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Des médecines douces pour vos fruitiers : Phytothérapie, homéopathie, aromathérapie...
Les ennemis des fruits sont nombreux et le « zéro traitement » a ses limites, si lon veut être sûr davoir des arbres en bonne santé et obtenir de belles récoltes. Ce livre a pour objectif de donner au jardinier les clés pour traiter le plus naturellement possible les fruitiers. Différentes possibilités soffrent ainsi au jardinier pour soigner les arbres fruitiers en utilisant des médecines douces : extraits de plantes, argiles, macérats, homéopathie, gemmothérapie, isothérapie, huiles essentielles, kanné, neem, thé de compost, EM, LiFoFer, élixirs floraux Les procédés utilisés pour les fabriquer sont simples, économiques, bien expliqués, avec de nombreuses photos : séchage à température ambiante, extraction par pression, dissolution dans leau (décoctions, infusions, macérations) ou dans lalcool, distillation par la vapeur deau, etc. Les modes dadministration sont également détaillés.
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Quassia amara passe le test
Adrien LASNIER, AuteurLhoplocampe est un ravageur secondaire des pommiers mais qui est en recrudescence depuis quelques années. En cas de forte pression, il peut causer de graves dégâts dans les vergers. Face à lefficacité limitée des produits homologués en AB, des essais ont été menés depuis 2013 par la station expérimentale de La Morinière (Indre-et-Loire) afin de tester leffet de la quassine, une substance extraite de la plante tropicale Quassia amara. Le Quassol, un produit tiré de la quassine, a été élaboré pour ces tests. Les résultats montrent systématiquement une réduction des dégâts avec ce produit. En 2014, la parcelle ayant reçu une application de Quassol (320 g/ha, soit 16 g/ha de quassine) a présenté 3,3 % de fruits atteints par lhoplocampe, contre 37 % pour le témoin non traité et 12,8 % pour le spinosad (Success 4, à 0,2 l/ha). En 2015, les essais ont révélé que, pour une meilleure efficacité, il était préférable de réaliser deux applications de 16 g/ha de quassine en fin de floraison (stade G-H). Des essais en laboratoire ont également démontré leffet larvicide de cette substance sur lhoplocampe. La limite pour l'utilisation de cette substance est avant tout réglementaire : aucun produit commercial à base dextrait de Quassia amara nest homologué actuellement en France, contrairement à dautres pays européens.
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SIVAL : Quelles innovations au verger bio ?
Paulette HUREL, Auteur180 personnes ont participé à la conférence sur les innovations en verger bio du SIVAL. Cette conférence a été loccasion de présenter lapproche « Verger bio bas intrants », initiée en 2001 par le Centre Wallon de Recherche Agronomique. Ce verger a été conduit durant quatorze ans sans insecticide et a mis en évidence le rôle des bandes fleuries pour abriter des auxiliaires. Il a également permis de tester des moyens de lutte complémentaires contre la tavelure. Trois préconisations en ont été tirées : miser sur des variétés résistantes (même si le choix variétal est limité), broyer et enfouir les feuilles mortes et positionner le traitement à base de soufre ou de cuivre au bon moment (entre 125 DH (degré heure) et 320 DH dhumectation). Durant cette conférence, lentreprise IFO a également présenté le long cheminement qui lui permet, au bout de quinze ans, de créer de nouvelles variétés de pommes qui répondent à trois critères : le goût, lapparence et les aptitudes agronomiques. Lentreprise DANIVAL a, quant à elle, été invitée à parler de sa gamme de porte-greffes et de variétés de pommiers destinés à lAB. Enfin, la station expérimentale de la Morinière a présenté les résultats de son essai de pulvérisation de Quassia Amara pour lutter contre lhoplocampe (2013-2015). Ce traitement est efficace et sans incidence sur les pollinisateurs, mais il reste à obtenir son homologation.
