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![]() AMAPSynonyme(s)ASSOCIATION POUR LE MAINTIEN D'UNE AGRICULTURE PAYSANNE |
Documents disponibles dans cette catégorie (172)


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Les bonnes adresses bio Rhône et Loire 2022-2023
Ce guide, édité chaque année par AGRIBIO Rhône & Loire (ex-ARDAB), fournit au consommateur les bonnes adresses où il pourra se procurer des produits issus de l'agriculture biologique locale des départements du Rhône et de la Loire. Il indique les coordonnées de producteurs, d'artisans et de magasins bio, ainsi que les AMAP, les marchés...
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La carte des bonnes adresses bio dans l'Allier : Edition 2022
Cette brochure fournit, pour le département de l'Allier, une liste de producteurs bio en vente directe de fruits et légumes, lait et produits laitiers, viandes et ufs, boissons, miels, plantes à parfum, aromatiques et médicinales, pains... Les artisans et les magasins bio sont aussi indiqués, ainsi que les magasins de producteurs, les Amap, les marchés...
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La carte des bonnes adresses bio dans le Puy-de-Dôme : Edition 2022
Cet annuaire fournit, pour le Puy-de-Dôme, une liste de producteurs bio en vente directe de : fruits et légumes ; lait et produits laitiers ; viandes et ufs ; miels et produits dérivés de la ruche ; plantes à parfum, aromatiques et médicinales ; vins... Les artisans et les magasins bio sont aussi indiqués, ainsi que les Amap, les événements, les marchés...
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Le Champ des possibles : Des légumes de qualité à la portée de tous : Réflexions, avec François Sonnet, au sujet de l'auto-cueillette
Dominique PARIZEL, AuteurDans la banlieue liégeoise, en Belgique, François Sonnet s'est installé, il y a sept ans, en maraîchage bio au Champ des possibles. Il s'est inspiré du modèle de la "Community-supported agriculture", un système de production agricole soutenu par la communauté. Il s'appuie sur l'auto-cueillette : chaque membre abonné vient cueillir lui-même ce qu'il consomme. À raison d'une centaines de personnes abonnées à l'année, ce système permet d'assurer un revenu fixe à François, qui peut démarrer les productions tranquillement. À la fin de chaque saison, François et les membres de la ferme font le point sur le fonctionnement de l'exploitation, ce qui permet au maraîcher d'ajuster les productions à la demande. Soulagé du poids de la main duvre pour la récolte, François fait confiance aux abonnés et ne déplore, d'ailleurs, quasiment aucun gaspillage : les cueilleurs sont prévenus lorsqu'une production est disponible ; ils ne causent aucun vrai dégât ; l'aspect de légumes qu'il serait impossible de vendre en grande surface n'effraie personne. Les auto-cueilleurs viennent parfois avec les enfants, ce qui est une forme intéressante de sensibilisation. Pour finir, s'il n'est pas certifié bio, Le Champ des possibles n'en est pas moins soucieux de permettre aux habitants du secteur de s'auto-alimenter avec des légumes sains, sans traitements phytosanitaires...
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La ferme des Millonets lance la Conf' dans le Val-d'Oise
Sophie WOËHLING, AuteurCe portrait présente Sophie Duplay, la première adhérente du Val-d'Oise à la Confédération Paysanne d'Île-de-France. En 2006, Sophie Duplay s'est installée en maraîchage à la ferme des Millonets, à Vienne-en-Arthies (95), avec Caroline, son associée jusqu'en 2012. Elles ont rapidement converti les terres en agriculture biologique. Aujourd'hui, Sophie cultive, avec Anne (la salariée) et une apprentie, 150 variétés de légumes, sur 2,5 ha, auxquels s'ajoutent des petits fruits et des vignes (100 m²). Sophie et Anne ont également commencé à produire leurs propres semences, en lien avec l'Association pour le développement de l'emploi agricole et rural (Adear) en Île-de-France (présentée dans un encadré). En parallèle, Rémi Duplay, le mari de Sophie, gère deux gîtes sur le corps de ferme. Il a rejoint l'EARL en 2012, pour reprendre la gestion administrative et, depuis 2014, il fabrique des pains. Les légumes et les pains sont commercialisés dans trois Amaps.
