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PRESTATION TOURISTIQUESynonyme(s)prestation service touristique |
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Les acheteurs de vin bio en France : Quelles dynamiques ? Quelles perceptions ?
Dans un contexte délicat, à la fois pour le vin en général et pour les produits biologiques, les ventes de vins bio se maintiennent, et elles étaient même en hausse de 6.3% en 2022. Selon les circuits de distribution, la situation nest, cependant, pas identique : en baisse dans les grandes surfaces et les magasins bio, les ventes sont en augmentation chez les cavistes, en vente directe ou à lexportation. Dans cette étude Millésime Bio Circana, les acheteurs de vin bio ont été interrogés. Cinq tendances favorables ont été identifiées : 1 - 39% de nouveaux acheteurs, avec des profils plus jeunes et plus diversifiés socialement ; 2 - 37% des acheteurs ont augmenté leurs achats en 2022 ; 3 - Les acheteurs bio consommant aussi des vins conventionnels, il apparaît que la majorité dentre eux souhaitent augmenter leurs achats de vins bio ; 4 - 71 % des acheteurs de vin bio se disent motivés par des préoccupations environnementales ; 5 - Plus les acheteurs cherchent des vins de qualité, plus ils considèrent que le vin doit être bio. Les acheteurs de vin bio préfèrent lachat en vente directe ou chez les cavistes. Ils estiment aussi que la restauration pourrait mieux valoriser les vins bio (23% des achats de vins bio se font en restauration, prioritairement dans les restaurants).
La bio au Danemark : « Organic is not enough »
Jean-Marc DENAN, AuteurChampion du monde de la consommation alimentaire bio, le Danemark privilégie, mis à part pour les fruits et légumes bio (46 % sont importés), le bio local. Dans cette interview, Anders Kok, PDG du distributeur multicanal Biogan, présente l'évolution, depuis 2020, des ventes de son entreprise et fait part de ses attentes, au-delà de la qualité bio, vis-à-vis de ses fournisseurs, en particulier français, en termes de maîtrise de l'approvisionnement, de traçabilité et de qualité. En encart, un tableau présente l'évolution 2020-2022 du marché bio danois dans les différents canaux de distribution.
Bioportrait : La Fourche, le distributeur spécialisé bio en ligne et partenaire de Biolait, sort son épingle du jeu !
Marion LE DU, AuteurDepuis 2018, le magasin bio en ligne La Fourche distribue des produits de consommation bio, avec l'ambition de rendre la consommation bio accessible à toutes et à tous. Grâce à sa communauté d'adhérents (abonnement à 59 /an) qui limite les frais de marketing, La Fourche peut diminuer ses marges et pratiquer des prix plus attractifs que dans le commerce physique. Certifié Agri-Éthique France, label de commerce équitable français, le magasin sélectionne ses producteurs et des marques bio engagées dans le respect de la santé des consommateurs, de l'environnement et des producteurs. Courant 2021, La Fourche a mis en place la vente de lait demi-écrémé, de marque La Fourche, en partenariat avec Biolait.
Dossier : Comment Bio en Grand Est peut accompagner les territoires pour le développement de l'agriculture biologique ?
Pauline BOGE, Auteur ; Marie BRILLAND, Auteur ; Hélène CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, composé de retours d'expériences, présente une palette de dispositifs, de méthodes et d'outils à disposition des collectivités territoriales, permettant d'accompagner les projets en lien avec l'agriculture biologique dans la région Grand Est : - Les diagnostics Sensibio (Bio en Grand Est) pour déterminer la propension des agriculteurs à s'engager en bio ; - Différentes opérations du Grand Reims, en collaboration avec Bio en Grand Est, visant à favoriser la conversion des agriculteurs des Aires d'Alimentation de Captages ; - L'espace-test agricole, mis à disposition des candidats à l'installation afin qu'ils puissent tester la viabilité de leur projet agricole ; - L'outil PARCEL, développé par BASIC, la FNAB et Terre de Liens, permettant d'évaluer les surfaces agricoles nécessaires et les impacts écologiques associés aux modes de production / aux régimes alimentaires sur un territoire donné ; - Des événements, à l'initiative de citoyens, pour soutenir le nouveau marché bio à Nancy ; - Les défis "Foyers à Alimentation Positive" (FAAP) qui accompagnent les consommateurs dans l'augmentation de la part de bio et de bio local dans leur alimentation...
Étude de marché : Projet d'accueil notouristique au Domaine Hameau Touchebuf (42)
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage en entreprise, dans le cadre de la Licence professionnelle Agriculture Biologique Conseil et Développement (ABCD). Il présente une étude de marché axée sur la création d'un lieu d'accueil notouristique au Domaine Hameau Touchebuf (42). Le vigneron, Simon Gastrein, a fondé ce domaine en 2013. Déjà bien connu et avec un réseau de distribution bien établi, il a décidé d'élargir sa gamme de vins et d'explorer de nouveaux débouchés. En 2021, il a lancé une activité de négoce et souhaite, à présent, développer davantage son entreprise en créant un espace d'accueil notouristique au sein du domaine, destiné aussi bien aux professionnels des métiers de bouche qu'aux particuliers. Cette étude de marché examine divers aspects, tels que le profil des consommateurs, la concurrence, les opportunités et les défis potentiels. Elle fournit des informations permettant d'évaluer la viabilité du projet.
Étude de la vente directe en agriculture biologique : Avril-octobre 2023
Depuis 2014, lObservatoire national de lagriculture biologique réalise une enquête en ligne auprès des agricultrices et des agriculteurs sur la vente directe de leurs produits bio. En 2023, lenquête a fait lobjet dune étude approfondie, enrichie par des entretiens auprès dune dizaine de productrices et de producteurs, qui a permis la mise en place de la première typologie nationale des exploitations bio en vente directe. Afin de restituer les résultats et les conclusions de cette étude sur la vente directe en AB, lAgence BIO a organisé un webinaire, le 15 novembre 2023. Ce document en est le support de présentation. Il traite, notamment, des points suivants : - Chiffres-clés des circuits courts et de la vente directe en France ; - Diversité des structures d'exploitations bio en vente directe (taille, produits commercialisés, transformation, lieux de vente...) ; - Identification de 5 profils d'exploitations ; - Motivations, obstacles et enjeux autour de la vente directe.
Le guide de la distribution de produits bio en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie & Auvergne-Rhône-Alpes Édition avril 2023
Le Cluster Bio Auvergne-Rhône-Alpes s'associe à INTERBIO Nouvelle-Aquitaine et à INTERBIO Occitanie pour publier ce guide destiné aux entreprises de transformation, aux coopératives et aux producteurs bio des régions. Bien plus quune simple présentation des principaux distributeurs implantés dans ces trois régions, ce guide précise également les méthodes de référencement de chacun, afin de faciliter les partenariats commerciaux entre les acteurs de la filière bio. Cette troisième édition, actualisée et complétée avec des acteurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes, recense les réseaux bio spécialisés, les grossistes bio régionaux, les distributeurs de la GMS, ainsi que les acteurs du e-commerce. Chaque fiche présente les informations suivantes de manière synthétique : - La présentation du réseau, de lentreprise et de ses spécificités ; - La qualification de loffre ; - Lorganisation logistique du réseau ; - Le référencement : parcours de référencement, cahier des charges ... ; - Les contacts. Ce guide présente aussi les 3 structures à l'initiative de ce guide, ainsi que des fiches thématiques sur le vrac et le local.
