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Une démarche de co-conception dinnovations du système de culture au système agri-alimentaire pour une gestion agroécologique des bioagresseurs telluriques en maraîchage provençal
Cette thèse a porté sur laccompagnement à des changements de pratiques pour une gestion plus durable du contrôle des ravageurs en maraîchage. Elle a été financée par lADEME et le département INRA SAD (aujourdhui INRAE ACT), avec le soutien de lITAB et de lUMT SI BIO. Durant sa thèse, Yann Boulestreau a appliqué sa méthodologie daccompagnement au changement de pratiques sur un cas détude précis : celui de la gestion des bioagresseurs telluriques, et plus particulièrement des nématodes à galles en maraîchage sous abri provençal bio et conventionnel. La gestion actuelle de ces nématodes repose essentiellement sur lusage de nématicides non sélectifs. Afin dinitier des changements, Yann Boulestreau a tout dabord réalisé une analyse sociotechnique. Celle-ci a révélé que le système maraîcher provençal était verrouillé autour de lutilisation des techniques « de désinfection radicale des sols », excluant ainsi la mise en uvre de techniques alternatives agroécologiques. Ce verrouillage était constitué dun ensemble de freins auxquels prenait part une diversité de parties prenantes. Yann Boulestreau a ensuite étudié des innovations déjà existantes pour une protection agroécologique des cultures dans les systèmes légumiers français. Cette « traque » a permis didentifier cinq types dinnovations différents. En parallèle, il a mis au point un jeu sérieux permettant de partager efficacement son analyse sociotechnique avec les différentes parties prenantes, tout en favorisant leur collaboration. Enfin, Yann Boulestreau a animé des ateliers de coconception, en sappuyant sur ses travaux précédents et sur une diversité de dispositifs daccompagnement, afin de mettre au point des solutions pour faciliter le changement de pratiques. Au total, 50 solutions innovantes ont été conçues collectivement. Les parties A « Problématique » et C « Discussion » de cette thèse sont rédigées en français. La partie B est, en revanche, rédigée en anglais.
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Dossier : Quelles solutions pour lever les freins au changement de système ?
Maxime LEQUEST, AuteurEn 2020, le CEDAPA (Cendre détude pour un développement agricole plus autonome) a réalisé des enquêtes auprès de 28 éleveurs laitiers afin didentifier les freins qui les empêchent dentamer une transition vers des systèmes de production plus herbagers. Les freins relevés sont dordre économique (ex : une ferme avec un niveau dannuités important souhaite maintenir un haut niveau de production pour pouvoir rembourser), technique (ex : manquer de surfaces accessibles ou manquer de compétences pour gérer le pâturage), social (ex : avoir la sensation de changer de système « seul contre tous », en désaccord avec son entourage et/ou son voisinage) ou organisationnel (ex : appréhender de déplacer ses vaches laitières sur des parcelles éloignées deux fois par jour). Lister ces freins constitue la première étape du changement. Franchir le pas pour les lever représente la seconde étape. De nombreux éleveurs y parviennent à condition dêtre accompagnés, soit individuellement, soit collectivement. Trois dentre eux expliquent comment ils ont surmonté leurs freins. Ils sont basés dans les Côtes dArmor et 2 sur 3 sont en bio.
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Les extraits végétaux : Optimisation du biocontrôle et des extraits végétaux en contexte de maraîchage ligérien
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Vanessa DEMOISSON, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet Obioleg (Optimisation des méthodes de biocontrôle contre les bioagresseurs en cultures légumières) est financé par la région Pays de la Loire et porté par lARELPAL. Ce projet a pour objectif de faciliter lutilisation et ladoption de moyens de biocontrôle et de préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP) par les maraîchers. Une enquête a été menée, régionalement, afin de recueillir les doutes, les freins et les premières expériences vécues par une quarantaine de producteurs. Cette enquête a mis en évidence lintérêt de certains producteurs pour lutilisation du biocontrôle (et plus particulièrement de substances naturelles), mais le coût de ces produits et le manque dinformations concernant les cibles, leur conservation et leurs modalités dapplication constituent des freins importants à leur généralisation. En parallèle, des essais in vitro, in planta et in campo dextraits végétaux ont été menés contre les principaux bioagresseurs de la région. Cet article fait un point sur les 382 combinaisons dagents-extraits végétaux qui ont été évaluées in vitro, sur les travaux in planta sur le mildiou de la laitue et le mildiou du radis, ainsi que sur des travaux in situ pour tester limpact dextraits végétaux sur la pourriture blanche de la laitue et sur Phoma valerianellae (agent pathogène de la mâche).
