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La bio au Danemark : « Organic is not enough »
Jean-Marc DENAN, AuteurChampion du monde de la consommation alimentaire bio, le Danemark privilégie, mis à part pour les fruits et légumes bio (46 % sont importés), le bio local. Dans cette interview, Anders Kok, PDG du distributeur multicanal Biogan, présente l'évolution, depuis 2020, des ventes de son entreprise et fait part de ses attentes, au-delà de la qualité bio, vis-à-vis de ses fournisseurs, en particulier français, en termes de maîtrise de l'approvisionnement, de traçabilité et de qualité. En encart, un tableau présente l'évolution 2020-2022 du marché bio danois dans les différents canaux de distribution.
How pesticides impact human health and ecosystems in Europe
Le système agricole européen dépend fortement des pesticides de synthèse. Ces derniers sont utilisés pour maintenir les rendements des cultures. Cependant, l'utilisation généralisée des pesticides entraîne une contamination et une pollution de l'eau, du sol et de l'air. Lexposition humaine à ces pesticides engendre des maladies chroniques, telles que des cancers, des problèmes cardiaques, respiratoires et neurologiques. Ce document apporte des informations sur les dernières connaissances relatives à l'impact des pesticides de synthèse sur la santé humaine et l'environnement, et présente des recommandations pour réduire leur usage. Il explique notamment que les ventes de pesticides ne décroissent pas au sein de l'Union européenne : elles ont été relativement stables entre 2011 et 2020, et sont estimées à 350 000 tonnes par an. En 2019, 83 % des sols agricoles analysés dans le cadre d'une étude européenne contenaient des résidus de pesticides. En 2020, un ou plusieurs pesticides étaient au-dessus des seuils de préoccupation dans 22 % des sites de surveillance européens de rivières et de lacs. Par ailleurs, la pollution liée aux pesticides entraîne une perte de biodiversité et participe au déclin important des populations d'insectes en Europe, ce qui menace le rôle essentiel joué par ces dernières dans la production alimentaire (auxiliaires de culture, pollinisation ). Une étude, menée dans cinq pays européens, sur la santé humaine, entre 2014 et 2021, a également révélé qu'au moins deux pesticides étaient présents dans le corps de 84 % des participants à létude. Les niveaux de pesticides étaient systématiquement plus élevés chez les enfants que chez les adultes. Pour atteindre les objectifs dutilisation de pesticides fixés dans le cadre de la « Stratégie de la ferme à la fourchette » (Farm to Fork Strategy), il est nécessaire de soutenir des modèles d'agriculture alternatifs, tels que l'agroécologie.
Observatoire du commerce équitable 2022
En France, en 2022, le commerce équitable a résisté face à la crise : malgré le contexte défavorable, la vente de produits issus du commerce équitable a enregistré une hausse de 1,96 % entre 2021 et 2022 (à noter que 83 % des produits du commerce équitable sont également bio). Entre 2018 (année de référence avant la pandémie de Covid-19) et 2022, le nombre de références de produits équitables a augmenté de 47 %, malgré la période 2021-2022 qui a été particulièrement marquée par l'abandon de 18 % du nombre de références de produits équitables (-20 % pour les produits internationaux et -2,6 % pour les produits origine France). Dans ce document, l'Observatoire du commerce équitable présente les données 2022 de la consommation équitable en France : 1 - Évolution des ventes ; 2 - Focus sur les familles de produits ; 3 - Commerce équitable et bio ; 4 - Distribution et lieux de vente. Pour finir, une section est consacrée à la vente des "ingrédients" de commerce équitable (produits dont un seul ingrédient est issu du commerce équitable).
uf bio : face cachée du retour à léquilibre du marché
Frédéric RIPOCHE, AuteurDepuis septembre 2022, un certain équilibre sest opéré sur le marché de luf bio. Certains éleveurs bio sont, en effet, repassés en poules plein air (conventionnel) ou sous d'autres labels, et dautres ont cessé leur activité. La baisse du nombre déleveurs de poules pondeuses en agriculture biologique sexplique, en partie, par la nouvelle réglementation biologique,avec lentrée en vigueur dune alimentation 100 % bio des poules au 1er janvier 2022 (alimentation moins qualitative dun point de vue nutritionnelle, qui engendre en moyenne 20 ufs de moins par poule et des ufs de plus petit calibre), ainsi que par une hausse du coût des aliments (200 /t) et du prix des poulettes (2 /poulette). La production est donc moins rentable. Lépidémie de grippe aviaire a aussi impacté la filière, qui pourrait continuer à perdre des éleveurs. La situation de la filière uf bio pourrait impacter le secteur des grandes cultures et les fabricants daliments, sachant que les poules pondeuses tirent le marché de lalimentation animale biologique.
Alerte Alimentation : Une succession de crises ; Le bio : Des consommateurs pas assez fidèles ; Contrôles des aliments : Changement de crémerie
Elsa CASALEGNO, AuteurLes difficultés rencontrées par lagriculture française sont nombreuses et se sont accentuées, ces dernières années : hausse du prix des intrants, grippe aviaire, changement climatique, vieillissement des agriculteurs et problème de renouvellement des exploitations... La bio est, elle aussi, touchée. Même si elle conserve des intérêts environnementaux et sanitaires certains, la consommation de produits biologiques baisse. Cette diminution est notamment due à des prix plus élevés, une confusion des labels et la concurrence du « local ». Quant à la surveillance de la qualité de nos aliments, elle a été retirée au ministère de lÉconomie au profit de celui de lAgriculture, en passant de la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRP) à la Direction générale de lalimentation (DGAL). Ce transfert inquiète certains acteurs. Par ailleurs, comme les agents ne sont pas assez nombreux pour faire tous les contrôles nécessaires, une partie de ces contrôles pourrait être déléguée à des acteurs privés (bureaux détudes et laboratoires privés), ce qui présente des risques de conflit dintérêt et dopacité.
L'alimentaire bio en GMS à fin 2021 ; Bilan 2021 en GMS : une année plus complexe ! ; Activité de la distribution Bio en 2021
Juliette FAVRE, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurD'après les données IRI, en France, la vente des produits bio (alimentaires et DPH) en GMS a connu une décroissance de -3,1 % en 2021, par rapport à 2020. Cependant, par rapport à 2019, année de référence avant la crise Covid-19, le marché bio en GMS a augmenté de 9,8 % en 2021. Un tableau présente les évolutions de chiffres daffaires en GMS pour de nombreux produits bio. Un article analyse le bilan 2021 de la consommation bio en GMS. Deux pages sont ensuite consacrées à lactivité des magasins spécialisés bio, de 2019 à 2021, avec graphiques et analyses.
Baromètre de consommation et perception des produits biologiques en France : Etude n°2100912 - Janvier 2022
Ce 19ème Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques, réalisé par l'Agence BIO et l'Institut CSA, révèle que 9 Français sur 10 consomment des produits biologiques et plus des trois quart le font de manière régulière (au moins une fois par mois), une part en hausse cette année après 3 ans de stagnation, tirée par des consommateurs très réguliers qui font des produits bio des produits du quotidien. Avec la fréquence de consommation qui augmente, la part dacheteurs de produits bio connaît également une hausse, tout comme le budget alloué. Une dynamique positive pour le bio que ne viendra pas entacher la part de réfractaires, toujours freinée par le coût et un manque dintérêt, très stable depuis 2 ans.
