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Documents disponibles dans cette catégorie (36)


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Un réseau pour la biodiversité transfrontalière
Chloé GASPARI, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, AuteurDepuis deux ans, des agriculteurs français et italiens, des régions Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Piémont, ont créé un collectif visant à revaloriser la biodiversité locale en termes de légumes. Ainsi, ils ont cultivé sur leurs exploitations des variétés de tomates, poivrons, aubergines, melons, haricots et laitues, peu utilisées aujourd'hui. En fin de campagne, les agriculteurs ayant participé à ces essais ont été invités à donner leur ressenti sur ces variétés. Différents critères étaient considérés : la rusticité, le rendement, la qualité gustative, la conservation, le calibre, la précocité, l'attractivité et l'intérêt du produit, et l'envie de réutiliser ces variétés. Les principales observations des agriculteurs français pour la campagne 2013 sont rapportées dans cet article.
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L'agriculture durable, pour des territoires vivants en moyenne montagne
Les références sur l'agriculture durable en moyenne montagne ont permis d'identifier des stratégies d'exploitation pertinentes, tant d'un point de vue environnemental, social et économique. Ce document aborde des thématiques diverses (fiches) pouvant accompagner des démarches d'agriculture économe et autonome : Accueillir à la ferme ; Le compostage pour gérer la matière organique ; Nouvelles formes de vente directe ; Dynamique locale ; Les graines germées ; Semences paysannes ; Complémentarité des élevages ; Pratiques vétérinaires alternatives ; L'emploi au coeur de la durabilité ; Augmenter la part d'herbe dans l'engraissement ; Mieux gérer son herbe pour réduire les intrants ; Valoriser des milieux atypiques (Landes, tourbières, bois, zones humides...) ; Conduire son troupeau en plein air intégral ; Méteils céréales-légumineuses ; Travailler moins, travailler mieux ; Entraide et gestion collective ; La rusticité du cheptel : de multiples avantages. Plusieurs exemples de fermes, bio et non bio, sont présentés.
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La biodiversité animale à la ferme
Deux visions de la biodiversité animale s'affrontent : l'une en ramène l'expression à la cryo-conservation des génomes, l'autre considère que la biodiversité co-évolue avec le milieu et les pratiques d'élevage. La Confédération paysanne s'inscrit dans la seconde démarche et considère que l'érosion de la biodiversité animale résulte de l'industrialisation de l'élevage. Ce livret issu du travail de Julia Bessin contient de nombreux témoignages, établit un historique de la sélection animale et en décrit le fonctionnement. Il illustre les limites de la sélection classique, par exemple la résistance à la tremblante, l'homogénéisation des troupeaux laitiers et allaitants en France, intra- et inter-race, ou encore la difficulté pour les éleveurs ovins biologiques d'être sélectionneurs car la synchronisation des chaleurs est interdite, ce qui réduit les possibilités d'insémination artificielle. Or le schéma de sélection actuel teste les progrès génétiques par insémination. Pour les auteurs, les principes de la sélection animale moderne ne favorisent pas la biodiversité car ils se basent sur : 1) une organisation pyramidale par la voie mâle ; 2) l'accroissement continu des performances sur des critères restreints (GMQ, productivité laitière, etc.) ; 3) l'éloignement de l'éleveur des centres de décision, donc l'ignorance de ses critères d'observation. Un parallèle est établi avec la Roumanie et la Bulgarie, qui ont importé des races d'Europe occidentale plus productives dans les années 1960, entraînant la raréfaction des races régionales. Le syndicat propose que des éleveurs s'organisent hors des schémas de sélection conventionnels, par exemple grâce à la voie femelle qui permet d'impliquer tout le troupeau d'une ferme dans une sélection paysanne et d'utiliser des critères de rusticité ou de longévité. Les organisations de conservation et de sélection des races à faibles effectifs sont localisées sur une carte de France. Différents acteurs et initiatives européens et internationaux sont cités.
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Dossier Choix de vie : Poules, vaches, cochons, brebis Le choix du local
Axel PUIG, Auteur ; Florence MAÎTRE, AuteurPeu à peu délaissées avec l'intensification et l'industrialisation de l'agriculture, les races animales locales ont connu une situation critique dans les années 70 et 80, où nombre d'entre elles étaient menacées de disparition. Agriculteurs, associations ou encore passionnés se sont alors mobilisés pour sauvegarder ce patrimoine génétique multiséculaire. Aujourd'hui, ces races locales trouvent un regain d'intérêt. Appréciées pour leur adaptation au milieu et pour la qualité de leurs produits, leurs caractéristiques permettent en effet de valoriser au mieux les ressources et de vendre des produits à bonne valeur ajoutée. Des témoignages illustrent cet article : un couple d'éleveurs de moutons brigasques et de chèvres pyrénéennes, deux éleveurs de porcs gascons, deux éleveurs de moutons rouges du Roussillon, et une famille d'éleveurs de poules de Marans.
