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Dossier spécial Élevage Herbivore : Prairies à flore variée : Bilan des suivis réalisés en Dordogne et en Lot-et-Garonne ; Prairies enrichies avec des plantes à tanins : Bilan du suivi réalisé en Creuse
Camille DUCOURTIEUX, Auteur ; Laura DUPUY, Auteur ; Marie RAPINAT, Auteur ; ET AL., AuteurFace aux questionnements des éleveurs sur les prairies à semer dans leur système, avec pour objectif d'augmenter la part de l'herbe, l'autonomie alimentaire ou encore de mieux gérer la santé de leur troupeau, divers suivis de prairies à flore variée de mélange Capflor ou de prairies enrichies en plantes à tanins ont été réalisés en Dordogne, en Lot-et-Garonne et en Creuse. Un premier article revient sur le suivi de 2 parcelles de prairies à flore variée, comptant au moins 6 espèces issues de 2 à 3 familles botaniques différentes, lune chez un éleveur de Dordogne et lautre en Lot-et-Garonne. Sont ainsi présentés les mélanges réalisés, les motivations et les retours dexpérience des éleveurs, lévolution de la composition floristique sur plusieurs années, tout comme les pistes de travail pour lavenir. Le second article revient sur les résultats de suivis de prairies semées en Creuse et enrichies en plantes à tanins, lune avec du plantain et de la chicorée et lautre associant lotier corniculé et chicorée. Les mélanges réalisés, les points-clés des itinéraires techniques, le rythme de pâturage ou encore les valeurs alimentaires obtenues figurent dans le document.
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Quelques réponses à l'effet des plantes sur la santé des animaux ? : Fiches génériques
La CAB Pays de la Loire coordonne une expérimentation dans le cadre du programme PEI UNIFILANIM Santé. Cette expérimentation a pour but de mesurer « lefficacité » de certaines plantes sur la santé des animaux. Deux types danimaux ont été ciblés dans ce programme : les ovins et les volailles de chair. Les essais ont permis dimpliquer des éleveurs, des techniciens, des chercheurs et des vétérinaires. Les plantes qui ont été retenues pour les essais sont, pour les ovins : la chicorée, le plantain, le lotier, le souci officinal, le fenugrec, un mélange à base de carvi, du trèfle blanc ; et, pour les volailles : le fenugrec, la tanaisie, la nigelle, le chénopode vermifuge, le souci officinal. Une fiche pour chaque plante a été rédigée pour connaître la réputation, les intérêts, limplantation, la disponibilité, lanimal consommant cette plante, la période de consommation et la toxicité de ces plantes.
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La nature comestible
Sandra LEFRANÇOIS, AuteurMoins connues que le pissenlit ou l'ortie, de nombreuses plantes sauvages comestibles peuplent nos bords de chemins et nos jardins. Elles sont souvent riches en vitamines et minéraux et se prêtent à des recettes originales. Photos à l'appui, cet article permet de reconnaître : le lamier blanc (qui ressemble à l'ortie), la consoude, l'alliaire fleurie, l'ail des ours, le chénopode blanc, la cardamine hérissée, le plantain lacéolé... A condition de respecter des règles de prudence pour éviter les intoxications, ces plantes sauvages (on en dénombre environ 1 600 en France) ouvrent un large champ d'exploration de nouvelles saveurs. Consommées crues ou cuites, en salades, pestos, galettes salées ou biscuits, elles sont autant d'occasions de conjuguer alimentation et lien avec la nature.
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Parasitisme en petits ruminants : Pâturer des plantes bioactives, cest Fastoche ! ; "Les tanins perturbent la vie parasitaire" ; FiBL France ouvre un service d'analyses coprologiques
Frédéric RIPOCHE, AuteurGérer les strongles gastro-intestinaux chez les petits ruminants est un enjeu-clé, notamment en AB, dans un contexte de développement des résistances aux anthelmintiques chimiques. Des plantes à tanins, comme le sainfoin, et, plus largement, des plantes dites bioactives ont montré des effets impactant le cycle de ces parasites, notamment si elles sont distribuées en granulés déshydratés. Mais ne peut-on pas envisager de faire pâturer des plantes « alicaments » (combinant valeur nutritive et santé) plutôt que dacheter et de distribuer des granulés ? En 2019, a été lancé le projet CasDar Fastoche pour répondre à cette question. L'étude est basée sur 14 essais de pâturage, avec des lots de 30 animaux et sur des parcelles pures de sainfoin, de chicorée et de plantain, associés à des mesures de valeurs nutritionnelles, avec analyse de la présence de molécules de type tanins au cours du cycle végétatif et à des suivis parasitaires et de croissance des animaux. Cette étude s'inscrit sur un temps long et demandera une analyse de l'ensemble des résultats pour tirer des conclusions. Ces dernières permettront de faire avancer les connaissances sur lusage des plantes bioactives dans la gestion du parasitisme chez les petits ruminants, sachant quil existe dautres perspectives, comme les pellicules de noisettes ou de châtaignes, elles aussi riches en tanins. Ainsi, les plantes bioactives sont potentiellement un outil à mobiliser dans une logique de combinaison de moyens visant à limiter le recours aux molécules chimiques : perturber la biologie des vers, stimuler la réponse immunitaire des animaux, bien les nourrir, adopter une gestion adaptée du pâturage et mieux cibler les animaux à traiter. Ceci demande aux éleveurs de suivre au mieux létat parasitaire de leurs troupeaux, via notamment des coprologies. Dans cette optique, FiBL France ouvre un service danalyses coprologiques visant à fournir des réponses plus rapides et plus ciblées aux éleveurs.