Communiqué de presse : Observatoire des viandes bio 2021
En France, le marché des viandes bio 2021 (bovins, ovins et porcs) sinscrit dans un contexte de défis à relever. Cette année a vu une augmentation de 10 % des volumes dabattage en AB, plus marquée en porcs. Parallèlement, pour les trois filières, les cheptels se sont peu développés en 2021 et, pour les ruminants, la concurrence du conventionnel a été significative. Par ailleurs, la filière des viandes bio a continué sa croissance, mais à un rythme moindre que précédemment, avec un second semestre plus difficile. Les évolutions sont différentes selon les circuits de commercialisation : les ventes ont progressé en magasins spécialisés (+4 %), en boucherie (+7 %), en vente directe (+10 %) ou encore en restauration hors domicile (+21 %), alors que les GMS ont vu un recul de 9 % de leurs ventes de viandes bio. Ceci montre une évolution dans les habitudes dachat des consommateurs qui privilégient de plus en plus le local. Si, en ovins, ladéquation entre offre et demande sest renforcée, on note, en 2021, des problèmes importants déquilibre carcasse en bovins (difficulté à vendre les morceaux nobles) et en porcs (forte demande en certains produits comme les lardons). Face à cette situation, les opérateurs cherchent à sadapter (export, déclassement, stockage...), mais le contexte reste incertain avec la flambée du prix des aliments et des autres charges, comme lénergie, le transport, les emballages, avec la hausse exceptionnelle des prix dachat en conventionnel (gros bovins et agneaux) et avec les changements dhabitudes des consommateurs.
Consommation bio : Quelle évolution dans les magasins spécialisés ?
SYMBIOSE, AuteurEn 2021, 80 % des enseignes bio constataient une baisse de la fréquentation de leurs magasins et du panier moyen par rapport à 2020. En effet, depuis le début de la crise sanitaire, les consommateurs ont tendance à privilégier les « gros caddies » aux courses intermédiaires, et préfèrent restreindre leurs lieux d'achats. L'émergence d'offres alternatives (HVE, zéro résidus de pesticides...) semble également participer au repli de la consommation en points de vente bio. Face à cette situation, il est urgent, pour les producteurs et les distributeurs, de relancer la communication sur l'agriculture biologique auprès des consommateurs. En parallèle, un encart traite du développement d'une filière sucre de betterave biologique en Bretagne.
Distribution spécialisée bio : l'immobilisme masqué par la crise Covid
ECOZEPT, AuteurCet article présente l'analyse d'Ecozept qui met en lumière les facteurs de décroissance qui ont touché la bio spécialisée allemande à l'été 2021. Avec la hausse des prix à la consommation, la distribution spécialisée fait face à de nombreux défis : ne pas creuser l'écart des prix avec l'offre en conventionnel, fidéliser sa clientèle, se démarquer par ses compétences en conseil et par l'originalité de son offre, le tout face à une concurrence dynamique.
Dossier : Volailles de chair : Les leviers pour traverser les turbulences
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa filière volailles de chair bio est malmenée par les hausses des coûts alimentaires, énergétiques et par la grippe aviaire. Tour dhorizon auprès déleveurs, de fabricants daliments, d'un accouveur et d'un vétérinaire et identification de leviers permettant de passer ces turbulences. Concernant la grippe aviaire, pour faire face aux conséquences économiques, plusieurs acteurs se sont engagées : lÉtat a versé une aide aux éleveurs ; les coopératives ont proposé des reports de factures, et des prêts-relais ont pu être mis en place avec les banques. Sur le volet sanitaire, les éleveurs prônent des mises à labri sur parcours réduits plutôt que des confinements. Dominique Balloy, vétérinaire du groupe dexperts sur la grippe aviaire, souhaiterait la mise en place de vrais plans de surveillance vétérinaire, adaptés à chaque zone selon les risques et les espèces, avec des claustrations proportionnées selon les risques. Pour lui, les sorties sur parcours réduits ont aussi du sens tant quil ny a pas de foyer détecté pour les poulets, les dindes et les pintades, mais cest moins évident pour les palmipèdes, plus sensibles et plus excréteurs. Les fabricants daliments ont également été fortement impactés par la grippe aviaire, avec une forte réduction de leur activité en 2022. De plus, le prix de laliment a augmenté de 20 % et, ceci, dans un contexte où lévolution de la demande ne va pas dans le bon sens, ce qui est source dinquiétude. Heureusement, pour lun de ces fabricants, lEspagne a permis un relais de croissance. Un accouveur (Couvoir Hubert) témoigne : il a aussi été fortement impacté, de façon indirecte, par la grippe aviaire, avec une activité réduite de moitié. Sa crainte est de ne pas toucher daides comme il est hors de la zone Influenza. Pour Benoit Drouin, éleveur de volailles de chair bio et vice-président du Synalaf, concernant les hausses de prix des matières premières, chacun doit réfléchir à sa part de marge et à la répartition de la valeur au sein de la filière. Pour faire face aux baisses de vente de 15 %, la production devrait également être un peu réduite dans les élevages. Enfin, pour certains acteurs, le consommateur doit également payer le juste prix et arbitrer entre ses loisirs et son alimentation.
L'entretien en réseau bio, le prix de l'inaction
AGENCE GOOD, AuteurContre toute attente, même durant l'épisode pandémique qui aurait dû le stimuler, le marché de l'entretien en réseau bio a connu une nette baisse (-24 %) sur 2 ans. L'inflation de fin 2021, ainsi que la crise russo-ukrainienne début 2022, n'ont pas, non plus, épargné le marché de l'entretien bio, mis à mal par des offres similaires en GMS. En effet, depuis 3 ans, la grande distribution propose une offre écologique moins chère, basée sur l'utilisation d'ingrédients bruts (vinaigre, citron, terre de diatomée, bicarbonate, etc.), non altérés, moins toxiques que les produits chimiques. La chute du marché de l'entretien bio s'explique également par l'absence de label dédié, qui garantirait, par exemple, des seuils d'ingrédients issus de l'agriculture biologique ou le contrôle des allergènes.
