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BasIC Bas Intrant Cuivre : Réussir sa lutte contre le mildiou avec peu de cuivre
Eric NARRO, Auteur ; Anaïs BERNEAU, Auteur ; Martin ROCOUR, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022En agriculture biologique, le cuivre est la seule substance homologuée et efficace pour lutter contre le mildiou. Cependant, le cuivre peut saccumuler dans le sol et avoir des effets indésirables. Ainsi, cette brochure a été conçue pour aider les vignerons à faire face au mildiou de façon efficace, tout en minimisant les quantités de cuivre utilisées. Ce document commence par rappeler les périodes durant lesquelles il est recommandé de traiter (la date et le nombre de traitements sont à ajuster en fonction de la météo pluviométrie -, du stade physiologique de la vigne et de la pression en mildiou). Il indique ensuite les doses préconisées de cuivre métal en fonction du stade physiologique de la vigne et de la pression en mildiou, avant de schématiser une proposition de planning de traitement. Des informations sur les préparations à base de plantes (ortie, prêle, saule, ail, pissenlit, reine des prés) aidant à lutter contre cette maladie sont aussi apportées. Un focus est ensuite réalisé sur la prophylaxie car, au-delà du traitement en lui-même, la gestion du mildiou sopère par des actions préventives tout au long du cycle de la vigne (ébourgeonnage, rognage, palissage, effeuillage, taille, travail du sol, etc). Ce document explique également quoi faire si un producteur bio sest fait dépasser par le mildiou (utilisation de produits phytosanitaires et recours à des actions physiques sur la vigne) et donne des repères pour bien régler son pulvérisateur. Cette brochure a été réalisée dans le cadre du projet BasIC (Bas Intrant Cuivre), piloté par la FNAB et financé par le plan Ecophyto II.
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L'ambroisie progresse en Occitanie
Agnès CATHALA, AuteurL'ambroisie est une adventice au pollen très allergisant. Cette plante se propage très vite car elle est dotée dune forte capacité de multiplication et de survie. Il est donc nécessaire de la gérer dès son apparition et dans la durée. En Occitanie, sa présence devient préoccupante. Un projet de lutte contre lambroisie, financé par lAgence Régionale de Santé, a même été lancé en 2018. Il est piloté par la FREDON Occitanie et lUnion régionale des Centres permanents dinitiatives pour lenvironnement (CPIE). Cet article retrace linterview dAnne-Marie Ducasse-Cournac, la coordinatrice de ce projet à la FREDON Occitanie. Durant cette interview, elle liste les principales cultures à travers lesquelles lambroisie arrive à se répandre et explique ce que peuvent faire les agriculteurs pour limiter lapparition et la propagation de cette plante. Un guide de 12 pages, intitulé « Les ambroisies : un problème agricole et de santé publique qui ne fait que commencer : pourquoi faire de la lutte contre les ambroisie une priorité ? », est dailleurs disponible gratuitement en ligne. Il apporte, entre autres, des éléments de reconnaissance précoce des plants dambroisie, ainsi que des informations sur des leviers de lutte efficaces en grandes cultures.
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Arboriculture : Pratiques remarquables du Réseau DEPHY
Cette fiche décrit une combinaison de pratiques mises en place par Claude Vaudaine, un arboriculteur bio basé en Isère et membre du Réseau DEPHY, pour réguler lhoplocampe du pommier en AB. Depuis 2017, cet arboriculteur a recours au piégeage massif pour diminuer le nombre dinsectes adultes au moment de la floraison. Il applique également une macération dail répulsive pour tenir les hoplocampes adultes à lécart du verger. Il lutte également contre les larves dhoplocampe en introduisant des poules dans son verger. Ces dernières grattent le sol et se nourrissent de larves. Il applique aussi des nématodes entomopathogènes sur le sol, qui participent à diminuer les larves dans le sol. Claude Vaudaine espère ainsi : 1 - réduire la pression dhoplocampes ; 2 - ne pas dépasser 10 % de fruits touchés au moment de léclaircissage des pommes ; 3 - limiter le niveau de pression pour lannée suivante. Les schémas de protection, les avantages et les limites de ces différentes pratiques sont présentés. Ces dernières aident également à lutter contre le carpocapse (effet secondaire).
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Guide Arbo 2022 PFI-BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTAUBAN CEDEX (130 Avenue Marcel Unal, 82 017, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE TARN-ET-GARONNE | 2021Ce guide Arbo 2022 propose des stratégies de protection pour les vergers du Sud-Ouest de la France. Il décrit des méthodes de protection fruitière intégrée (PFI) et des méthodes de protection applicables en agriculture biologique. Ces stratégies sont détaillées pour les espèces fruitières suivantes : abricotier, cerisier, châtaignier, kiwi, noyer, pêcher, poirier, pommier, prunier et raisin de table. Ce guide présente également les canevas de traitement pour chacune de ces espèces (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Des tableaux récapitulent également les différents produits phytosanitaires (insecticides et fongicides) qui peuvent être utilisés, en précisant s'ils sont utilisables ou non en agriculture biologique.
