2018 2021) propose de repenser la place de lélevage ovin au sein de systèmes de cultures spécialisés en céréales en Ile-de-France. Lobjectif est de valoriser les biomasses pâturables disponibles en automne et en hiver (cultures ou couverts dinterculture), au sein dexploitations en polyculture-élevage ou dexploitations céréalières qui pourraient accueillir un troupeau itinérant. Ce programme de recherche expérimental et participatif a ainsi impliqué un réseau dagriculteurs afin : 1 - dexplorer les effets du pâturage sur les parcelles, les cultures, les troupeaux ; 2 - de quantifier les impacts technico-économiques, environnementaux et sociaux du pâturage de champs dédiés aux grandes cultures ; 3 - dévaluer la faisabilité/généralisation de ladoption du pâturage ovin en système céréalier à plus large échelle. Les résultats de ce projet ont été synthétisés en trois fiches techniques, qui portent sur : 1 leffet gagnant-gagnant du pâturage de couverts végétaux (avec des témoignages côté éleveurs et côté céréaliers) ; 2 les premières références techniques sur le pâturage de céréales dhiver (avec des données techniques côté ovins et côté cultures) ; 3 - le suivi des troupeaux en extérieur en hiver sur couverts végétaux et céréales (aspects liés à la santé et à la couverture des besoins alimentaires des ovins).
Résultats CAP2ER® : Elevages Agriculture Biologique - Années 2013 à 2019 ; Résultats CAP2ER® : France - Années 2013 à 2019
CAP2ER est un diagnostic environnemental qui calcule lempreinte carbone dune exploitation. Ces deux fiches présentent les résultats moyens obtenus dans les élevages laitiers analysés entre 2013 et 2019 : lune synthétise les résultats moyens des élevages laitiers français (tous systèmes de production confondus), et lautre se focalise sur les résultats obtenus par les fermes bio. Chacune de ces fiches commence par apporter des éléments de contexte, en indiquant le nombre dexploitations diagnostiquées, ainsi que les caractéristiques dune exploitation laitière représentative : SAU, SFP, UGB, UMO, assolement ; spécialisée dans le lait, mixte avec des bovins viande, ou en polyculture-élevage Ces fiches présentent ensuite le bilan environnemental moyen des exploitations : nombre de personnes nourries par les produits de la ferme, quantité de carbone stocké, équivalent ha de biodiversité entretenus, émissions de gaz à effet de serre, consommation délectricité, excédent du bilan azoté, empreinte carbone nette Ces chiffres sont ensuite détaillés, en comparant leurs valeurs moyennes aux déciles supérieurs et inférieurs des fermes enquêtées, afin de permettre à un éleveur de se situer plus facilement. Ces deux fiches permettent également de comparer lempreinte carbone moyenne des élevages bio et conventionnels : celle des fermes bio est de 0,67 kg eq.CO2/litre lait (empreinte carbone nette), tandis que celle des fermes conventionnelles est de 0,83 kg eq.CO2/litre lait.
Synthèse technique : Bilan carbone des fermes laitières en agriculture biologique : Synthèse des diagnostics CAP'2ER réalisés sur 58 fermes des Pays de la Loire
Lagriculture a encore bien des leviers à actionner pour participer, de manière significative, à latteinte des objectifs nationaux visant à réduire les émissions de GES de 40 % en 2030 par rapport à 1990. Les éleveurs bio sont particulièrement intéressés pour comprendre où en sont leurs systèmes en matière de réduction démissions de GES, de contribution à la lutte contre le réchauffement climatique, et pour connaître les améliorations quils peuvent mettre en uvre. Les résultats obtenus par le diagnostic CAP2ER sur 58 fermes bio montrent que ces fermes sont plus avancées que lensemble des autres fermes diagnostiquées en Pays de la Loire. Ces résultats sont dautant plus remarquables quils sont supérieurs aussi bien quand ils sont exprimés par volume produit, que par hectare. Il est, en effet, régulièrement mis en avant que les fermes bio ont des résultats inférieurs par volume produit, du fait dune moindre productivité en bio. Les résultats de cette synthèse contredisent cette critique. En effet, en Pays de la Loire, les fermes bio obtiennent en moyenne une empreinte carbone de 0,61 kg éq CO2/L, contre 0,82 kg éq CO2/L pour l'ensemble des fermes. L'écart est encore plus important par hectare.
Synthèse variétale pluriannuelle Soja : Agriculture biologique : Série I/II Regroupement Sud
Benjamin DELHAYE, Auteur ; Cécile LE GALL, Auteur ; Céline MOTARD, Auteur | PARIS (11 Rue de Monceau, 75 008, FRANCE) : TERRES INOVIA | 2021Terres Inovia a conduit des essais variétaux de soja en agriculture biologique, dans le sud de la France. Ces essais ont été réalisés en partenariat avec la Chambre dagriculture de la Drôme et le CREABio. Au total, sur les campagnes 2015 à 2020, dix essais ont été mis en place dans la Drôme et dans le Gers. Durant chacune de ces campagnes,10 à 20 variétés de soja de la série I/II (groupe de précocité I et II) ont été évaluées. Cette fiche de synthèse présente les caractéristiques des variétés analysées sur une durée dau minimum trois ans, entre 2015 et 2020, ainsi que les variétés toujours commercialisées. L'ensemble représente, au total, neuf variétés pour le groupe I et quatre variétés pour le groupe II. Pour chacune dentre elles, plusieurs caractéristiques sont évaluées : sensibilité au sclérotinia, sensibilité à la verse, richesse en protéines, hauteur de la plante, hauteur de la 1ère gousse, rendement, PMG, date de floraison, date de maturité . Un commentaire est également associé à chacune de ces variétés, ce qui permet de récapituler leurs principales caractéristiques.
Choisir et Décider : Céréales à paille en agriculture biologique : Synthèse nationale 2020
Amélie CARRIERE, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; ET AL., Auteur ; Hélène SICARD, Auteur | PARIS (3 Rue Joseph et Marie Hackin, 75 016, FRANCE) : ARVALIS - INSTITUT DU VÉGÉTAL | 2020Ce guide rassemble des résultats issus dessais, conduits en 2019/2020 par ARVALIS et ses partenaires, en collaboration avec lITAB, en céréales à paille bio. Plusieurs thématiques sont abordées : - Variétés de blé tendre, de blé dur et de triticale : Résultats des réseaux de criblage variétal et préconisations pour choisir une variété en AB, adaptée au contexte de production et aux débouchés ; - Céréales à paille : Quelle espèce implanter ? : Résultats dun essai multi-espèces de céréales à paille conduit dans le Sud-Ouest ; - Gestion des maladies de semences : Mieux comprendre, éviter et gérer la carie du blé ; Traitements de semences et fongicides utilisables en AB ; - Gestion des maladies foliaires du blé tendre en AB : Intérêts de la protection : Résultats de quatre essais de produits autorisés en AB sur blé tendre ; - Fertilisation des céréales à paille en AB : Principes de la gestion de la fertilité des sols, fertilisation, intérêts et résultats dessais dapports organiques, dapports de phosphates naturels et de kiésérite ; - Gestion des adventices : La prévention avant tout : Les leviers disponibles en agriculture biologique.
