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« Janime le groupe 30 000 autonomie écodurable en Indre-et-Loire »
Elsa EBRARD, AuteurDenis Thomas est conseiller en développement local à la Chambre dAgriculture dIndre-et-Loire depuis 2011. Lune de ses missions consiste à animer le GDA (Groupement de Développement Agricole) Sud-Touraine. En 2012, certains membres de ce GDA ont souhaité axer leur réflexion sur la diminution du travail du sol (la plupart dentre eux sont en agriculture conventionnelle et quelques uns sont en bio). Au-delà de cette réflexion, ce groupe approfondit la thématique de lautonomie, aussi bien dun point de vue technique, que financière et décisionnelle. Il a dailleurs été labellisé Groupe 30 000 en 2018. À titre dexemple, il a mené des projets sur : la destruction dun couvert végétal sans glyphosate avec un faible travail du sol, la conduite de la luzerne avec une diminution du désherbage, létude de profils de sol après méteils fourragers Dans cet article, Denis Thomas explique plus précisément comment le groupe sest formé, quels sont ses objectifs, comment il fonctionne, ainsi que les points forts et les points faibles de la méthode daccompagnement qu'il utilise pour animer le groupe.
Lettre Filières FNAB - Légumes n° 14
Antoine BESNARD, Auteur ; Caroline BOUVIER D'YVOIRE, Auteur ; LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Légumes n° 14 est composée des articles suivants : - Témoignage : Aude Ouvrard. L'envie du sol ; - Le désherbage thermique en maraîchage ; - Zoom sur la filière légumes de plein champ bio en Hauts de France ; - Pomme de terre bio : bilan de campagne 2018/2019 ; - Devenir agricultrice bio, les clés pour s'installer ; - Produire des légumes bio : s'installer, s'organiser et préserver son bien-être - Un guide de la CAB Pays de la Loire.
Lettre Filières FNAB - Légumes n° 15
Antoine BESNARD, Auteur ; Edouard MEIGNEN, Auteur ; Amandine GATINEAU, Auteur ; ET AL., AuteurLa Lettre Filières FNAB - Légumes n° 15 est composée des articles suivants : - Grégory Fachon - Maraîchage - Ille-et-Vilaine ; - Conservation en maraîchage diversifié : entre compromis et optimisations ; - Comment transformer les produits bio de ma ferme ? ; - Tester des couverts végétaux en maraîchage bio : de l'engrais vert à la plantation dans un couvert ; - Serres chauffées : les évolutions règlementaires ; - L'agriculture biologique s'engage pour le climat - Tome 2.
Répondre aux bioagresseurs émergents
Maude LE CORRE, AuteurLucie de Guitaut reprend lexploitation céréalière et de noyers de ses parents en Dordogne. Les 25 hectares de noyers sont en bio depuis 2010, et même si lIFT appliqué est assez bas (autour de trois), cette jeune agricultrice a tout de même intégré le réseau Dephy pour chercher des solutions innovantes et échanger sur de nouvelles pratiques. Depuis quelques années, la mouche du brou devient une problématique croissante sur son domaine et elle cherche, avec son père, des alternatives au spinosad. Ils ne sont pas convaincus par largile (barrière physique) du fait de son seul effet répulsif et de sa difficulté de mise en uvre avec la hauteur des arbres. Ils souhaiteraient, par contre, tester des pièges. Les cinq autres nuciculteurs bio du réseau Dephy font face à la même problématique et le partage dexpériences pourrait leur permettre de trouver des solutions plus rapidement. La seconde problématique du domaine est lenherbement. Lucie est, pour linstant, équipée dun broyeur sans palpeur, ce qui loblige à passer le rotofil autour des arbres tous les deux à trois ans. Elle réfléchit à deux options : celle dacheter un broyeur avec palpeur (linvestissement est important par rapport au nombre dheures dutilisation), et celle du pâturage ovin (la main duvre et la création de sentes par le déplacement des animaux restent les freins à cette alternative). Elle souhaite aussi creuser ce sujet avec les autres membres du groupe.