Herbarius : D'hier et d'aujourd'hui
Aino ADRIAENS, AuteurDepuis vingt ans, à Planguenoual (22), Florence Goulley exploite un jardin "médiéval" de trois hectares. Le domaine d'Herbarius, ouvert au public, est un jardin où poussent près de 1 000 espèces de plantes médicinales et aromatiques, mais aussi de nombreux légumes et fruitiers originaux. Il se compose de 18 jardins à thèse, cultivés selon les principes de la permaculture. Anciennement enseignante en écologie, Florence Goulley propose aussi d'autres actions autour du partage et de la transmission (cours et ateliers pédagogiques).
Lieux de vente collectifs : à chacun son style !
Anne ANDRAULT, AuteurEn France, depuis plusieurs années, des paysans bio sous mention Nature & Progrès ont participé à la création de multiples lieux de vente collectifs. Que ce soit par le biais de regroupements informels ou de regroupements bien structurés, ces projets ont été initiés afin de répondre au besoin, pour les producteurs et pour les transformateurs, de commercialiser leurs produits en direct, avec une meilleure rentabilité économique. Ils permettent aux membres des groupes de partager leurs connaissances, de se relayer, et l'expérience du fonctionnement participatif de la mention Nature & Progrès (N&P) a largement facilité la mise en place de lieux de vente collectifs (sélection de produits lors de visites de fermes, rédaction d'une charte, d'un règlement intérieur...). Cet article présente sept de ces lieux : 1 - Un marché 100 % bio N&P, à Saint-Lizier, en Ariège (09) ; 2 - Un marché de producteurs bio aux activités diverses, autour d'un marais salant, en Vendée (85) ; 3 - L'Épicerie Paysanne Ambulante et Solidaire, un circuit court (avec livraison de paniers bio) en région de basse montagne, à Limoux, dans l'Aude (11) ; 4 - L'association de producteurs (exclusivement sous mention N&P) La Cagette champêtre, dans le Cantal (15), qui mutualise les listes de clients, afin de proposer une offre plus dynamique et élaborée de paniers sur son site de vente en ligne ; 5 - La Paysanne Rit, un magasin de producteurs locaux du Puy-de-Dôme (63), dont 4 des 7 membres sont sous mention N&P ; 6 - La Borieta, une boutique militante dans l'Aude (11), qui permet à plus de 75 fermes (toutes en bio et plusieurs sous mention N&P) de vendre leurs produits et organise, en parallèle, des activités culturelles ; 7 - Champs libres, un magasin de transformateurs (certifiés bio ou non, N&P) locaux, avec atelier de transformation sur place, en Ardèche (07).
Loïc Guines, président de lAgence Bio : "Il faut se mobiliser tous azimuts" ; Les Culturales : Crise de la bio : quels atouts pour la surmonter ? ; Productions légumières : Une nécessité : optimiser les ventes ; Prince de Bretagne : "Soutenir les nouveaux bio"
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurFace au contexte de crise que traverse aujourdhui la bio, pour Loïc Guines, président de lAgence BIO, « il faut se mobiliser tous azimuts ». En effet, différents leviers sont mobilisables, mais il faut agir maintenant, face aux grandes difficultés des producteurs et des filières. Ainsi, il est nécessaire de dynamiser fortement la consommation, notamment par plus de communication, la campagne BioRéflexe en cours devant être renforcée et relayée au niveau régional. Il faut aussi un soutien plus affirmé de lÉtat, dautant plus si on veut atteindre lobjectif, à lhorizon 2030, de 21 % de SAU en bio. La loi Egalim est aussi un levier et tout doit être fait pour atteindre les objectifs fixés. Les exportations peuvent aussi offrir des débouchés et ainsi limiter les déclassements de produits bio en conventionnel. Le constat est partagé par nombre dacteurs interviewés ici : la bio présente des atouts à mettre en valeur pour surmonter cette crise, comme ses externalités positives. Sil faut renforcer la communication et, notamment, éduquer les enfants, le cahier des charges doit aussi évoluer pour prendre en compte de nouvelles attentes des consommateurs : bien-être animal, certes, mais aussi équité. Chacun a son rôle à jouer, comme, par exemple, pour les légumes en GMS, promouvoir lorigine France malgré le contexte inflationniste et la baisse de consommation. Il faut aussi optimiser loffre pour assurer une vraie reprise du marché et sappuyer sur certains constats : en grande distribution, les îlots bio bien identifiés sont un plus pour les ventes et le drive reste bien placé pour les produits issus de lAB. A noter que les hausses de prix observées sont plus marquées en conventionnel, ce qui peut être aussi un autre argument en faveur de la bio.
Le marché alimentaire bio en 2022
C. RENAULT, Auteur ; C. LEPEULE, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2023Ce rapport d'évaluation du marché alimentaire bio français 2022, réalisé par AND International pour l'Agence BIO, visait à estimer l'évolution du marché en 2022 et les perspectives pour 2023. D'après les réponses des opérateurs économiques des filières biologiques aux enquêtes d'AND International, les ventes de produits alimentaires bio sont en recul de près de 5 % en valeur et de 9 % en volume. Ce sont les ventes de viandes biologiques qui sont les plus impactées par la baisse de consommation des ménages. À ceci, s'ajoute un taux de déclassement atteignant les 40 % à certaines périodes de l'année pour le lait, les ufs et la viande de porc, ce qui pousse certaines exploitations à abandonner la certification bio. Quant à l'aval, le nombre d'emplois est en diminution pour la première fois depuis 15 ans, particulièrement dans le commerce de détail spécialisé. Des analyses transversales sont réalisées sur plusieurs autres thématiques : le commerce équitable bio, la situation dans les différentes régions, le marché de la restauration, les fruits et légumes frais, le vin bio, les céréales, les oléoprotéagineux, le secteur laitier, les viandes de boucherie, les productions avicoles, les produits alimentaires intermédiaires (farine, sucre, huile...).
Potentiel de développement de l'utilisation de produits biologiques en restauration commerciale
Cette étude, réalisée par AND International et Ecozept pour l'Agence BIO, vise à dresser un état des lieux de l'utilisation de denrées alimentaires biologiques, en 2022, en restauration commerciale et à identifier les freins, les motivations et les leviers des principaux acteurs (fournisseurs, restaurateurs, réseaux de restaurants) pour élargir la gamme bio en restauration commerciale. L'analyse, issue d'une première enquête menée auprès de 650 restaurateurs, a révélé que, dans la moitié des cas, le taux d'utilisation de denrées biologiques était inférieur à 10 % et, notamment, qu'il comprend une large part de vins bio ; elle révèle également les attentes des restaurateurs, notamment en matière d'information et de communication sur les produits biologiques. Les réponses des fournisseurs (2ème enquête) ont permis de faire émerger des pistes d'actions pour atténuer les freins liés au prix et à la logistique, mais aussi celui de la concurrence bio/local. Une enquête a également été conduite auprès de chaînes de restauration. En conclusion à cette étude, des recommandations ont été formulées pour les acteurs de la restauration commerciale.