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Epeautre
Mathilde AMMANI, AuteurDepuis toujours, sont confondus sous le terme d'épeautre : le petit épeautre (Triticum monococcum), le grand épeautre (Triticum spelta) et l'amidonnier (Triticum dicocoon). Commercialement, l'"épeautre" désigne le grand épeautre ; le petit est nommé "engrain" ; l'amidonnier est un grain blanc ou noir. Oubliées au XXème siècle, ces céréales à « grains vêtus » ont été préservées de la sélection excessive. Dans les années 1980, avec l'essor de la bio, leur culture a été relancée. Ce sont des céréales résistantes, bien adaptées à l'agriculture biologique. Leur rendement est faible par rapport à celui du blé et le décorticage entraîne un surcoût. L'épeautre contient notamment deux acides aminés, précurseurs de molécules impliquées dans l'équilibre nerveux et psychique, et renferme une substance (l'ion thiocyanate) qui stimule le système immunitaire et dope la multiplication des cellules. Le grand épeautre convient à la fabrication du pain. Complet, le petit épeautre se cuisine comme le riz, après un trempage de 12 heures. Le petit épeautre et l'amidonnier présentent un gluten différent de celui du blé. Jean-Marie Pautard, à Vault-de-Lugny (89), travaille, avec son frère Michel, 200 ha répartis en céréales, maraîchage, élevage. En bio depuis 1980, il est l'un des fondateurs de la coopérative Cocébi, la première en France à cultiver du petit épeautre bio. Par ailleurs, il a contribué activement à la création de la démarche "ensemble" aux côtés de Biocoop.
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Race Brune : Jusqu'où peut-on aller avec les croisements ?
Anet SPENGLER NEFF, Auteur ; Dominique MAHRER, Auteur ; Jürg MOLL, Auteur ; ET AL., AuteurAvec la recherche de plus de rusticité pour leurs troupeaux, les éleveurs laitiers suisses qui utilisent la race brune (RB) se tournent de plus en plus vers les croisements avec la race brune originale (RBO). Ainsi, ils espèrent former un troupeau plus vigoureux et qui combinerait deux finalités : la production laitière et la meilleure valorisation en boucherie. Face à cette tendance dans les élevages, le FiBL s'est interrogé sur ces croisements : il s'est demandé s'il ne fallait pas leur préférer la RBO pure et s'il existait un réel effet d'hétérosis pour les principaux critères de sélection (effets positifs liés au croisement). Différents critères de productivité laitière (rendement, TP, TB) et de santé ont donc été étudiés dans cinq populations de vaches : RB pure, RBO pure et 3 niveaux de croisement. Les principaux résultats sont présentés dans cet article. Ils démontrent notamment que les vaches RBO pures présentent de meilleures caractéristiques que les vaches issues de croisement, excepté pour les rendements laitiers et la teneur en matière grasse. Des comparaisons ont également été réalisées avec les vaches RB.
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Résultats de l'essai test de variétés de soja en agriculture biologique : Campagne 2010-2011
Loïc PRIEUR, Auteur ; Laurent LAFFONT, Auteur | AUCH CEDEX 09 (LEGTA Auch-Beaulieu, 32 020, FRANCE) : CREAB MIDI-PYRENEES | 2012Ce document relate les résultats d'un essai en conditions biologiques mené dans le Gers sur dix variétés de soja, choisies pour leur potentiel en teneur protéique pour l'alimentation humaine et/ou en rendement pour l'alimentation animale. Les diverses variétés ont été testées sur leurs caractéristiques agronomiques (précocité à la floraison, résistance à la verse), leur rusticité (résistance aux maladies), leur niveau de rendement et leurs qualités (teneur en protéines). Le parcours technique de l'essai, irrigué, est décrit et l'ensemble des résultats font l'objet de tableaux et graphes. Enfin, le document présente un petit résumé des points forts et points faibles pour chaque variété. Ainsi, après plusieurs années d'essais, sont distinguées, comme particulièrement intéressantes en AB : les variétés SHAMA et ISIDOR pour l'alimentation humaine et les variétés ASTAFOR et ECUDOR pour l'alimentation animale.