41 projets européens H2020 de recherche et d'innovation pour une agriculture productive et durable
Pauline BODIN, Auteur ; Sonia RAMONTEU, Auteur ; Adrien GUICHAOUA, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTA - LES INSTITUTS TECHNIQUES AGRICOLES | 2018Lannée 2018 constitue une année charnière dans le cadre de la stratégie européenne de lActa-les instituts techniques agricoles et du réseau des Instituts Techniques Agricoles (ITA) car elle permet de faire un bilan à mi-parcours de l'implication dans le programme Cadre Européen de Recherche & Innovation - Horizon 2020 (2014-2020). LActa-Les instituts techniques agricoles et le réseau des ITA se sont fortement investis sur ce volet européen en faisant du programme Horizon 2020 une réelle priorité daction et de partenariat. Les 41 projets H2020 du réseau (entre 2014 et 2017) auxquels les ITA participent ou quils coordonnent sont présentés dans ce livret par fiches résumé, elles-mêmes classées selon les axes stratégiques prioritaires de la DG AGRI de la Commission Européenne qui sont : La gestion des ressources ; La santé des plantes et des animaux ; Les approches écologiques intégrées de la ferme au territoire ; De nouvelles opportunités pour la croissance rurale ; Lamélioration du capital humain et social dans les zones rurales. Plusieurs de ces projets portent sur la bio : Liveseed, Relacs, Diversifood, OK-Net Arable, Bresov...
Analyser la plus-value dun collectif
Elsa EBRARD, AuteurDans le cadre du projet COLLAGRO (le réseau des collectifs dagriculteurs pour la transition agro-écologique 2015 à 2018), a été construite et testée, via enquête, une méthode dévaluation chiffrée des bénéfices que tirent les agriculteurs adhérents dun collectif. Le questionnaire mobilisé, pouvant être rempli en dix minutes via internet, compte 32 questions en quatre thèmes : i) les bénéfices économiques et environnementaux pour lexploitation, ii) la gestion et les prises de décision, iii) le bien-être et la convivialité, iv) les connaissances agricoles et louverture desprit. Lanalyse des résultats se fait à léchelle de lindividu et du groupe (intra ou inter-groupe). Elle permet notamment à un agriculteur de prendre du recul sur ce quil retire du collectif et sur son investissement dans ce dernier. Elle peut aussi aider un collectif à identifier des évolutions ou à faire valoir ses apports auprès de nouveaux agriculteurs, de partenaires ou de financeurs. Utilisable pour tous les groupes, cette enquête peut être mobilisée en contactant TRAME pour sa mise en uvre (www.trame.org ).
Arduino : L'électronique à la ferme pour les nuls
Grégoire WATTINNE, AuteurArduino est une marque qui a développé des cartes électroniques et des composants électroniques, dont les schémas sont en licence libre. Dans ces cartes, se trouvent des données fournies par des capteurs, pouvant concerner la température, l'hygrométrie, l'ensoleillement, etc. et comportant un microprocesseur qui contient un programme à coder soi-même... Le potentiel de l'automatisation en agriculture est vaste : irrigation, élevage, contrôle thermique. Quelques exemples d'application : un pèse ruche qui envoie des SMS journaliers avec le poids de la ruche, une ouverture/fermeture automatique de poulailler, une irrigation automatisée... L'Atelier Paysan a déjà organisé des sessions de formation à l'électronique libre et espère les multiplier et constituer ainsi une communauté de paysans maîtrisant l'Arduino appliqué à l'agriculture paysanne.
Deliverable No 5.2: Handbook: RELACS-AHWP protocol
Les mammites restent l'une des principales causes dutilisation d'antimicrobiens dans les élevages laitiers biologiques européens. Des plans de santé animale existent dans plusieurs pays européens, mais ils ne conduisent pas nécessairement à une amélioration notable de la situation sanitaire dans les élevages. Au sein du projet européen RELACS (Remplacement des intrants controversés dans les systèmes biologiques), une équipe de conseillers agricoles, de vétérinaires et de chercheurs a développé un protocole pour favoriser la santé et le bien-être animal des vaches laitières, notamment en améliorant la gestion des mammites. Pour cela, léquipe sest basée sur des connaissances et des expériences antérieures (en particulier celles du projet Core Organic ANIPLAN), ainsi que sur les principes de la planification sanitaire. Ce protocole va être testé au sein du projet RELACS (2018-2022). Il va également permettre de comparer lévolution de la gestion de la santé animale au sein des fermes qui participent au « Farmer Field School » (approche FFS issue du projet ANIPLAN), à la gestion de fermes témoins non participantes. Pour chaque exploitation, des données seront collectées sur : 1 - la structure de l'exploitation ; 2 la production laitière et la fertilité ; 3 - la santé et les traitements ; 4 - le bien-être animal. L'ensemble de ces données sera collecté trois fois au cours du projet : a - immédiatement avant le premier FFS ; b - un an après le premier FFS ; c - un an après le deuxième FFS.