Prix du bio en Belgique : désamorcer les a priori
Mélanie LONGIN, AuteurEn Belgique, alors que le secteur spécialisé de l'alimentation bio et vrac est mis en difficulté par l'inflation et la hausse des coûts énergétiques, un observatoire des prix du bio et du vrac, piloté par Biowallonie et ConsomAction, a permis d'objectiver les prix pratiqués par le secteur. Les données collectées ont permis de mettre en évidence que la différence de prix d'un panier moyen de produits bio entre la GMS (101,6 ) et le magasin bio/vrac (103 ) est insignifiante. Les protocoles d'analyse, ainsi que les résultats obtenus par l'observatoire, sont détaillés dans cet article.
Pur Aliment, toujours aussi engagé à faire rayonner la bio
BIO-LINEAIRES, AuteurPur Aliment est un grossiste franco-allemand en produits biologiques, qui travaille exclusivement avec des distributeurs spécialisés bio. L'entreprise recense, dans son catalogue, 3 500 références et 150 marques. Fort de ses 60 ans d'expertise, ce fournisseur s'appuie sur une équipe de 13 commerciaux confirmés (7 sur le terrain, 6 au siège) ayant, en moyenne, plus de 10 ans d'ancienneté. Ce publi-reportage présente les différentes nouveautés de l'entreprise : création de la boutique en ligne, mise en place d'un nouvel outil de gestion des relations clients, innovations produits...
Rapport d'analyse : Les leviers de la consommation de produits alimentaires bios : Étude qualitative Avril 2023
Cette étude qualitative, menée par l'ObSoCo (l'Observatoire Société & Consommation) aux côtés de l'Agence BIO, vient affiner les résultats obtenus dans le cadre de l'élaboration du Baromètre 2023 de la perception et de la consommation des produits alimentaires biologiques qui ont confirmé une vision globalement positive du bio, mais qui ont aussi révélé une montée de la défiance envers les produits bio. Cette étude vise à mieux comprendre les mécanismes à l'origine de la consommation ou de la déconsommation de produits biologiques et à mieux appréhender les représentations associées à ces produits. S'appuyant sur un échantillon de consommateurs réguliers (ni réfractaires ni convaincus) lors d'un focus group, ce travail a permis de mettre en évidence l'importance de la valeur santé des produits biologiques, d'expliquer la méfiance des consommateurs envers le bio et, pour finir, d'identifier des leviers qui pourraient permettre de redynamiser la consommation de produits alimentaires biologiques. La grille d'animation utilisée pour cet atelier est fournie en annexe.
To Brexit or not Brexit, is it a question?
Jean-Marc DENAN, AuteurCet article fait le point sur le marché bio du Royaume-Uni, depuis sa sortie de l'Union Européenne, en lien avec les spécificités du pays (devise, normes et cadres juridiques) et avec son contexte commercial vis-à-vis de l'offre bio française. Il propose des conseils pour limiter les risques économiques et logistiques de ce marché (santé économique, contrôles et procédures des flux export, droits de douanes...).
Viandes bio : Les freins et besoins de la restauration collective
La restauration hors domicile (collective et commerciale) peut être un débouché pour les éleveurs de bovins allaitants bio qui cherchent à valoriser leur production en circuit court. Elle peut aussi aider à répondre à la problématique déquilibre carcasse. Pourtant, en 2019, ce débouché représentait seulement 8 % des volumes de viande bovine bio commercialisés en France. Dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2), des enquêtes visaient à mieux comprendre les éléments-clés permettant daméliorer larticulation entre lamont et laval de la filière viande bovine bio du Massif central, avec un focus sur les filières de proximité. Ce document se focalise sur la restauration collective. Après avoir rappelé les motivations à introduire de la viande bio et locale en restauration collective (attente des consommateurs, lois EGALim et loi « Climat & Résilience »), il effectue une synthèse des besoins des acteurs : types danimaux recherchés, morceaux privilégiés, taille des morceaux, organisations souhaitées pour lapprovisionnement Les différents freins à lintroduction de viandes bio locales en restauration collective sont aussi présentés et ponctués de verbatims : facteur humain (côté aval et côté amont), prix et freins structurels (cadre imposé par les marchés publics pour la restauration collective). Quelques exemples innovants et concrets viennent ensuite illustrer des solutions : 1 - La démarche de la collectivité de Lons-le-Saunier ; 2 Agrilocal, une plateforme virtuelle de mise en relation de loffre et de la demande à léchelle départementale ; 3 - Lassociation « De la ferme aux quartiers » et sa plateforme dapprovisionnement alimentaire solidaire ; 4 - « Paysans Bio dAveyron » : quand les éleveurs se regroupent. En complément de cette synthèse, un autre document (disponible sur le site internet du projet BioViandes) présente le cadre méthodologique utilisé pour obtenir ces informations.
Accompagner des collectifs en transition agroécologique : Êtes-vous prêt(e)s ?
La transition agroécologique a remis le collectif de travail entre agriculteurs au cur de l'actualité avec, notamment, une diversification des formes de collectifs d'agriculteurs (GIEE, groupes 30 000, groupes DEPHY Fermes...), en fonction des contextes, des territoires, des projets de développement... Ces nouveaux types de groupes et les problématiques qu'ils traitent nécessitent des capacités d'animation adaptées. Dans ce document, Trame traite de plusieurs aspects de l'accompagnement des collectifs : posture de l'accompagnateur ; compétences nécessaires pour animer le groupe ; méthodes et outils d'animation. Il présente également d'autres ressources pour poursuivre cette réflexion.
L'accueil à la ferme : Une affaire de passionnés
Alexandra LANNUZEL, AuteurL'accueil à la ferme, au-delà d'une activité annexe à la production agricole, est une affaire de passionnés. Les agriculteurs et les agricultrices qui ouvrent les portes de leurs fermes partagent l'envie de transmettre, de faire découvrir l'agriculture et de tisser des liens avec des personnes de tous horizons. Dans cet article, trois fermes du Finistère - dont deux en bio - et avec trois déclinaisons différentes de l'accueil à la ferme sont présentées : - Nicolas Mazeau et Jennifer Scouarnec, de la Cidrerie de Rozavern, à Telgruc-sur-Mer ; - Amélie Goossens et Etienne Menguy, de la Ferme de Quéménès, située dans les îles de la mer d'Iroise ; - Sandra et Raphaël Cotty, de la Ferme de Croas Men, à Plouigneau.