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Dossier : Ils ont choisi les races locales
Damien HARDY, Auteur ; Yann KERVENO, AuteurUne nouvelle génération d'éleveurs a choisi de travailler avec des races de chèvres locales. Si celles-ci ont une productivité moindre en comparaison avec les Alpines ou les Saanen, la fromageabilité de leur lait semble souvent meilleure. Par ailleurs, ce choix permet de conserver la biodiversité du patrimoine génétique des races domestiques locales, qui présentent (entre autres !) des caractères de rusticité intéressants. Malheureusement, en raison d'un manque de références technico-économiques, les administrations et les banques ne sont pas toujours partantes pour les projets d'installation de ce type. 7 races de chèvres locales, parmi les 10 races reconnues en France par la Commission nationale d'amélioration génétique, sont présentées dans ce dossier : la Corse, la Poitevine, la chèvre des Fossés, la Massif Central, la Rove, la Provençale et la Pyrénéenne. Chaque article est illustré par une expérience d'éleveur.
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Résultats de l'essai variétés de triticale en agriculture biologique : Campagne 2010-2011
Loïc PRIEUR, Auteur ; Laurent LAFFONT, Auteur | AUCH CEDEX 09 (LEGTA Auch-Beaulieu, 32 020, FRANCE) : CREAB MIDI-PYRENEES | 2011Ce document présente les résultats d'un essai sur 12 variétés de triticale, dont deux génotypes non inscrits et issus des travaux de l'INRA. Ont été étudiés pour le comportement des variétés en AB, en particulier leurs caractéristiques agronomiques (précocité à l'épiaison, hauteur de paille), leurs résistances aux maladies ou rusticité, leurs qualités (poids spécifique) et leur niveaux de rendement. En conclusion, pour chaque variété, sont repris les plus et les moins observés, ainsi que les perspectives d'essais à venir, les conditions climatiques particulières de l'année amenant à devoir retester certaines variétés.
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La rusticité : l'animal, la race, le système d'élevage ?
Les systèmes d'élevages pastoraux, dont une large partie de la ressource fourragère provient du pâturage d'espaces naturels, s'appuient essentiellement sur des races dites "rustiques", communément présentées comme des races animales capables de s'adapter à des conditions d'élevage comportant de multiples contraintes (climat, altitude, accès à la ressource, offre fourragère aléatoire...). Cette capacité d'adaptation attribuée aux races rustiques est-elle simplement liée à leur patrimoine génétique ? Ou bien est-elle acquise par la pratique en s'appuyant sur une certaine plasticité vis-à-vis du milieu ? Ou encore est-elle transmise par l'éducation des animaux (mère-petit ou éleveur-troupeau) ? Pourquoi et comment ces races rustiques sont-elles toujours au cur de projets individuels ou collectifs ? Quelles dynamiques peuvent naître à partir de projets d'éleveurs - associés à d'autres acteurs de la recherche-développement - pour s'adapter sans cesse aux nouveaux enjeux agricoles et sociétaux ? La rusticité n'apparaît-elle donc pas comme l'expression d'une capacité d'adaptation à des situations inédites, voire improbables, bref au changement ? Et derrière les actions de maintien ou de relance de races locales, n'y a-t-il pas un besoin fort d'identification d'êtres humains à leur territoire ? Dans tous les cas, cette réflexion sur la rusticité nous ramène inévitablement à la dimension tout affective du lien fondamental entre les animaux et les hommes. C'était là l'objet du séminaire annuel 2010 de l'Association Française de Pastoralisme, que de croiser les regards sur ce thème complexe. La multiplicité des réponses (parfois contradictoires) que génère le souhait d'objectiver la rusticité amène finalement à la considérer davantage comme une notion subjective, comme un choix, une projection, une intention sur l'objet, de la part de celui qui l'énonce, faisant de cet objet un sujet capable d'exprimer sa rusticité...
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La caméline : Une petite graine qui a tout d'une grande
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa caméline est un oléagineux de la famille des crucifères qui a presque disparu du paysage agricole. Il s'agit pourtant d'une plante rustique qui présente des avantages au niveau de sa production (résistance aux attaques de certains ravageurs, bonne concurrence face aux adventices, cultivable sur sols séchants et sans fertilisation) et du stockage de ses graines. Elle est très souvent semée en association soit pour servir de tuteur (lentilles...), soit pour concurrencer les adventices en culture de colza car elle présente des vertus allélopathiques. L'article compare ses modalités de culture dans trois régions : en terres superficielles de Poitou-Charentes, en argilo-calcaires d'Aquitaine, et en terre profonde d'Anjou. Riche en oméga 3, l'huile de caméline dispose de qualités nutritionnelles indéniables, mais cette caractéristique la rend également fragile. Par ailleurs, son goût prononcé et sa mauvaise réaction à la cuisson la cantonnent à un marché de niche.