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Une petite ferme autrichienne engagée pour un monde meilleur
Joris GAUDARÉ, AuteurÀ l'ouest de l'Autriche, dans le Voralberg, Daniela et Anton Kohler ont repris, en 2006, la petite ferme familiale de 10 ha, ainsi qu'une quinzaine d'hectares de forêt, avec une production de bovins lait et de maraîchage bio. En 2014, le couple a décidé d'arrêter la production laitière, passant à un petit élevage d'allaitantes avec un taureau. C'est Anton qui s'occupe des animaux, en plus de la construction d'une maison à partir d'arbres sélectionnés dans leurs parcelles forestières. Cette maison est destinée à Thomas, leur fils, qui souhaite reprendre la ferme. Daniela se consacre à la partie maraîchage, située dans un pré-verger. Les légumes, ainsi que des produits transformés à la ferme (tisanes, confitures, assaisonnements, etc.), sont vendus au marché hebdomadaire de la ville voisine. Le reste de la production est écoulée auprès des membres du « Comité de soutien à l'agriculture » local, une structure proche des AMAP françaises, constitué d'une vingtaine de familles volontaires. Pour Daniela, le collectif est essentiel pour s'émanciper de l'agro-industrie : elle cultive les relations d'entraide et partage ses savoirs auprès des volontaires locaux. Elle s'est aussi formée et syndicalisée, avec l'ÖBV (Organisation autrichienne de défense de l'agriculture paysanne), pour lutter contre les politiques agricoles qui mettent, notamment, les paysans et les paysannes de montagne en grande difficulté.
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Ramener sa fraise en maraîchage Partie 1 : adapter les paramètres de cette culture en système maraîcher diversifié
Vincent LE CAM, Auteur ; Manu BUÉ, AuteurDepuis quelques années, lintégration de fruits dans les systèmes maraîchers bio diversifiés a de plus en plus le vent en poupe. Un fruit est toutefois présent de manière historique sur ces fermes : la fraise. Parfois, elle représente même un atout majeur dans la gamme de fruits et légumes proposée par les producteurs. Ce dossier sera composé de deux parties. Cette première partie aborde la conception globale dune fraiseraie au sein dune ferme maraîchère biologique diversifiée (en prenant en compte les contraintes liées à ce type de ferme). Elle commence par traiter la question de la commercialisation : quel mode de vente : vente à la ferme, cueillette, AMAP ? A quel prix ? Elle aborde ensuite la question du dimensionnement et du lieu dimplantation des fraisiers (un tableau récapitule les critères favorables et défavorables des potentiels emplacements). Enfin, elle apporte des éléments sur les différents plants de fraisiers disponibles sur le marché : plants frais, plants frigo, plants mottes, tray-plants, plants waiting bed (WB) : Un tableau récapitule les caractéristiques, avantages et inconvénients de ces plants. Puis, le cas du GAECSQUI est illustré permet dillustrer la mise en place dune fraiseraie.
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Les AMAP pour un avenir plus solidaire
Elisabeth CARBONE, AuteurLe mouvement des AMAP, représenté à l'échelon national par le MIRAMAP (mouvement interrégional des AMAP), vise une transformation sociale et écologique de l'agriculture et du rapport à l'alimentation en générant de nouvelles solidarités. Aujourd'hui plus que jamais, avec les crises sanitaire, économique et sociale, le modèle des AMAP fait sens : garantir la pérennité des fermes de proximité dans une logique d'agriculture paysanne, garantir des produits de qualité et d'origine certifiée aux consommateurs, et ce, dans une logique d'engagement réciproque. En France, le mouvement des AMAP regroupe aujourd'hui 2000 AMAP, 4000 paysans et 100 000 familles. Le modèle a fait ses preuves au-delà d'un effet de mode et semble répondre à une attente en bousculant le rapport classique producteur/consommateur. Le fonctionnement en réseau du MIRAMAP apporte une vraie plus-value, révélée par exemple lors du chantier participatif lancé pour refondre la charte du Mouvement, ou encore avec le nouveau projet stratégique, qui prévoit un programme d'actions à la hauteur des enjeux sociétaux amplifiés par la crise de la Covid-19. Certaines AMAP ont vu doubler leur nombre d'adhérents depuis le début de cette crise sanitaire qui a montré la fragilité des chaînes d'approvisionnement longues et les risques en termes de sécurité et d'autonomie alimentaire dans les territoires. Les AMAP, structures à taille humaine, ont su s'adapter rapidement aux contraintes sanitaires, ont été solidaires des fermes, ont livré les personnes les plus fragiles, ont trouvé des moyens pour réduire de moitié leurs tarifs d'abonnement, etc. Cet esprit de solidarité, présent dès le début du mouvement, évolue aujourd'hui vers l'idée de créer une véritable sécurité sociale alimentaire. Ainsi, le système des AMAP, bien plus que des paniers, est une proposition concrète qui renoue le lien entre agriculture et alimentation, devient un bien commun essentiel et montre que l'agriculture paysanne est un facteur de résilience et de justice sociale.
