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1 000 pruniers dans la plaine de l'Abbaye
C. ARDISSON, AuteurA Villeneuve-lez-Avignon (30), l'association "Vivre la Plaine de l'Abbaye" mène des actions de réhabilitation de ce territoire à l'identité culturelle et patrimoniale forte, situé aux portes d'Avignon, limité au nord par un massif de collines, et au sud par le cours du Rhône. L'action "1 000 pruniers" est un des nouveaux défis de l'association. Entreprise avec la participation de partenaires professionnels, privés et nationaux, elle a pour ambition de créer une collection nationale de pruniers, à partir de variétés anciennes et diverses de Prunus. Les arbres seront implantés en tenant compte d'un sentier de randonnée permettant de découvrir le site. La première phase de plantation, prévue à l'automne 2015, doit prendre place sur des terrains appartenant à la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), à la Ville de Villeneuve-lez-Avignon et à des particuliers.
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Agriculture : Contribuer à la sélection participative de maïs
Laurence ROUHER, AuteurCe court article résume la démarche des « cueilleurs de biodiversité » qui, chaque année, organisent une fête autour d'un champ de maïs population (l'an passé, le 10 octobre 2010, à Leigné 86). L'Inra est partie prenante, avec son programme Farm and seed opportunities (www.farmseed.net). Objectif : réussir à inscrire dans la loi le droit d'échanger ses semences, pour disposer d'un réservoir de biodiversité plus large que les seules semences inscrites au catalogue.
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Les anciennes variétés au goût du jour
Guy DUBON, AuteurLes variétés anciennes de tomates ont la côte auprès des consommateurs, notamment pour ceux qui recherchent des produits biologiques. Afin de mieux évaluer les variétés anciennes adaptées à une production biologique, et de produire des références sur celles-ci, le Grab d'Avignon a conduit des essais de 2005 à 2013. Plus de 130 variétés, de types Cur de buf, Marmande, Albenga, Noire de Crimée, Cornue des Andes , ont été testées, sous abri ou en plein champ. Pour chacune, les rendements moyens (en 1er et 2nd choix), les calibres, les qualités gustatives, et autres caractéristiques, ont été évalués. Si certaines variétés sont intéressantes à tout point de vue, d'autres, plus difficiles à cultiver, ont néanmoins des qualités gustatives qui les rendent très attractives.
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Annadana, semer pour la vie
Françoise MARISSAL, AuteurA Bangalore, dans le sud de l'Inde, la fondation Annadana Seed and Soil Savers uvre en faveur des petits paysans. A sa tête, Sangita Sharma, qui s'indigne qu'il ne reste plus que 5 000 variétés de riz aujourd'hui, en Inde, contre 200 000 jadis. L'association a pour but de collecter et de préserver les semences traditionnelles afin de les redistribuer aux paysans. Elle a été fondée en 2001, avec le soutien de Kokopelli. Sur 2 ha, une ferme pédagogique et de conservation a été mise en place. Deux-tiers de la surface sont consacrés à la culture biologique de variétés anciennes afin d'alimenter la banque de semences, l'autre tiers servant à nourrir la vingtaine de fermiers et leurs familles qui y habitent et y travaillent. Un autre enjeu est de montrer aux paysans qu'avec l'agriculture bio, ils peuvent produire leurs propres graines et réaliser eux-mêmes leurs produits de lutte contre les maladies et les ravageurs, sans se ruiner. En 2015, l'association a acheté une ferme de 10 ha dans la vallée de Sharavathi, avec l'idée d'en faire un centre expérimental et de formation à l'AB.
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Anthologie des bons jardiniers : Traités de jardinage français du XVIe siècle au début du XXe siècle
L'ouvrage présente un choix de textes témoignant de l'intérêt pour le jardin à différentes époques. C'est l'occasion pour le jardinier d'aujourd'hui de découvrir : - les techniques culturales traditionnelles, - les coutumes et les travaux au long de l'année, - les modes ancestraux de reproduction des plantes, - l'usage fait des plantes et les croyances en matière de vertus écologiques, médicinales de certaines d'entre elles.
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Aquitaine : Les potagères bio en sélection participative
BIOFIL, AuteurSuite à une journée de formation organisée par la Cabso (Coopérative en Fruits et Légumes bio du Sud-Ouest) et le Civam Agrobio 47, un groupe de maraîchers en sélection participative s'est constitué, intéressé par la recherche en oignons, laitues, melons et carottes.
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Avec ou sans gluten ?
