Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (36)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Légumes des terroirs : Histoire, vertus & mode d'emploi
François BESANCENOT, Auteur ; Daniel VUILLON, Auteur | GAP (ADVERBUM, Place Gavotte, 05 000, FRANCE) : Éditions le Sureau | 2023
Chaque légume a une histoire originale, des cultures variées, des usages culinaires ou médicaux, des préparations multiples et des saveurs. Souvent traitées séparément, toutes ces facettes des légumes se trouvent réunies dans cet ouvrage, qui donnent les clés nécessaires pour comprendre d'où viennent les légumes, leurs variétés, leurs bienfaits nutritionnels et culinaires, mais aussi pour apprendre à les choisir (saison, mode cultural, variété et aspect), afin d'en conserver toutes les vertus gustatives et nutritionnelles. Ce livre est composé de 30 chapitres, qui traitent chacun d'un légume des terroirs français, et propose 60 recettes de cuisine.
![]()
![]()
Synergie dans les collines : Témoignage de Sébastien Félix
Stéphane COZON, AuteurDepuis 2009, Gabrielle et Sébastien Félix élèvent, en biodynamie, des chèvres en pastoralisme avec transformation fromagère, sur leur ferme localisée à Lauris (84), dans le massif du Luberon. La ferme est autonome en aliments : elle produit des fourrages et des céréales pour compléter le pâturage. Sébastien pratique, depuis plusieurs années, un croisement d'absorption de ses chèvres Alpines avec des boucs de race Commune provençale : en effet, si ses Alpines étaient très rustiques, la Commune provençale, encore plus rustique et plus adaptée aux collines sèches, est préférée pour sa capacité à manger de tout, tout le long du parcours (à la montée et au retour inclus). En 2018, Gabrielle et Sébastien ont acheté des brebis laitières de race Brigasque, pour de la transformation en yaourts. Ces brebis, qui ont des comportements similaires à ceux des chèvres pour s'alimenter, sont également métissées, avec un bélier Lacaune. Sébastien souhaite garder un troupeau supportant bien les parcours, avec un effectif adapté à la place disponible en bergerie, y compris pour les chevreaux qui ne sont jamais séparés de leurs mères. Sébastien s'investit, avec un groupe d'une quinzaine d'éleveurs, dans un projet d'abattoir local et mobile.
![]()
![]()
Un jardin fruitier pour demain : Adapter son verger au changement climatique
Robert KRAN, Auteur ; Perrine DUPONT, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022
Depuis une trentaine dannées, Robert Kran, jardinier autodidacte, expérimente de nombreux fruitiers, parfois venus de contrées lointaines, dans son verger corse dAvapessa : amélanchier, asiminier, feijoa, jujubier, poivrier du Sichuan, pistachier, yuzu, kapokier En prenant la forêt pour modèle, dans sa diversité et sa résilience, Robert Kran livre ses connaissances sur les arbres, en évoquant également la vie du sol, le rôle des auxiliaires, lintérêt de ne pas tailler ni traiter en cas de maladie , afin que les arbres développent, par eux-mêmes, leurs capacités de résistance. Avec, en toile de fond, lidée de sadapter au changement climatique, il applique sa philosophie du « Vivre et laisser vivre » dans ses pratiques. Dans cet ouvrage, il relate ses expériences dacclimatation des espèces fruitières, ses réussites mais aussi ses échecs. En parallèle, Perrine Dupont, journaliste, voyageuse et jardinière, enthousiasmée par le jardin fruitier de Robert Kran, détaille, dans ce livre, une quarantaine despèces de fruitiers à adopter : rustiques méconnus, fruitiers adaptables en limite de rusticité ou à réserver aux climats plus doux.
![]()
![]()
La Mer Blanche : Un jardin méditerranéen à Argelès
Emmanuel JACCAUD, AuteurFrédéric Bey, arboriculteur bio au domaine de la Mer Blanche à Argelès (66), cultive, sur 6,5 ha, des oliviers, des figuiers, des grenadiers, des figuiers de barbarie, ainsi que des agrumes (clémentines, oranges sanguines, oranges caviar, navelles, pomelos, citronniers, kumquat, yuzu ) en pleine terre. Les agrumes, très sensibles aux variations de température et au gel, sont absents du paysage agricole local ; néanmoins, le domaine étant situé dans une petite zone propice, ces arbres parviennent à pousser et à donner des fruits. Dès les premières années de plantation, des apports de compost de cheval et du mulch de bois ont permis daméliorer la fertilité du sol. Un couvert végétal, entre les rangs, permet de maintenir le carbone du sol. L'apport d'eau est limité afin de permettre aux arbres de développer une meilleure résistance au stress hydrique. Frédéric commercialise ses fruits en jus, en confitures et en liqueurs dagrumes, principalement en vente directe et en circuits courts.