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Quelle résilience des élevages caprins biologiques ?
Christel NAYET, AuteurUne étude a été menée, dans le cadre du projet Casdar Résilait (2016-2020), auprès de 24 élevages caprins biologiques en Auvergne-Rhône-Alpes, Poitou-Charentes, Pays de la Loire, Bretagne et Aveyron, sur les risques et les facteurs de résilience (capacité à sadapter aux aléas à moyen ou long terme). Les éleveurs enquêtés identifient, pour leur situation, différents freins ou risques, liés à la production (aléas climatiques, problèmes sanitaires ), au marché (chute/volatilité des prix, coût des intrants ), à des questions financières (ex. lendettement), à la ressource humaine (charge de travail croissante, manque de main duvre ou de repreneurs ) ou à la règlementation (diminution des aides, augmentation des normes ). Dans ce contexte et face aux difficultés engendrées, des facteurs de résilience ont aussi été mis en avant par les éleveurs : la certification bio qui peut notamment être un plus pour la commercialisation, le travail collectif via des groupes déchange et des formations qui facilitent lautonomie de décision.
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Des recettes pour davantage de bio dans la restauration collective ; A létranger, les pouvoirs publics achètent des produits bio
Reto THÖRIG, Auteur ; Rebekka FRICK, Auteur ; Robert OBRIST, Auteur ; ET AL., AuteurAlors que la bio progresse en Suisse, elle peine à percer dans la restauration collective. Bio Suisse, en partenariat avec la Haute école zurichoise pour les sciences appliquées (ZHAW), a mené une série denquêtes, dinterviews et dateliers pour tenter de remédier à cela. Le plus grand obstacle est le prix. Viennent ensuite la disponibilité et une production considérée comme fluctuante. Bio Suisse en a déduit plusieurs axes à développer : planification de la production, amélioration de la logistique, formation, communication Lexemple de lhôpital cantonal des Grisons, précurseur en la matière, est détaillé. Un tour dhorizon des mesures dintroduction des produits biologiques en restauration collective est également réalisé dans plusieurs pays européens : Autriche, Allemagne, Danemark, France.
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Semences biologiques en Occitanie : État des lieux et perspectives
Anne GLANDIERES, Auteur ; Marianne SANLAVILLE, AuteurActuellement en pleine structuration en Occitanie, la filière semencière bio a fait l'objet d'une rencontre régionale, le 26 novembre 2020 (en visioconférence). Les différents acteurs impliqués (agriculteurs multiplicateurs, sélectionneurs, distributeurs, utilisateurs...) ont pu échanger sur leurs besoins et sur les freins rencontrés, identifiés grâce à une enquête réalisée en 2020. Première région productrice de grandes cultures biologiques en France, l'Occitanie manque pourtant de semences en quantité (recours aux dérogations pour l'utilisation de semences non-traitées), mais aussi de variétés adaptées à son contexte pédoclimatique. Sept grands enjeux ont été identifiés : accompagner les producteurs multiplicateurs, développer des références technico-économiques, mieux connaître la demande régionale, soutenir les investissements, développer une valorisation pour les filières semences bio régionales, inciter à l'utilisation de semences certifiées et développer des outils de gestion du risque au sein de la filière.