Agrotourisme : Détente et expériences dans des fermes
Harry ROSENBAUM, Auteur ; Beat GROSSRIEDER, Auteur ; René SCHULTE, Auteur ; ET AL., AuteurEn Suisse, l'agrotourisme se développe. Cette activité est une bonne source de revenus pour de nombreuses fermes et elle comprend toute forme d'hébergement, avec ou sans services, offrant la possibilité de voir de près l'agriculture, la vie paysanne et le monde animal. L'agrotourisme est souvent géré par des femmes, en complément de l'activité agricole. Des portraits de fermes bio présentent différentes offres en agrotourisme : - Une ferme, une école - et de la nature, avec le gîte rural de La Bergerie, à Mormont JU ; - Wellness avec panorama, une offre spa à la ferme Hof Bach, à Trub BE ; - Activités sous le signe du respect, avec les activités pédagogiques, loisirs et sports à La Finca, à Cresciano TI.
Annuaire des compétences bio en Auvergne-Rhône-Alpes
Diane RIVATON, Auteur ; Lucas PROST, Auteur ; Adrien PETIT, Auteur ; ET AL., Auteur | LYON CEDEX 07 (Agrapole, 23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : COOPÉRATION AGRICOLE AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2022Cet annuaire des compétences bio en Auvergne-Rhône-Alpes a été réalisé par La Coopération Agricole Auvergne-Rhône-Alpes, ABioDoc - VetAgro Sup, le Cluster Bio, la Chambre Régionale d'Agriculture AuRA, la FRAB AuRA, le Pôle Bio Massif Central et la DRAAF AuRA. Dans cette première édition, l'objectif était de rendre compte des ressources en compétences disponibles, en agriculture biologique, sur le territoire. Les premiers destinataires de cet outil sont les structures de développement de l'AB, acteurs des filières bio. L'objectif, à terme, est de communiquer cet outil à l'ensemble des opérateurs économiques. Cet annuaire, non exhaustif, regroupe des contacts reconnus sur le terrain, ce qui permet de dresser un premier état des compétences bio en région AuRA.
Les bonnes adresses bio Rhône et Loire 2022-2023
Ce guide, édité chaque année par AGRIBIO Rhône & Loire (ex-ARDAB), fournit au consommateur les bonnes adresses où il pourra se procurer des produits issus de l'agriculture biologique locale des départements du Rhône et de la Loire. Il indique les coordonnées de producteurs, d'artisans et de magasins bio, ainsi que les AMAP, les marchés...
C>Terre : Dans le commerce de détail alimentaire, les voies contrastées de lécologisation
Mathieu HOCQUELET, Auteur ; Samira MAHLAOUI, AuteurDans le cadre du projet de recherche C>Terre (compétences dans la transition écologique, représentations et réalités) conduit par le Céreq, une étude exploratoire a été réalisée à partir de lanalyse de discours institutionnels, de la littérature scientifique et dentretiens avec des acteurs du secteur, sur les enjeux écologiques dans le commerce de détail. Dans ce secteur « marqué par la diversification des circuits de distribution », comment sopèrent les dynamiques décologisation et comment cela affecte les métiers et les activités ? En la matière, les discours sont très contrastés, entre des grandes enseignes qui structurent le marché mais peinent à renouveler un modèle commercial fondé sur une distribution et une production de masse, des TPE parfois innovantes, où les préoccupations écologiques structurent les activités et qui sont à la recherche dun modèle économique viable, et les magasins bio qui promeuvent une alimentation de meilleure qualité mais sont tentés dimiter les process de la GMS. Comment vont évoluer les oppositions entre ces différentes orientations décologisation ? Vont-elles aboutir à des circuits de distribution et à des métiers différents, induisant des besoins de formation, eux aussi différents ? Ou observera-t-on un rapprochement avec une des orientations devenant dominante ? Entre différenciation et rapprochement, quel est le rôle des parties prenantes (producteurs, fournisseurs, consommateurs, gérants, salariés, acteurs de la logistique ), chacun étant plus ou moins volontaire dans la démarche décologisation ? Est-ce à ces acteurs de décider de lavenir, ou à la « branche » de décider daller au-delà de simples actions de verdissement, ou encore à laction publique dengager des actions plus volontaristes, en termes notamment demplois et de formation ?
Comment appuyer l'émergence d'une dynamique collective au sein des Paysan·ne·s-/Meunier·e·s-/Boulanger·e·s bio accompagné·e·s par Bio 63, sur le territoire du Puy-de-Dôme ?
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à Bio 63, l'association de développement de l'agriculture biologique du Puy-de-Dôme, dans le cadre de la Licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABcd). Une dynamique collective au sein des paysan·ne·s-meunier·ère·s-boulanger·ère·s (PMB) bio du Puy-de-Dôme a vu le jour en 2018. Depuis septembre 2021, Bio 63 accompagne ce mouvement et a souhaité lui consacrer une animation spécifique. Cette dernière est l'objet de ce mémoire. Après un travail de recueil des attentes des PMB à laide dentretiens semi-directifs, des actions menées ont été menées qui ont permis de répondre à divers objectifs daccompagnement, notamment : - favoriser la mise en réseau des PMB ; - mettre en place une filière graines bio locales ; - animer des journées techniques
Dossier du mois : Commerce alimentaire : Des chemins tortueux jusquà notre assiette
Elsa CASALEGNO, Auteur ; Elisa OUDIN, AuteurLa guerre en Ukraine a mis en évidence la forte prédominance de quelques grands groupes sur le commerce alimentaire mondial et les faiblesses de ce système. Limpact de cette guerre tient au fait que les belligérants sont des fournisseurs majeurs de blé, d'orge, de tournesol et de maïs. Sajoutent à cela les conséquences de ce conflit sur le coût des énergies. Ceci amène à une flambée des prix et à des risques de pénuries, dautant plus que le commerce alimentaire est devenu mondial. Dans ce système, les denrées, devenues sources de spéculation, font des kilomètres à travers la planète avant darriver par cargos géants dans nos ports, puis dans nos assiettes. Connaître lorigine des produits que lon consomme devient souvent quasi impossible, surtout avec un étiquetage aux mentions obligatoires très parcellaires. Le but ? Tirer les prix vers le bas et répondre aux demandes de lagroalimentaire et de la grande distribution qui veulent des produits standardisés et peu chers. Ce système, opaque, est aussi plus à risques en termes de fraudes. En plus de présenter les coulisses du marché mondial des denrées alimentaires, ce dossier fait des focus sur certains produits de base comme le blé ; les huiles de tournesol, de colza, de palme ; le poulet ; le sucre ; la viande de buf ; le lait ; les tomates fraîches ; le cacao et le café : origine, traçabilité, qualité selon lexistence de signes de qualité ou non, part de production et de consommation en France, risque de pénurie ou dinflation suite à la guerre ou au changement climatique . Pour faire face à ces risques de chocs, la souveraineté alimentaire devient un enjeu majeur. Certains présentent alors le productivisme agricole comme la solution, quitte à faire fi des questions environnementales ou de santé. Dautres dénoncent le lobbying de lagrochimie qui cherche à « instrumentaliser la guerre » à son bénéfice. Stocker, réguler pour sadapter aux crises, réduire les importations, favoriser les filières plus modestes, mieux tracées et rémunérant mieux les producteurs sont les moteurs dune autre approche, basée sur une résilience alimentaire réfléchie à léchelle des territoires, à partir daliments locaux diversifiés.