![]()
![]()
S'installer en races locales c'est possible
Afin de promouvoir les neuf races caprines locales et à petits effectifs de France, dont celle de Corse, et ainsi de les sauvegarder voire de les développer, leurs neuf associations de défense de ces races se sont tournées vers l'Institut de l'Élevage. L'objectif est de produire des références technico-économiques au moyen de méthodes standardisées, afin de montrer la faisabilité et la viabilité de ces élevages. Si leur productivité est moindre que celle des races les plus courantes, leur rusticité permet de réaliser des économies de charges non négligeables. Des conseils sont également apportés aux candidats à l'installation.
![]()
![]()
Sélection respectueuse des abeilles pour lapiculture extensive en bio
Ariane MAESCHLI, Auteur ; Salvador GARIBAY, Auteur ; Günter FRIEDMANN, AuteurDurant quatre ans, en Suisse, le FiBL a mené une expérimentation, en collaboration avec lapiculteur Günter Friedmann (certifié Demeter), sur un concept de sélection destinée à une apiculture biologique extensive respectueuse des abeilles. Ces travaux ont été effectués sur labeille noire, car cest la seule abeille mellifère indigène de la région. De plus, cette abeille présente de bonnes caractéristiques pour lapiculture extensive. En 2018, trois ruchers de douze ruches ont été placés dans la région du Rigi (Suisse), à trois altitudes différentes : 400 m, 1 000 m et 1 500 m. Chaque année, les colonies mères ont été divisées en trois colonies. Les jeunes colonies sont restées dans leur rucher, afin que les jeunes reines saccouplent très majoritairement avec les mâles du rucher, dans le but déviter les croisements avec des mâles sauvages. Les ruches ont été traitées contre le varroa et, si nécessaire, ont toutes reçu la même quantité de nourriture. Les conditions à 1 500 m daltitude se sont avérées trop défavorables pour lapiculture, avec trop peu de nectar disponible, combiné à des hivers longs et rudes. Seuls les paramètres de 78 colonies de différentes générations et des deux autres sites ont été analysés. Le dépouillement des données montre que les colonies les plus agressives seraient les plus fortes après hivernage ; ce qui pose question, du fait que la sélection traditionnelle apicole considère lagressivité comme négative.
![]()
![]()
Amélanchier : L'arbre du futur ?
Omar MAHDI, AuteurL'amélanchier est un arbuste rustique et vigoureux, qui fait partie intégrante de la culture amérindienne. Peu connu en France jusqu'à récemment, hormis pour ses qualités ornementales, quelques pionniers l'ont cultivé pour ses fruits, en Saône-et-Loire ou dans la Creuse. L'amélanchier est facile à cultiver et supporte, de plus, de grandes amplitudes thermiques, un atout essentiel au regard du changement climatique et des variations sécheresse/longues périodes pluvieuses. La mise à fruits intervient en général dès la troisième année, sous forme de grappes de 7 à 13 fruits. Très productif, chaque arbuste peut donner, entre mi-juin et mi-juillet, 5 à 7 kilos de fruits de la taille de grosses myrtilles, dont ils ont aussi le goût, avec des notes de mûre, de pomme et de poire. Riches en antioxydants, ces petits fruits sont aussi une excellente source de minéraux. Noé Mercier et Gabriela Duque ont créé les Vergers de l'Amélanchier (71), en 2017. Noé partage son expérience de la culture du petit arbuste et présente quelques variétés, avec la conviction qu'il s'agit là d'un arbre prometteur pour l'avenir.
![]()
![]()
En Creuse, des vaches rustiques pour un environnement naturel
Jérôme GOUST, AuteurDevenir éleveurs dans un environnement naturel et avec des bêtes rustiques, c'est le souhait que Jean Lafaille et sa femme ont réalisé, en s'installant sur une ferme dans le nord de la Creuse, il y a près de vingt ans. Sensibles à la préservation de la nature et des races rustiques, les Lafaille ont évolué progressivement vers l'agriculture biologique, avant de découvrir et d'introduire, dans leur troupeau de vaches Limousines, la vache Bretonne Pie Noir, une race très rustique et de petit gabarit. Cet article traite de l'intégration de ces nouvelles bêtes, de race à faible effectif, au troupeau. Il apporte aussi des précisions sur la commercialisation de la viande. À l'approche de la retraite, les Lafaille envisagent de transmettre leur ferme. En complément, un premier encart présente l'association FERME (Fédération pour promouvoir les races domestiques menacées) ; un second encart raconte l'histoire de la vache Bretonne Pie Noir, aujourd'hui défendue par l'ASVBA (Association de Sauvegarde de la Vache Bretonne Ancienne).