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Survey Data on European Organic Multi-Species Livestock Farms
Defne ULUKAN, Auteur ; Lucille STEINMETZ, Auteur ; Marc BENOIT, Auteur ; ET AL., AuteurLe secteur de l'élevage est critiqué : il utilise beaucoup de terres agricoles et consomme un tiers de la production céréalière mondiale. Lélevage industriel a également des impacts sur la déforestation, le changement climatique, la pollution de l'eau, l'acidification des sols et la biodiversité. La pression exercée par les gouvernements et les citoyens pour s'éloigner de ce modèle s'accentue. Parallèlement, l'agroécologie est de plus en plus promue. Elle vise à évoluer vers des systèmes agricoles plus diversifiés (plusieurs races/variétés ou espèces). Ces systèmes diversifiés favorisent les services écosystémiques, ce qui permet de réduire l'utilisation d'intrants, de stabiliser les niveaux de production et les revenus, tout en renforçant la résilience des exploitations. Les avantages environnementaux et économiques des élevages biologiques diversifiés ont néanmoins été peu étudiés. Entre octobre 2018 et juillet 2019, une enquête reposant sur une approche systémique a été menée dans sept pays européens, afin denregistrer des données sur 128 élevages bio multi-espèces. Elle a recueilli des données sur : la structure de l'exploitation, l'utilisation des terres, la gestion de l'élevage, la gestion des intrants, la gestion des sous-produits, la gestion de la commercialisation, la situation économique de lexploitation, ainsi que les conditions de travail. Des données qualitatives sur les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces ont également été collectées. Une base de données regroupe les données brutes (1 574 variables), ainsi que les 107 indicateurs qui reflètent la structure, la gestion et la durabilité des exploitations. Ces données peuvent être utilisées pour croiser les indicateurs entre eux. Elles peuvent aussi servir de base pour comprendre les leviers et les freins au développement délevages bio multi-espèces.
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Synthèse : Etude sur les leviers pour stimuler l'intégration du commerce équitable dans la consommation responsable des collectivités
Malgré l'essor que connaît le commerce équitable, les volumes dachats en commerce équitable dans la commande publique des collectivités semblent peu évoluer. Il devient important de mieux comprendre les freins à ce développement, mais aussi denvisager les solutions qui pourraient permettre une montée en puissance des achats en commerce équitable.
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Décertifications : Qui arrête la bio et pourquoi ?
Nathan DERMANJIAN, AuteurLes arrêts de certification AB représentent une perte nette en matière daides publiques. Il était donc essentiel den savoir plus sur les raisons de décertifications. Pour cela, la FRAB Bretagne a réalisé une enquête, entre le 1er janvier 2019 et le 15 mai 2020. Durant cette période, 168 cas de décertification ont été enregistrés et 46 % dentre eux ont répondu au questionnaire. Parmi les répondants, 67 % des décertifications sont dues à des arrêts de lactivité agricole (la moitié de ces arrêts correspondent à des départs à la retraite et lautre moitié à des reconversions professionnelles), et 24 % sont des décertifications volontaires (poursuite de lactivité agricole sans label AB). Pour les décertifications volontaires, la première raison évoquée (par 55 % dentre eux) est un déséquilibre technico-économique nécessitant un retour au conventionnel. La deuxième raison évoquée (par 45 % dentre eux) est le coût de la certification et linutilité de la certification pour valoriser les produits. Les exploitations qui évoquent cette deuxième raison sont souvent de petites exploitations maraîchères ou fruitières (moins de 5 ha) qui commercialisent leurs productions en circuits courts. Par ailleurs, pour les décertifications dues à des cessations dactivité, la majorité des terres sont transmises (installation ou agrandissement) et restent en bio. Seuls 3 % des terres ont été décertifiées par leurs repreneurs.
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Dossier : La transmission : une étape essentielle qui santicipe et se prépare
Élise SCHEEPERS, Auteur ; Julie GALL, Auteur ; Joël BOURDERIOUX, Auteur ; ET AL., AuteurLa moyenne dâge des chefs dexploitation agricole, des coexploitants et des associés était de 49,3 ans en 2017, signe du vieillissement des producteurs. Or, en 2016, seulement 2 départs sur 5 ont donné lieu à une reprise. Ce phénomène touche aussi les producteurs bio et il est donc important de semparer de cette question pour maintenir les fermes en AB et pour ne pas déstabiliser les filières. Cest ce que confirme létude, menée par Bio en Grand Est en Alsace, Champagne Ardenne et Lorraine, basée sur le repérage des cédants en 2014, 2017 et 2019. Cette étude montre notamment que, chez les producteurs lorrains ayant plus de 50 ans et nayant pas encore engagé de réflexion sur la transmission de leur exploitation, 70 % pensent que cette question doit être prise en compte 3 ans avant lâge de la retraite. Or, lexpérience montre quil vaut mieux commencer à réfléchir 10 ans avant la date prévue du départ et travailler sur divers points-clés pour augmenter les chances de succès : les motivations, le foncier, la rentabilité de la ferme, la recherche dun repreneur et le lien avec lui (ex. via des stages de pré-installation). Les acteurs du Grand Est, en particulier Bio en Grand Est, se sont organisés pour offrir un accompagnement adapté visant à faciliter les transmissions en bio sur ce territoire.