Dossier grandes cultures
Gaëlle FOREST, Auteur ; Florence LETAILLEUR, Auteur ; Stéphane HANQUEZ, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente divers essais ou résultats dessais consacrés aux grandes cultures biologiques en Pays de la Loire. Il commence par détailler les principaux enseignements établis à la suite de huit années dessais sur la fertilisation organique de printemps du blé dhiver. Il présente ensuite, à laide dun tableau synthétique, les conclusions dun ensemble dessais permettant de mieux orienter les choix des espèces dans les associations céréales-protéagineux. Il effectue également un point sur lessai ROTALEG, qui vise à optimiser lintégration de légumineuses dans les rotations des cultures afin de maximiser leurs bénéfices agronomiques, notamment en matière de fertilité (la parcelle de lessai na reçu aucun intrant organique depuis 2008). Ce dossier présente aussi les résultats dun essai qui a testé lefficacité de dix produits biostimulants ou de biocontrôle foliaire sur blé. Il décrit ensuite les avantages des ensilages CERPRO basés sur des associations céréales-protéagineux complexes. Par ailleurs, des essais viennent dêtre mis en place pour tester lagriculture biologique de conservation et des premiers résultats variétaux sur blé tendre, seigle et triticale sont disponibles.
Dossier : Méteils et prairie multiespèce : de savants mélanges
Jérémie JOST, Auteur ; Théophane SOULARD, Auteur ; Romain LESNE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré à la place des méteils et des prairies multiespèces dans les systèmes fourragers des élevages caprins. Les associations de graminées et de légumineuses permettent en effet daméliorer la durabilité des systèmes délevage et de répondre à plusieurs enjeux : recherche dautonomie alimentaire et protéique, mise en place de cultures bas intrants et vertueuses dans les rotations Le premier article est dédié aux méteils récoltés en grain. Il apporte des recommandations techniques, établies à partir de références acquises par le réseau REDCap (qui a analysé 190 méteils récoltés, par 75 éleveurs caprins bio et conventionnels basés en Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire, entre 2016 et 2019), ainsi que des témoignages déleveurs conventionnels. Larticle suivant donne des informations sur les prairies semées sous couvert de méteil. Pour cela, il sappuie sur les résultats de plusieurs expérimentations réalisées en Pays de la Loire. Le dernier article retrace les huit années de travaux nécessaires pour établir un mélange prairial garantissant des prairies multiespèces robustes (le suivi des travaux a été réalisé par le réseau REDCap). Il fournit également des préconisations, ainsi que des retours du terrain.
Lélevage des truies biologiques en plein air
Florence MAUPERTUIS, Auteur ; Aude DUBOIS, Auteur ; Denis OLIVIER, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André-Brouard, BP 70510, 49 105, FRANCE) : CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE | 2020Ce guide technique a été conçu pour accompagner les éleveurs de truies biologiques en plein air. Il rassemble 15 fiches techniques qui peuvent être lues séparément et qui abordent les thèmes suivants : 1 - Lélevage de truies biologiques en plein air intégral : quels avantages et quels points de vigilance ? ; 2 - Choisir lélevage en plein air : quelles sont les questions à se poser ? ; 3 - Lorganisation du travail : quelle conduite en bandes et quelles conditions de travail ? ; 4 - Laménagement de la parcelle : quelle disposition des parcs et des couloirs ? ; 5 - Choisir ses abris : pour quels modèles de cabanes opter ? ; 6 - Choisir ses équipements : quels équipements pour lalimentation, labreuvement ou la contention des animaux ? ; 7 - Lutter contre la chaleur et le froid : comment garantir le confort des truies en toutes saisons ? ; 8 - Maintenir le couvert végétal toute lannée : comment limiter le recours aux anneaux de groins ? ; 9 - Lalimentation des truies : quels besoins nutritionnels et quelle conduite alimentaire ? ; 10 - Pâturage et fourrages grossiers : quels apports alimentaires par le pâturage ou la distribution de fourrages ? ; 11 - Renouveler le cheptel reproducteur : quels types génétiques et quelle méthode dauto-renouvellement ? ; 12 - Réussir la reproduction : comment synchroniser les strus par des méthodes naturelles ? ; 13 - De la mise-bas au sevrage : comment intervenir en sécurité sur les porcelets sous la mère ? ; 14 - Hygiène et pathologies en élevage plein air : quelles règles dhygiène et quelle gestion du parasitisme ? ; 15 - Biosécurité et protection contre la faune sauvage : quels dispositifs pour garantir la biosécurité ? Toutes ces fiches ont été réalisées à partir de conseils dexperts et des 25 années dexpérience en plein air intégral de la ferme expérimentale porcine des Trinottières.
Enquête sur les pratiques oenologiques des vignerons bio en France - Millesime 2019 : Edition 2020
VIGNERONS BIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur ; ITAB, Auteur | MONTAGNE (38 Route de Goujon, 33 570, FRANCE) : VIGNERONS BIO NOUVELLE-AQUITAINE | 2020Lenquête sur les pratiques nologiques est réalisée depuis 2012. Sa reconduite chaque année permet de suivre lévolution des pratiques des vignerons bio en France et en Nouvelle-Aquitaine, ces pratiques étant fonction des millésimes, mais aussi de larrivée de nouveaux vignerons bio dans la filière, des évolutions réglementaires, etc. Elle constitue aussi une base de travail pour faire évoluer la réglementation en viticulture bio. Elle permet de faire un point sur le millésime qui vient de sécouler en mettant en lumière lutilisation des intrants et des techniques par les vignerons bio. Sur le millésime 2019, les pratiques des vignerons bio ont peu évolué par rapport aux millésimes précédents. Globalement, les utilisations dintrants et de techniques autorisés restent faibles. En revanche, toute la gamme des outils mis à disposition par la réglementation sur le vin bio est utilisée. Cette enquête confirme lexistence de plusieurs écoles de vinification en bio : dune part des vignerons bio qui tentent de se passer au maximum des intrants ; dautre part, des vignerons bio qui ont recours à une palette plus large dintrants permettant dobtenir un profil produit spécifique, régulier, constant dans le temps, dans le but notamment de répondre à certaines demandes export. Lenquête présente un panorama des pratiques liées au millésime 2019 concernant, entre autres : la gestion du SO2 (dioxyde de soufre), la gestion des Brettanomyces, les traitements au cuivre
Fourrages et Agroforesteries
F. LIAGRE, Auteur ; C. BERAL, Auteur ; JC. MOREAU, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte de changements climatiques et de diversification fourragère pour faire face à ces changements, ce numéro de la revue Fourrage est dédié à la place de larbre et à lagroforesterie dans les systèmes fourragers. A laide de retours dexpériences et détudes, ce numéro apporte des informations sur : 1 - Limpact des arbres sur la production dherbe ; 2 Lintérêt fourrager des feuilles darbres ; 3 Lintégration de lagroforesterie dans les systèmes délevage.