Echanger et partager ses résultats entre groupes de maraîchers ; Le Tour de Provence des collectifs maraîchers
Agnès CATHALA, AuteurLe Groupement régional des Civam de Provence-Alpes-Côte dAzur anime un programme déchanges de pratiques entre collectifs de maraîchers en transition agroécologique (AB, Groupe Dephy ). Il pilote le projet « Systèmes maraîchers agroécologiques en Méditerranée » (SMAEM), en lien avec la fédération régionale des Civam dOccitanie qui pilote une action similaire. Le projet SMAEM compte 3 objectifs : favoriser léchange entre collectifs de maraîchers engagés dans une démarche agroécologique, faire connaître ces collectifs et leurs résultats auprès des producteurs en zone méditerranéenne, et compléter un outil de diagnostic de durabilité adapté au maraîchage. Une brochure a été diffusée suite à un recensement conduit en 2020, en interrégional, sur les collectifs existants et leurs objectifs. Ainsi, 23 groupes de maraîchers ont été identifiés, travaillant sur trois grands thèmes : les pratiques agroécologiques, lévaluation de la durabilité et la coopération entre maraîchers. Des rencontres intergroupes ont été réalisées : un séminaire interrégional en distanciel en 2021 et une série de 4 journées de rencontre, « le Tour de Provence des collectifs Maraîchers », toutes organisées dans une exploitation et dans un département différents, au sein de la région PACA. Ces journées permettent de mettre en avant le collectif « local » et ses résultats. Organisées en invitant à chaque fois une classe de BPREA, ces journées permettent aussi de faire le lien avec lenseignement. Ces temps de partage, bien accueillis, ont été riches en échanges et les maraîchers en redemandent : un bon augure pour la suite du projet.
Fraise : Se diversifier pour être plus résilient
Véronique BARGAIN, AuteurDans le Finistère, la SCEA Le pépin et la plume est une ferme biologique très diversifiée : fraises, pommes, 40 à 50 espèces de légumes, prairies et grandes cultures y côtoient les élevages de poules pondeuses et de vaches laitières. L'objectif pour les deux associés, Mickaël Pont et Mathieu Guyomard, est d'assurer l'autonomie et la résilience de l'exploitation de 96 hectares face aux risques techniques, mais aussi économiques. Les débouchés sont tout autant diversifiés, avec de la vente en circuits courts et longs, et la mise en place d'une activité de restauration (foodbus) depuis 2022.
Freins et besoins à la commercialisation de la viande biologique en circuit court : Résultats dune enquête menée auprès dopérateurs de laval de la filière viande bio Massif central
Ce diaporama synthétise les principaux résultats dun travail mené, en 2022, par des étudiants de la Licence Professionnelle ABCD (Agriculture Biologique, Conseil et Développement), basés à la MFR dAnneyron. Dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2), ces étudiants ont été amenés à travailler sur les freins et les besoins pour commercialiser, en circuits courts, de la viande biologique produite à lherbe sur le Massif central. Pour cela, ils ont mené 13 entretiens auprès de différents opérateurs de laval : 5 magasins spécialisés, 3 boucheries, 2 restaurants, 2 GMS, 1 plateforme de distribution. Ces entretiens avaient pour objectifs : de mieux connaître lintérêt des distributeurs à vendre de la viande bio « 100 % élevée à lherbe », et de mieux cerner leurs attentes en matière de qualité des carcasses, ainsi quen matière dorganisation pour lapprovisionnement. Globalement, les résultats montrent que laspect local est le point le plus important pour les consommateurs (et donc pour les distributeurs), plus que le bio. Ils souhaitent aussi de la qualité gustative et associent souvent « bio » à « cher ». Ils ne savent pas quelle est la plus-value de la viande bio produite à lherbe par rapport à de la viande conventionnelle (défaut de communication). Ces résultats montrent aussi de grandes différences entre les attentes des différents types dopérateurs de laval en matière dachat et de stratégie de commercialisation de viande bio et locale. À lissue de ces enquêtes, des pistes spécifiques, pour chaque type dopérateur, ont été élaborées. En complément de cette synthèse, le rapport complet des étudiants est disponible sur le site internet du projet BioViandes.
Graines germées : Marché de niche : Quarante nuances de goût
Emmanuelle PELLÉ, AuteurLa crise dE. coli, en 2021, a été dévastatrice pour les graines germées en 2011 mais le marché de ce produit ultra-frais prend un nouvel essor aujourdhui. On distingue les graines germées et les micropousses selon leur durée de croissance. Toutes les semences à destination des micropousses sont soit bio, soit non traitées, mais seules les graines germées peuvent prétendre à la certification (sur dérogation). Ces deux produits ont des propriétés nutritives très élevées (concentré de vitamines, micronutriments ), une forte intensité de goût, un aspect délicat permettant de décorer les assiettes, un coût faible Pour toutes ces qualités, ils intéressent les chefs restaurateurs, mais aussi le snacking (bars à salades, sandwichs ) avec leur côté healthy. Par ailleurs, la demande est croissante en GMS de la part des consommateurs, bien qu'elle doive être accompagnée de pédagogie, de dégustations, d'informations Les primeurs et les magasins de proximité peuvent jouer ce rôle plus facilement. Il existe de nombreuses références de graines germées et de micropousses, sachant que quelques références représentent l'essentiel du marché (betterave, alfalfa, radis, poireau, pois, moutarde, chou, haricot mungo). Laurent Couraudon, président de l'entreprise Wesh Grow et maraîcher cavernicole, témoigne sur cette production en ferme urbaine (garages réaménagés en salle de culture et nurserie pour ses végétaux), avec des livraisons de proximité en vélo pour la restauration, ainsi que pour des GMS et de la vente aux particuliers. L'entreprise est implantée à Paris et à Marseille.
Guide bio : Corrèze & Haute-Vienne : 2022-2023
AGROBIO 19, Auteur ; AGROBIO 87, Auteur ; BIO NOUVELLE-AQUITAINE, Auteur | BORDEAUX (FRAB NOUVELLE-AQUITAINE, 347 Avenue Thiers, 33 100, FRANCE) : BIO NOUVELLE-AQUITAINE | 2022Ce guide, réalisé par Agrobio 19, Agrobio 87 et Bio Nouvelle-Aquitaine, fournit des coordonnées de producteurs bio de Corrèze et de Haute-Vienne qui vendent directement aux particuliers : légumes, fruits, plantes aromatiques, plants et semences, viandes, produits laitiers, ufs, miel, pains, vins, etc. Ce guide présente également les coordonnées de magasins, de restaurants et de transformateurs bio pour ces deux départements.