Fourrages : Numéro spécial travaux DOM-TOM
J.D. BARDE, Auteur ; N. MINATCHY, Auteur ; J-L. GOURDINE, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro spécial de la revue « Fourrages » traite de travaux menés dans les DOM-TOM en lien avec les fourrages et les prairies. Une première partie regroupe des travaux conduits aux Antilles et compte cinq articles : 1 - Les ressources fourragères des systèmes polyculture élevage intégrés de régions tropicales ; 2 - Quels enjeux pour les fourrages dans la gestion de la crise chlordécone aux Antilles françaises ? ; 3 - Elevages ovins et bovins viande en Martinique : suivis fourragers et zootechniques en fermes ; 4 - Effet de différentes formulations dengrais sur la production de fourrage ; 5 - La collection despèces fourragères au lycée agricole de Guadeloupe. Une deuxième partie est consacrée à des travaux menés sur lÎle de la Réunion : 1 - Le premier observatoire de la croissance de lherbe en Outre-Mer : présentation du dispositif de la Réunion et des premiers résultats ; 2 - Modélisation spatialisée des besoins, de la production, et des flux de fourrages en vue de la création dune filière « Fourrages » sur lîle de La Réunion ; 3 - La densité des couverts herbacés à lîle de La Réunion : Facteurs de variation et proposition dune grille saisonnière ; 4 - Adaptation de la méthode du bilan azoté au contexte des prairies réunionnaises, et contribution à lanalyse de la fourniture dazote des sols prairiaux à lîle de La Réunion. Une dernière partie est consacrée à la Guyane et à la Nouvelle-Calédonie à travers une appréciation des caractéristiques et de la qualité des prairies situées sur ces territoires.
Grippe aviaire : situation et gestion catastrophiques
Anne UZUREAU, AuteurAu printemps 2022, la Vendée a connu une brusque flambée des contaminations de grippe aviaire (virus H5N1), alors que les cas ont dhabitude plutôt tendance à se concentrer dans les élevages du Sud-Ouest. Avec les départements limitrophes, près de 6 millions de volailles (canards mulards, canards Pékin, canards de Barbarie, dindes, cailles, faisans, poulets de chair, poules pondeuses ) ont été abattues pour endiguer cette épidémie. Face à cette situation, les services de lÉtat ont vite été débordés. Comme léquarrissage narrivait plus à suivre, certains éleveurs ont dû enfouir plusieurs milliers de tonnes danimaux malades dans leurs fermes, sans équipements de protection appropriés. Dautres directives ont été lancées pour arrêter la ventilation afin de provoquer la mort des animaux par asphyxie, ce qui est un cauchemar pour les éleveurs. Toute la filière est impactée, de lamont (reproducteurs, couvoirs) à laval (abattoirs). Dans ce contexte, des questions plus globales se posent. Même si la faune sauvage est un facteur dintroduction du virus sur le territoire, la forte propagation de celui-ci est surtout due à la densité des élevages, aux déplacements des intervenants et aux transports danimaux vivants. La claustration nest donc pas une solution viable à long terme pour lutter contre ce virus, qui a continué de se propager malgré lenfermement des volailles. De plus, en pleine crise, une tendance semblait se dégager : les petits élevages seraient moins touchés par la grippe aviaire.
Logistique : Quand le local a le mal des transports
Stéphane THEPOT, AuteurUne foire bio existant depuis 1974 qui peine à redémarrer après le confinement, dans une commune de lIndre. Une boutique de producteurs bio qui ferme en novembre 2021 dans la même commune, après avoir connu laffluence pendant le confinement, avec chaque jour des files de consommateurs venus acheter bio et local. Avec la crise sanitaire, bien des dynamiques sétaient développées pour plus de local et de circuits courts. Aujourdhui, tout semble être redevenu comme avant, avec, plus fort que jamais, le e-commerce, avec ses entrepôts géants, des flux de camions ou encore, en bout de chaîne, des livreurs en sous-traitance et souvent précarisés. En fait, le confinement a montré certes des faiblesses mais, surtout, au final, la force de la logistique. Ce secteur dactivité ne sest pas arrêté pendant la crise sanitaire. Globalement, cette dernière a profité au e-commerce, même si on peut observer de plus en plus des signes de résistance, notamment à linstallation dentrepôts géants, malgré les annonces de créations demplois que généreraient ces structures. La logistique est un domaine qui, avec notamment la seconde guerre mondiale, a connu un investissement majeur en recherche, ressources humaines ou techniques, avec lobjectif dune gestion toujours plus optimale des flux. Face à cela, comment recréer des circuits locaux qui ont disparu. Si des initiatives locales existent, comme ce groupe de producteurs des environs de Châteauroux qui se sont organisés pour décrocher des marchés en restauration collective, avec un investissement dans la logistique via la création dune entreprise dinsertion dédiée à cela, il reste beaucoup à faire.
Pays Basque : « Je voulais produire ce que j'aime consommer »
Julen OILLARBURU, AuteurEn 2017, Sylvain Régnier s'est installé en poules pondeuses et en porcs plein-air bio dans une ferme à Lasse, près de Saint-Jean-Pied-de-Port, au Pays Basque. Il élève cinq truies et un verrat et engraisse une trentaine de cochons dans les parcs. Il travaille avec un boucher pour la découpe de la viande, qu'il commercialise en direct et localement (marchés, AMAP, magasins locaux, livraison à un restaurant, vente à la ferme). Il élève aussi 80 poules l'hiver et le double l'été, dans un jeune verger s'étendant sur une dizaine d'hectares, où ont été plantés 120 pommiers, ainsi qu'environ 80 autres fruitiers (pruniers, pêchers, noisetiers, plaqueminiers...). Dans son témoignage, Sylvain s'insurge contre les mesures de biosécurité appliquées de la même façon aux élevages paysans et aux élevages industriels et contre l'administration. L'augmentation des prix des matières premières est également problématique pour les éleveurs qui doivent augmenter le prix de leurs produits pour survivre financièrement.
Le point avec Ecocert : Grippe aviaire : comment gérer les contrôles ?
Gaëtan SIRVEN, AuteurEn cas de grippe aviaire, les autorités peuvent imposer la claustration des volailles ou linterdiction, pour les organismes certificateurs, daller faire des contrôles physiques. Le premier cas est prévu par le règlement bio et, si des fourrages grossiers sont distribués aux volailles sur la période, léleveur nest pas en situation de non-conformité. Dans le second cas, les contrôleurs peuvent venir visiter les autres productions de la ferme, sil en existe, et/ou consulter en visio. Dès que linterdiction est levée, des contrôles physiques sont réalisés. Ainsi, à lhiver 2021-2022, les producteurs ont tous été contrôlés physiquement dans lannée. Par ailleurs, lutilisation dingrédients protéiques conventionnels a été limitée dans le nouveau règlement bio, aussi bien en termes de matières premières autorisées (protéines de pomme de terres, insectes ) quen types danimaux à qui ils peuvent être distribuées (principalement les jeunes).
The world of organic agriculture : Statistics and emerging trends 2022
Helga WILLER, Auteur ; Jan TRAVNICEK, Auteur ; Claudia MEIER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022Cette 23ème édition de The World of Organic Agriculture, publiée par le FIBL et IFOAM Organics International, réactualise les données statistiques mondiales sur l'AB et offre une synthèse complète du développement de l'agriculture biologique dans le monde, en présentant des données chiffrées par grandes aires géographiques : Afrique, Asie, Europe, Amérique Latine et Caraïbes, Amérique du Nord et Océanie. La tendance positive de ces dernières années se poursuit : la demande de produits biologiques a connu une croissance particulièrement forte en 2020 et la surface bio a également augmenté. En 2020, dans le monde, 74,9 millions d'hectares étaient conduits en agriculture biologique (3 millions d'ha de plus qu'en 2019), soit 1,6 % de la SAU mondiale, avec, en tête, pour les plus importantes surfaces en bio, l'Océanie (35,9 millions d'ha) et l'Europe (17,1 millions d'ha). En 2020, étaient dénombrés 3,4 millions de producteurs bio dans le monde, près de 239 000 de plus qu'en 2019. Avec une hausse de 14 milliards deuros par rapport à 2019, le marché mondial des produits biologiques a connu une croissance sans précédent en raison de la pandémie : il a atteint plus de 120 milliards d'euros.