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Guide : Conversion & Conduite du KIWI en agriculture biologique dans le Sud-Ouest
En France, en 2019, plus de 400 vergers produisaient des kiwis bio sur une superficie totale de 1 038 ha, dont 438 ha basés en Nouvelle-Aquitaine. Dans cette région, les vergers de kiwis bio sont principalement localisés dans les vallées fluviales situées au sud de ce territoire. Les producteurs de cette région ont entamé une vague de conversions en 2018 et le développement du kiwi bio devrait encore saccentuer compte tenu de la demande des opérateurs économiques régionaux. Néanmoins, la conversion dun verger doit être mûrement réfléchie et les actions à mettre en place durant cette période doivent être anticipées. Ce guide technique est à la fois destiné aux futurs producteurs (éléments pour réussir sa conversion ou son installation) et aux producteurs biologiques déjà en activité (informations techniques). Il sappuie sur lexpérience de producteurs et dorganisations de producteurs, et apporte des informations sur : 1 Le matériel végétal à utiliser ; 2 La conversion ou la plantation dun verger de kiwis ; 3 La conduite du verger après plantation ; 4 La gestion de lenherbement ; 5 - Le recours aux engrais verts ou aux couverts végétaux ; 6 La gestion sanitaire du verger ; 7 Le canevas de traitement du kiwi en agriculture biologique ; 8 Les acteurs du kiwi en Nouvelle-Aquitaine.
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Retour sur létat des lieux sur les strongles digestifs en élevage caprin pâturant en Auvergne-Rhône-Alpes
Dans le cadre du programme de recherche ParCap AuRA (programme dédié au parasitisme chez les caprins, porté par Cap'Pradel et piloté par lInstitut de lÉlevage), une enquête a été menée auprès de 198 éleveurs caprins, majoritairement situés en Auvergne-Rhône-Alpes, afin détablir des références sur leurs pratiques de pâturage et sur leur gestion des strongles gastro-intestinaux. Des systèmes pâturants divers, avec différentes visions du parasitisme ont été enquêtés. Globalement, les éleveurs utilisent en moyenne 1,4 traitement/an. Pour la majorité dentre eux, le pâturage est perçu comme un levier important dans la gestion du parasitisme. Toutefois, la conduite du pâturage et le suivi des préconisations en matière de traitements antiparasitaires varient selon les élevages. Ces enquêtes ont également fait ressortir le fait quil est essentiel dadapter les conseils au contexte des exploitations (parcellaire dispersé, humide, pentu, type de prairie ) et de mieux prendre en compte la question du temps de travail. Elles ont également mis en avant des points sur lesquels certains éleveurs manquent dinformations : lecture des résultats de coprologies, temps de rupture de pâturage
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Tuta Absoluta : Lennemi public n°1 des tomates
Lucie DROGOU, AuteurTuta absoluta, également connue sous le nom de mineuse de la tomate, peut provoquer dimportants dégâts sur les solanacées (tomate, aubergine, pomme de terre, poivron ). Les larves creusent des galeries dans les feuilles, perforent les fruits (ce qui engendre un déclassement immédiat) et peuvent même atteindre les tiges en cas de forte attaque. Pour lutter contre ce ravageur, la prévention par piégeage (piège delta) ou la surveillance par des observations sont de bons leviers à mobiliser. En culture sous abris, il est possible de recourir à la confusion sexuelle (Isonet T3), afin de saturer latmosphère en phéromones et, ainsi, d'éviter les accouplements et lapparition de larves. La mise en place de mesures prophylactiques sur la culture et sur les abords des parcelles est également essentielle : éliminer les premières feuilles touchées, retirer les fruits « juste piqués », éliminer les plantes hôtes Il est également possible de favoriser les insectes auxiliaires, tels que des punaises prédatrices (Macrolophus pygmaeus qui est favorisée par la présence de soucis). Enfin, en dernier recours, il est possible dutiliser des méthodes curatives (Bacillus thuringiensis, Success4 ).