Guide 2019 : Elevage biologique en Bourgogne-Franche-Comté : Partie 1 : Les Bovins
Elodie FAYEL, Auteur ; Sarah BESOMBES, Auteur ; Christian FAIVRE, Auteur ; ET AL., Auteur | BRETENIÈRE (1 Rue des Coulots, 21 110, FRANCE) : AGRICULTURES ET TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ | 2020Ce guide synthétise les expériences et le savoir des conseillers en élevage bovin (allaitant et laitier) biologique de Bourgogne-Franche-Comté. Il compile une quarantaine de fiches techniques réparties en cinq grands thèmes : les fiches « Conduite des animaux délevage bovin » ; les fiches « Alimentation » ; les fiches « Sanitaires » ; les fiches « Logement et équipement » ; les fiches « Gestion du système fourrager ». Ces fiches permettent daccéder à des références techniques, conseils techniques, conseils pratiques
Guide Arbo 2021 : PFI - BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | AGEN CEDEX (271 Rue de Péchabout, 47 008, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LOT-ET-GARONNE | 2020Ce guide propose des stratégies de protection pour les vergers basés dans le Sud-Ouest de la France. Il décrit ainsi des méthodes de protection fruitière intégrée (PFI) et des méthodes de protection applicables en agriculture biologique. Ces stratégies sont détaillées pour les espèces fruitières suivantes : abricotier, cerisier, châtaignier, kiwi, noyer, pêcher, poirier, pommier, prunier et raisin de table. Ce guide présente également les canevas de traitements pour chacune de ces espèces (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Des tableaux récapitulent également les différents produits phytosanitaires (insecticides et fongicides) qui peuvent être utilisés, en précisant sils sont utilisables ou non en agriculture biologique.
Ingestion volontaire et digestibilité in vivo de feuilles de deux essences darbres, le frêne commun (Fraxinus excelsior) et le mûrier blanc (Morus alba)
M. BERNARD, Auteur ; C. GINANE, Auteur ; S. NOVAK, Auteur ; ET AL., AuteurIn vitro, le frêne commun et le mûrier blanc présentent un potentiel fourrager intéressant, constituant une alternative crédible aux ressources herbagères en période de sécheresse estivale. Pour confirmer ces résultats et affiner les connaissances sur ces nouveaux fourrages, il est nécessaire de mettre en place des études portant sur leur valeur alimentaire in vivo. Pour initier ce travail, ces deux essences ont été distribuées, seules et à volonté, à deux lots de six moutons adultes à lentretien (un lot pour le frêne et un lot pour le mûrier). Un troisième lot de six moutons (lot témoin) a été alimenté avec du foin de prairie permanente. L'expérimentation s'est déroulée à l'unité expérimentale Herbipôle de l'INRAE de Theix (63). Durant trois semaines, des mesures ont été réalisées sur les quantités ingérées, ainsi que sur la digestibilité. Ce travail a démontré que les feuilles étaient consommées en quantité très importante et correctement digérées par les animaux. De par leur faible teneur en parois, les feuilles de ces arbres pourraient donc être utilisées pour des animaux à forts besoins, quils soient en production ou en croissance. Ce travail devra être étendu à de nouvelles essences pour connaître le potentiel fourrager des principaux arbres présents en zone tempérée.
Lait bio : Bien faire vieillir ses prairies, cest possible ?
Olivia TREMBLAY, AuteurLe projet PERPET (2015-2019), porté par le réseau CIVAM, a rassemblé différents acteurs du développement agricole et de la recherche pour mieux comprendre les facteurs influençant la pérennité des prairies temporaires composées de graminées et de légumineuses. Une première étude a analysé lévolution de prairies déjà bien implantées. Pour cela, un suivi a été réalisé dans 87 fermes en Bretagne et en Pays de la Loire. Ces prairies ont en moyenne produit 7 TMS/ha/an et la quantité dherbe na pas diminué sur les trois années de relevés. En général, la flore de ces prairies se diversifie au bout de 3-4 ans (avec en moyenne dix espèces retrouvées, dont certaines spontanées, sur cinq espèces semées) et séquilibre autour de 71 % de graminées, 16 % de légumineuses et 14 % de dicotylédones diverses. Une seconde étude a évalué limpact de certaines pratiques agricoles sur lévolution des prairies (étude réalisée sur 77 prairies). Lalternance fauche/pâturage na eu aucun effet sur la composition ou sur la densité de la prairie. Un pâturage estival sévère na pas non plus eu deffet (mais les éleveurs ont fait attention à ne pas surpâturer), tout comme le pâturage hivernal (le chargement a été adapté par les éleveurs et les animaux ont été sortis au moment opportun). Enfin, légrainage naturel augmente la part de graminées et réduit les légumineuses.
Maraîchage intensif sur petite surface, un système de culture en essai à la SERAIL
Grégory CHANTRE, Auteur ; Alexandre BURLET, Auteur ; Dominique BERRY, AuteurDe plus en plus de petites exploitations maraîchères de moins dun hectare voient le jour, notamment en région Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA). Peu de données sont disponibles sur la viabilité de ces systèmes de production. Pour pallier ce manque dinformations, la SERAIL, en partenariat avec la Chambre dagriculture du Rhône, a mis en place le projet MIPS AuRA (projet débuté en 2019 et financé par la région AuRA pour une durée de trois ans). Son objectif est de comparer un système « Petite surface » (PS) dun hectare et un système « classique » (SC) de 3,5 ha (maraîchage diversifié bio en circuit court), afin dobtenir des données chiffrées sur les temps de travail respectifs, la productivité, le chiffres daffaires et les charges. Pour cela, ces deux systèmes ont été recréés sur le site de Brindas. La gamme de légumes produits en SC a été choisie à partir des résultats dune enquête réalisée, en 2019, par le bureau technique des maraîchers (BTM) auprès de ses adhérents. Le système PS se différencie par lajout de mesclun, une part plus faible de légumes de conservation et une part plus importante de légumes bottes. Chaque opération réalisée est enregistrée et affectée à une culture. Les premiers résultats obtenus en matière de répartition des temps de travail sont disponibles (automne 2019 juillet 2020). Une première approche économique devrait bientôt être réalisée.
La monte naturelle en élevage ovin lait : résultats de quatre campagnes et expérimentations pour de nouvelles perspectives
Au vu du cahier des charges qui encadre lagriculture biologique, les éleveurs ovins lait bio réalisent la reproduction de leur troupeau en monte naturelle. Afin daméliorer les conseils apportés aux éleveurs sur ce type de reproduction, Unotec, organisme technique de conseil et développement de la production ovine en Aveyron, sest intéressé aux résultats de reproduction obtenus par des élevages réalisant uniquement de la monte naturelle. Pour cela, 98 élevages ont été étudiés (dont 63 élevages biologiques), en 2019. L'étude a été conduite durant quatre campagnes : 2009, 2015, 2016 et 2019. En parallèle, cet organisme a participé à des expérimentations afin daméliorer ce type de reproduction. Létude des fermes a permis de distinguer deux grands types de systèmes : les systèmes tardifs (avec une période de reproduction de juillet à décembre, ce qui est en accord avec le cycle naturel de la brebis) et les systèmes précoces (où la reproduction est désaisonnée, notamment pour répondre à la demande des laiteries, et seffectue de février à juin). Ce document fournit ainsi des données techniques sur la reproduction en monte naturelle pour ces deux types de systèmes.