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Les personnes non issues du milieu agricole : Le futur du renouvellement des générations en élevage ?
Alizée CHOUTEAU, Auteur ; Maeva BOUSSES, Auteur ; Philippe LESCOAT, Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020De plus en plus de personnes dites « non issues du milieu agricole » (appelées « NIMA ») souhaitent sinstaller en agriculture. Ces porteurs de projet nont pas de parents agriculteurs et donc, a priori, pas de liens directs avec le milieu agricole. Alors que les inquiétudes sur le renouvellement des générations en agriculture, et notamment en élevage, ne cessent de croître, larrivée de ces nouveaux profils pourrait permettre de dynamiser et de renforcer le secteur agricole, en apportant notamment un nouveau regard sur les métiers dagriculteur et déleveur. La réussite de lintégration des personnes NIMA au monde agricole et leur accès au métier dagriculteur nécessitent dêtre considérés comme des enjeux majeurs permettant de répondre au défi du renouvellement des générations en agriculture. Cest pourquoi, lInstitut de lélevage (Idele) et AgroParisTech ont mené une étude exploratoire sur le profil des personnes NIMA qui souhaitent sinstaller en élevage. Ce rapport en décrit les principaux résultats : Qui sont les personnes NIMA qui portent un projet dinstallation en élevage ? Quelles sont leurs motivations à linstallation ? Leurs freins ? Quels sont les projets portés par les NIMA ? Quels sont les parcours dinstallation suivis par les NIMA ? Il apporte également des informations sur les salariés agricoles NIMA, avant doffrir des pistes dactions à développer pour favoriser lintégration des NIMA dans le secteur agricole.
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Analyse des freins à linstallation en élevage bovin lait des personnes non issues du milieu agricole
Le constat est là : peu de porteurs de projet dinstallation sont à la recherche de fermes laitières, alors que cette production est prédominante en Ille-et-Vilaine. Ce désintérêt pour lélevage laitier est encore plus marqué parmi les porteurs de projets non issus du milieu agricole (NIMA), souvent plus attirés par les productions végétales. Pourquoi ? Dans le cadre du projet « Encourager linstallation/transmission en production laitière en agriculture durable en Bretagne », une étude a été menée, en 2018, sur les freins à linstallation en bovins lait des NIMA. Cette étude, basée sur des entretiens menés auprès de 12 NIMA à divers niveaux davancement de leurs projets, projets en bovins lait ou non, a permis de montrer que la construction du choix de production pour ces personnes dépendait de 4 grands types déléments : la dimension éthique et politique du choix de production (amélioration de la société, proposition dalternative au modèle dominant ), la dimension du mode de vie impliqué par le choix de production (image dun volume horaire important en élevage laitier, par ex.), laccessibilité technico-économique du choix de production (les élevages laitiers sont vus comme trop grands et demandant un investissement trop important), et lacceptabilité sociale de la production choisie (lélevage nest pas toujours bien perçu). Les NIMA ont aussi des difficultés à se projeter dans lélevage bovin lait, pour diverses raisons : absence déleveurs sur des systèmes bio-herbagers dans leur « champ de vision », méconnaissance des bovins ou absence dexemples de reprises en bovins lait portées par des NIMA. Plusieurs préconisations peuvent être faites à lissue de cette étude, autour de 4 grands axes : faire évoluer les perceptions sur lélevage bovin lait, rendre plus accessible la découverte du métier, permettre le changement de choix de production pour le NIMA et transformer limage médiatique des éleveurs laitiers.
