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A la rencontre des paysannes et des paysans de Galice
Coralie PASQUIER, AuteurEn Espagne, la Galice néchappe pas à lindustrialisation de son agriculture. 21 % de sa superficie est consacrée aux activités agricoles. Les exploitations sont majoritairement familiales et de petite taille : 8 ha en moyenne (seulement 20 % des fermes dépassent les 20 ha). Toutefois, le nombre de fermes a diminué de 67 %, en trente ans. Actuellement, elles ne sont plus que 75 000. De nombreux changements sont notamment survenus lorsque lEspagne a intégré lUnion européenne : la Galice est passée d'une agriculture familiale en polyculture-élevage (privilégiant lautoconsommation et la vente directe) à une forte spécialisation laitière, ce qui a fortement réduit le nombre de paysans. Des producteurs tentent toutefois de préserver une agriculture paysanne, notamment au travers dune activité syndicale. Cest le cas, par exemple, de Conchi Docampo et Gabriel Lopez, deux maraîchers bio qui se sont installés après une reconversion professionnelle. Durant létat durgence lié à la Covid-19, ils se sont mobilisés pour faire lever linterdiction sur les marchés locaux.
Réseau Ma Boucherie Bio du Coin : Unébio sallie aux boucheries
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe réseau de boucheries traditionnelles « Ma Boucherie Bio du Coin » est une initiative dUnébio (Union des éleveurs bio). Ce réseau a commencé à se développer dans lOuest. Le premier projet est né à La Baule en 2016 ; puis ce fut Nantes, Guingamp... Actuellement, Unébio a investi dans une quinzaine de boucheries traditionnelles et de nouveaux projets devraient aboutir en 2020. Unébio propose deux modèles : soit il devient actionnaire à 100 % dune boucherie, soit il entre dans le capital dune boucherie (jusquà hauteur de 30 %) si un boucher déjà installé souhaite commercialiser de la viande bio. Tous les bouchers sont formés aux spécificités des viandes bio, ce qui permet de mieux les valoriser. Pour alimenter ce réseau, Unébio sappuie sur son propre outil de transformation et de commercialisation : le Comptoir des Viandes Bio (CVB), basé dans le Maine-et-Loire. Suite à la période Covid-19, louverture de certaines nouvelles boucheries est retardée. Toutefois, la démarche est bien ancrée et les ventes se maintiennent (un encart est réservé aux adaptations mises en place par les boucheries de ce réseau pour faire face à la Covid-19).
Ressources supports des différentes interventions du colloque de restitution du projet CasDar Résilait
Jérôme PAVIE, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; Augustine PERRIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2020Le projet CasDar Résilait s'est déroulé de 2016 à 2020. Il visait à étudier la résilience des systèmes laitiers biologiques bovins, ovins et caprins, en France. Ce projet a permis d'étudier ce sujet sous des angles variés. Les vidéos traitent des facteurs de résilience des élevages laitiers bio ; des risques et freins perçus par les éleveurs quant à l'installation ou la conversion en bio ; et de l'enseignement en lycée agricole. Des éleveurs témoignent, un état des lieux des filières bio est dressé, ainsi que des perspectives pour l'avenir, différentes pour les trois types délevages. Parmi les principaux résultats présentés, des tendances montrent que les systèmes les plus résilients comprennent en majorité une main duvre familiale, sont plus petits, avec des charges de structure (surtout de mécanisation) plus faibles. Ensuite, l'un des principaux freins à la conversion mis en évidence est le manque de connaissances techniques nécessaires à la gestion d'un élevage en bio.
Sondage OpinionWay pour Max Havelaar : Baromètre Max Havelaar de la transition alimentaire
Un sondage OpinionWay pour Max Havelaar a mis en lumière l'impact de la crise de la Covid-19, en France, sur les attentes des consommateurs, en particulier en matière de consommation responsable. Les Français ont eu l'occasion de s'interroger sur leur consommation et, pour 73 % d'entre eux, le contexte de crise leur a donné (davantage) envie de consommer responsable. Pour 62 % des interrogés, la crise sanitaire de 2020 a été à l'origine d'une prise de conscience quant à la nécessité d'avoir des comportements plus vertueux, comme limiter les emballages, acheter local, équitable, etc. 78 % ont déclaré être favorables à une consommation de produits 100 % locaux. 58 % ont réalisé que de nombreux produits de consommation sont en effet importés (café, banane, chocolat), mais qu'il leur serait difficile de s'en passer définitivement, contrairement à d'autres produits. La notion de vrac a, elle aussi, fait son chemin.