Dossier : Lautonomie des fermes céréalières bio du Grand Est
Y. MICHAUD, Auteur ; A. LAURENT, AuteurLa question de lautonomie, aussi bien à léchelle du système que du territoire, est un sujet de questionnement permanent pour les céréaliers bio du Grand Est. Cela touche divers points : la fertilité du sol, les semences paysannes, le triage et le stockage à la ferme, la maîtrise de la commercialisation aussi bien en circuits longs que courts, ou encore lautonomie gagnée par des échanges entre agriculteurs. Ce dossier reprend donc des questionnements ou des témoignages de céréaliers de lEst de la France autour de trois grands thèmes touchant à lautonomie : i) gérer la fertilité de son sol sur le long terme (via ses pratiques, lintroduction de lélevage, les rotations, lintroduction de légumineuses, les modalités de travail du sol ) ; ii) Pouvoir stocker et trier toutes ses cultures (Pourquoi ? Quels équipements ?) ; iii) Garder la valeur ajoutée grâce à la vente directe ou aux structures collectives de commercialisation. Sur ce dernier thème, témoigne notamment un paysan boulanger qui pousse sa recherche dautonomie jusquà la sélection de ses semences en variétés anciennes.
Dossier - Formation continue : Se former sans hésiter
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Cécile MARCUS, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLoffre en formations continues bio se développe de plus en plus : tour dhorizon, dans ce dossier, sur les facilités et les freins observés et sur des retours dexpériences. Se former ne va pas de soi chez les indépendants. Aussi, il est important de bien communiquer, de donner envie et de cibler différents réseaux. La formation doit souvent être prescrite et conseillée et se faire sous forme conviviale, avec du concret et pas trop loin de chez les agriculteurs Lidéal serait des formations modulaires avec du collectif mais aussi de la personnalisation. Des facilités existent pour se former : financement pris en charge totalement ou partiellement, crédit dimpôt, services de remplacement avec tarifs préférentiels Un cahier des charges formation fléché bio a été initié, début 2018, en Champagne-Ardenne, par des élus Vivea en lien avec la Frab, afin de mieux cibler les formations et de répondre aux besoins des agriculteurs. Une offre très variée de formations existe actuellement et, parmi elles, des formations stimulantes. Ainsi, la kinésiologie a actuellement du succès, elle permet notamment de changer son regard sur les animaux et aide à lever des blocages physiques et comportementaux. Une formation mise en place par la FNAB pour se réapproprier son prix de vente est également source de remise en question car elle touche à la stratégie de production, à lorganisation et peut induire des changements importants de production. Enfin, certains choisissent de progresser grâce au collectif de façon plus continue en adhérant à un CETA (Centre dEtudes Techniques Agricoles). Le groupe se réunit régulièrement pour mettre en commun ses savoir-faire et réflexions dans les domaines technique, économique ou commercial. Cest un lieu de partage des réussites mais aussi des échecs et tout le monde en tire profit (les anciens comme les novices !).