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Agriculture biologique : Fiches thématiques : Le pêcher en AB
Ce guide régional, réalisé par les Chambres dagriculture dAuvergne-Rhône-Alpes, a été conçu afin daider les producteurs à conduire leurs vergers de pêchers dans le respect du cahier des charges AB. Il sarticule en quatre parties : 1 des conseils sur le choix des variétés et du porte-greffe (un calendrier permet de visualiser la période de maturité de différentes variétés, sachant que les variétés tardives sont à éviter en bio en raison des risques exercés par la tordeuse orientale et les monilioses qui s'accroissent à partir de la mi-août) ; 2 des focus sur les principaux bioagresseurs : cloque du pêcher, pucerons, tordeuse orientale (symptômes, cycle de développement, moyens de lutte ) ; 3 des fiches sur certains auxiliaires : coccinelles, syrphes, chrysopes (avec des informations pour pouvoir les reconnaître et pour les favoriser à laide de bandes fleuries) ; 4 un canevas de protection du pêcher en AB (un tableau de synthèse récapitule tous les stades et seuils critiques, ainsi que les mesures prophylactiques, les stratégies de lutte et les seuils dintervention associés).
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Agriculture biologique : Fiches thématiques : Protection phytosanitaire : Fruits à pépins 2020
Ce guide régional, réalisé par les Chambres dagriculture dAuvergne-Rhône-Alpes, a été conçu afin daider les producteurs à conduire leurs vergers de pommiers et de poiriers (et autres fruits à pépins) dans le respect du cahier des charges AB. Il sarticule en huit parties : 1 un calendrier des observations (il récapitule, sous la forme dun schéma, toutes les observations, les piégeages, les comptages, les protections phytosanitaires à réaliser sur les vergers) ; 2 des fiches sur les principaux bioagresseurs : tavelure des fruits à pépins, pucerons du pommier, carpocapse et anthonome du pommier ; 3 des fiches sur certains auxiliaires : coccinelles, syrphes, chrysopes, forficules, typhlodromes, anthocorides et aphelinus mali ; 4 une fiche sur les bandes fleuries (pour favoriser la présence des auxiliaires cités précédemment) ; 5 une fiche sur les différentes méthodes déclaircissage utilisables en bio ; 6 - un canevas de protection du pommier en bio (un tableau de synthèse récapitule tous les stades et seuils critiques, avec les stratégies de lutte associées, les seuils dintervention et les mesures prophylactiques possibles) ; 7 un canevas de protection du poirier en bio (également sous la forme dun tableau de synthèse) ; 8 - une fiche sur le cuivre (réglementation et caractéristiques des différentes formes de cuivre).
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Gestion des Brettanomyces en vinification biologique
Brettanomyces est une levure naturellement présente dans les raisins. Il en existe une multitude de souches, dont certaines peuvent altérer la qualité dun vin lorsquelles dépassent une certaine concentration (apparition de goût phénolé, de baisse de fruité, de goût de souris ou encore dacidité volatile). Cette fiche technique, qui a été rédigée par lnologue Jérémie Cebron, commence par caractériser cette levure daltération avant dévoquer les différentes possibilités pour gérer son développement en viniculture biologique. Une description de sa morphologie est tout dabord réalisée et illustrée à laide de photos. Quelques points-clés sont ensuite donnés sur son métabolisme : nutriments, oxygène, pH, SO2, alcool, température. Les principaux produits daltération quelle engendre et leur description olfactive sont également présentés. Les facteurs favorables à son développement sont ensuite listés pour chaque étape de fabrication du vin (dans le vignoble, durant la vinification, et durant le processus délevage). Pour chacun des facteurs évoqués, des méthodes de lutte préventives sont proposées afin de diminuer la croissance des Brettanomyces. Des méthodes de lutte curatives sont détaillées (chitosane et traitements physiques du vin). Enfin, les différentes analyses permettant de vérifier la concentration de cette levure dans le vin sont présentées, ainsi que le moment opportun pour les effectuer.
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Guide Arbo 2021 : PFI - BIO
Karine GHION, Auteur ; Jean-Louis SAGNES, Auteur ; Marie DORDOLO, Auteur ; ET AL., Auteur | AGEN CEDEX (271 Rue de Péchabout, 47 008, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LOT-ET-GARONNE | 2020Ce guide propose des stratégies de protection pour les vergers basés dans le Sud-Ouest de la France. Il décrit ainsi des méthodes de protection fruitière intégrée (PFI) et des méthodes de protection applicables en agriculture biologique. Ces stratégies sont détaillées pour les espèces fruitières suivantes : abricotier, cerisier, châtaignier, kiwi, noyer, pêcher, poirier, pommier, prunier et raisin de table. Ce guide présente également les canevas de traitements pour chacune de ces espèces (stade végétatif ou époque à laquelle il faut réaliser le traitement, maladie ou ravageur ciblé, traitement administré, dose, autres observations), tout en distinguant, à chaque fois, la conduite à suivre en agriculture biologique et en PFI. Des tableaux récapitulent également les différents produits phytosanitaires (insecticides et fongicides) qui peuvent être utilisés, en précisant sils sont utilisables ou non en agriculture biologique.