Territoires en transition : Déconfiner les énergies
Stéphane THEPOT, AuteurLes initiatives pour un nouveau développement local sont nombreuses au sein des territoires ruraux. Cet article en présente plusieurs, du Berry au Quercy, en passant par le Gers. Quelles touchent au développement des circuits de proximité, notamment suite au confinement, à lapprovisionnement en produits locaux, bio ou non, à destination par exemple de magasins de proximité ou encore de la cantine, à linstallation de chaufferies au bois communales (dont une dans lIndre ne valorisant que du bois issu des haies du territoire), ou déoliennes « citoyennes », financées par des habitants, toutes ces initiatives, souvent basées sur des démarches collectives, montrent la vitalité de la « France profonde ». Elles montrent aussi limportance de penser autrement, de créer du lien, de mixer les avis et les horizons, de favoriser lécoute pour « jouer ensemble » et, ainsi, « déconfiner les énergies ».
Tomates et concombres biologiques : Une campagne 2020 compliquée sur les marchés
Goulven MARÉCHAL, AuteurDans lOuest, les producteurs biologiques de tomates et de concombres qui commercialisent leurs productions en circuits longs ont été confrontés à dimportantes difficultés de commercialisation, de mai à août 2020. Le marché était en effet saturé, ce qui a engendré des baisses au niveau des prix payés aux producteurs : - 25 % pour les tomates grappes par rapport à 2019 et - 35 % pour les concombres. La filière manque de données objectives pour expliquer cette saturation du marché, mais plusieurs hypothèses, conjoncturelles et structurelles, ont été relevées : un pic de production national (année propice pour ces cultures) ; une croissance trop rapide de la production bio (hausse de 20 % des surfaces engagées en bio par rapport à 2018) ; une importation conséquente de létranger par les distributeurs (donnée actuellement difficile à chiffrer) ; un effet secondaire du confinement (les particuliers ont eu plus le temps de jardiner) ; un afflux de production dès le 1er mai en raison de la réglementation sur lutilisation des serres chauffées en AB (la loi ninterdit pas dutiliser cette pratique, mais interdit de commercialiser les produits issus de serres chauffées avant le 1er mai).
Vu des fermes : Dautres modèles plus cohérents sont à inventer
François SOULARD, AuteurFrançois Soulard est éleveur de brebis laitières et de vaches allaitantes biologiques en Dordogne. Il est installé depuis cinq ans (installation hors-cadre familial). Il témoigne de son vécu et de ses réflexions sur l'agriculture au temps de la pandémie de Covid-19.
Maîtrise de l'influenza aviaire : tous concernés
Anaëlle LARAVOIRE, AuteurEn réponse à lépidémie dinfluenza aviaire, larrêté du 8 février 2016 impose des mesures de biosécurité minimales : mise en place de barrières sanitaires dans la gestion des intrants et sortants, bonne maîtrise des pratiques de nettoyage et de désinfection, traçabilité irréprochable. Les éleveurs doivent également suivre une formation de 1 jour minimum et mettre en place la claustration des animaux avec dérogation pour les productions sous cahiers des charges. Afin dadapter les bâtiments à ces nouvelles exigences, le plan pour la compétitivité et ladaptation des exploitations agricoles (PCAE) intègre deux dispositifs de subventions, pour des investissements de plus de 10 000 et pour des investissements plus modestes.