Dossier : Maraîchage bio : Travailler entre collègues et non entre concurrents
N. HERBETH, Auteur ; Y. MICHAUD, Auteur ; Camille FONTENY, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier présente plusieurs expériences de mutualisation, échanges, solidarité entre maraîchers. Ainsi, lassociation Terrains visibles, qui concerne essentiellement des hors cadres familiaux, permet de faire réseau et de sentraider pour sinsérer dans le monde agricole et notamment pour laccès au foncier. Les CUMA permettent lutilisation commune de machines et sont de plus en plus utilisées pour mutualiser les moyens entre fermes maraîchères ; elles permettent aussi de créer un groupement demployeurs. Un groupe lorrain GEM bio sest développé pour gérer lenherbement en maraîchage (création dindicateurs, de références sur les temps de travaux ). Des expériences de concertations pour la commercialisation sont relatées (code de bonne conduite, répartition des circuits de commercialisation, échange de légumes, approvisionnement collectif dune Biocoop ). Enfin, en Lorraine, la solidarité et lentraide entre paysans-maraîchers se sont mises en place pour le remontage de tunnels suite aux tempêtes. Ces témoignages mettent en évidence lintérêt de mutualiser entre collègues.
Elevage : Des groupes d'échanges sur les médecines complémentaires
Cécile BODET, AuteurDepuis 2013, les éleveurs adhérents à des groupes de développement agricole (GDA) sarthois peuvent bénéficier de formations sur les médecines alternatives : aromathérapie, phytothérapie, homéopathie, acupuncture Forts de cet apprentissage et de lexpérience acquise par chacun à la ferme, ils peuvent désormais participer à des groupes déchanges sur le sujet et sur leurs différentes pratiques. Ces groupes déchanges ont aussi construit des protocoles et des fiches dévaluation de ces derniers. Cela leur permet didentifier ce qui a marché ou pas, dans quelles conditions, et de comparer les résultats obtenus à ceux des traitements allopathiques. Une évaluation des coûts directs et indirects (perte de lait) de ces différentes médecines vétérinaires a aussi été réalisée et discutée.
Faire évoluer les critères de sélection pour les variétés de fruitiers en bio
Un frein à la production dabricots et de pêches bio est le nombre restreint de variétés adaptées. La sélection variétale repose sur des critères fixés par la Charte Nationale dExpérimentation Fruitière, qui préconise une évaluation variétale en conditions dalimentation abondante et de protection phytosanitaire conventionnelle, écartant de ce fait les pratiques des arboriculteurs bio. Depuis 2017, un groupe interrégional déchanges techniques du Sud-Est travaille à provoquer la création de variétés dabricots et de pêches adaptées à la bio (à bas intrants, résistantes aux maladies et rustiques). Comment ? En commençant par recueillir les besoins des arboriculteurs bio (grille denquêtes) et en rencontrant sélectionneurs et obtenteurs pour comprendre leur mode de fonctionnement et initier un travail collaboratif.
GECO : un wiki de lagro-écologie
Elsa EBRARD, AuteurA linitiative du RMT « Systèmes de culture innovants » et dans le cadre du Plan Ecophyto, il a été développé GECO, un site web « collaboratif déchanges, de mise à disposition et de co-construction de connaissances ». GECO porte sur la protection intégrée des cultures. Outil du portail EcophytoPIC, GECO contient deux espaces qui senrichissent lun lautre : i) une base de connaissances regroupant près de 200 fiches co-construites par près de 90 contributeurs, abordant 8 thèmes (technique, culture, bioagresseur ) et ii) un forum déchanges permettant de commenter les fiches, de partager des expériences ou encore de poser des questions. Ainsi, les fiches de la base de connaissances sont évolutives, senrichissant potentiellement du forum déchanges. Si, pour être contributeur et rédiger des fiches, il faut voir son expérience reconnue, tout le monde peut participer au forum déchanges. Pouvant rendre divers services (de la recherche dinformation à lanimation de collectifs, en passant par le partage de savoirs), GECO, aujourdhui piloté par lACTA, vise à créer autour de lui une dynamique collaborative et à devenir un bien commun pour les acteurs de lagro-écologie.
Un groupe distributeurs bio spécialisés à l'IFOAM EU
BIO-LINEAIRES, AuteurLa première rencontre officielle du groupe de distributeurs bio s'est tenue en septembre 2018 en Autriche. Créé au sein d'IFOAM EU, ce groupe est né d'une volonté des distributeurs bio d'être davantage impliqués dans les affaires européennes. Huit pays étaient représentés lors de cette première rencontre. Le premier sujet abordé concernait une définition des caractéristiques d'un distributeur spécialisé bio.