Vignoble de Bordeaux : de nouveaux volumes de vins à valoriser
VITISBIO, AuteurEn 2020, laccélération des conversions dans le vignoble bordelais est nette : plus de 6 000 ha de vignes sont en première année de conversion en Gironde et 17 % du vignoble girondin est engagé en bio. Les AOC Bordeaux Rouge et Blaye Côtes de Bordeaux sont les plus concernées par ces nouvelles conversions. Il faudra faire attention à la concurrence potentielle et aux tensions créées sur les marchés en lien avec les volumes supplémentaires. Une enquête, menée auprès des vignerons bio bordelais sur la commercialisation de leurs vins pendant la crise sanitaire, a permis de caractériser trois profils : les domaines viticoles qui ont cherché à diversifier leurs canaux de commercialisation (France et export) avec une part importante de vente directe ; ceux qui ont opté majoritairement pour le négoce (100 % vrac ou vrac et bouteilles) ; et ceux qui exportent majoritairement leurs vins (via différents circuits de commercialisation). La crise sanitaire a impacté tous les circuits de commercialisation et une baisse du chiffre daffaires a été constatée pour 75 % des vignerons enquêtés. Ces impacts ont, toutefois, été amortis lorsque les vignerons ont sollicité plusieurs canaux de distribution. Limportance de lautonomie commerciale a également largement été mise en avant par les vignerons.
Volailles de chair en filière longue : Les références technico-économiques
Cécilia MONTHUS, AuteurDes enquêtes ont été menées auprès déleveurs de volailles biologiques, élevées pour la chair ou pour la ponte et commercialisées en filière longue. Les élevages étaient situés en Bretagne, dans les Hauts-de-France, dans les Deux-Sèvres, dans le Lot-et-Garonne et en Dordogne. Des références technico-économiques ont été établies. Elles concernent les années 2020 et 2021, en comparaison avec les années 2018 et 2019, et portent sur des ateliers de poulets élevés en bâtiments fixes, ainsi que sur des ateliers de poules pondeuses avec parcours. Lanalyse porte sur les marges poussin-aliment, mais aussi sur les charges variables (achats de poussins ou de poulettes, daliments, frais sanitaires, de chauffage ) et sur les charges fixes (par extrapolation sur la base dexploitations spécialisées dans le cas des volailles de chair). Les résultats montrent, notamment, que la rentabilité des ateliers de volailles de chair ou pondeuses en AB demande une bonne technicité dans la conduite des lots. La gestion de lalimentation est un point-clé pour améliorer la marge poussin/aliment. La gestion sanitaire, en particulier via de bonnes conditions dambiance, est aussi un élément important. La maîtrise des dépenses énergétiques est devenue un enjeu majeur dans un contexte de coût croissant de lénergie et de prix tendus. De plus, lépidémie de grippe aviaire a impacté certains lots (ateliers avec parcours), le confinement des volailles pouvant se traduire par des problèmes sanitaires.
Agence BIO : Rapport d'activité 2020
L'Agence BIO, créée en 2001, est l'instance de référence des ministères en charge de l'Agriculture et de la Transition écologique pour expliquer et promouvoir l'alimentation et l'agriculture biologiques. L'Agence BIO met en place des actions d'information à destination des consommateurs, des décideurs publics et des professionnels de l'amont et de l'aval. Elle collecte, analyse et partage les données sur la consommation et la production bio, soutient des projets de filières visant à structurer l'offre alimentaire bio française, accompagne l'objectif de 20 % de produits bio en restauration collective en 2022 et facilite le dialogue des acteurs du secteur bio en France. En 2020, l'Agence BIO a adapté ses actions d'information au contexte de l'épidémie de Covid-19, notamment en mettant en place des conférences digitales et des webinaires. Ce rapport présente les activités 2020 de l'Agence, avec les contraintes particulières et les temps forts.
Belgique : le vrac en croissance malgré la crise !
Mélanie LONGIN, Auteur ; BIO-LINEAIRES, AuteurEn Belgique, depuis la crise sanitaire, le vrac continue de se développer, avec une augmentation des points de vente encore en 2021. Le vrac est commercialisé dans les enseignes vrac, mais aussi en grande distribution et dans des épiceries de proximité : Sales4bio, spécialisé dans le développement de marques bio, fournit les chiffres. Bio Linéaires propose, en parallèle, une interview de Paul Mathieu, fondateur de l'enseigne bio et locale Al'binète à Liège. Celui-ci livre son sentiment sur l'évolution du marché de la bio en Belgique.
Belle performance des compléments alimentaires en magasin bio en 2020
BIO-LINEAIRES, AuteurLe Synadiet, Syndicat National des Compléments Alimentaires, a dévoilé les chiffres 2020 des ventes de compléments alimentaires en France. Une enquête consommateurs a montré que ce marché a connu une croissance similaire aux années précédentes (2 % de croissance en France), et ce, malgré la crise sanitaire. En magasin bio, cela sest traduit par 4 % de croissance. La vente en ligne a progressé de 30 % en 2020. Les meilleures progressions ont été réalisées sur les axes suivants : défenses immunitaires, antiseptiques/premiers secours, vitalité, voies respiratoires et mémoire/concentration.
La bio en Allemagne : Dans un marché bio dynamique, la distribution bio spécialisée peine à garder le rythme
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, au 1er semestre 2021, la croissance du marché bio a continué sa progression, mais à un rythme moindre en magasins spécialisés bio. La vente en ligne a été le réseau le plus dynamique, puisquelle a progressé de 44 %, alors que la vente en magasins bio a eu tendance à stagner. Sils sont davantage fréquentés en milieu rural où la grande distribution restreint son offre, les magasins bio en zone urbaine nont pas réussi à fidéliser leur clientèle après les périodes de confinement. Le marché bio allemand semble avoir trouvé de nouveaux relais de croissance dans la vente en ligne et la vente directe, ainsi quavec loffre toujours plus fournie de la distribution conventionnelle. Reste à voir si les nouveaux consommateurs bio se tourneront ensuite durablement vers les circuits spécialisés bio
La bio en Allemagne : Marché en croissance, boosté par la vente directe et la vente en ligne ?
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, au 1er trimestre 2021, la croissance de la distribution spécialisée bio a continué, mais à un rythme moindre, en comparaison de l'année 2020 (confinements). La distribution spécialisée a vu ses ventes augmenter de 4,2 %, tandis que les magasins à la ferme, la vente directe et les magasins de + de 100 m2 ont connu une plus forte progression (26,2 %). Mais c'est surtout la vente en ligne qui a décollé, avec + 42,6 % au 1er trimestre 2021 vs la même période en 2020. Vente directe, vente en ligne et circuits courts apparaissent désormais comme les nouveaux relais de croissance de la bio en Allemagne. Reste à savoir si cette lancée perdurera au-delà de la crise sanitaire.
