Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (36)


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La "rusticité", un concept difficile à définir et qui a ses limites
Bernard DENIS, AuteurEn novembre 2008, l'association française de zootechnie a consacré une journée d'étude sur le sujet « Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité Les nouveaux critères de qualité des animaux d'élevage ». Ces termes couramment utilisés ne sont pas si simples à définir. Ils ont été expliqués plus précisément lors de cette journée en utilisant les progrès de la génétique moléculaire. En 1979, les journées de la recherche ovine et caprine essayaient de répondre aux questions liées à l'adaptabilité des races rustiques et à l'antagonisme entre les caractères d'adaptation et la recherche d'un niveau de production supérieur. Aujourd'hui, on souhaite, s'il est possible, que des races performantes soient également rustiques, robustes et flexibles. L'objectif est de rapprocher le plus possible rusticité et haute performance. L'avenir dira ce qu'il en est.
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Céréales secondaires aux multiples usages : A la reconquête de l'avoine
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDepuis la disparition de la traction animale, l'avoine est une culture délaissée, particulièrement en pure. Elle reste cependant un grand classique en mélange avec d'autres céréales et des légumineuses dans les régions d'élevage. Les producteurs biologiques en particulier apprécient sa forte rusticité face aux différentes textures, structures et fertilités de sol et son pouvoir couvrant qui la rend concurrentielle des adventices. Elle est, par contre, sensible au gel et à la rouille brune. Plusieurs agriculteurs témoignent ainsi des diverses utilisations possibles de cette céréale et des itinéraires techniques qu'ils suivent. Un encart évoque le suivi technico-économique réalisé par le réseau Gab/Frab de Bretagne sur l'avoine nue suite à la demande d'un fabriquant régional de céréales du petit déjeuner qui souhaite s'approvisionner localement. Ce type d'avoine, en plus d'être très riche en protéines, possède la particularité intéressante pour les transformateurs de ne pas avoir d'enveloppe, ce qui permet de l'utiliser directement sans décorticage. Sa culture est cependant encore peu connue en France.
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L'épeautre : Une céréale rustique à redécouvrir
Ludovic BOUDEAU, AuteurUn travail de sélection réalisé en Belgique dans les années 80 a permis de faire redémarrer la culture de l'épeautre. C'est une céréale très rustique dont les qualités s'expriment bien en agriculture biologique : - peu exigeante en intrants ; - faible sensibilité aux maladies ; - bonne concurrence face aux adventices ; - adaptation aux sols assez pauvres, humides ou mal drainés. Après avoir rapidement décrit cette céréale et son historique, l'article s'attache ensuite à ses qualités nutritionnelles intéressantes en alimentation animale et humaine et à son itinéraire technique : - semis ; - fertilisation ; - rendement ; - maladies et désherbage ; - rotation ; - récolte. Quelques producteurs témoignent de leur utilisation de l'épeautre.
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L'exil des oliviers
Alain PONTOPPIDAN, AuteurL'article donne notamment des éléments pour mieux connaître et entretenir l'olivier : plantation, emplacement et qualité du sol, taille, récolte des olives, traitement contre les maladies et parasites. L'article est aussi accompagné de recettes (olives noires en saumure, olives nature), d'un schéma indiquant les zones de rusticité, d'un tableau donnant quelques variétés parmi les plus rustiques au froid.
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La Rove assure en lait et en viande
Delphine DUCLOS, AuteurLa chèvre du Rove était traditionnellement utilisée par les éleveurs ovins du sud-est de la France pour mener les troupeaux lors de la transhumance, profitant de son sens de l'orientation. Son caractère très maternel permettait aussi d'élever les agneaux orphelins ou peu nourris. En la conservant, ils ont permis de sauver cette race qui n'est désormais plus en danger d'extinction immédiat, ceci grâce au travail de l'Association de défense des caprins du Rove. Actuellement, ce sont souvent des éleveurs de races ovines à faibles effectifs qui intègrent ces chèvres à leur troupeau par passion, couvrant les frais d'élevage par la vente de chevreaux. Mais cette race a la particularité de produire à la fois de la viande et du lait et les éleveurs transforment de plus en plus le lait en fromage, particulièrement la brousse, pour laquelle ils ont engagé une démarche AOC. La production laitière varie de 250 à 450 kg de lait par chèvre et par an, ce qui permet de vivre de son élevage avec une conduite pastorale dans des terrains pauvres comme le maquis ou la garrigue, en réduisant les charges et en ayant une bonne valorisation commerciale. La rusticité de la race et le tourisme actif dans le sud-est permettent à des éleveurs de s'installer avec cette race.
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De l'exotisme au jardin ?
Les plantes exotiques sont belles, faciles à trouver mais elles réclament de la chaleur. Certaines peuvent s'adapter dans les régions aux hivers doux à condition de respecter leur seuil de rusticité : olivier, mimosa, laurier rose, palmier, yuccas et plantes grimpantes ou plantes bleues. Pour en savoir plus des ouvrages et des sites internet sont référencés.
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Pas de plus-value pour les sélectionneurs "bio"
Sélection génétique et agriculture biologique : François Dumas a décidé depuis 20 ans de concilier ses deux passions. Pour lui, la bio, c'est d'abord une question d'éthique. Ce qui ne l'empêche pas de se démarquer sur les concours et de vivre de la vente de ses reproducteurs.
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"Moins d'intrants, plus d'agronomie, plus d'économie"
Voilà des résultats de l'Inra qui conforteront les bios dans leurs choix : les associations variétés rustiques/conduite extensive ou intégrée ont donné les meilleurs résultats économiques, dans des comparaisons faisant jouer quatre critères : rendement maximum, conduite intensive, conduite intégrée (un seul fongicide) et conduite extensive (pas de fongicide). Ces essais ont eu lieu sur 13 sites de l'Inra, entre 2000 et 2002 : parmi les 66 meilleurs résultats économiques, 45 concernent en effet ces associations variétés rustiques et conduite extensive ou intégrée. Et si la rusticité devenait un des nouveaux critères de sélection variétale ? Les bios le demandent depuis longtemps !