Changement climatique et agricultures du monde
Emmanuel TORQUEBIAU, Auteur ; Laurence TUBIANA, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2015L'objectif de cet ouvrage est de faire le point sur les liens entre changement climatique et agriculture des pays du Sud, y compris élevage et foresterie. Il regroupe les expériences de plusieurs dizaines de chercheurs et agents de développement de toutes disciplines et tente d'apporter des réponses à des questions telles que : Comment satisfaire la sécurité alimentaire tout en s'adaptant au changement climatique et en l'atténuant ? Quelles sont les principales menaces pesant sur les agricultures du Sud ? Comment les agriculteurs du Sud répondent-ils à ces menaces ? Quelles sont les propositions de la recherche agronomique ? Les questions sont multiples, mais des solutions existent, aussi diverses que de nouvelles pratiques agronomiques, le recyclage des résidus agricoles, le diagnostic des maladies émergentes ou les paiements pour services écosystémiques. L'ouvrage propose des pistes innovantes pour les agricultures du futur dans tous ces pays. Il aide à comprendre les mécanismes financiers et politiques qui sous-tendent les négociations climatiques internationales, compréhension nécessaire pour penser avec les agriculteurs des solutions concrètes aux enjeux du climat tout en répondant aux exigences du développement durable.
Cosmétique : Cosmétique naturelle et bio : "Leben wie Gott in Deutschland" ?
BIO-LINEAIRES, AuteurPlusieurs marques allemandes de cosmétique certifiée ont une histoire qui remonte à plus de 30, voire 40 ou 50 ans, sachant, toutefois, que l'intérêt pour des produits plus sains est né à la fin du 19ème siècle... L'évolution forte du marché des cosmétiques bio en Allemagne, par comparaison avec la France, est liée à plusieurs facteurs (historiques, culturels ou politiques) : - Le marché allemand de la cosmétique : en 2011, le marché allemand était évalué, par Euromonitor International, à 12,595 milliards d' (en prix de détail) ; - Le marché de la cosmétique naturelle : en 2012, la cosmétique naturelle reste un secteur en croissance en Allemagne ; selon une enquête d'Organic Monitor, le marché européen de la cosmétique naturelle en général a été, en 2010, de 2 milliards d' (contre 6 milliards d' pour le marché mondial) ; 60 % seraient de la cosmétique naturelle « certifiée » ; en 2011, le marché allemand de la cosmétique naturelle a un peu ralenti, avec une croissance limitée à +2,5 %, pour atteindre 815 millions d' et 6,5 % du marché ; selon Naturkosmetik Konzepte et l'institut Gfk, la cosmétique « proche du naturel » représentait 7,8 % du marché en 2011, comparés aux 6,5 % de la « vraie » cosmétique naturelle, le « proche du naturel » ayant maintenant dépassé le certifié ; - Une relation au naturel différente de la France : outre un lien particulier de l'Allemagne avec l'écologie, la cosmétique naturelle a surtout profité d'un attrait renforcé pour le naturel et pour le bio provoqué par de nombreux scandales alimentaires dans les années 2000 Dans le circuit des magasins bio et naturels, les marques certifiées qui dominent le marché appartiennent à trois entreprises allemandes et une suisse (connues en France). Aujourd'hui, en Allemagne, de nouvelles marques de la cosmétique naturelle sont apparues dans de nombreux circuits
Puçage RFID : l'industrialisation de l'élevage à marche forcée
Mickaël CORREIA, AuteurL'article est basé sur l'interview d'Antoine Costa, réalisateur du film documentaire "Mouton 2.0, la puce à l'oreille". Face aux différentes crises sanitaires, celui-ci estime que la volonté est, à défaut de changer les systèmes de production, de tracer les flux de matières premières. Et grâce aux puces RFID, on peut dire aujourd'hui par exemple qu'un steak haché provient de 18 vaches différentes ! Antoine Costa soutient, dans cet interview, que « l'élevage est (..) un laboratoire pour appliquer plus tard ces technologies à l'échelle humaine ». L'obligation sera effective, à partir du 1er juillet 2013, pour tous les éleveurs ovins et caprins de pucer leurs animaux avec ce système électronique. Avantage : on pourra, à distance (reconnaissance par ondes hertziennes), gérer le troupeau (triage, optimisation des mises bas, des vaccinations...), le tout, derrière son écran d'ordinateur. La relation humaine à l'animal, pourtant fondamentale, en prendra un sacré coup. La résistance dans les campagnes s'organise « mais de façon éparse », selon Costa. Voir www.mouton-lefilm.fr