La bio en Allemagne : Des paniers moyens et des surfaces de vente en progression ; Les magasins spécialisés bio à la ferme
BIO-LINEAIRES, AuteurCet article est composé de 2 volets : - Dans le contexte particulier de l'épidémie de Covid-19, le marché bio allemand a progressé de 16,4 % en 2020. Le panier bio moyen a connu une hausse estimée de 24%, passant de 17 en 2019 à 21 en 2020. L'article explique les facteurs de cette progression (évolution des assortiments, fermeture des restaurants pendant les différents confinements...) ; - En Allemagne, parmi les multiples formes de vente directe, les "Bio-Hofläden" ou magasins spécialisés bio à la ferme sont au nombre d'environ 3000, principalement dans le Sud-Ouest du pays. En 2020, leur chiffre d'affaires a augmenté de 31 % par rapport à 2019, et représente 340 millions d'euros.
La bio en Allemagne : Vers une remise en question de la croissance ?
BIO-LINEAIRES, AuteurLes Allemands ont acheté davantage de produits bio (+ 21,3 %) durant le 1er semestre 2020, l'une des raisons semblant être la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19, qui a joué le rôle d'accélérateur de tendances. Cette percée s'est manifestée essentiellement en dehors des circuits de commercialisation bio, ce qui pousse toute la filière bio allemande à se réinventer. Les pionniers du bio y voient surtout l'occasion d'une nouvelle étape dans laquelle la distribution bio devra réaffirmer ses valeurs, stratégie dans laquelle les acteurs de l'économie sociale et solidaire jouent un rôle important.
La bio en Belgique : La Covid-19 pousse la demande d'achat en ligne
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Belgique, un sondage, réalisé en novembre 2020 auprès de 20 enseignes, a évalué l'impact des confinements dus à l'épidémie de Covid-19, sur la consommation de produits bio. Il met en évidence l'évolution du panier moyen entre le 1er et le 2ème confinement (62 % des enseignes ont connu une forte baisse, après l'augmentation de 22 % au premier confinement) et souligne la poussée du commerce en ligne, notamment en Flandre, où 85 % des magasins bio interrogés partagent ce constat.
Caractérisation des facteurs de la résilience des exploitations bovines et ovines laitières biologiques françaises
Les exploitations bovines et ovines laitières biologiques évoluent dans un contexte incertain, caractérisé par de multiples perturbations. Ce contexte pose la question de leur résilience, cest-à-dire de leur capacité à faire face à ces perturbations. La thèse dAugustine Perrin a visé à caractériser les facteurs de résilience. Quatre dispositifs ont permis de recueillir et de croiser des données qualitatives et quantitatives sur des élevages laitiers bio. 128 entretiens semi-directifs ont notamment été conduits auprès déleveurs laitiers bio, dans le cadre du projet Casdar Résilait. Différents facteurs de résilience (évoqués par ces agriculteurs) ont été mis en évidence : lorientation vers des systèmes herbagers autonomes et économes, la structuration des filières, lassurance de prix stables et rémunérateurs. Cette résilience est perçue différemment selon lexpérience des éleveurs (conversion récente ou ancienne) et selon les filières (bovins ou ovins). Les facteurs de résilience de chacune de ces filières ont été étudiés séparément et font lobjet de chapitres spécifiques. Comme cette thèse a été marquée par le Covid-19, la résilience des exploitations et de la filière laitière bio face à cette pandémie (1er confinement) a également été étudiée. Globalement, la pandémie a eu un impact nul ou réduit sur la plupart des exploitations, grâce à leur faible dépendance aux intrants (comparativement, le changement climatique est plus redouté par les éleveurs). La pandémie a également eu un impact modéré sur laval de la filière grâce à la flexibilité de cette dernière. Par ailleurs, limpact de lorganisation du travail sur la résilience des fermes laitières bio a été analysé, en se focalisant sur les bovins lait. Diverses organisations du travail, qui concernent aussi bien le travail dastreinte (ex : supprimer lastreinte de la traite une partie de lannée) que le travail de saison (ex : déléguer les travaux des champs), donnent lieu à des systèmes sereins et résilients.
Conférence de Presse en direct de l'Agence Bio du 9 juillet 2021 à 10H00
Cette vidéo permet de visionner la conférence de presse donnée par lAgence BIO, le 9 juillet 2021. Alors quen 2020, la crise sanitaire a impacté les modes de consommation, lAgence BIO délivre les chiffres de cette année atypique. Les questions suivantes sont abordées : Quelle dynamique pour le secteur bio ? Quel impact a eu la crise sanitaire ? Comment se positionne la France par rapport aux autres voisins européens ? Cette présentation est effectuée à deux voix : Philippe Henry, le président de lAgence BIO, et Laure Verdeau, la directrice de lAgence BIO.
Consommation des produits bio et enjeux : La crise sanitaire accentue les tendances alimentaires émergentes
Flavie TIRET, AuteurUne étude, menée par le CREDOC (Centre de Recherche pour létude et lobservation des conditions de vie), sur les comportements et les consommations alimentaires en France a montré que les consommateurs formulent de nouvelles attentes : lattente « santé » est repartie à la hausse depuis 2016 et la préoccupation environnementale grimpe depuis 2018. Concernant les risques liés à la consommation daliments, différents facteurs de préoccupation ont été identifiés : les antibiotiques et le bien-être animal pour les viandes, les conservateurs et les additifs pour les produits industriels, et les pesticides pour les fruits et légumes. Ces résultats expliquent lengouement des consommateurs pour les produits bio. Et cet engouement a été renforcé par la crise Covid-19 : gain de 20 % de chiffre daffaires et de 8 % dacheteurs. Du côté des points de vente spécialisés en bio, 90 % souhaitent prioriser les produits en vrac ou « zéro déchet », et 32 % les produits locaux (durant le premier confinement, 83 % des magasins spécialisés bio ont effectué des changements de fournisseurs, en faveur dopérateurs locaux et de filières courtes). La grande distribution continue à développer son chiffre daffaires en bio : si lécart sétait stabilisé entre les grandes surfaces et les magasins spécialisés, il se creuse de nouveau au profit de la grande distribution.
Covid 19 : Les circuits courts : plus forts après la crise ?