![]()
![]()
Croisement de races et monotraite en Bretagne : expériences déleveurs herbagers
Solène ROUSSELET, AuteurUn groupe déleveurs laitiers vendéens du GRAPEA et du GAB 85 a visité des fermes laitières bretonnes pour échanger sur le croisement de races et sur la monotraite. Le premier jour, ils sont allés au GAEC Atout trèfle qui est conduit en bio depuis 2009. La ferme reposait initialement sur un troupeau composé exclusivement de Primholsteins, mais ces vaches nétaient pas adaptées à une conduite 100 % herbe (vaches maigres et fertilité en baisse). Le croisement avec des Montbéliardes a permis de gagner en rusticité, en fertilité et de diminuer le nombre de mammites, tout en gardant une production satisfaisante. Dautres croisements ont également été testés, notamment avec la Rouge scandinave. Le groupe déleveurs a aussi rendu visite au GAEC des Trois Fontaines (ferme conventionnelle) qui a opté pour des croisements avec la Simmental (meilleure longévité, plus calme et moins de mammites). Le second jour, le groupe déleveurs a rencontré deux éleveurs qui sont en monotraite toute lannée : Michel Sauvée et Jean-Michel Thébault (en bio). Ce dernier explique la synergie quil a réussi à mettre en place en alliant monotraite, vêlages groupés et vaches nourrices.
![]()
![]()
L'angus, star en herbe
Dominique DIOGON, AuteurDepuis trois ans, langus a fait son apparition dans le bocage bourbonnais, fief de la race charolaise. Lidée délever cette race a été impulsée par lUnion des éleveurs bio (Unebio) Centre-Est. En 2014, elle a invité des chercheurs de lInra à présenter aux adhérents intéressés le suivi technico-économique quils assurent auprès délevages biologiques. Cest à ce moment que langus a été évoqué la première fois. Lidée est ensuite tombée dans loubli jusquau Sommet de lélevage 2015, où une nouvelle rencontre entre producteurs et chercheurs a servi de déclic. Louise Brulin (Unebio) sest alors emparée du dossier avec un groupe déleveurs. Ils ont fait le choix dacheter les premiers animaux (150 mères et 150 génisses) en Allemagne pour des raisons sanitaires (le berceau écossais étant touché par la tuberculose). Trois ans plus tard, une dizaine déleveurs se sont engagés dans cette démarche et ont attesté certaines qualités de la race : rusticité, valorisation de fourrages grossiers, besoins alimentaires moins importants pour la finition, facilité de vêlage. Comparées à des génisses charolaises engraissées, les génisses angus partent plus tôt (30 à 32 mois contre habituellement 34 à 36). Ces dernières sont moins lourdes (320 kg contre 400 kg) mais sont vendues à un prix plus élevé (6,80 /kg de carcasse contre 4,80 ).
![]()
![]()
Osez les fruitiers méditerranéens
Jérôme JULLIEN, AuteurPour apporter une touche méditerranéenne ou exotique au jardin, rien de tel qu'un pistachier, un goyavier, un néflier du Japon, un figuier... Ces arbres fruitiers peuvent s'acclimater dans nos régions, à condition de bien s'y prendre pour les installer. La plupart apprécieront d'être plantés soit en octobre, soit au printemps (avril), pour un enracinement en douceur. Les fruitiers de climat doux résistent à la chaleur, souvent à la sécheresse, mais sont sensibles à l'humidité persistante et au gel. Ils prospèrent dans la zone de l'olivier ou dans celle de l'oranger. En dehors de ces régions très favorables, il peut exister des microclimats locaux où les plantes sont protégées des vents froids et des fortes gelées. Dans cet article, des variétés sont présentées et des recommandations sont fournies pour cultiver ces fruitiers.