Produire des protéagineux en association pour une récolte en grains, en agriculture conventionnelle et biologique, en Bretagne et Pays de la Loire
Le projet Prograilive (Production protein grain for livestock, 2016-2020) avait pour objectif de sécuriser et daugmenter la production de protéagineux grains dans lOuest de la France, afin daccroître lautonomie protéique des élevages situés sur ce territoire. Pour cela, Prograilive sest intéressé à la production de pois, de lupin et de féverole. Pour lever certains freins à leur production (contrôle des adventices difficile et rendements aléatoires), ces protéagineux ont été cultivés en association avec une plante compagne (principalement une céréale). Ce document synthétise les résultats des différents essais qui ont été mis en place dans les régions Pays de la Loire et Bretagne. Ces essais ont à la fois été conduits en agriculture biologique (sur de la féverole dhiver, du pois dhiver, de la féverole de printemps, du pois de printemps, du lupin de printemps) et en agriculture conventionnelle (sur les mêmes cultures et sur du lupin dhiver). Après avoir détaillé les associations de cultures étudiées, les rendements obtenus, les productions de protéines générées et la facilité à contrôler les adventices pour chaque association testée, ce document présente une analyse économique de l'impact de l'association.
Projet PimAB : Pratiques innovantes en maraîchage en Agriculture Biologique : Fiches techniques
AGRIBIOVAR, Auteur ; AGRIBIO 84, Auteur ; AGRIBIO 06, Auteur | LE CANNET DES MAURES (ZAC de la Gueiranne, Maison du paysan, 83 340, FRANCE) : AGRIBIOVAR | 2020 et 2021Dans le cadre du projet PimAB, cinq fiches techniques ont été réalisées sur des pratiques innovantes en maraîchage biologique. Elles concernent : - La phytothérapie ; - Les bandes fleuries ; - Les planches permanentes et la réduction du travail du sol ; - Les haies composites/multi-essences ; - La conduite et l'optimisation de son système d'irrigation. Des conseils techniques et des témoignages de maraîchers sont présentés pour la mise en application de chacune de ces pratiques. D'autres fiches techniques doivent paraître, notamment sur l'autoproduction de semences, l'auto-construction de matériels, ou encore le diagnostic de fertilité du sol et la gestion des amendements. Le projet régional PimAB, réalisé de 2018 à 2020 en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur et porté par Bio de PACA, s'est intéressé aux pratiques innovantes en maraîchage biologique afin de les promouvoir et d'en démontrer la faisabilité.
Le taux protéique, une préoccupation centrale en élevage laitier bio
Jean-Pierre MONIER, Auteur ; Gabriel MARQUET, AuteurLes données 2018 de collecteurs de lait du Massif Central (départements 12, 15, 42, 43, 63 et 69) ont permis de comparer différents critères de qualité sur des laits issus de fermes laitières biologiques et conventionnelles. Aucun écart notable na été détecté en matière de qualité bactériologique (germes, leucocytes ). Un léger écart a été observé sur la répartition mensuelle des livraisons : le pic de production printanier est plus marqué en bio et il est suivi dune collecte moins importante daoût à novembre. Des écarts importants ont en revanche été détectés en matière de TP et de TB : les fermes biologiques ont en moyenne 1,4 g de taux protéique en moins. Toutefois, les chutes de TP en agriculture biologique ne sont pas une fatalité. Une enquête a été réalisée auprès de 17 éleveurs bio de la Loire avec l'objectif de mieux cibler les pistes d'amélioration possibles. Plusieurs leviers sont mobilisables pour augmenter le TP, notamment la génétique (effet à plus ou moins long terme) et lalimentation (effet immédiat). Le travail sur la qualité des fourrages, le type de concentré et la complémentation en période estivale sont des pistes à explorer. Certaines pratiques, telles que le choix de la période de vêlage, influencent également le TP.
Diminuer l'utilisation des concentrés en production laitière : Un guide pour augmenter l'autonomie fourragère
L'utilisation de concentrés en élevage laitier pose diverses questions : en Suisse, ces aliments sont généralement importés, avec des coûts élevés et une efficacité limitée, le tout pour nourrir des bovins dont le système digestif n'est pas, naturellement, adapté à ce type d'aliments. Aussi, le FiBL a conduit, pendant plusieurs années, des essais visant à réduire l'utilisation de concentrés en élevage laitier bovin, et ce sans impact économique ni sanitaire, les clés de réussite résidant dans la qualité des fourrages et la santé initiale du troupeau. Cette fiche technique apporte des références, outils et conseils aux éleveurs souhaitant s'orienter dans cette voie (évaluer le potentiel de diminution, conditions nécessaires, contrôle de l'alimentation, troubles du métabolisme liés à l'affouragement...).
SPEHI : Systèmes Polycultures Elevages Herbivores Innovants en Nouvelle Aquitaine : Efficience technique, résilience climatique et impacts agro-environnementaux
Ce rapport synthétise les résultats dune étude qui sinscrit dans le cadre du réseau Agr'eau (réseau de lagro-écologie en Adour-Garonne). Elle a été conduite par Xavier Barat (de lentreprise Innov-Eco2) et par six étudiants en troisième année à lécole Bordeaux Sciences Agro (BAS). Ce document apporte des leviers pour tendre vers une gestion adaptative des prairies multi-espèces et vers une maximisation du pâturage dans les systèmes herbagers du Sud-Ouest de la France. Depuis 2013, lentreprise Innov-Eco2 propose des actions de formation-développement pour favoriser ladoption dinnovations agroécologiques dans les systèmes délevage herbivores situés en Nouvelle-Aquitaine. Pour cela, lun des principaux leviers sollicités est le pâturage tournant dynamique qui permet doptimiser la gestion des prairies pâturées par des cheptels bovins, ovins ou caprins. Ce rapport commence par présenter les conditions climatiques et la production herbagère en Nouvelle-Aquitaine. Il détaille également les principaux systèmes délevage présents. Il apporte ensuite des informations techniques sur le pâturage tournant dynamique et sur la méthode retenue par Innov-Eco2 pour le diffuser auprès des éleveurs. Les conditions facilitant ou non la mise en uvre de ce type de pâturage, les résultats agro-économiques obtenus par les élevages, ainsi que les impacts environnementaux sont aussi présentés et discutés, suivis par des propositions visant à favoriser la diffusion du pâturage tournant dynamique. Ce type de pâturage s'avère favorable au développement délevages herbivores plus durables.