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Circuits courts : Sont-ils vraiment écolo ?
Elsa ABDOUN, AuteurLes consommateurs se tournent vers les circuits courts pour deux principales raisons : soutenir économiquement les agriculteurs et préserver lenvironnement. Toutefois, une étude récente, publiée par une équipe de scientifiques européens et vietnamiens, a conclu que les émissions de GES générées par les transports sont 80 % plus élevées pour les circuits courts que pour les circuits longs. En effet, le transport en vente directe nest pas toujours optimisé (ex : camion à moitié vide) et les camions/voitures consomment beaucoup plus que les cargos (pour une même quantité). Les kilomètres effectués par les consommateurs (voitures individuelles) pour venir chercher des produits dans une ferme génèrent également des GES. Pour autant, il ne faut pas conclure que les circuits courts sont mauvais pour la planète. Des solutions sont notamment en train de se mettre en place pour optimiser les transports (ex : application Le chemin des mûres). De plus, les déplacements effectués par les clients pour sapprovisionner en circuits courts répondent souvent à dautres besoins (ex : lien social) ou servent aussi à dautres activités. Ce mode de commercialisation favorise également des pratiques plus respectueuses de lenvironnement (les producteurs doivent faire face aux souhaits des clients) et génère moins de déchets (peu demballages, moins de calibrage des fruits et légumes ). Enfin, les circuits courts permettent de restreindre létalement urbain en maintenant une agriculture péri-urbaine.
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Dossier : Zoom sur les ruralités dans lépidémie de Covid-19
Jade LEMAIRE, Auteur ; Fabrice BUGNOT, Auteur ; Jean-Sébastien PIEL, Auteur ; ET AL., AuteurLépidémie de Covid-19 a entraîné de nombreux changements dans notre société. Ce dossier sintéresse plus particulièrement aux changements engendrés dans les territoires ruraux. Il donne la parole à différents acteurs (agriculteurs, habitants, responsables associatifs ) afin quils partagent des initiatives ou des réflexions soulevées par cette crise, notamment sur lapprovisionnement local et la souveraineté alimentaire. Certaines incohérences de notre système alimentaire ont en effet été mises en évidence durant le printemps 2020 : alors que les filières étaient désorganisées et que certaines dentre elles étaient en surproduction, la pauvreté et les distributions sociales de produits alimentaires ont augmenté en France. Une tribune, publiée le 12 mai par un collectif dassociations et de syndicats (dont la Confédération paysanne, le Réseau Civam ), questionnait la souveraineté alimentaire et démontrait limportance du rôle des paysans dans celle-ci. Pour les Civam, cette épidémie a en effet mis en avant la nécessité de mettre en place des systèmes de production autonomes et économes. Elle a aussi souligné limportance des collectifs dagriculteurs. Par ailleurs, pour faire face à la fermeture des marchés et autres débouchés, des agriculteurs se sont mobilisés pour pouvoir continuer à vendre en circuits courts. Les AMAP ont été très résilientes grâce à la pertinence de leur modèle basé sur la solidarité entre les producteurs et les consommateurs. Plusieurs autres initiatives en lien avec les circuits courts sont décrites : vente à la ferme, épicerie paysanne, groupement dachat de produits locaux, possibilité doffrir des paniers de produits locaux à des personnes dans le besoin, plantation de pommes de terre et de courges dans des tiers-lieux pour éviter les fins de mois difficiles Dautres initiatives et réflexions, moins en lien avec le secteur agricole, sont également abordées dans ce dossier.
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Innovation dans les circuits courts et la vente directe
BIO-LINEAIRES, AuteurUne étude, réalisée par Ecozept dans le cadre du projet INNOdirekt, a porté sur les différentes formes de commercialisation directe des produits agricoles, en se penchant plus particulièrement sur 10 projets phares de vente directe (bio et conventionnelle) en Allemagne, en France et en Autriche : drives fermiers, AMAP, magasins de producteurs, initiatives de type "La Ruche qui dit oui", etc. Si les démarches collectives sont plus fréquentes en France quen Allemagne, en revanche, les petits magasins qui deviennent de véritables magasins spécialisés bio sont plus présents en Allemagne. Létude a aussi permis d'identifier les motivations des consommateurs, au premier rang desquelles les valeurs écologiques et éthiques, le goût et la fraîcheur des produits, la transparence sur leur origine, etc.