Agathe PERRIN, AuteurLes GAB bretons ont mené des enquêtes auprès de leurs adhérents en circuits courts, afin de connaître l'impact de la crise Covid-19. On note une forte disparité entre les fermes. Si la majorité ont vu leur chiffre daffaires (CA) augmenter (cest particulièrement vrai pour les maraîchers), certains ont vu leur CA stagner et dautres ont vu le leur baisser (en particulier ceux ayant des débouchés tournés vers la restauration et les marchés de plein vent). Face à ces perturbations, les producteurs ont renforcé leurs ventes à la ferme ou leurs ventes en ligne, avec livraison à domicile de façon individuelle ou collective. Certains de ces débouchés se sont pérennisés. Après une année de crise, beaucoup dagriculteurs sont épuisés physiquement et mentalement face à tous ces changements et à ces adaptations permanentes, à ces réorganisations et/ou créations de nouveaux débouchés Si la plupart restent sereins pour la suite (débouchés consolidés, activité reconnue de première nécessité ), il nen est pas de même pour ceux qui ciblent en priorité la restauration commerciale, lévènementiel De plus, la crise a fait ressortir des difficultés en lien avec les conditions de travail et lorganisation du travail dans les fermes en circuits courts. Elle a également incité les producteurs à sinterroger sur leur stratégie commerciale.
Les dernières évolutions du marché bio italien
Michel KNITTEL, AuteurEn Italie (3ème marché bio en Europe avec 3,48 Mrd ), la croissance bio est constante depuis 15 ans. En 2020, la part de produits bio dans les dépenses alimentaires représentait 3,6 %, contre 2,2 % en 2014. Avec le confinement, une grande part des achats bio ont été réalisés en ligne, avec une augmentation de 143 % de ce circuit sur 2020. La distribution bio italienne connaît des évolutions qui ont commencé avant cette année particulière de 2020. Le nombre de magasins indépendants a diminué et les supérettes de 150 m2 se sont développées. Depuis 2018, le groupe EcorNaturaSì a racheté plusieurs chaînes de magasins bio, entraînant des restructurations. Des magasins soumis à une forte concurrence ont dû fermer. Peu à peu, le paysage de la distribution spécialisée dans le pays se recompose.
Distribution bio en Bretagne : des perspectives optimistes
Fabienne DELABY, Auteur ; Goulven OILLIC, AuteurInitiative Bio Bretagne (IBB) a réalisé une enquête auprès de 164 magasins bio (sur 169 que compte la Bretagne), afin d'appréhender leur perception de l'avenir et l'impact du 1er confinement. Il en ressort que, malgré l'identification de certains freins au développement de l'activité (concurrence, contraintes techniques, écarts de prix bio/conventionnel...), le réseau des magasins bio bretons reste confiant. Pendant le 1er confinement, près des 2/3 des magasins bio répondants ont vu leur activité augmenter. L'un des enjeux est la fidélisation des nouveaux consommateurs dans la durée. Pour les filières locales, l'impact de la crise sanitaire sur l'économie et ses conséquences sur l'emploi génèrent tout de même quelques inquiétudes.
La distribution des produits naturels et bio aux Etats-Unis
Michel KNITTEL, AuteurPremier marché alimentaire bio au niveau mondial, les États-Unis connaissent, comme les pays européens, une forte croissance dans la vente des produits bio, alimentaires et non-alimentaires. Les tendances du marché restent en faveur de la grande distribution conventionnelle, leader pour la vente de produits bio, grâce aux marques de distributeurs. L'article fournit la liste des 10 principaux acteurs conventionnels du marché bio américain en 2020, accompagnée d'éléments chiffrés. En ce qui concerne les magasins spécialisés, aux USA, les enseignes proposent souvent, en plus de la vente de produits « bio », celle de produits « naturels » et « healthy ». L'article présente les initiatives originales de plusieurs chaînes qui, cependant, attirent les convoitises des entreprises de la distribution conventionnelle. Pour illustration, le cas de Whole Foods Market, chaîne spécialisée n°1 aux USA, qui a été rachetée par Amazon. En 2021, plusieurs magasins ont été fermés et sont passés à la vente en ligne exclusivement.
Dossier : Bio et GMS : un marché toujours performant
BIO-LINEAIRES, Auteur ; ECOZEPT, Auteur ; Juliette FAVRE, AuteurCe dossier, publié par Bio Linéaires en partenariat avec IRI et Ecozept, fait la synthèse de l'évolution, entre 2016 et 2021, de la bio en grande distribution. Une première partie détaille l'évolution du marché et de l'offre bio entre 2016 et 2020 en France, en passant à la loupe les différentes familles de produits, les marques bio, les Marques De Distributeurs (MDD), ainsi que les circuits. Dans la deuxième partie du dossier, IRI fait une analyse sur deux ans, 2019 étant l'année de référence avant la crise, pour faire la lumière sur la légère décroissance des produits bio en GMS entre juin 2020 et juin 2021, en France. IRI propose également ses prédictions pour 2022, en rappelant cependant que, avec l'épidémie de Covid-19, la donne est susceptible de changer avec l'évolution de la crise sanitaire. Pour terminer, la troisième partie du dossier, proposée par Ecozept, est consacrée à la bio dans les GMS et les discounts en Allemagne. Le paysage de cette distribution conventionnelle allemande y est dépeint : alors que les enseignes spécialisées en bio restent en phase de test, l'engagement des enseignes conventionnelles envers les producteurs bio allemands se développe, avec des « superlabels bio » exigeants, et semble ouvrir la voie à un marché bio plus structuré.
Dossier : Do It Yourself : Le marché du « Faire »
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Michel KNITTEL, Auteur ; AGENCE GOOD, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier de Bio Linéaires traite du marché du « fait-maison », de son évolution et de l'impact de la crise Covid-19 sur l'achat des ingrédients nécessaires au DIY, en alimentaire et non-alimentaire. Ce dossier comprend notamment une enquête, menée par Bio Panel, auprès des consommateurs de produits bio achetant principalement en magasins spécialisés bio, ce qui correspond au premier lieu d'achat des matières premières. Le dossier est composé des articles suivants : - La grande communauté du « faire » ; - Le Faire, âme du DIY - Insight conso, projectives 2025 ; - Les avantages nutritionnels et santé du « faire soi-même » ; - Quel a été l'impact du Covid-19 sur le fait-maison ? ; - La cosmétique « faite maison » : quelle place en magasin ? ; - Entretien « fait-maison » : du yoyo pendant la crise du Covid-19.
Dossier de presse Agence BIO : 18ème Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France : Des courses à lassiette, lannée Covid bouleverse tout, sauf les envies de bio !
Le 18ème Baromètre de consommation et de perception des produits biologiques en France de l'Agence BIO, de mars 2021, met en évidence l'impact de la crise sanitaire de 2020 liée à l'épidémie de Covid-19 sur les comportements et les choix d'achats alimentaires des Français. Dans ce contexte, le baromètre fait ressortir deux enseignements majeurs : - La demande des consommateurs qui semble s'enraciner durablement dans un désir de "manger sain" ; - lémergence dun nouveau consommateur plus « locavore », découvrant de nouveaux points de vente physiques ou en ligne pour ses courses, privilégiant les circuits courts, à limage des associations pour le maintien d'une agriculture de proximité (AMAP), des magasins de producteurs et des exploitations agricoles elles-mêmes. En 2020, pour près de 6 Français sur 10, la consommation de produits locaux et de saison est devenue un "acte militant".