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Quand les brebis pâturent les plantes bioactives
Robin HORRIOT, AuteurLe sainfoin, la chicorée et le plantain sont des plantes bioactives qui participent à lamélioration de la santé des ruminants, notamment des ovins. Elles sont riches en tanins, ce qui fait baisser la charge parasitaire. Elles ont également lavantage dêtre résistantes à la sécheresse grâce à leur important système racinaire et ne présentent pas de risque de météorisation. Le programme Fastoche a recueilli les témoignages déleveurs conquis par les bénéfices de ces plantes. Le Gaec Cassenjouls, situé en Aveyron, implante, depuis longtemps, 4 à 5 ha de sainfoin pur. Pour les associés de ce Gaec, le gros inconvénient de cette fourragère est sa pérennité : il faut la ressemer tous les deux ans. Cette légumineuse est également traditionnellement cultivée dans le Sud-Est de la France. Le directeur de la ferme expérimentale de Carmejane a remarqué que les brebis la mangent tout le temps avec appétence, même lorsquelle est en fleurs. En Haute-Vienne, Didier Dussouchaud intègre du plantain dans tous ses semis de prairies. Il a également essayé la chicorée, mais les brebis ont arrêté de la consommer lorsquelle montait, contrairement au plantain que les brebis pâturent tout le temps.
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Rénovation de prairie en système 100 % herbe
Thomas GERY, AuteurAlors que les sécheresses sont de plus en plus fréquentes et que les prairies permanentes ont tendance à perdre en qualité et en rendement (comparées aux prairies temporaires), la rénovation des prairies permanentes est une solution intéressante pour les systèmes herbagers. La mise en place de cultures dérobées ou de cultures à fort pouvoir racinaire permet de casser les prairies permanentes et présente lavantage de ne pas avoir à recourir à une céréale. Plusieurs itinéraires techniques sont possibles, dont un itinéraire classique (labour et semis dune dérobée estivale pour casser la prairie en place, puis semis dune nouvelle prairie à lautomne ou au printemps suivant) et un itinéraire simplifié (scalpage de la prairie et semis dune dérobée estivale, puis semis direct de la prairie en fin dété dans la dérobée). Cet article illustre ces deux itinéraires techniques à laide de schémas. En complément, il présente cinq stratégies de rénovation des prairies permanentes, testées en Savoie et en Haute-Savoie : 1 Mise en place de millet perlé fourrager pour rénover des parcelles de pâturage ; 2 Mise en place de sorgho fourrager pour rénover des parcelles de pâturage ; 3 Mise en place de chicorée/plantain/trèfle pour rénover des parcelles de pâturage ; 4 Mise en place de Teff grass pour rénover des parcelles de fauche ; 5 - Mise en place de prairie sous couvert de méteil pour rénover des parcelles de fauche ou de pâturage.