BioREco, Méthodologie et expérimentation système pour la réduction de lutilisation des pesticides en vergers de pommier
S. SIMON, Auteur ; A. ALAPHILIPPE, Auteur ; S. BORNE, Auteur ; ET AL., AuteurLe dispositif BioREco a exploré le potentiel de réduction des pesticides en vergers de pommiers sur une longue durée. Pour cela, une évaluation multicritère a été conduite sur trois systèmes : un système raisonné (sans prise de risque et en se basant sur des références conventionnelles), un système économe en intrants (utilisation de méthodes non chimiques sauf si des risques de perte de récolte ou darbres sont identifiés) et un système en agriculture biologique (respect du cahier des charges européen et limitation de lutilisation de cuivre). Durant les sept années dexpérimentation (2009-2015), lutilisation de pesticides a en moyenne été réduite de 38 à 45 % grâce à la combinaison de variétés peu sensibles, d'un ensemble de pratiques alternatives et d'une évaluation fine des risques de dégâts. Par rapport au système raisonné, les rendements ont été similaires pour le système bas-intrants et moindres dans le cas de lagriculture biologique. Lévaluation multicritère a permis didentifier les points forts et les points damélioration de ces différents systèmes.
Dossier : Bois Raméal Fragmenté : Encore beaucoup daspects à défricher
Mathieu LECOURTIER, Auteur ; Anthony LE QUEMENER, Auteur ; Marie-Dominique GUIHARD, AuteurLe Bois Raméal Fragmenté (BRF) est une technique agronomique pour augmenter lactivité biologique du sol. Elle est connue depuis les années 70 mais reste peu répandue. Le BRF consiste à enfouir du bois fragmenté dans le sol, mais cette technique ne doit pas être effectuée de nimporte quelle manière, ni avec nimporte quel bois. Au Canada, des études ont montré que le diamètre du bois utilisé ne devait pas excéder 7 cm en raison de laugmentation du rapport C/N pour les diamètres supérieurs. Il est également recommandé de ne pas dépasser 15 à 20 % de résineux. Il est très compliqué de donner une composition type du BRF puisquelle est très variable. Lautre difficulté reste la ressource qui est assez faible, dautant plus que les recommandations dépandage sont importantes : entre 100 et 200 m3/ha (soit 25 à 80 t/ha selon la composition). Le BRF est également connu pour provoquer une faim dazote sur les cultures. Des études montrent quelle nest que temporaire (uniquement lannée qui suit lépandage) et quelle peut être gérée par des apports complémentaires de matière organique libératrice dazote. Victor Leforestier, agriculteur en Seine-Maritime, témoigne de lutilisation quil fait du BRF et de sa réflexion globale damélioration de la fertilité de ses sols. Il a fait le choix de déchiqueter les branches plutôt que de les hacher et envisage de les composter avec du fumier.
Reine Mathilde : Bilan de 8 ans d'essais : 2011 à 2018 : 8 thématiques pour améliorer l'autonomie alimentaire des élevages en AB
Ce document présente des résultats issus des 8 dernières années (2010-2014, puis 2015-2018) du projet Reine Mathilde, qui avait pour but de renforcer la filière laitière bio en Normandie. Les huit thématiques choisies concernent l'autonomie alimentaire : - Associations riches en protéagineux en grains ; - Associations riches en protéagineux à ensiler ; - Associations lupin + céréales ; - Les mélanges prairiaux à récolter ; - Les mélanges prairiaux à pâturer ; - Associations maïs + plantes compagnes ; - Céréales, maïs et protéagineux cultivés en pur ; - Semis de prairies sous couvert de cultures annuelles. Pour chacune des thématiques traitées, une synthèse des essais est présentée et des conseils sont donnés pour une mise en uvre d'actions adaptées à la situation et aux objectifs de l'éleveur.
Variétés de blé : Faire le bon choix
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDepuis le 1er juillet 2018, le blé tendre est soumis au statut « hors dérogation », cest-à-dire quil est obligatoire dutiliser des semences biologiques et quaucune dérogation nest possible. Il bénéficie dun large choix variétal et loffre en bio sest étoffée ces dernières années : 26 variétés en 2012 contre 39 en 2018, et de nouvelles variétés bio devraient être inscrites dici un à trois ans. Linscription de nouvelles variétés fait suite notamment aux travaux du réseau de criblage variétal de céréales bio, créé en 2000, qui regroupe 40 partenaires et intervient sur une cinquantaine de sites dessais. Toutefois, certaines variétés sont toujours utilisées de manière préférentielle : les dix premières variétés représentent 57,5 % des surfaces. Elles diffèrent suivant les régions : Tengri, Wiwa et Atlass dominent dans lOuest ; Tengri, Capo et Adesso dans lEst ; Renan et Hendrix dans le Sud-Ouest. De manière générale, les blés dhiver sont privilégiés, excepté dans lOuest et sur la bordure maritime Nord, où les variétés alternatives et de printemps sont répandues pour leur capacité à rester propres en raison de leur cycle court. Lassociation de différentes variétés est également de plus en plus courante. Dans un encart, le témoignage de Bruno Papa (céréalier bio depuis 2000 dans le Tarn-et-Garonne) apporte plus dinformations à ce sujet. Enfin, pour Laurence Fontaine, responsable du pôle grandes cultures de lItab et animatrice du réseau de criblage variétal, la campagne 2018-2019 est charnière pour le blé bio : les surfaces et lintérêt des obtenteurs augmentent, mais il existe des incertitudes quant à la disponibilité de semences bio alors que le statut hors dérogation rend donc obligatoire leur utilisation.
Du nouveau sur le pâturage des chèvres
Jérémie JOST, Auteur ; Yves LEFRILEUX, Auteur ; Charles DROUOT, AuteurEn production caprine, les données sur le pâturage (ingestion, substitution...) sont peu disponibles. Dans le cadre des projets Casdar CAPHerb et PSDR Flèche, des travaux sont menés par lInstitut de lÉlevage (station du Pradel en Ardèche) et lInra (essais analytiques à lUMR Pégase à Rennes et essais système à Patuvec-UE Ferlus à Lusignan), pour estimer de façon précise lingestion dherbe au pâturage par la chèvre et ses facteurs de variation. Cet article présente les principaux résultats, réalisés sur prairies de graminées et multi-espèces, avec des temps de pâturage différents, et des apports de concentrés modulés, le tout corrélé avec la production laitière obtenue. Enfin, le système de pâturage de Stéphanie Kaminski, éleveuse de chèvres bio en Dordogne, est présenté. Elle fait pâturer ses chèvres depuis 1995, ce qui lui permet une bonne autonomie et une rémunération liée à la vente de lait satisfaisante.
Acquérir des références en petits fruits rouges bio
Jean-Claude DUFFAUT, AuteurL'insuffisance de références en petits fruits rouges bio est un frein à l'accompagnement des porteurs de projets qui souhaitent développer cette production, souvent en circuits courts. C'est pourquoi l'Association Départementale d'Information et de Développement Agricole (ADIDA), avec l'appui d'INVENIO pour l'ingénierie expérimentale, a orienté ses travaux menés sur son site de Juillac (19) dans deux directions : engager la station en AB et élargir ses travaux à d'autres espèces que la framboise : myrtille, groseille, groseille à maquereau, mûre et cassis. En framboise, les travaux en 2016 se sont articulés autour de 4 thèmes : fertilisation et vie du sol, gamme variétale, protection sanitaire (Drosophila suzukii) et sélection clonale. Une gamme de petits fruits rouges en AB a été mise en place fin 2015.
Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagne 2015-2016 - Région des Pays de la Loire
De nombreuses expérimentations en grandes cultures biologiques sont conduites chaque année par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire et leurs partenaires techniques. Cette synthèse présente les résultats dessais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2015-2016 et les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Contexte climatique 2015-2016 ; - Identifier les variétés les plus adaptées à lagriculture biologique ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des oléo-protéagineux ; - Optimiser la densité de semis des céréales à paille dhiver ; - Gestion de la fertilité du sol. Chaque thématique fait l'objet d'un fascicule.
Co-construction d'un calendrier de maturité pour toute la filière : Quelles variétés d'abricot pour la bio ?
Muriel MILLAN, Auteur ; Hélène DEGUETTE, AuteurUne diminution des surfaces dédiées à la production dabricots en agriculture biologique est observée depuis quelques années. Ce phénomène sexplique par des difficultés techniques en vergers, telles que la lutte contre les bioagresseurs. Le choix dun matériel végétal adapté à une conduite biologique constitue un levier essentiel pour développer les surfaces en bio. Face au faible niveau de connaissance sur le comportement des variétés dabricots en bio, une enquête auprès de producteurs et de distributeurs bio a été réalisée par le Ctifl en 2015-2016. Ce travail a permis didentifier les 32 variétés les plus adaptées à une conduite bio, de construire un calendrier de maturité pour toutes les variétés, ainsi que les fiches descriptives de chacune. La mise en place de parcelles dévaluation variétale dabricots en AB au Ctifl et à la Sefra en 2016 permettra de compléter ce travail.
La patate douce bio : un nouveau légume à planter fin mai-début juin
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurLa culture de la patate douce bio en France est en plein développement et le marché s'avère attractif pour une production relocalisée, au vu d'une consommation en hausse et des 15 000 tonnes importées par an (en grande partie en provenance d'Espagne). Les opérateurs de la filière bio ont, depuis 2 ans, initié des partenariats avec des producteurs pour des plantations en Roussillon et dans le Sud-Ouest. Une forte demande est également constatée en circuits courts bio dans certaines régions. Habituellement pratiquée en Espagne et au Portugal pour ce qui est des pays voisins, cette production a pu prendre place dans le Sud de la France après quelques années d'essais. Les stations bio du réseau ITAB se sont mobilisées pour acquérir des références. L'itinéraire technique optimal reste encore à préciser, mais un certain nombre d'indications se dégagent : préférence pour un sol léger, culture sur buttes hautes et étroites, irrigation en goutte à goutte sous paillage...
Des références pour lélevage ovin bio
Amélie VILLETTE, AuteurLe projet CasDar Agneaux bio, conduit par lITAB, a présenté ses résultats le 23 juin dernier, à Paris. Ce projet a notamment permis, grâce au suivi dune soixantaine dexploitations sur deux ans dans les principaux bassins de production de viande ovine biologique, dacquérir des références technico-économiques. Les deux-tiers des élevages suivis étaient mixtes, avec présence dautres ateliers (cultures, granivores ou bovins). Globalement, dans ces élevages, la productivité autonome est le principal levier de rentabilité. Ces élevages présentent, en effet, une moindre productivité des brebis par rapport aux conventionnels. Ceci est compensé par une consommation plus faible dintrants et une meilleure autonomie alimentaire. Le surcoût de production des agneaux en bio est compris entre 6 et 11 euros selon les systèmes herbagers ou pastoraux. Dernier résultat pouvant être noté : les éleveurs bio ont plutôt plus de temps libre quen conventionnel, en lien avec des exploitations plus petites, globalement moins de travaux de saison (traitements, éponges ) et un recours plus important au salariat.
Viabilité des microfermes maraîchères biologiques. Une étude inductive combinant méthodes qualitatives et modélisation
Dans le contexte des défis environnementaux et sociaux de lAnthropocène, les microfermes sont des fermes maraîchères biologiques qui questionnent les fondements de la modernisation agricole par leurs petites surfaces, leur grande diversité cultivée, leur faible niveau de motorisation, une approche écologique holiste et leur commercialisation en circuits courts. Cette thèse a examiné la viabilité de ces systèmes agricoles atypiques qui suscitent un intérêt croissant dans les pays industrialisés. Elle sest basée sur une étude de 20 cas en milieu rural dans le nord de la France et 10 cas en milieu urbain à Londres. Une démarche inductive a été mise en uvre combinant analyse qualitative dentretiens avec des paysans et modélisation quantitative à partir de données de terrain. Un cadre conceptuel a été développé pour analyser les choix stratégiques des paysans au regard des multiples aspirations de leur projet de vie où des considérations éthiques et subjectives occupent une place centrale. La satisfaction de ces aspirations est primordiale pour la viabilité de ces fermes. Un modèle de simulation stochastique de revenu et de temps de travail a été créé pour explorer les chances de viabilité économique de scénarios contrastés de microfermes intégrant stratégies techniques, commerciales et dinvestissement. Des simulations ont été réalisées pour le contexte français et londonien et ont été discutées avec des acteurs de terrain. Bien que les chances de viabilité varient selon les scénarios, ce travail montre que les microfermes peuvent être viables. Une partie de ce document est rédigée en anglais (p. 105-204).
Cahier technique : Alimentation des volailles en agriculture biologique
Célia BORDEAUX, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Hervé JUIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015Ce cahier technique a été réalisé par l'ITAB, IBB, les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire, l'INRA et l'ITAVI. Les productions avicoles biologiques connaissent une croissance importante depuis 2008. Parmi les nombreuses questions techniques qui se posent pour accompagner le développement de la filière, celle de l'alimentation est particulièrement prégnante. En effet, l'alimentation représente la part principale du coût de production (60 à 65 % d'après les références ITAVI) ; le passage à une alimentation 100 % AB, en 2018, pourrait encore augmenter ce coût alimentaire, en raison d'une plus grande difficulté à atteindre l'équilibre alimentaire et d'une moindre disponibilité de certaines matières premières riches en protéines. En outre, cet impératif réglementaire risque d'accentuer la dépendance de la filière française au tourteau de soja, majoritairement importé. Ainsi, cinq programmes de recherche se sont déroulés entre 2010 et 2015, et apportent des premières réponses à cet enjeu technique majeur. Ce cahier technique à destination des éleveurs et techniciens fait la synthèse des connaissances et des nouvelles informations acquises sur le sujet. Il est composé de huit parties : - Règlementation concernant l'alimentation des monogastriques en AB ; - Quelques rappels sur les mécanismes physiologiques ; - Besoin des animaux et recommandations ; - Généralités sur la conduite de l'alimentation ; - Valeur nutritionnelle des MPs et réflexions sur leur incorporation ; - Exemples de stratégies d'alimentation 100% AB et performances zootechniques attendues ; - Quels apports nutritionnels permis par le parcours? ; - La FAF (fabrication d'aliments à la ferme) en élevage avicole
Projet Rep'Air : Quelles références en agriculture bio ?