Le guide de la distribution de produits bio en Nouvelle-Aquitaine & en Occitanie Édition juin 2022
Laureline TERRIS, Auteur ; Marine VEYRIES, Auteur ; Anaïs PINAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | BORDEAUX CEDEX (Cité Mondiale, 6 Parvis des Chartrons, 33 075, FRANCE) : INTERBIO NOUVELLE-AQUITAINE | 2022INTERBIO Nouvelle-Aquitaine et INTERBIO Occitanie se sont associées pour publier ce guide destiné aux entreprises de transformation, aux coopératives et aux producteurs bio de leurs deux régions, avec pour objectif de faciliter les partenariats commerciaux entre les acteurs de la filière bio. Cette seconde édition, actualisée et complétée avec de nouveaux acteurs, recense les réseaux bio spécialisés, les grossistes bio régionaux, les distributeurs de la GMS généralistes, ainsi que les acteurs du e-commerce. Chaque fiche fournit, de manière synthétique, les informations suivantes : - La présentation du réseau, de lentreprise et de ses spécificités ; - La qualification de loffre ; - Lorganisation logistique du réseau ; - Le référencement : parcours de référencement, cahier des charges ... ; - Les contacts. Ce guide comprend aussi des données sur le panorama de la distribution des produits bio en France et les tendances de marché, ainsi quune fiche thématique sur le vrac.
Kooma : Un lieu de vie 100 % bio à Strasbourg
Morgane FISCHER, Auteur ; Juliette OBERLÉ, AuteurKooma est un projet basé sur une économie circulaire entre plusieurs activités complémentaires : magasin de producteurs, épicerie, restaurants, et espace danimations pédagogiques et citoyens. Initié par la fondation Terra Symbiosis dès 2015, Kooma sest autonomisé, en avril 2019, par la création dune Société Coopérative dIntérêt Collectif (SCIC). Le projet est porté par un collectif dacteurs variés : des agriculteurs bio, des professionnels de la restauration, des associations, lOrganisation Professionnelle de lAgriculture Biologique en Alsace (OPABA - Bio en Grand Est), des citoyens et la Ville et lEurométropole de Strasbourg, et fait également partie du Projet Alimentaire Territorial (PAT) de lEurométropole de Strasbourg. En juin 2023, Kooma ouvrira un tiers-lieu dans lancienne Manufacture des Tabacs de Strasbourg et se donne pour ambition de devenir un lieu de vie convivial et engagé, autour de lagriculture biologique et de la transition écologique.
Lacaune et bière, deux ateliers complémentaires
Johanne CHABANET, AuteurJean-Charles et Noélie Vaysettes élèvent des brebis dans le centre de lAveyron. Ils ont diversifié leur activité avec un restaurant et un atelier de fabrication de bière. Leur ferme, le GAEC de La Calmettoise est spécialisé en brebis laitières depuis les années 80, et a été converti en bio en 2009. Après avoir obtenu un diplôme dingénieur agronome, Jean-Charles Vayssettes a rejoint la ferme familiale en 2015. Il a alors décidé de diversifier la ferme en créant lactivité de brasserie. Il a opté pour ce produit, qui nest pas frais, afin de limiter les astreintes liées à la conservation. Avec un hectare dorge brassicole, il fabrique environ 10 000 L de bière (vendus en circuit court). Noélie Vayssettes, issue de la même école dingénieurs, reprend le restaurant de lexploitation en 2017, à la suite de la grand-mère de Jean-Charles, et sinstalle dans le GAEC lors du départ à la retraite du père de ce dernier. Le cur de lexploitation repose sur le troupeau de 300 brebis laitières, qui produisent, en moyenne, 300 L/an. Entre 230 et 250 brebis mettent bas en novembre, et 60 à 80 agnelles mettent bas à partir de début janvier. La lutte commence début juin et les chaleurs sont groupées par effet bélier. Un flushing est également réalisé avec de lavoine. Les agneaux sont sevrés et vendus à un maquignon à lâge dun mois. Les brebis font du pâturage tournant sur 10 ha, séparés en dix paddocks. De lorge et du méteil sont cultivés pour lalimentation du troupeau. Le GAEC achète de la luzerne pour équilibrer la ration en protéines. Ces deux éleveurs cherchent maintenant un troisième associé : lobjectif est de travailler à trois sur latelier brebis laitières, et davoir chacun un atelier de diversification.
Logistique : Quand le local a le mal des transports
Stéphane THEPOT, AuteurUne foire bio existant depuis 1974 qui peine à redémarrer après le confinement, dans une commune de lIndre. Une boutique de producteurs bio qui ferme en novembre 2021 dans la même commune, après avoir connu laffluence pendant le confinement, avec chaque jour des files de consommateurs venus acheter bio et local. Avec la crise sanitaire, bien des dynamiques sétaient développées pour plus de local et de circuits courts. Aujourdhui, tout semble être redevenu comme avant, avec, plus fort que jamais, le e-commerce, avec ses entrepôts géants, des flux de camions ou encore, en bout de chaîne, des livreurs en sous-traitance et souvent précarisés. En fait, le confinement a montré certes des faiblesses mais, surtout, au final, la force de la logistique. Ce secteur dactivité ne sest pas arrêté pendant la crise sanitaire. Globalement, cette dernière a profité au e-commerce, même si on peut observer de plus en plus des signes de résistance, notamment à linstallation dentrepôts géants, malgré les annonces de créations demplois que généreraient ces structures. La logistique est un domaine qui, avec notamment la seconde guerre mondiale, a connu un investissement majeur en recherche, ressources humaines ou techniques, avec lobjectif dune gestion toujours plus optimale des flux. Face à cela, comment recréer des circuits locaux qui ont disparu. Si des initiatives locales existent, comme ce groupe de producteurs des environs de Châteauroux qui se sont organisés pour décrocher des marchés en restauration collective, avec un investissement dans la logistique via la création dune entreprise dinsertion dédiée à cela, il reste beaucoup à faire.
Maraîchine, une microfilière pour valoriser la biodiversité
Cyrielle DELISLE, AuteurEn 2019, était créée la microfilière Biodiversités maraîchines, à linitiative de deux magasins bio vendéens, des éleveurs de lassociation pour la valorisation de la race bovine maraîchine (particulièrement adaptée aux marais, aux bocages et aux prairies humides) et de la LPO Vendée. Lobjectif est la fourniture de viande bio issue délevages locaux « engagés dans les biodiversités sauvage et domestique ». Cette démarche sappuie sur un cahier des charges qui ne fixe pas dobligations de production, mais qui engage des éleveurs par le biais d'un « catalogue de pratiques favorables à la biodiversité ». Chaque éleveur s'engage aussi dans un programme de visites de fermes, ainsi que dans une logique damélioration de ses pratiques. La filière compte, aujourdhui, une vingtaine déleveurs de Vendée et de Charente-Maritime et sest ouverte à dautres acteurs, comme de nouveaux magasins, des restaurants, la restauration collective. Un groupe de pilotage, comptant des représentants de chaque partie, gère au quotidien la microfilière. Le prix de vente a été défini au départ pour valoriser les engagements des éleveurs en faveur de la biodiversité.