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BioViandes : un projet sur la filière viande bio à léchelle du Massif Central
Cloé MONTCHER, AuteurDepuis la fin de lannée 2017, le projet BioViandes, qui est coordonné par le Pôle Bio Massif Central, cherche à mieux structurer la filière viande biologique dans la grande région du Massif Central. Ce territoire est une terre délevage qui comporte un nombre croissant de troupeaux biologiques. Bien que la viande bio soit un produit de plus en plus recherché par les consommateurs et que lélevage bio soit important dans le Massif Central, une inadéquation est observée entre loffre et la demande. Beaucoup délevages biologiques produisent, en effet, des animaux maigres (broutards) qui ne sont pas valorisés dans les filières biologiques. Les opérateurs de laval demandent, au contraire, plus danimaux finis. Lengraissement peut être considéré comme une clé de réussite pour les systèmes bio. Encore faut-il réussir à engraisser efficacement, sans acheter trop daliments extérieurs car leurs coûts sont importants en AB. Les élevages de ce territoire ont donc tout intérêt à engraisser majoritairement leurs animaux à lherbe, puisque cette ressource est importante sur le Massif Central. Le projet deuxième volet du projet BioViandes va ainsi étudier les axes suivants : 1 Renforcer lapproche collective à léchelle de ce territoire ; 2 Contribuer à lever les freins techniques et économiques à lengraissement à lherbe de bovins et ovins bio ; 3 Travailler au développement des débouchés pour la viande bio à l'herbe du Massif Central.
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Changement climatique : La résilience, cest le système, pas le label
Laura TOULET, Auteur ; Viviane PASTEAU, Auteur27 producteurs en AB dIlle-et-Vilaine, représentant la diversité des productions bio de ce département, ont été interrogés pendant lété 2019 sur leur niveau de préoccupation face au changement climatique, et sur leurs pratiques ou souhaits de pratiques en matière dadaptation ou datténuation face à ce dernier. Plus des 2/3 des enquêtés disent être "beaucoup" à "énormément" préoccupés par le changement climatique et 85 % dentre eux déclarent des impacts de ce dernier sur leur système, tout particulièrement la sécheresse, les coups de chaud ou encore la variabilité intra et inter annuelle. 54 % pensent que lAB a un moindre impact sur le climat que lagriculture conventionnelle et 56 % estiment quelle est mieux adaptée au changement climatique, en lien notamment avec la capacité dadaptation et létat desprit des producteurs bio. Néanmoins, quelle que soit leur vision de lAB face à lenjeu climatique, les éleveurs enquêtés souhaitent plus dinformations à ce sujet. Par ailleurs, létude montre que les pratiques de ces producteurs, en termes dadaptation et datténuation face au changement climatique, sont diverses. Mais, là aussi, il ressort un besoin dinformation sur certaines pratiques plus controversées (ex. travail du sol et stockage de carbone), ou encore sur les impacts réels des actions quils mettent ou pourraient mettre en place (en particulier en matière datténuation).
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Colloque plants bio : Ouvrir le débat
Frédérique ROSE, AuteurA linitiative de la Fnab et de la Coordination agrobiologique des Pays de la Loire, le colloque sur les plants de vigne bio de janvier 2019 a réuni une centaine de participants (viticulteurs, pépiniéristes, techniciens, représentants des administrations). Actuellement, la majorité des plants sont issus du conventionnel et beaucoup de viticulteurs se contentent de ce système puisquil faut trois ans avant que le plant ne rentre en production (soit le temps dune conversion). Toutefois, avec la révision du règlement bio, ils auront pour obligation de se fournir en plants bio dici 2035. Lobjectif de ce colloque était que tous les acteurs concernés par ce changement échangent sur leurs contraintes respectives. De nombreuses questions ont ainsi été soulevées : Quelle est la définition dun plant de vigne bio ? Quels sont les critères de qualité attendus ? Faut-il continuer la multiplication clonale ou revenir à la sélection massale ? Quelle réglementation spécifique compatible avec les normes techniques et sanitaires en vigueur ? Globalement, les blocages réglementaires concernent principalement la gestion de la flavescence dorée, notamment pour les pépiniéristes et les viticulteurs en périmètre de lutte obligatoire (PLO). Un autre verrou est la dose de cuivre à respecter, plus problématique en pépinière. Le Cnab, via sa commission semences et plants, a déjà travaillé sur ce sujet et a pu apporter quelques propositions pour un futur cahier des charges spécifique à la production de plants de vigne bio.