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Dossier : Légumes secs : Des cultures délicates à sécuriser
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLes légumes secs séduisent un grand nombre dagriculteurs bio. Ils présentent à la fois des avantages agronomiques (diversification des assolements, restitution dazote atmosphérique ) et économiques (valeur ajoutée élevée). Toutefois, leur culture est délicate en AB. Cest pourquoi ce dossier présente différents leviers pour arriver à sécuriser leur production et leur récolte. Il commence par retranscrire une interview de Gwénola Riquet (référente technique lentille chez Terres Inovia) et de Quentin Lambert (référent technique pois chiche dans le même institut technique). Tous deux apportent des conseils pour réussir ces cultures. Larticle suivant est dédié au pois chiche : il détaille les différents verrous techniques qui empêchent le développement de cette culture dans le Sud-Est et le Sud-Ouest : manque de renouvellement variétal, date optimale de semis difficile à déterminer, maladies difficiles à gérer. Il décrit également pourquoi les surfaces en pois chiches sont en hausse à la Corab (coopérative basée dans le Poitou-Charentes). Le troisième article apporte des informations et des conseils techniques pour associer la lentille à dautres espèces : lentille-cameline, lentille-céréales dhiver, lentille-céréales de printemps, lentille-plantain. Enfin, ce dossier est clôturé par deux témoignages dagriculteurs. En Charente, Céline et François Peloquin cultivent 86 ha de terres argilo-calcaires en bio. Les lentilles et les pois chiches occupent en moyenne 15 ha de leur assolement et leurs itinéraires techniques ont évolué suite aux différents aléas climatiques. Raphaëlle et Christian Jorgensen sont, quant à eux, installés en bio dans les Alpes-de-Haute-Provence, sur 28 ha. Ils cultivent 5 à 6 ha de pois chiches et ont créé un atelier de transformation pour mieux valoriser ce légume sec.
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Un système pâturant qui a atteint la neutralité climatique
Olivier SUBILEAU, AuteurAnthony Vasseur sest installé, en 2018, sur la ferme laitière familiale. Cette dernière, située dans la Sarthe, a une SAU de 64 ha et un cheptel de 35 vaches laitières (production de 114 000 L). Elle est en bio depuis une vingtaine dannées et en système herbager depuis 1994 (les vaches pâturent toute lannée, excepté du 15 décembre au 15 février). Pour valoriser au mieux lherbe, Anthony Vasseur pratique le pâturage tournant dynamique. Lutilisation dassociations despèces lui permet daugmenter la période de pâturage, notamment en implantant un mélange de chicorée-plantain-trèfle qui résiste bien à la période estivale. Lautonomie alimentaire de son troupeau est également assurée par la production dorge, de maïs et de luzerne sur 15 ha. Son système de production est performant à la fois dun point de vue technique, économique et social. Il présente aussi lavantage davoir peu de répercussions sur le climat : il consomme très peu dénergie (7,5 GJ/ha/an) et émet peu de GES (3 t éq. CO2/ha). À terme, cet éleveur souhaiterait simplifier davantage son système en passant en monotraite et en tarissant ses vaches les deux mois dhiver où elles sont en bâtiment. Pour compenser la baisse de production estimée à 15 %, il augmentera son cheptel (cinq vaches supplémentaires) et améliorera ses taux.
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Une année de pâturage à lEARL de Kerbabu
Cindy SCHRADER, AuteurÀ lEARL de Kerbabu, ferme située dans le Finistère, Élisabeth et Pascal Beuzit élèvent 62 vaches laitières. Ils apportent leur témoignage sur la gestion du pâturage durant lannée 2019. Comme ils ont vu que leurs vaches adoraient manger des plantes sur les talus, voire des orties, ils ont décidé dimplanter une « prairie pharmacie ». Ils lont semée par bandes de six mètres dans six paddocks différents (lobjectif est de laisser aux vaches le choix de manger ou non les espèces de cette prairie multiflore). Ces bandes ont été implantées en avril sous couvert davoine. En plus du RGA diploïde, elles contiennent du lotier corniculé, de la centaurée noire, du plantain, de la chicorée, de la pimprenelle, de lachillée millefeuille, du trèfle hybride et de la luzelle. Ce mélange de prairie multiflore est vendu à 20 /kg. Il a été semé à 6,5 kg/ha et mélangé à 20 kg/ha de RGA diploïde.
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Le conseil de Laurence : « Plus de croissance avec les plantes à tannins »
Laurence SAGOT, AuteurSelon une étude réalisée en Haute-Vienne par le Ciirpo, les parcelles enrichies en tannins condensés sont favorables à la croissance des agneaux sevrés. En effet, les plantes à tannins forment, dans le système digestif, des complexes, en particulier avec les protéines, assurant une protection vis-à-vis des dégradations ruminales et entraînant une absorption accrue dacides aminés. Dans cette étude, les agneaux ont présenté des croissances supérieures de 8 à 17 % en comparaison aux agneaux pâturant uniquement des graminées et des légumineuses. De nouveaux essais ont démarré sur des parcelles exclusivement composées de plantes à tannins (chicorée ou plantain). Cette étude visera aussi à évaluer la charge parasitaire avec un régime riche en tannins.