Dossier Inra : Santé des plantes et des animaux : Comprendre, analyser, innover
Brigitte CAUVIN, Auteur ; Géraud CHABRIAT, Auteur ; Julie CHERIGUENE, Auteur ; ET AL., AuteurL'impact économique ou en terme de santé humaine des pathologies, aussi bien en élevage qu'en culture, est considérable. C'est ce que montre ce dossier. Il poursuit sur l'importance de connaître les agents pathogènes en cause (avec présentation de fiches synthétiques sur les caractéristiques des principaux groupes d'agents responsables de maladies). Le troisième point abordé porte sur l'importance du diagnostic, qui doit être le plus précoce et précis possible et de l'épidémiologie, qui vise à suivre l'évolution des pathologies de l'échelle de l'élevage à celle d'un pays ou de la planète. La quatrième partie de ce dossier présente le concept de protection intégrée. Cette approche se développe à ce jour face aux limites de l'approche « éradication ». Cette dernière, basée sur l'utilisation intensive d'antibiotiques, d'antiparasitaires ou encore de pesticides, s'avère limitée (même illusoire), avec l'apparition des résistances aux molécules chimiques utilisées et avec un impact important sur l'environnement et la santé, notamment humaine. L'approche intégrée vise à maîtriser les maladies en combinant divers outils, parfois curatifs, mais surtout préventifs. Mais cette approche implique le développement d'une recherche pluridisciplinaire et l'adhésion de tous les acteurs sur le terrain pour être efficace.
Fruits et légumes d'été : Une saison sous tension
Myriam GOULETTE, AuteurLa filière fruits et légumes bio a connu de nombreux aléas cet été : les conditions météorologiques du printemps ont provoqué une précocité des fruits et légumes, ces derniers sont tous arrivés à maturité en même temps provoquant de gros pics de production. Cela a eu des conséquences économiques pour les producteurs qui ont vu leurs produits baisser de 15 à 20% par rapport à la saison passée, mais les rendements supérieurs ont sans doute compensé la baisse des prix. Cependant, la demande est stable voire à la baisse, comme en témoigne Henri de Pazzis, président de la société ProNatura. Cette baisse de la demande s'explique difficilement, mais le climat et la crise de la bactérie Escherichia coli n'y seraient pas étrangers. De plus, l'offre est en progression du fait des conversions qui arrivent à terme. Pour contrecarrer la concurrence étrangère, Jean-Luc Charbonneau, directeur de Biogaronne, pense qu'il faut miser sur une forte identité régionale et voudrait mettre en place une gamme région Sud-Ouest et de saison.
Pour une agriculture et une alimentation de qualité et de proximité
Jean HARZIG, AuteurBernard Cressens est conseiller scientifique à WWF France. Il livre, dans cette interview, sa vision des enjeux agricoles, alimentaires, environnementaux, sanitaires, et de la nécessité d'une prise de conscience et d'une évolution des pratiques pour une alimentation et une agriculture durable. Pour Bernard Cressens, les consommateurs doivent renouer avec l'alimentation et notamment changer leur comportement et lieux d'achat. Suite aux nombreux scandales sanitaires, les ONG ont lancé des actions médiatiques fortes, bien que, selon Bernard Cressens, il soit regrettable que ce soit souvent les discours des extrêmes qui soient présentés par les médias. Au travers des crises, l'agriculture est souvent stigmatisée dans sa globalité et sans prendre en compte les différents modes de production. Mais nous connaîtrons certainement d'autres crises avec les nanoparticules et la profusion de molécules chimiques de synthèse, dont certains effets ne sont pas encore connus ; la société est demandeuse d'un regard indépendant sur ces questions. Afin d'aboutir à une agriculture durable d'un point de vue environnemental, Bernard Cressens croit à une agriculture de terroirs de haute qualité, ne pouvant concurrencer des pays très compétitifs comme le Brésil ou l'Ukraine que par des signes de qualité.
Sanitaire : Fièvre catarrhale ovine : premier bilan
Denis FRIC, AuteurDenis Fric, vétérinaire à Gablim (Groupement des agrobiologistes du Limousin), revient sur la gestion de la fièvre catarrhale ovine, notamment par les instances publiques, sur la difficulté d'éradiquer ce virus et sur le coût qu'ont représenté les vaccinations.