Méthode : Les Trois Petits Cochons - Dynamiser, Appuyer et Motiver pour la transition agroécologique
Muriel ASTIER, Auteur ; Elsa EBRARD, AuteurLe projet DYNAMITAE (Dynamiser, appuyer et motiver pour la transition agroécologique), piloté par l'association Trame, a réuni plusieurs structures et réseaux de Nouvelle-Aquitaine : Chambre régionale d'agriculture, FRCuma, Coop de France, le Négoce Agricole Centre-Atlantique et la FRAB. Parmi les méthodes d'animation proposées pour animer des collectifs, celle des Trois Petits Cochons est présenté dans un premier article. Il s'agit d'identifier, en groupe, ce qui, au sein d'un projet ou d'un collectif, est fragile, ou robuste mais à consolider, ou solide. Dans un second article, le projet DYNAMITAE, ses objectifs et sesrésultats sont explicités plus en détail. Il s'agissait, en particulier, de favoriser la transition agroécologique par le biais d'ateliers d'échanges de pratiques entre animateurs de collectifs agricoles. Il en est ressorti que, si les animateurs sont globalement à l'aise avec l'accompagnement individuel, ils ressentaient le besoin d'échanger pour améliorer leurs pratiques dans l'accompagnement de groupes.
Optimiser les circuits courts de proximité avec local.bio
Frédéric JOUIN, AuteurLocal.bio est une plateforme qui met en relation des producteurs biologiques (toutes productions confondues) avec des consommateurs, des restaurateurs et des collectifs, à une échelle locale. Elle est utilisée par 542 producteurs répartis sur 72 départements, ainsi que par plus de 11 300 consommateurs. Elle propose, aux producteurs, un ensemble complet de fonctionnalités pour décrire leur gamme de produits et la faire évoluer au fil des saisons. Il est possible de créer un point de distribution, éventuellement en commun avec dautres producteurs, ou de rejoindre un point de distribution déjà existant. Cette plateforme numérique est parfaitement adaptée à un fonctionnement du type AMAP. Parmi ses multiples fonctionnalités, elle peut permettre de payer en ligne, déditer un récapitulatif pour préparer les commandes, de trouver d'autres producteurs pour rejoindre un point de distribution commun, de proposer un prix différent pour les restaurateurs et la restauration collective
Petit Futé : Agritourisme en France : 2022-2023
Marie-Charlotte AMBLARD, Auteur ; Jean-Paul LABOURDETTE, Auteur ; Dominique AUZIAS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (18 Rue des Volontaires, 75 015, FRANCE) : NOUVELLES ÉDITIONS DE L'UNIVERSITÉ | 2022L'agritourisme place la ruralité au cur de son expérience. Les voyageurs en quête de nature, dauthenticité et de tranquillité trouveront, dans ce guide du Petit Futé 2022/2023, une sélection dadresses, classées par départements, avec les hébergements (fermes et gîtes ruraux), les tables d'hôtes, les fermes pratiquant la vente directe de leurs produits, les caves, le patrimoine rural remarquable, l'accueil à la ferme...
Pollinator Deficits, Food Consumption, and Consequences for Human Health: A Modeling Study
Matthew SMITH, Auteur ; Nathaniel MUELLER, Auteur ; Samuel MYERS, Auteur ; ET AL., AuteurLa pollinisation par les insectes soutient la production de nombreux aliments, tels que les fruits, les légumes, les fruits à coque et les légumineuses, qui fournissent des nutriments essentiels et contribuent à une bonne santé. Aujourdhui, la plupart des cultures rencontrent des problèmes de pollinisation en raison dune abondance et dune diversité limitées dinsectes pollinisateurs. Ces derniers subissent de multiples pressions anthropiques directes et indirectes : changement daffectation des terres, techniques agricoles intensives, pesticides nocifs, stress nutritionnel, changement climatique Lobjectif de cette étude est de modéliser les impacts dune pollinisation insuffisante sur la santé humaine mondiale, par le prisme de lalimentation. Pour cela, elle a estimé les écarts de rendement attribuables à un nombre insuffisant de pollinisateurs. Des modèles ont ensuite quantifié les impacts en matière de commerce, de consommation, de risques alimentaires et de mortalité par pays et à léchelle mondiale. Des études de cas plus poussées ont été menées sur trois pays : le Honduras, le Népal et le Nigeria. Les résultats montrent quà l'échelle mondiale, la production de fruits, de légumes et de fruits à coque diminue de 3 à 5 % en raison d'une pollinisation inadéquate, ce qui entraîne environ 427 000 décès annuels supplémentaires dus à la perte de consommation d'aliments sains. Les impacts sont répartis de manière inégale : la perte de production alimentaire concerne les pays à faibles revenus, tandis que les impacts sur la modification de lalimentation et sur la mortalité sont plus importants dans les pays à revenus intermédiaires et élevés. Dans les trois études de cas, la valeur économique de la production agricole était inférieure de 12 à 31 %, comparée à celle obtenue avec des pollinisateurs abondants. Ces résultats soulignent le besoin urgent de promouvoir des pratiques respectueuses des pollinisateurs.
Pouvons-nous sensibiliser les jeunes aux bienfaits de l'agriculture biologique sur les dérèglements climatiques par des outils ludiques et pédagogiques ?
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage à l'association Nature & Progrès Auvergne, dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABCD). Avec la problématique suivante : Pouvons-nous sensibiliser les jeunes aux bienfaits de l'agriculture biologique sur les dérèglements climatiques par des outils ludiques et pédagogiques, le but du travail proposé consistait à examiner les liens entre agriculture biologique et dérèglements climatiques et visait à élaborer un jeu ludique et pédagogique à destination des enfants. Le choix d'un jeu de 7 familles a été retenu. Après un premier volet consacré aux causes et aux conséquences des dérèglements climatiques, plusieurs solutions, dont l'agriculture biologique, permettant d'atténuer ces effets sont proposées. Le travail a ensuite consisté à créer le jeu de 7 familles, puis à réaliser des tests en milieu scolaire afin d'en vérifier la pertinence. La majorité des enfants s'est investie dans le jeu, a été intéressée et a formulé des remarques appropriées : l'outil correspond donc à l'objectif souhaité.
Des produits bio et locaux dans la restauration, c'est possible ! Annuaire des fournisseurs de la restauration commerciale bio en Auvergne-Rhône-Alpes Edition 2022-2023
Cet annuaire, édité par le Cluster Bio Auvergne-Rhône-Alpes et Agribio Rhône & Loire, est à destination des restaurants qui souhaitent intégrer des produits biologiques dans leurs menus. Il recense les différents fournisseurs de la restauration commerciale biologique en Auvergne-Rhône-Alpes. Ces fournisseurs sont classés par catégories : - Les distributeurs multi-produits ; - Les fournisseurs de : fruits et légumes ; boissons sans alcool ; boissons alcoolisées ; produits d'épicerie ; produits laitiers et dufs ; viandes, poissons et alternatives végétales ; pain, viennoiseries et biscuits ; produits dentretien et dhygiène ; - Les magasins bio. Pour chacun dentre eux, lannuaire fournit : leurs coordonnées, les types de produits biologiques vendus, lorigine des matières premières, le minimum dachat et les autres conditions pour effectuer une commande.