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Dans les vergers conduits en agriculture biologique : Quelles variétés de pommes ?
Claude TRONEL, Auteur ; Sandrine CODARIN, AuteurParmi les variétés de pommes disponibles, certaines disposent d'une rusticité intéressante pour leur utilisation en production biologique. Ce sont des variétés issues de programmes de résistance à la tavelure, ou d'autres, plus anciennes, dont la rusticité a été démontrée au fil des ans. Les propriétés de sept d'entre elles sont décrites : Akane Primrouge, Crimson Crisp Coop 39 Cov, Corail Pinova Cov, Reinette blanche et grise du Canada, Dalinette Cov, Juliet Coop 43 Cov, et Goldrush Coop 38 Cov. Des informations telles que leur rusticité, leur précocité, leur qualité gustative, leur texture, leur coloration, et leur conservation sont détaillées pour les différentes variétés. Il est rappelé que le choix de la variété doit également dépendre du potentiel du verger, ainsi que de sa régularité. Par ailleurs, la connaissance des équilibres naturels étant encore modeste, il est conseillé de n'implanter son nouveau verger que sur de petites surfaces de l'ordre de l'hectare, pour bénéficier des effets positifs de la biodiversité environnante.
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La diversité au secours de l'expression du terroir
Claudine GALBRUN, AuteurAfin de favoriser l'expression du terroir, dans toute sa complexité, et de manière stabilisée d'une année à l'autre, Jean-Michel DEISS, vigneron à Bergheim (Alsace), cultive la diversité dans ses vignes en complantant jusqu'à dix cépages par parcelle. La réglementation autorise cette pratique, à condition de déclarer la surface correspondant à un encépagement. Par ailleurs, en plus d'améliorer l'expression du terroir, cette pratique permettrait de renforcer la rusticité de la vigne. La diversité serait à l'origine d'un équilibre, qui permet au vigneron de limiter le nombre d'interventions. L'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité) a autorisé, dans les cahiers des charges des appellations, jusqu'à 10 % de cépages orphelins autochtones ou oubliés. Cela fait aussi l'objet de mesures agri-environnementales.
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Quand rusticité rime avec fruitiers
Véronique ALEXANDRE, AuteurAu Québec, tout bon jardinier doit tenir compte de la zone de rusticité de sa région, tout spécialement pour le choix de ses arbres fruitiers. Malgré la température froide hivernale, il est possible de cultiver un bon nombre d'espèces fruitières telles que des pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, arbres à noix et plusieurs petits fruits (raisins, groseilles, cassis, etc.); la clé du succès réside dans le choix d'un arbre adapté à sa zone. Pour éviter des dommages causés par le froid et tous les problèmes qui en découlent (maladie, faible croissance), il importe de choisir des variétés rustiques greffées sur un porte-greffe rustique. L'aoûtement, qui consiste à un arrêt de croissance des arbres et à un durcissement des fibres du bois, est également un facteur important pour la survie des arbres fruitiers pendant l'hiver. Un amendement trop important, un sol mal drainé, un froid trop hâtif ou un site trop ombragé peuvent retarder l'aoûtement des arbres.
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La "rusticité", un concept difficile à définir et qui a ses limites
Bernard DENIS, AuteurEn novembre 2008, l'association française de zootechnie a consacré une journée d'étude sur le sujet « Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité Les nouveaux critères de qualité des animaux d'élevage ». Ces termes couramment utilisés ne sont pas si simples à définir. Ils ont été expliqués plus précisément lors de cette journée en utilisant les progrès de la génétique moléculaire. En 1979, les journées de la recherche ovine et caprine essayaient de répondre aux questions liées à l'adaptabilité des races rustiques et à l'antagonisme entre les caractères d'adaptation et la recherche d'un niveau de production supérieur. Aujourd'hui, on souhaite, s'il est possible, que des races performantes soient également rustiques, robustes et flexibles. L'objectif est de rapprocher le plus possible rusticité et haute performance. L'avenir dira ce qu'il en est.