![]()
![]()
La Préalpes du Sud : Une brebis en souplesse dutilisation
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLe berceau de la brebis Préalpes du Sud (autrefois appelée Savournon, Sahune ou Quint) est situé dans les contreforts des Alpes. Elle est actuellement présente principalement dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, de la Drôme et de lArdèche. 241 100 brebis ont été recensées au dernier RGA. Cette race allaitante de format moyen (55-70 kg pour les brebis, 75-100 kg pour les béliers) a une peau et une toison blanches. Elle résiste bien à la chaleur, valorise des ressources fourragères grossières (parcours, garrigues), et est adaptée au pâturage en estive et à la transhumance. Avec son bon potentiel boucher, elle est souvent utilisée en race pure, mais elle peut être croisée avec des béliers à viande pour améliorer la conformation et la croissance des agneaux. Elle est aussi très souple dutilisation puisquelle est aussi bien adaptée aux conduites extensives sans complémentation quaux conduites intensives avec trois agnelages en deux ans (elle a une bonne aptitude au dessaisonnement). Le schéma de sélection est également présenté.
![]()
![]()
Tous fous du Yuzu !
Omar MAHDI, AuteurLe yuzu est un petit agrume originaire du Japon et qui rencontre un vrai succès en France, en partie grâce aux grands chefs cuisiniers qui l'ont adopté pour sa fraîcheur, le goût parfumé de son jus, entre citron vert et pamplemousse jaune, et celui, particulier, de son zeste. Marc-Henri Doyon, ingénieur horticole, dirige la pépinière Végétal 85 (Vendée), une scoop qui produit chaque année 300 000 plants. Il a commencé à cultiver le yuzu bien avant que le fruit ne soit connu en France. Aujourd'hui, sa pépinière compte environ 1 500 yuzus. Ce fruit est aussi cultivé dans la pépinière de Marc Dosh, en Corrèze. Le yuzu présente également l'atout d'être facile à cultiver, en particulier parce qu'il est très rustique. Le fait de le greffer est une parade efficace pour éviter d'attendre trop longtemps la récolte des premiers fruits (10 à 12 ans à partir du semis). On le trouve d'ailleurs, en jardinerie, greffé sur Citrus limonia 'Volkameriana' ou Poncirus trifoliata. Le bouturage permet d'obtenir des fruits au bout de 2 ou 3 ans, mais la résistance sera très relative. Autre information importante, le yuzu est autofertile. Quant aux ravageurs et aux maladies dont il peut être la cible, on peut citer la mineuse ou les chenilles de la teigne du citronnier. Conseils de culture et témoignages de pépiniéristes et de paysagistes encouragent à se lancer dans la culture de ce petit agrume plébiscité.
![]()
![]()
Réussir ses agrumes
Jérôme JULLIEN, AuteurMême s'ils restent difficiles à cultiver et à faire fructifier au jardin, il est possible de réussir les agrumes, à condition de respecter quelques bonnes pratiques. Hormis dans les endroits privilégiés comme la Provence, le Languedoc-Roussillon ou certaines zones de la façade atlantique où la culture des agrumes peut se faire en pleine terre, les agrumes sont élevés sous serre avant d'être sortis aux beaux jours car il est important, en fonction de la rusticité des espèces, de les protéger du gel. Des conseils sont donnés pour les cultiver : gestion de la température et de l'arrosage, aération, luminosité, fertilisation... Un tableau présente, pour 8 espèces d'agrumes, leur tolérance au froid. Horticulteurs à Tiercé (49), Frédéric et Sandrine Sérusier cultivent 40 000 agrumes bio pour une gamme de 400 variétés. Ils recommandent aux jardiniers 4 espèces et variétés originales : le cédratier Main de Bouddha (Citrus medica "Digita"), le citronnier de Padoue (C. latifolia), le lime rouge (C. limona "Osbeck") et l'oranger Bizaria (C. aurantium "Striata").
![]()
![]()
Un réseau pour la biodiversité transfrontalière
Chloé GASPARI, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, AuteurDepuis deux ans, des agriculteurs français et italiens, des régions Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Piémont, ont créé un collectif visant à revaloriser la biodiversité locale en termes de légumes. Ainsi, ils ont cultivé sur leurs exploitations des variétés de tomates, poivrons, aubergines, melons, haricots et laitues, peu utilisées aujourd'hui. En fin de campagne, les agriculteurs ayant participé à ces essais ont été invités à donner leur ressenti sur ces variétés. Différents critères étaient considérés : la rusticité, le rendement, la qualité gustative, la conservation, le calibre, la précocité, l'attractivité et l'intérêt du produit, et l'envie de réutiliser ces variétés. Les principales observations des agriculteurs français pour la campagne 2013 sont rapportées dans cet article.