Dossier de presse Agence BIO : Le bio, acteur incontournable de la souveraineté alimentaire - Les chiffres 2020 du secteur bio : Juillet 2021
Alors que lannée 2020 a impacté les modes de consommation, lAgence BIO dévoile les chiffres de cette année atypique, marquée par la crise sanitaire. La tendance du consommer sain et durable, local et de saison est plus que jamais dactualité. Une majorité de Français déclarent acheter plus de produits frais (57 %) et davantage de produits de saison (57 %). Près de 6 Français sur 10 (59 %) privilégient les produits locaux et les circuits courts. Le "cuisiné maison" fait de plus en plus dadeptes (55 % ; +8 points vs 2019). En considérant à la fois les achats des ménages pour leur consommation à domicile et les achats en restauration (hors taxes), le marché bio sélève à près de 13,2 milliards deuros en 2020, soit +10,4 % depuis 2019. Il a ainsi presque doublé au cours des cinq dernières années. Du côté de la distribution, la vente directe enregistre une progression de +11,7 % en 2020 (vs +8 % en 2019). La production bio se poursuit dans tous les territoires de l'Hexagone, atteignant 53 255 fermes en bio, soit 11,77 % des exploitations agricoles françaises, pour 9,49 % de la SAU.
Dossier de presse Familles Rurales : Observatoire des prix des fruits et légumes 2021
Familles Rurales présente les résultats de son Observatoire des prix des fruits et légumes frais, pour aider chaque famille, quel que soit son budget, à opérer des choix éclairés en matière d'achats. Létude des prix 2021 porte sur un panier de 8 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio, sur 4 surfaces de vente. Entre juin 2020 et juin 2021, le prix des fruits bio a baissé de -5%, celui des fruits en conventionnel de -3%. Entre juin 2020 et juin 2021, le prix des légumes bio a baissé de -5%, celui des légumes en conventionnel de -18%. En moyenne, pour une famille de 4 personnes, respecter le PNNS (Plan National Nutrition Santé) représente entre 4 et 16 % d'un SMIC net mensuel selon la composition du panier. En matière de comparaison des prix, l'emballage doit retenir l'attention (à l'unité (ou par lot) ou au kilo). Dans un contexte de pandémie qui a révélé lobésité comme lune des causes principales de comorbidité, la prévention est plus que jamais de rigueur. C'est pourquoi Familles Rurales réitère lurgence de mettre en place un chèque « fruits et légumes » permettant aux moins favorisés daccéder à ces produits « bons pour la santé ».
Dossier de presse dOXFAM : Le virus de la faim se propage : Cocktail explosif : Les conflits, la Covid-19 et le changement climatique exacerbent la faim dans le monde
Dans ce rapport, Oxfam révèle que le nombre de personnes en situation de famine a été multiplié par six depuis le début de la pandémie, et que 20 millions de personnes supplémentaires sont confrontées à des niveaux dinsécurité alimentaire extrêmes, pour un nouveau total de 155 millions de personnes réparties dans 55 pays. Le rapport explore, en particulier, 3 facteurs principaux qui ont aggravé la situation de faim dans certains pays, révélant les inégalités criantes de notre monde. Premièrement, deux personnes sur trois en situation de crise alimentaire vivent dans un pays en guerre ou en conflit (notamment lAfghanistan, lÉthiopie, le Soudan du Sud, la Syrie, le Yémen, ainsi que le Sahel et en particulier le Burkina Faso). Les conséquences économiques de la Covid-19 sont le deuxième principal facteur de la crise alimentaire mondiale, aggravant la pauvreté et révélant les inégalités croissantes partout dans le monde. Le nombre de personnes en situation dextrême pauvreté devrait atteindre 745 millions fin 2021, soit une hausse de 100 millions de personnes depuis le début de la pandémie. Les femmes, les personnes déplacées et les travailleurs et travailleuses du secteur informel sont les plus durement touchés. Enfin, le troisième facteur aggravant la faim dans le monde cette année est le changement climatique. Près de 400 catastrophes météorologiques, notamment des inondations et des tempêtes record, ont continué de frapper des millions de personnes en Amérique centrale, en Asie du Sud-Est et dans la Corne de lAfrique.
Dossier : Sauvons lélevage de plein air !
Sylvie COLAS, AuteurA travers plusieurs témoignages déleveurs de volailles, de porcs ou de ruminants, ce dossier revient sur limpact, sur les élevages de plein-air, des mesures sanitaires renforcées, notamment suite à la grippe aviaire ou à la peste porcine. Ces mesures, peu ou pas adaptées à ce type délevage, causent dimportantes charges financières, du surplus de travail ou encore du stress pour les éleveurs et risquent donc de faire disparaître lélevage de plein-air ou/et sous signe de qualité en faveur dune production industrielle. Pourtant, lélevage de plein-air, avec de faibles concentrations danimaux, une limitation des transports entre les fermes ou encore avec le choix de races plus résistantes, peut être un atout face à des risques sanitaires qui sont plutôt favorisés par lélevage industriel (grande concentration et fort brassage danimaux, importants transports danimaux )
Dossier : Valoriser les jeunes animaux de la filière laitière
Annabelle WÜRBEL, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Véronique LEON, Auteur ; ET AL., AuteurQue faire des jeunes mâles en élevage laitier, aussi bien les veaux, les chevreaux que les agneaux ? Majoritairement vus comme des « sous-produits » de la production laitière, ils sont globalement envoyés en systèmes dengraissement, organisés diversement selon les filières. Or, ces animaux sont achetés à des prix de plus en plus bas aux éleveurs, souvent en deçà du coût de production. Dans un contexte global de moindre consommation de viande en France, la crise Covid, synonyme de baisse des débouchés (ralentissement des exportations de ces jeunes animaux, ou de la restauration hors domicile), a mis en lumière la dépendance des éleveurs envers les engraisseurs, ainsi que la question plus globale de la cohérence des filières laitières aujourdhui. Les modèles actuels de production laitière, basés notamment sur lhyperspécialisation, ne sont-ils pas à questionner ? Quid du bien-être animal, de lengraissement industriel à la poudre de lait, des schémas de sélection de races, ou encore du manque doutils dabattage/transformation de proximité ? Ce dossier, via plusieurs témoignages, se fait le relai de questionnements de producteurs ou encore dinitiatives de certains pour trouver, seuls ou collectivement, des alternatives : lélevage des cabris sous la mère pour cette éleveuse productrice de fromages en Aveyron ; le passage de lélevage caprin laitier à lengraissement de veaux, de chevreaux et de cochons pour ce couple de producteurs dans lIndre ; une dynamique collective dans les Hautes-Alpes pour une filière « chevreaux » locale autour dun abattoir de proximité géré par des éleveurs ; le projet de création dun label rouge « chevreau lourd » par le Syndicat caprin de la Drôme ; lallongement des lactations, voire le développement de la lactation induite (stimulation de la production de lait par la traite sans mise bas) ; ou encore la mise en place dun système engraisseur à lherbe de veaux laitiers par un producteur du Pas-de-Calais qui achète les veaux à des éleveurs près de sa ferme Au-delà de ces initiatives locales, aller plus loin demandera échanges, réflexions et aussi un engagement des pouvoirs publics.