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Un mélange plantain-chicorée pour les brebis
Bérenger MOREL, AuteurDes chercheurs chiliens ont comparé la production de lait de brebis (volume et qualité) nourries à lherbe ou avec un mélange de chicorée-plantain. Les chercheurs ont comparé les résultats de neuf brebis australes pendant 2 ans. Elles étaient placées sur des parcelles de prairies permanentes ou sur des parcelles temporaires de chicorée et de plantain au moment de leur entrée dans la huitième semaine post-partum. Cette expérience a été réalisée dans une zone tempérée et humide, la pousse de lherbe suit donc une saisonnalité : forte croissance au printemps, faible lhiver et inexistante lété. À linverse, le mélange plantain-chicorée supporte le manque deau et a une forte croissance en fin dhiver et en été. Létude conclut que ce mélange peut être pâturé par les brebis, sans impact négatif sur la qualité du lait, ni le volume produit.
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Des plantes sauvages dans mon assiette ! : Identifier, cueillir et cuisiner la nature
Caroline CALENDULA, Auteur ; Emilie CUISSARD, Auteur | PARIS CEDEX 06 (21 Rue du Montparnasse, 75 283, FRANCE) : ÉDITIONS LAROUSSE | 2019
Savez-vous que les pétales de coquelicot ont un goût de noisette ? Que des rameaux de sapin blanc parfument délicatement les rôtis ? Ou que le pissenlit se sert en apéritif ? Nombre de plantes sauvages sont comestibles, riches en nutriments et se cuisinent de multiples façons, pour peu que lon sache les reconnaître. Ce cahier propose une sélection de 20 plantes sauvages comestibles de nos régions, simples à identifier et à récolter dans les champs, les jardins, les bords des chemins, en forêt Des conseils de cueillette respectueux de la nature permettront dapprendre à éviter zones de pollution et plantes toxiques pour profiter pleinement de belles balades gourmandes Pour chaque plante, une fiche illustrée de photos et de dessins détaille les informations pour la reconnaître, savoir quand et où la récolter, et comment la cuisiner pour réaliser des plats originaux et savoureux.
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Nature & Partage : l'efficacité au service du réseau bio
BIO-LINEAIRES, AuteurLa société Nature & Partage est née en 2007. Elle a commencé par importer et distribuer une plante alors peu connue en France : le psyllium blond, ou plantain des Indes, dont le principal bienfait est de faciliter la digestion et de réguler le transit. Puis, elle a augmenté le nombre de références de son catalogue avec pour objectif de promouvoir les produits naturels et les compléments alimentaires les plus efficaces. Aujourd'hui, plus de 70 références sont proposées par l'entreprise, dont l'ashwagandha bio en poudre ou encore une association de maca et d'acérola. Le psyllium reste un produit emblématique de la marque, qui n'a pas hésité, pour mieux le faire connaître, à publier un livre de recettes. Les magasins bio partenaires sont aussi acteurs dans le développement de la gamme, en faisant remonter à l'entreprise les demandes du terrain. Pour les opérations d'ensachage des plantes et d'étiquetage, un partenariat a été créé avec l'ESAT de Mongauzy (33), où 8 personnes travaillent à temps plein.
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"Le plantain est la plante à tanins la plus intéressante"
Sophie BOURGEOIS, AuteurChristophe Riffaud est éleveur de Limousines, en conventionnel, en Haute-Vienne. Il pratique le pâturage tournant depuis une dizaine dannées et accorde une place importante au plantain dans les prairies multi-espèces. Lidée d'incorporer cette plante lui vient de Nouvelle-Zélande. Le mélange fourrager de la prairie lui permet dobtenir des croissances satisfaisantes des veaux : 1900 g par jour pour des veaux de 7-8 mois. Il souhaite incorporer plus de légumineuses dans les prairies contenant du plantain pour obtenir une meilleure valorisation de lazote, et réduire la complémentation. De plus, une parcelle riche en plante à tanins (plantain, chicorée, trèfles blanc et violet) a été mise en place pour réduire les traitements contre les strongles digestifs des veaux. Son utilité na pas encore été testée car la prairie vient seulement dêtre implantée. Un encart présente le GIEE de Mézières, en Haute-Vienne, qui mène des travaux sur les plantes à tanins, du point de vue de lassimilation des protéines, et dans la gestion des strongles digestifs.
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Dossier : Maintenir la qualité de ses prairies
Frédéric MONY, AuteurDans ce dossier, certains principes de fonctionnement des prairies sont détaillés, ainsi que les principales graminées rencontrées. Lauteur donne ensuite des éléments sur des plantes pouvant devenir gênantes et des moyens pour les réguler.