Virginie JOURDAN, AuteurLes objectifs de recueil des références varient selon les utilisateurs. Néanmoins, une harmonisation des méthodes est nécessaire pour pouvoir comparer et utiliser au mieux ces références. La Fnab a présenté, en janvier 2015, son projet Rep'Air destiné à rendre ces dernières plus accessibles aux producteurs et à tenir compte des besoins de programmation de la PAC. 90 % des groupements régionaux d'agriculteurs biologiques produisent en effet des références, ainsi que les Instituts techniques, les Chambres d'agriculture, l'INRA, etc. Un travail d'harmonisation avait déjà eu lieu dans le cadre du projet RefAB, en 2013, traitant de la durabilité des fermes biologiques. Le recueil de références est par ailleurs confronté à des difficultés croissantes, telle que l'austérité qui met à mal les dispositifs d'élaboration des références, mais aussi la réticence des producteurs à livrer les données de leur exploitation. En effet, certains considèrent qu'une donnée agrégée et décontextualisée peut mener à une remise en cause des soutiens à l'agriculture biologique, ou encore desservir les producteurs dans leur rapport de force avec l'aval.
Acquérir des références techniques en grandes cultures biologiques : Synthèse régionale des expérimentations : Campagnes 2013-2014 - Région des Pays de la Loire
L'ensemble de la campagne d'essais en Pays de la Loire, dont les résultats sont détaillés dans ce document, a été conduite chez des agriculteurs volontaires et en station expérimentale. Les essais ont été conduits par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire, avec leurs partenaires. Cette synthèse présente les résultats d'essais en grandes cultures biologiques menés sur la campagne 2013-2014, et les nouvelles références techniques acquises sur les thématiques suivantes : - Identifier les variétés les plus adaptées à l'agriculture biologique ; - Produire du blé de haute qualité pour la meunerie ; - Sécuriser et maîtriser la culture des protéagineux ; - La gestion des ravageurs du maïs ; - Le développement de cultures nouvelles ; - La gestion de la fertilité du sol.
Normandie : La pomme bio fédère tous les producteurs
Frédéric RIPOCHE, AuteurUne journée consacrée au fonctionnement du sol et à la fertilisation en verger a été organisée, le 20 mars 2014, par la Chambre d'agriculture de Normandie, les Grab régionaux et l'Institut Français des Productions Cidricoles (IFPC). Destinée à tous les arboriculteurs, cette journée était organisée chez Marie Bourut, cidricultrice bio dans l'Eure. Les questions relatives au sol concernent en effet aussi bien les producteurs bio que conventionnels, de même que le programme pour la recherche de références en pommes à cidre bio, coordonné par la Chambre d'agriculture de Normandie. Parmi les 300 adhérents à ce programme, 40 sont en bio. Ils participent ensemble au test des techniques bio issues de la pomme de table. Ce programme travaille autour de quatre axes : - conception du verger ; - protection sanitaire ; - maîtrise de l'alternance ; - fertilisation.
Quelles références en agriculture biologique ? : Etat des lieux et perspectives : Actes du séminaire
En 2014, la FNAB a lancé un programme nommé « Rep'AIR Bio », visant à structurer la production de références en bio pour renforcer l'accompagnement technique des porteurs de projets et des producteurs, dans une optique d'autonomie des fermes. La première étape a été menée sur 9 mois, avec l'appui de l'association Solagro, pour caractériser la mobilisation et la production de références bio au sein du réseau FNAB. Les principaux résultats de ce travail ont été présentés le 21 janvier 2015, à Nanterre, lors d'un séminaire dont l'objectif était de présenter un premier état des lieux. Étaient présents des producteurs et salariés des GRAB et GAB, mais aussi des représentants d'horizons très divers : ministère de l'Agriculture, ministère de l'Environnement, APCA, Instituts techniques, recherche, acteurs du monde agricole et rural (RAD, InterAFOCG, JA, AMAP ) et de la bio (ABioDoc, Agences de l'eau ), ONG etc. Cette brochure présente les actes du séminaire.
Quelles références pour l'agriculture biologique ? : État des lieux et perspectives : Dossier des participants - 21 janvier 2015
FNAB, Auteur ; SOLAGRO, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2014La FNAB s'était donnée une année, avec l'appui de Solagro, pour faire le point sur les références bio au sein de son réseau national. Ce travail a été intitulé Rep'AIR Bio, des repères pour l'autonomie, l'innovation et la résilience des fermes bio. Les objectifs de ce chantier était de caractériser les besoins en références selon les publics accompagnés, d'identifier les dispositifs permettant la production de références au sein des GRAB/GAB en fonction de leur finalité et de mettre en lumière les enjeux méthodologiques et organisationnels à relever. Afin de partager les enseignements et perspectives de ce travail et de les mettre en débat, mais aussi de croiser les regards sur l'acquisition de références en agriculture biologique, la FNAB a organisé un séminaire national public le 21 janvier 2015, à Nanterre. Ce document est le dossier remis aux participants du séminaire.
Composter les déchets agricoles de la filière fruits et légumes : des références techniques complètes
Estelle GORIUS, Auteur ; Laurence SIRJEAN, AuteurLa Chambre d'agriculture du Roussillon a mené 6 expérimentations de co-compostage (déchets agricoles maraîchers et/ou arboricoles et déchets verts municipaux). Après le travail sur le terrain, de 2001 à 2005, un procédé de compostage par aération mécanique a été mis au point, la valeur agronomique des composts obtenus a été mesurée et les coûts d'une telle filière ont été chiffrés. L'ensemble des références technico-économiques obtenues sont ainsi disponibles et une partie est présentée dans cet article : intérêt du co-compostage, ratios de mélanges déchets agricoles/déchets verts, process de compostage, qualité des composts, coût de la filière. Le principal frein à la mise en place d'une telle filière est économique et une réflexion est encore à mener sur ce point. Un tableau synthétise les paramètres observés sur les différents composts produits dans le cadre de cette expérimentation.
Le cuivre, micronutriment essentiel pour les plantes ! : Optimum de cuivre contenus dans les tissus végétaux de la vigne
Daniel NOEL-FOURNIER, AuteurLa teneur en cuivre optimale des tissus végétaux de la vigne en période de floraison se situe autour de 18 ppm. Les viticulteurs doivent alors adapter leurs pratiques pour maintenir ce niveau et ainsi s'assurer de bons résultats de production et d'une meilleure résistance aux maladies. Pour cela, différents paramètres sont à prendre en compte : - la faible disponibilité du cuivre dans les sols ; - le pourcentage de cuivre contenu dans les différentes parties de la plante. Cet article donne des indications sur les besoins en cuivre de la vigne et sur les apports nécessaires en conséquence. L'application de Labicuper, un produit systémique à base de gluconate de cuivre qui permettrait de réduire les doses de cuivre métal apportées et le nombre de traitements, est notamment conseillée par l'auteur. Utilisé depuis plus de dix ans par le groupe technique de Vini Vitis Bio, les résultats obtenus avec ce produit sont satisfaisants, aussi bien du point de vue de l'efficacité et de la qualité des raisins récoltés, que du point de vue environnemental.