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Hoplocampe du pommier : Quassia amara fait ses preuves
Frédérique ROSE, AuteurL'hoplocampe est un insecte qui pond dans les fleurs de pommiers, et dont les larves se développent ensuite à la base de ces fleurs en provoquant des dégâts sur les fruits. A la station expérimentale de La Morinière, en Indre-et-Loire, des produits à base de Quassia amara, une plante tropicale, sont testés depuis trois ans pour lutter contre ce ravageur. Les résultats obtenus sont encourageants : efficacité à partir de deux applications, quel que soit le niveau de pression. Des travaux complémentaires doivent être réalisés pour mieux comprendre le mode d'action mis en jeu. Une demande d'homologation du Quassia amara en tant que substance de base a été déposée auprès de l'Union européenne.
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Journées Techniques PNPP - Substances naturelles en production végétale : Actes des conférences
Cédric BERTRAND, Auteur ; Jérôme MUESSEN, Auteur ; Najat NASSR, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2016Ce document rassemble les résumés des interventions ayant eu lieu lors des Journées Techniques PNPP - Substances naturelles en production végétale, organisées par l'ITAB, les 26 et 27 avril 2016, à Paris (les diaporamas des interventions sont également disponibles à l'adresse : http://itab.asso.fr/publications/jt-intrants2016.php). Contenu : - Introduction au bio-contrôle ; - Réglementation : substances de base et biostimulants (évolutions, procédures, évaluations...) ; - Recherche-expérimentation en PNPP (1) : extrait d'ortie, micro-doses de sucres et Projet "Usage", hydroxyde de calcium, chitosan, propolis, thé de compost, extraits naturels en jardin, espaces verts et infrastructures ; - Projet Casdar Huiles essentielles : stratégies de protection des cultures ; effets biofongicides : évaluation in vitro sur Venturia inaequalis et Phytophthora infestans, aux vergers sur venturia sp., en vignoble sur mildiou, en maraîchage sur mildiou de la laitue, Bremia lactucae ; - Recherche-expérimentation en PNPP (2) : présentation des résultats du projet européen Co-Free (2012-2016) sur les alternatives au cuivre, essais dintrants au CTIFL, Quassia, lutte contre l'hoplocampe du pommier, phosphate de diammonium contre la mouche de l'olive, bicarbonate de sodium, les substances de base, 5 ans de progrès.
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Journées Substances Naturelles en Protection des Cultures : Réglementation, expérimentation, usages : Résumés des interventions - 9 & 10 avril 2013 à Paris (mairie du 12ème)
Jeroen MEEUSSEN, Auteur ; Cédric BERTRAND, Auteur ; Stéphane JACQUES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2013Les Journées Substances Naturelles en Protection des Cultures : Réglementation, expérimentation, usages se sont tenues à Paris, les 9 & 10 avril 2013. Présentation des résumés des interventions : - Interventions du mardi 9 avril : - Les exigences pour les « substances de base » et les « extraits de plantes », selon le règlement (CE) n°1107/2009 ; - Quel encadrement juridique pour les substances de base et leurs produits ? ; - Caractéristiques et intérêts des préparations à base de plantes ; - Produits naturels de protection des plantes et les opportunités de développement ; - Les extraits et substances naturelles : avancées sur l'homologation des Produits Naturels Peu Préoccupants (PNPP) en substance de base au RCE n°1107/2009 ; - Les substances naturelles : une possibilité du biocontrôle ; - Induction de résistances de la plante contre des bio-agresseurs : une nouvelle technologie reposant sur l'application d'infra-doses de sucres solubles ; - Utilisation de micro-doses de sucres en protection des plantes ; - Concilier productivité et innocuité est possible. Illustration avec la laminarine ; - Invelop ; - Utilisation de l'acide acétique (vinaigre) dans la lutte contre la carie du blé (Tilletia caries et foetida) ; - Lutte alternative contre la cicadelle verte avec l'Argile Kaolinite Calcinée ; - Un mode d'action original des purins végétaux sur la biodiversité ; - Interventions du mercredi 10 avril : - Evaluation de solutions alternatives dans la maîtrise du mildiou de la vigne afin de réduire l'utilisation du cuivre ; - Extraits de plantes pour limiter l'utilisation de cuivre et de soufre en Arboriculture Biologique (synthèse de 3 années d'essais) ; - Bilan des essais sur pucerons de la salade, en laboratoire ; - Bilan des essais de contrôle du mildiou sur salade ; - Purin de Fougère ; - Purin de Consoude ; - Use of Quassia in fruitgrowing (Utilisation du Quassia en arboriculture) ; - Utilisation des Pnpp sur le terrain en France, beaucoup d'attentes et d'espoirs ; - Réseau Participatif : Essai Phytothérapie et Réduction de Doses de Cuivre ; - Les plantes au service des plantes pour le jardinier amateur.