Evolution de l'offre et du CA des PGC bio
Juliette FAVRE, AuteurLes ventes de produits de grande consommation (PGC) bio en grandes surfaces alimentaires (GSA) ont connu une augmentation de + 13,1 % en 2020, contre + 19,9 % en 2019. A partir de début juin 2020, le poids du label bio au sein des PGC a cependant diminué. Le e-commerce de GSA a assuré plus d'un tiers des gains des PGC bio. L'évolution des chiffre d'affaires liés à cette catégorie de produits est présentée, en montrant notamment l'effet des 2 confinements sur leur évolution, avec une projection sur 2021.
Face à la crise sanitaire : Le vin bio tire son épingle du jeu
VITISBIO, AuteurAlors que le contexte mondial est assez morose pour le secteur du vin en raison de la crise sanitaire Covid-19, une projection réalisée par le cabinet IWSR montre que le vin bio sera sûrement de plus en plus plébiscité dans le monde. La bio continuerait ainsi sa progression et gagnerait des parts de marché dans les années à venir, pour atteindre 4 % du marché mondial du vin en 2024 (contre 1,5 % en 2013 et 2,75 % en 2019). Entre 2014 et 2019, les volumes de vins bio vendus dans le monde ont augmenté de près de 9 %. La France et lAllemagne sont les deux premiers pays consommateurs de vins bio. LItalie est le plus gros producteur et exportateur au niveau mondial. Parmi les principaux pays producteurs de vins bio, deux typologies de vignobles se démarquent : certains sont avant tout destinés à lexport (cas de lItalie et de lEspagne), tandis que dautres sont majoritairement tournés vers une consommation nationale (France, Allemagne, États-Unis).
Filière vrac et Covid-19 : Le bilan un an après ; Comment valoriser la saisonnalité dans le vrac ?
Laura DUPONCHEL, AuteurLe premier article concerne l'impact de la crise sanitaire de 2020, en France, sur la vente en vrac. Avec 41 % de croissance en 2019, celle-ci était plutôt dynamique avant le début de la crise. L'association Réseau Vrac a initié 2 baromètres visant à cerner l'impact des confinements sur ce rayon, ainsi qu'une étude avec le cabinet de sondage Nielsen. Cette étude a établi que, si 40 % des Français se déclaraient acheteurs de vrac avant le 1er confinement, 22 % ont continué pendant et 85 % disaient vouloir à nouveau acheter en vrac après le confinement. En comparant les chiffres d'affaires des acteurs du vrac de septembre à octobre 2020, par rapport à la même période en 2019, le deuxième baromètre a montré qu'ils étaient majoritairement stables ou en hausse. Le marché du vrac devrait continuer sa progression en 2021. Le deuxième article interroge la notion de saisonnalité dans le vrac, encore peu appliquée dans les magasins bio, mais qui pourrait leur permettre de différencier leur offre.
Jeanne Fabre, présidente de Millésime Bio
Louise JEAN, AuteurLa famille Fabre produit du vin depuis quatorze générations, avec un engagement historique dans la bio. Elle est à la tête de 350 ha autour de Béziers, Carcassonne et Lézignan (Occitanie). En juillet 2020, Jeanne Fabre est devenue présidente de la commission Millésime Bio (au sein de Sudvinbio), en charge de lorganisation du salon qui porte le même nom. Sa prise de fonction sest effectuée en pleine crise sanitaire. Son objectif était alors de maintenir le salon, afin de proposer une solution pour relancer les ventes de vin, sachant que la filière a énormément souffert de la crise sanitaire (moins de vente directe, fermeture des bars et de la RHD ). La deuxième édition de Millésime Bio sest donc déroulée en digital, les 18 et 19 mars 2021. Plus de 4 000 visiteurs se sont connectés (la moitié en France et la moitié depuis létranger) avec plus de 1 000 exposants (dont 150 nouveaux). Au total, cet évènement a généré 15 000 échanges entre vignerons et visiteurs. Jeanne Fabre espère tout de même que la prochaine édition du salon pourra seffectuer en physique, afin de retrouver un côté convivial et chaleureux et de pouvoir faire déguster les vins en direct.
Loi EGALIM : lenseignement sadapte face à la crise sanitaire
Karine BOUTROUX, Auteur ; Françoise DEGACHE, AuteurEn 2019, le projet intitulé « Les exploitations agricoles des lycées agricoles sengagent en faveur de la loi EGALIM » a été lun des lauréats de lappel à projets pour la transition agro-écologique de lenseignement agricole. Dans la région Provence-Alpes-Côte dAzur, des actions étaient notamment prévues sur le campus Nature Provence (Lycée agricole dAix-Valabre), sur le campus Vert dazur (Lycée agricole dAntibes) et sur le Lycée de Marseilleveyre (Lycée Marseille-Calanques). Les objectifs étaient : 1 de développer lapprovisionnement des cantines avec des produits issus de lexploitation du lycée ; 2 de réduire les pertes de production au champ ; 3 de développer des projets pédagogiques communs entre lycées agricoles et métiers de bouche. Avec la crise sanitaire, il a fallu sadapter et revoir les projets. Léquipe du CFPPA dAix-Valabre avait mis en place un atelier de maraîchage bio pour fournir la cantine. Faute délèves et de cantine, ce sont les formateurs qui ont assuré le suivi des cultures. Les légumes ont ensuite été vendus à Biocoop, ainsi quà un restaurant gastronomique. A partir de septembre 2020, plusieurs classes ont participé à la récolte et certains légumes ont été cuisinés à la cantine. Au Lycée agricole dAntibes, qui exploite une parcelle de maraîchage bio depuis plusieurs années, un partenariat a été créé avec lécole hôtelière de Grasse afin de mettre en place un concours nommé « Graines de toqués ». Il avait pour objectif de partager les techniques de production dun produit du terroir cultivé en bio sur le lycée agricole et de réaliser un plat pour sublimer ce produit.
La matinale BIO du 19 janvier 2021 - Agence BIO
La matinale BIO, organisée par l'Agence BIO, se présente sous la forme d'une émission TV avec des débats, des interviews et de courts reportages sur les pratiques de la bio en France. Cette première émission s'articule autour du thème suivant : "Le bio pour surmonter les bouleversements environnementaux et socio-économiques ?". Le lien entre le système agricole et alimentaire et la santé est expliqué, discuté, notamment à travers l'exemple de la crise sanitaire actuelle. L'émission traite aussi de la place de l'agriculture dans le débat public, des évolutions liées à la crise, des tendances et des changements alimentaires, ainsi que du concept de One Health. Enfin, les intervenants sont interrogés sur la question "Le bio peut-il être le fer de lance de la transition agroalimentaire en Europe ?". La diversité des intervenants permet de traiter ces questions sous différents angles, du champ à l'assiette.
Notre situation face au diktat sanitaire
Dimitri BON, Auteur ; Estelle BON, AuteurDimitri et Estelle Bon, producteurs avicoles bio (ufs et volailles de chair) dans le Jura, témoignent de leurs difficultés face à lapplication des règles sanitaires liées à la grippe aviaire et à la dégradation du bien-être animal qui en découle.