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurLe souci de manger sans gluten (ensemble des protéines contenues dans le blé, le seigle et l'orge, une fois leur amidon retiré) constitue une demande de plus en plus forte. Cette demande est satisfaite dans les Biocoops grâce à la diversité des céréales proposées et au fait que, globalement, il est possible de trouver en bio des aliments aux compositions simples, exempts de gluten. En effet, des personnes peuvent être allergiques, hypersensibles à certaines molécules de gluten ou souffrir d'une maladie cliaque. Le dossier aborde : - A cause du pain... (pour Jean-François Berthellot, paysan-boulanger, membre du Réseau Semences Paysannes, la question est posée de la sélection variétale ; pour Gérard Branlard, on ne peut pas simplement mettre en cause la génétique du blé, "il y a aussi l'évolution des technologies de panification" ...) ; - Les malades et les autres (maladie cliaque, allergies, hypersensibilité) ; - Assiette sous surveillance (témoignages de Sophie Tailiez, de Geoffroy Viaud qui interrompirent, pour leurs enfants ou eux-mêmes, la consommation de gluten notamment, et de Brigitte Jolivet, présidente de l'Association Française Des Intolérants Au Gluten) ; - Comment cuisiner sans gluten ? (dans un entretien, Valérie Cupillard donne des conseils : écueil de la cuisine sans gluten, les gâteaux, les farines de légumineuses...). Par ailleurs, un point est fait sur "le permis de consommer"..., ainsi que sur une gamme proposée par Biocoop.
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La banque de gènes nationale d'Agroscope ACW hier, aujourd'hui et demain
G. KLEIJER, Auteur ; A. SCHORI, Auteur ; B. SCHIERSCHER, AuteurDès le début du XXème siècle, des activités de conservation des ressources génétiques ont débuté en Suisse. Aujourd'hui, plus de 16 000 variétés sont conservées à la banque de gènes nationale suisse Agroscope à Changins, dont les plus anciennes ont été décrites avant 1900. Cette conservation est permise par des techniques de conservation à long terme, décrites dans l'article, complétées d'une conservation de sécurité à la « banque de gènes mondiale », basée en Norvège, pour les espèces conservées par semence. Les variétés à conservation végétative doivent, quant à elles, être cultivées en plusieurs exemplaires et en plusieurs endroits. Chaque variété conservée est décrite et évaluée afin d'en optimiser l'utilisation en cas de besoin. Ainsi, une base de données est constituée et accessible à tous sur le site www.bdn.ch. De plus, les variétés sont également disponibles en accès libre avec l'Accord de transfert de matériel standard.
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Bio-portrait : Jean-Jacques Mathieu et Patricia Corsini : histoire d'un retour à la terre
Pascaline PAVARD, AuteurPatricia Corsini et Jean-Jacques Mathieu se sont installés comme agriculteurs, à Tréziers, dans l'Aude, en 1997 (production d'asperges, culture de blé dur, préparation de plants de légumes et vente sur les marchés...). Ils sont passés officiellement en bio en 2000. Jean-Jacques s'intéresse à la production de semences et travaille sur le blé dur avec Dominique Desclos, chercheuse à l'INRA (Institut national de la recherche agronomique). En 2004, il a ramené, à Tréziers, 20 graines de trois variétés anciennes de blé dur, sorties des banques de ressources de l'INRA. Aujourd'hui, 400 variétés de blés et espèces ancestrales se côtoient sur la ferme de Jean-Jacques Mathieu. Il est créateur de différents mélanges de graines pour plusieurs boulangers artisanaux dans l'Aude et l'Ariège. Pour Jean-Jacques et Patricia, l'agriculture paysanne est une agriculture avec de l'élevage, du fruitier, du maraîchage, de la grande culture et les transformations associées. Chevaux, poules, ânes se nourrissent des déchets de la ferme et du son du moulin, et cohabitent l'après-midi dans le même parc. Le couple dispose d'un atelier de transformation de pâtes. Jean-Jacques Mathieu est entré récemment au Conseil d'Administration de la fédération Nature et Progrès : il est devenu, en mai 2011, président d'une nouvelle association sur son territoire. Elus et citoyens souhaitent y uvrer ensemble pour une dynamique de transition (développement cohérent de la restauration scolaire en bio et ouverture d'un centre de formation en agriculture biologique ).
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La biodiversité agricole sacrifiée sur l'autel du "progrès" (Dossier : Réhabiliter la biodiversité agricole et ses usages)
Hélène BUSTOS, AuteurEn une page et demie, cet article résume l'histoire de la sélection variétale animale et végétale au cours de l'histoire : d'une sélection massale par les paysans (sélection des meilleurs individus d'une population), on est passé à une sélection « scientifique » par les semenciers et éleveurs spécialisés dans la reproduction. C'est désormais l'écosystème qui doit s'adapter aux variétés mises sur le marché, grâce aux intrants qui artificialisent le milieu. Résultat : une perte de la biodiversité cultivée et élevée, qui diminue forcément la résilience du système. Note d'espoir : le travail des paysans et des éleveurs passionnés de variétés et races anciennes, qu'ils ont su maintenir et développer, en interaction avec leur milieu naturel.