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Fiche recherche - Extraits naturels : Contrôle de l'hoplocampe du pommier par l'extrait de Quassia amara
Patrice MARCHAND, Auteur ; Aude COULOMBEL, AuteurLe Quassia amara L., petit arbuste tropical, a une écorce riche en quassine et néoquassine. Cette substance active aurait une efficacité significative sur le contrôle des larves d'hoplocampe, un ravageur du pommier. Deux études rapportées dans l'article le montrent. La première, réalisée en République Tchèque, a consisté à pulvériser un extrait de Quassia avant l'éclosion des larves. En 2009, l'efficacité obtenue était de 40 à 50 % pour l'utilisation de 3 à 4,5 kg de copeaux de Quassia pour un verger, soit une efficacité équivalente au traitement classique par l'insecticide Mospilan 20 SC. Les résultats d'une seconde étude conduite notamment en Allemagne permettent de recommander une quantité de quassine de 6g/ha/m (hauteur d'arbre). Une des conditions pour une bonne efficacité du traitement est que les larves ingèrent la solution avant d'entrer dans le fruit.
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Les Hoplocampes
Jean-Luc PETIT, AuteurLes hoplocampes posent de plus en plus de soucis en vergers de pommiers (Hoplocampa testudinae) et de pruniers (hoplocampe noir ou hoplocampe commun du prunier), voire de poiriers (Hoplocampa brevis). L'hoplocampe autrefois considéré comme ravageur secondaire, devient problématique. Le suivi des vols à l'aide de pièges est obligatoire pour lutter contre ce ravageur car ils permettent d'envisager, si besoin, un traitement et de le positionner. Après une explication sur le placement des pièges, l'article donne des indications sur l'organisation de la lutte (qui intervient juste après la floraison (stade G) lorsque les pièges ont démontré une pression justifiant un traitement) et précise qu'un deuxième traitement peut être nécessaire en cas de forte pression 15 jours plus tard... Par ailleurs, l'article donne des indications sur les différents moyens de lutte : produits utilisables ; piégeage massif ; quassia amara ; spinosad.
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Les larves voraces des cécidomyies
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurPrésentation de la famille des cécidomyies et des larves qui causent les plus gros dégâts sur les jeunes arbres et sur les choux-fleurs. L'article décrit la cécidomyie des feuilles du pommier, des poirettes, du chou-fleur et indique des moyens de lutte (lutte qui n'est nécessaire que si l'on a constaté d'importants dégâts l'année précédente) : régulation des populations de cécidomyies par les hyménoptères ; infusion de tanaisie... Le Grab (Groupe de recherche en agriculture biologique) a testé l'efficacité de différents insecticides végétaux sur des cécidomyies faisant de gros dégâts sur les boutons floraux des pruniers, cerisiers et abricotiers dans la Drôme. Seule la pulvérisation foliaire de décoction de bois de Quassia amara effectuée au stade C (bouton ou calice visible) a été jugée suffisamment efficace (mais l'insecticide végétal n'est pas actuellement autorisé par la règlementation européenne sur l'agriculture biologique).
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Xavier Langlet, expert national DGAL-SDQPV : " L'administration essaie d'aider au mieux la profession"
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurXavier Langlet, référent national en agriculture biologique et méthodes alternatives à la Direction Générale de l'Alimentation Sous Direction de la qualité et de la protection des végétaux, fait le point sur la réglementation. Les substances actives naturelles autorisées dans l'annexe II du Règlement européen 889/2008 ne sont pas toutes autorisées par la réglementation générale française et européenne. Les produits doivent être inscrits dans l'annexe I de la directive 91/414/CE, puis disposer d'une autorisation nationale de mise sur le marché (AMM) faisant suite à une évaluation (toxicité, écotoxicité et efficacité). La situation des produits n'est cependant pas homogène entre tous les pays européens, ce qui peut entraîner des distorsions de concurrence. Ceci devrait s'améliorer avec l'abrogation de la directive 91/414/CE et l'entrée en application du Règlement RCE 1107/2009 qui facilitera les processus de reconnaissance mutuelle entre Etats membres pour l'obtention d'une AMM. L'article fait un point réglementaire sur l'azadiractine (neem), le Quassia amara, ainsi que les PNPP dont la prêle.