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Un système bio productif et rentable
Sophie BOURGEOIS, AuteurDavid Gélineau sétait installé en GAEC avec ses deux frères, en vaches allaitantes, dans le Maine-et-Loire. En 2014, il a fait le choix de se séparer du GAEC et a entamé une conversion à lagriculture biologique. Il a alors réduit son troupeau (65 vaches Limousines) et il est progressivement passé à un système basé sur la production de bufs. Ces derniers sont vendus en direct, via une Amap située près dAngers. David Gélineau conduit son troupeau de manière rigoureuse afin de limiter les UGB improductifs : lIVV est autour de 365 jours et le taux de mortalité des veaux est inférieur à 5 %. Cet éleveur fait également très attention à la gestion de ses prairies et effectue du pâturage tournant. Sa SAU de 160 ha est composée de 104 ha de prairies naturelles, 25 ha de prairies temporaires multi-espèces, 5 ha de trèfle violet, 10 ha de luzerne et 16 ha de mélanges céréales-protéagineux. Par ailleurs, il possède peu de matériel propre, mais travaille beaucoup en Cuma ou achète en copropriété. Il veille également à ce que son rapport EBE/produit brut reste au-dessus de 50 % et à disposer de plus de 2 500 /mois de prélèvements privés.
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Utiliser les circuits courts : Organisation et mode d'emploi ; Avantages et inconvénients ; Adresses et liens utiles ; Témoignages et cas pratiques
Ce guide pratique est destiné aux producteurs qui souhaitent se lancer dans la vente de leurs produits alimentaires par le biais des circuits courts ou d'en étendre la pratique via de nouvelles formes. Chaque modèle de circuit court a été étudié : fonctionnement, statut juridique, avantages et inconvénients, étapes pour vendre par le biais de ce circuit court... L'ensemble des possibilités de vente directe et les principaux circuits courts sont présentés : boutiques à la ferme, magasins de producteurs, distributeurs automatiques, marchés alimentaires, salons et foires, AMAP, paniers, cueillette, coopératives alimentaires, Jardins de Cocagne, boutiques et épiceries en direct des producteurs, boutiques des lycées agricoles, artisanat monastique, plateformes internet (« La Ruche qui dit oui ! »), drives... Des témoignages de producteurs et de consommateurs illustrent l'intérêt ou le fonctionnement de ces différents circuits-courts.
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Agreste La Réunion : Filière bio - Octobre 2019
La Réunion est aujourd'hui le territoire ultramarin où l'agriculture biologique est la plus développée. Quasiment inexistante en 2005, on dénombrait, au 31 décembre 2018, 306 exploitations en AB ou en conversion, et 1 272 ha en AB, soit 2,5 % de la SAU réunionnaise. Comme en métropole, lagriculture biologique à La Réunion est en plein essor. Toutes les productions sont représentées, mais les secteurs des fruits et légumes et de lélevage de poules pondeuses constituent les plus importants volumes. Actuellement, près dun projet dinstallation en agriculture sur deux comporte un volet de production biologique. Outre les chiffres clés de la bio, cette brochure fournit des informations sur les acteurs de la filière et sa gouvernance à La Réunion, ainsi que sur les programmes de recherche-développement en cours. Elle propose également un focus sur les aides publiques en faveur de la bio et les perspectives de développement.
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Amap, du lien dans les paniers
Elsa JIROU, Auteur ; Thibault DUPONT, AuteurElsa Jirou et Thibault Dupont ont quitté Paris et le journalisme pour créer une microferme en maraîchage biologique dans l'Eure. Dans cet article, ils racontent comment ils ont aussi créé l'Amap Les Gobettes, grâce à laquelle ils commercialisent leurs productions. Expliquer les principes clés du fonctionnement d'une Amap, sensibiliser, rassurer... la confiance et le soutien des adhérents ont beaucoup compté dans l'aventure. Après une première année d'existence, les retours des adhérents sont positifs. Elsa et Thibault sont également fiers d'avoir créé, grâce à cette Amap, une émulation dans le village autour de leurs légumes.