Maraîchage : Y voir plus clair dans les nombreuses références sur les cultures associées
Sandrina DEBOEVRE, AuteurDans le cadre de la commission technique de l'ACPEL (Association Charentes-Poitou de culture légumière), les agriculteurs biologiques ont exprimé la nécessité d'établir davantage de références sur les cultures associées, ou plantes compagnes. Cet article présente les résultats de l'étude bibliographique réalisée dans ce contexte et qui avait pour objectif de recenser les types d'associations existants et les expérimentations déjà conduites sur cette thématique en France et à l'étranger. Ces associations, dont il existe une multitude de combinaisons, peuvent être deux cultivars d'une même espèce ou plusieurs espèces différentes. Un tableau présente certaines d'entre elles et le nombre de documents qui y font référence dans la bibliographie.
Place et conduite du maïs dans les exploitations laitières bio des zones IGP
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches Systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Celle-ci s'intitule "Place et conduite du maïs dans les exploitations laitières bio des zones IGP". Le suivi de 30 fermes de références en bovins lait bio, démarré en 2011 en région Rhône-Alpes, permet de proposer des résultats techniques et économiques d'élevages. Cette synthèse s'appuie sur les données de 3 exploitations situées en Savoie et Haute-Savoie. Les éleveurs sont en zone IGP tomme - emmental - raclette. Ce cahier des charges "produit" interdit tout recours à des fourrages conservés par voie humide (enrubannage et ensilage). Pour augmenter la valeur énergétique de la ration "fourrages", les exploitants produisent du maïs épi. Ce fourrage, récolté en moyenne à 55 % de matière sèche, est autorisé du 15 octobre au 15 mai. Cette synthèse présente la place et la conduite du maïs dans ces exploitations : Semer du maïs derrière une prairie temporaire ; Une utilisation des prairies avant leur destruction ; Semis lors de la 1ère quinzaine de mai ; Un désherbage assuré en deux passages ; Des rendements moyens de 9 t de MS par ha de maïs épi ; 6h45 en moyenne de travail par ha (hors récolte) ; Annexes : Détail des données des exploitations A, B et C - Système Lait bio avec maïs épi (Exploitation du GAEC des Cordiers, Avant-pays Savoyard (A), Exploitation du GAEC du Mont Grêle, Avant-pays Savoyard (B), Exploitation du GAEC du Crêt Joli, Genevois (74) (C)).
Résultats d'expérimentations et de suivis techniques "Grandes Cultures" en agrobiologie en Bretagne : Campagne 2010/2011 - Édition 2012
Cette 10ème édition de la brochure de synthèse des résultats d'expérimentations et de suivis techniques "Grandes cultures biologiques" a été réalisée en partenariat avec les structures bretonnes impliquées dans le développement et la recherche en agriculture biologique. La CIRAB (Commission Interprofessionnelle de Recherche en Agriculture Biologique), commission interne à Inter Bio Bretagne, coordonne le programme régional de recherche-expérimentation en agriculture biologique. Les actions mises en uvre répondent aux demandes des producteurs émises au sein des 3 commissions techniques : "Élevages", "Légumes" et "Grandes Cultures". En 2011, 52 projets ont été menés, dont 11 en Grandes Cultures qui font l'objet des synthèses de cette brochure. Au sommaire : - Action N°1 : Évaluations variétales de blé fourrager, triticale et maïs ; - Action N°2 : Évaluation variétale de protéagineux ; - Action N°3 : Comparaison de différentes légumineuses à graines biologiques en Ille-et-Vilaine ; - Action N°4 : Évaluation variétale de blé tendre en AB ; - Action N°5 : Optimiser l'itinéraire technique de la culture de seigle à destination de la consommation humaine ; - Action N°6 : Culture du chanvre biologique : choix variétaux et dates de semis adaptés au contexte climatique breton ; - Action N°7 : Adaptation de l'itinéraire technique des céréales biologiques au binage à faible écartement ; - Action N°8 : Réseau de références en systèmes de culture Bio ; - Action N°9 : Techniques de travail du sol en agrobiologie ; - Action N°10 : Les engrais verts en Grandes Cultures biologiques ; - Action N°11 : Introduction de grandes cultures dans les rotations légumières.
Système laitier bio avec maïs épis en Rhône Alpes : Observations en élevage
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches Systèmes agricoles. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Celle-ci s'intitule "Système laitier bio avec maïs épis en Rhône Alpes : Observations en élevage". Le suivi de 30 fermes de références en bovin lait bio, démarré en 2011 en région Rhône-Alpes, permet de préciser les résultats techniques et économiques des élevages. Cette synthèse s'appuie sur les données de 3 exploitations situées en Savoie et Haute-Savoie. Les éleveurs sont en zone IGP tomme - emmental - raclette. Ce cahier des charges "produit" interdit tout recours à des fourrages conservés par voie humide (enrubannage et ensilage). Pour augmenter la valeur énergétique de la ration "fourrages", les exploitants produisent du maïs épi. Ce fourrage, récolté en moyenne à 55 % de matière sèche, est autorisé du 15 octobre au 15 mai. Cette synthèse présente le fonctionnement de ces systèmes d'exploitations : Plus de 180 jours de pâturage par an ; Maïs épis : 500 kg de matière sèche consommés par vache et par an ; Jusqu'à 25 kg de lait produit par jour en période hivernale ; Des maïs épi de bonne valeur énergétique ; 3 stratégies de complémentation en concentrés des vaches laitières ; Annexes : Détail des données des exploitations A, B et C - Système Lait bio avec maïs épi (Exploitation du GAEC des Cordiers, Avant-pays Savoyard (A), Exploitation du GAEC du Mont Grêle, Avant-pays Savoyard (B), Exploitation du GAEC du Crêt Joli, Genevois (74) (C)).
Abreuvement des animaux : zoom sur les besoins des brebis laitières
P. ROUSSEL, Auteur ; Aurélie WUCHER, Auteur ; Joël THOMAS, Auteur | RODEZ CEDEX 09 (Carrefour de l'Agriculture, 12026, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE L'AVEYRON | 2011S'il est estimé que la filière laitière française consomme 2 % du volume total d'eau consommée en France, il existe néanmoins peu de références sur la consommation en eau des exploitations d'élevage, et notamment en élevage ovin. Pourtant, la problématique de l'eau tient une place de plus en plus importante en agriculture. Le programme national de recherche sur la consommation en élevage vient de s'achever. Dans ce contexte, plusieurs organismes ont mené conjointement une étude sur les besoins en eau des brebis laitières en Aveyron. Dix élevages ont participé à cette étude et des données ont été collectées sur leur consommation d'eau, leur niveau de production laitière, leurs rations et les données météorologiques. Les résultats présentés dans cet article mettent en évidence deux facteurs influençant fortement la consommation d'eau des brebis : le pâturage et le niveau de production laitière.