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Homéopathie en vigne, des effets ponctuels
Xavier DELBECQUE, AuteurLe projet Homéo-iso-viti, qui était porté par la Coordination agrobiologique (CAB) des Pays de la Loire, a permis dobserver, durant cinq ans, lintérêt de lhoméopathie et de lisothérapie sur la vigne. Lobjectif était de voir si de tels soins, en complément dun programme de traitement, avaient un effet bénéfique sur la vigne et permettaient de sécuriser la protection phytosanitaire. Cinq domaines viticoles de la vallée de la Loire ont participé à cette expérience. Ils ont divisé certaines de leurs parcelles en trois : une modalité témoin (programme de traitement classique), une avec des soins sur le feuillage en plus du programme de traitement classique (isothérapie contre le mildiou et poivres contre les insectes), et une autre avec soins sur le feuillage et le sol en plus du programme de traitement. Les soins homéopathiques n'ont été utilisés quen cas de besoin. Si ces différents itinéraires nont pas montré de différences significatives lorsque la pression en mildiou était faible, les modalités traitées par isothérapie et homéopathie montrent significativement des symptômes moindres lorsque la pression est forte.
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Hoplocampes en vergers de pruniers dEnte : Une recrudescence prévisible
Maud DELAVAUD, Auteur ; Séverine CHASTAING, Auteur ; Rémi MULLER, Auteur ; ET AL., AuteurAujourd'hui, avec les changements de règlementation, plus aucun produit ne permet de réguler lhoplocampe, ni en conventionnel, ni en bio (où c'était déjà le cas avant). Suite à laugmentation des attaques, le service verger du BIP (Bureau Interprofessionnel du Pruneau) a mené des enquêtes en 2018 et 2019 auprès des producteurs de prunes dEnte pour quantifier cette progression. Le nombre de réponses a doublé entre 2018 et 2019, signe de laugmentation des problèmes. Les résultats montrent bel et bien une recrudescence des hoplocampes, non seulement en termes de fréquence (part des surfaces touchées), mais également en termes dincidence économique (pourcentage de dégâts). Ils révèlent également que les producteurs bio sont les plus touchés. Le cycle de développement de ce ravageur est présenté, ainsi que les méthodes de lutte utilisables en bio : mesures prophylactiques (travail du sol) et moyens de lutte curatifs (piégeage).
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Lever le verrou des monilioses
Muriel MILLAN, Auteur ; Claude-Eric PARVEAUD, AuteurLes monilioses sur fleurs et fruits provoquent des pertes importantes dans les vergers bio et durant la phase de conservation des fruits bio. La gestion de ce bioagresseur a fait lobjet dun débat lors de lédition 2019 des Rencontres techniques fruits bio, organisées par le CTIFL et lITAB. Des travaux de recherche menés en Espagne ont montré que les conidies situées sur des fruits momifiés, au verger, peuvent survivre au moins un an. Elles sont donc capables de contaminer dautres fruits lannée suivante. Elles peuvent également se disperser dans un rayon allant de 1 à 16 m. Les chercheurs espagnols ont également évalué la présence de ce champignon dans latmosphère et sur des surfaces des équipements des stations de conditionnement. Les résultats ont montré que Monilinia spp. était très peu présent. Le risque de contamination seffectue donc au verger. En revanche, cette maladie se développe majoritairement durant la phase de conservation des fruits. Pour lutter contre cette maladie, un modèle de prévision des risques dinfection a été développé en Espagne afin didentifier les périodes à risque. Des méthodes de lutte (directes, physiques et biologiques) utilisables en AB font également lobjet dessais.
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Mouche mineuse du poireau : Faucher pour lutter
Marion COISNE, AuteurDes essais ont été menés en Pays de la Loire afin de tester différentes stratégies de lutte contre Phytomyza Gymnostoma, la mouche mineuse du poireau. Ils ont été réalisés de 2017 à 2019, dans le cadre du projet Reproleg, piloté par le CDDL (comité départemental de développement légumier). Pour détecter la présence de cette mouche et enclencher des mesures curatives, il est possible dinstaller des plants de ciboulette (plante très attractive) ou des bols/panneaux jaunes englués. Le spinosad, autorisé contre le thrips, apparaît efficace également contre la mineuse. Linstallation de filets est un autre moyen de lutte efficace, mais elle complique le désherbage, nest pas adaptée à toutes les surfaces et favorise dautres bioagresseurs. Autre moyen testé dans le cadre de ce projet : le fauchage (une à deux fauches réalisées à lautomne, à 15 cm du haut du feuillage). Lobjectif est dempêcher la mineuse de finir son cycle. Les résultats obtenus sont probants. La combinaison dune fauche et dun traitement sest révélée très efficace. En parallèle de cet article, un encart est réservé au témoignage de Jean-Michel Morand, un producteur de légumes de plein champ bio qui a dû faire face à ce ravageur. Un deuxième encart présente une variété population de poireau, nommée Brainois dhiver et développée par Bio Loire Océan.