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Journées Techniques Nationales Fruits & Légumes Biologiques - 8 et 9 décembre 2009 (Paris)
Les journées techniques ITAB Fruits et Légumes des 8 et 9 décembre 2009 ont permis d'aborder de nombreux sujets : impacts environnementaux de la filière et analyse de cycle de vie ; fertilité des sols de vergers (activité biologique, apports de différents amendements organiques) et en maraîchage (effet du compost sur les pathogènes telluriques), les vers de terre, la qualité des composts de déchets verts... Plusieurs interventions portaient sur la protection des cultures à travers : l'actualité réglementaire des produits, les caractéristiques des végétaux simples, l'induction de résistances de la plante par des infra-doses de sucres, la lutte contre l'hoplocampe du pommier avec une décoction de Quassia, la protection contre la tavelure du pommier, les pratiques de protection en vergers de pommiers dans le Sud-Est, le contournement de la résistance VF et les méthodes de lutte, ainsi qu'une présentation en anglais sur la gestion de la tavelure aux Pays-Bas et l'utilisation du cuivre. Cette dernière présentation conclut, avec un suivi de trois ans en vergers, que les techniques et la gestion des parcelles par les producteurs semblent être des facteurs plus importants que l'apport ou non du cuivre pour la gestion de la tavelure.
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Protection des plantes : Quoi de neuf ?
Monique JONIS, AuteurDe nombreuses nouveautés réglementaires sont apparues en 2009, concernant les produits de protection des plantes. Un avis de l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) préconise, afin de protéger les organismes de l'environnement, de limiter les doses de cuivre utilisé à 8 applications/an avec une dose maximum de 0,5 kg, soit 4 kg/ha/an. Une étude supplémentaire devra déterminer si une application de 750 g/ha est acceptable, notamment pour les oiseaux. Les préparations cupriques seront évaluées dans cette optique. Néanmoins, les préparations actuelles sont autorisées jusqu'au 31 mai 2014. Concernant les préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP), le ministère de l'Agriculture a fait paraître un décret encadrant la commercialisation de celles qui revendiquent des effets phytopharmaceutiques. L'article fait ensuite le point sur l'actualité de quelques produits (bouillie Sulfo-calcique italienne, Neem, argiles, bicarbonate de potassium, quassia), ainsi que sur l'expérimentation sur les produits alternatifs.
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Arboriculture : Indispensables, les échanges d'expériences
Echanger, se former, faire le point sur les nouvelles avancées techniques : les deux journées techniques Maraîchage et Arboriculture de l'ITAB et du GRAB sont devenues incontournables : cet article fait le point sur l'arboriculture. Ont été abordés en particulier les attaques du carpocapse, le pouvoir de l'argile contre le puceron cendré
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Maîtriser la cécidomyie de l'abricotier : Bilan de plusieurs années d'essai
La décoction à partir de copeaux de bois de quassia est relativement efficace pour lutter contre la cécidomyie mais ce produit, autorisé par le cahier des charges européen, n'est pas à ce jour homologué en France.
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La maîtrise de l'hoplocampe du pommier, Hoplocampa testudinae, en agriculture biologique
Même s'il reste un ravageur secondaire en France, l'hoplocampe du pommier s'installe progressivement dans certains vergers biologiques. Dans les parcelles infestées, les populations augmentent jusqu'à devenir élevées si des moyens ne sont pas mis en oeuvre. En 2001, le GRAB a réalisé 2 essais sur le ravageur afin de tester l'efficacité de différentes stratégies de lutte : des préparations à base de Quassia, arbre tropical d'Amérique du Sud connu depuis longtemps pour ses propriétés médicinales et insecticides et le piégeage massif. Les résultats présentés lors du Forum Fruits & Légumes GRAB, ITAB et FNAB en décembre 2001 à Lille, sont repris dans cet article.