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Biodiversité et aménagement : focus sur le conservatoire végétal d'Aquitaine
Le conservatoire végétal régional d'Aquitaine de Montesquieu, verger extensif multi-espèces faisant une large place aux variétés anciennes locales, a fait l'objet d'une visite de membres de la commission technique de l'ITAB, dont Jérôme Le Pape, technicien arboriculture au GAB 29 et représentant de la FNAB dans cette commission. La difficulté que rencontrent aujourd'hui les conseillers face à ce genre de verger est le manque de données technico-économiques pour pouvoir accompagner les porteurs de projets. C'est pourquoi il serait intéressant de s'appuyer sur un verger comme celui de Montesquieu, afin de pouvoir mesurer des critères tels que rendements par variété, coûts de production, suivi sanitaire, croissance des arbres... La visite de deux autres exploitations près de Montauban a complété cette rencontre, qui aura mis en évidence que les besoins en recherche-expérimentation en arboriculture bio varient selon le type de système de production (plus ou moins intensif) et les marchés visés.
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La biodiversité amie du verger : Le meilleur des vergers d'hier et de l'arboriculture d'aujourd'hui pour bâtir les vergers de demain
Forte de ce qu'elle a appris des paysans auprès desquels elle prospecte des variétés anciennes depuis plus de trente ans et de sa pratique de l'arboriculture, Evelyne Leterme dessine, dans ce livre, ce que pourrait être un verger d'avenir, à haute valeur biologique et s'appuyant sur la diversité génétique. Regarder le vivant sans rien préjuger, c'est la règle qu'elle a faite sienne, c'est l'exigence qui nourrit ce plaidoyer pour une arboriculture qui aborde l'arbre dans sa globalité, en lien avec la vie du sol et celle de son environnement proche, de l'entomofaune aux oiseaux et chauve-souris jusqu'aux micro-organismes utiles. Riche d'exemples et de conseils pratiques agrémentés de nombreuses photographies et schémas, ce livre relate plusieurs expériences réussies autour des haies fruitières et des associations de plantes.
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Biodiversité et arboriculture en Bulgarie...
Lors d'un voyage, un petit groupe du Réseau Semences Paysannes était invité à rencontrer des associations, des paysans bulgares et des institutions afin de développer le réseau Européen pour la sauvegarde de la biodiversité à la ferme. Un périple de mille kilomètres a été effectué, et Agrolink (association locale) a servi de guide. Ce voyage a permis de rendre compte du potentiel arboricole de la Bulgarie et du travail de sauvegarde de la biodiversité. Deux visites importantes avaient été programmées : l'une à l'Institut d'Agriculture, l'autre au Centre de recherche de Pomorie.
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La biodiversité se cultive aussi en Languedoc-Roussillon
Marie GARDEY DE SOOS, Auteur ; François GARDEY DE SOOS, Auteur ; CAMPAGNES SOLIDAIRES, Auteur ; ET AL., AuteurOui, la biodiversité est en danger, mais oui aussi, une foule d'initiatives contribue à freiner sa disparition. Pour preuve, en Languedoc-Roussillon, cette série de courtes présentations d'expériences de sauvegarde de la biodiversité locale : dans le Minervois, avec François Gardey de Soos, qui expérimente des essences fruitières et fourragères, des mélanges de céréales, mais aussi des systèmes agroforestiers et du sylvopastoralime ; ou encore Raphaël Colicci, président de Fruits Oubliés, avec ses collections de fruitiers et notamment son conservatoire de 88 variétés de kakis ; ou l'association Mercoire dans le Gard qui conserve des mûriers ; le conservatoire local de vieux cépages à Félines-Minervois, ou celui de la tomate de Pascal Poot et Jocelyne Taffard, à Olmet (34). Toutes ces expériences ont été recensées dans un livre récemment paru : « En Languedoc-Roussillon, la biodiversité çà se cultive aussi ».
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Biodiversité et variétés ancestrales
Une des conséquences de l'impact des changements climatiques est la perte de biodiversité. Le besoin de trouver des variétés qui s'adaptent aux variations de plus en plus prononcées des paramètres climatiques devient pressant. Lors de la colonisation du territoire québécois, différentes variétés d'arbres fruitiers ont été implantées par des familles européennes, de même que par des communautés religieuses. Ces variétés ancestrales se sont adaptées au climat rustique du Québec depuis des centaines d'années. Elles existent cependant en des spécimens uniques puisqu'elles ont été abandonnées pour des variétés modernes qui manquent de diversité génétique et de vitalité face aux défis climatiques. Dans une perspective de sauvegarde de la biodiversité et d'adaptation aux changements climatiques, il serait important de sauvegarder ce patrimoine fruitier pour préserver la biodiversité et pour rendre disponible une plus grande diversité génétique ayant des caractéristiques élevées de vitalité et d'adaptation.