Un restaurant à la ferme pour valoriser bovins et Normandie
Cyrielle DELISLE, AuteurEn 2014, Nicolas Onfroy a repris la ferme familiale, alors en bovins lait, pour s'installer en bovins viande biologiques et créer, avec sa femme Elsa, leurs premiers gîtes, à Sainte-Marie-du-Mont (50). En 2019, l'opportunité s'est présentée de reprendre le restaurant et l'hôtel de charme créés dans l'ancienne ferme voisine, à proximité des bâtiments d'élevage. La viande bovine bio, issue du cheptel de Limousines (avec quelques Angus) de Nicolas, est commercialisée sous la marque Utah Beach, en référence à la plage du Débarquement de 1944, située à quelques encablures du domaine. Nicolas a dû apprendre à valoriser une carcasse, à répartir les morceaux dans ses différents circuits de commercialisation et à diversifier l'offre (buf fumé, terrine, saucisse sèche...) La viande a une place de choix dans le restaurant ; pour le reste, pas de grossistes : Elsa et Nicolas ont fait le choix de travailler avec des produits locaux et de saison (viande, légumes, poisson, mais aussi boissons), afin de valoriser leur région. La structure emploie 16 salariés, dont 10 pour le restaurant. Le couple propose la visite de l'exploitation, ainsi que des activités pour découvrir les alentours. Dans un deuxième article, le système d'élevage de Nicolas, tout herbe, engagé vers la neutralité carbone, est présenté.
Transition agroécologique : "Le plus dur pour les conseillers est de changer de posture"
Elsa EBRARD, AuteurDans cet interview, Elsa Ebrard, déléguée régionale de Trame pour la région Nouvelle-Aquitaine et formatrice, expose comment elle accompagne des groupes d'agriculteurs, mais aussi des conseillers agricoles, eux-mêmes amenés à animer des collectifs. Ces derniers sont généralement engagés dans une démarche de transition agroécologique. Outre les apports techniques qu'ils sont à même de fournir, les conseillers doivent aussi être en capacité de se positionner dans une posture d'accompagnant, et donc de gérer des situations liées au groupe humain. Pour les aider dans cette démarche, plusieurs outils d'animation sont à leur disposition. Certaines ressources sont présentées dans cet article. Elles sont issues des projets Dynamitae, Cotrae et Cap vert.
La valorisation de la viande bio locale dans les différents circuits de distribution
Le projet BioViandes, qui a pour objectif de contribuer au développement de filières durables de viandes biologiques de ruminants sur le Massif Central, sest intéressé à la question de la valorisation des viandes bio locales dans différents circuits de distribution. Pour cela, des enquêtes qualitatives ont été menées en 2022 auprès dopérateurs basés dans le Massif Central. Des premières enquêtes ont été réalisées par un groupe détudiants de la MFR (Maison familiale rurale) d'Anneyron auprès de cinq magasins bio, trois boucheries, deux restaurants, deux GMS (grandes et moyennes surfaces) et une plateforme de distribution multi-produits. Lobjectif était didentifier les stratégies de commercialisation de la viande bio par ces distributeurs, la place des circuits-courts au sein de ces stratégies, ainsi que les attentes des consommateurs vis-à-vis de la viande bio. Une seconde série denquêtes a été réalisée par une élève ingénieure de lENSAIA (École d'ingénieurs de Nancy) auprès dune douzaine dopérateurs de la restauration hors domicile (RHD) et déleveurs bio. Lobjectif était alors didentifier leurs attentes respectives, ainsi que les besoins et les contraintes spécifiques à ce circuit commercial (RHD). Globalement, les résultats montrent quen magasin bio, la présence dun rayon traditionnel stimule les ventes de viande bio ; tandis que dans les GMS, la viande bio nest souvent disponible quemballée en libre-service (pas en rayon traditionnel), et un approvisionnement local ne semble pas forcément être une priorité pour les GMS. Les boucheries visent, quant à elles, une viande locale de bonne qualité organoleptique, et le bio est un plus pour les convaincus. En restauration collective, le surcoût lié à lachat de viande bio reste le premier frein à son introduction régulière dans les menus. Pour ce circuit de commercialisation, il faut tenir compte de la triple contrainte prix loi logistique.
Ventes de produits bio : Le e-commerce, une opportunité pour booster ses ventes ?
Maude CHABARET, AuteurEn France, depuis l'épisode de Covid-19, de nouveaux comportements d'achats alimentaires ont émergé : depuis 2019, les ventes en ligne de produits alimentaires sont montées en flèche : + 43 % en 2020 (par rapport à 2019) et + 41 % en 2021 (par rapport à 2020). À noter que 7,7 % des achats bio sont en ligne. En 2021, les ventes de produits bio en ligne ont pratiquement atteint 1 milliard d'euros, dont 17 % de points de vente en ligne 100 % bio. Elles ont augmenté de 41 % en un an. Pour les fermes bio, il semble donc important de diversifier les types de points de vente (numériques et physiques) afin de faciliter l'accès à leurs produits. En effet, faire ses courses alimentaires en ligne s'intègre facilement dans l'organisation des ménages ; c'est un gain de temps, d'autant plus quand il est possible d'opter pour une livraison, et la gestion du budget est facilitée (visualisation du montant total en direct, moins de tentations pour des produits superflus). Si la facilité d'accès et la flexibilité des achats en ligne ont séduit de nombreux consommateurs bio, ces derniers ne sont pas, pour autant, moins sensibles à d'autres critères d'achats (soutien aux acteurs locaux, qualité des produits, contribution au dynamisme du territoire...). Pour les fermes bio, se lancer dans la vente en ligne en circuit court est donc une opportunité à saisir pour booster les ventes et pour s'adapter aux nouvelles habitudes de consommation. Dans cet article, 7 conseils, ainsi qu'une sélection d'outils, pour réussir l'intégration du e-commerce dans sa stratégie commerciale sont fournis.
Le vin bio face à de nouveaux défis commerciaux
Catherine GERBOD, AuteurDébut 2022, le vin bio représentait 6 % de part de marché en valeur, soit 1.5 point de plus que début 2020. Pour autant, en 2021, le marché du vin bio na progressé que de 0.2 % en volume dans les grandes surfaces. Dans un contexte de crise, sa consommation se tasse, même si ce phénomène est bien plus marqué pour les vins conventionnels. Or, l'offre croît et va croître encore, suite aux conversons importantes des dernières années. Face à ce risque de déséquilibre entre offre et demande, les vins bio vont devoir relever de nouveaux défis commerciaux : investir la restauration, sexporter, mieux structurer le marché, se démarquer dans la profusion des démarches écoresponsables ou encore faire de la demande de produits locaux un atout.
L'assortiment doit-il être le même en e-commerce et en magasin physique ?
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon Simon Le Fur, expert en e-commerce et fondateur d'Aventure Bio, les consommateurs qui se tournent vers le commerce en ligne bio attendent le même assortiment de produits qu'en magasin bio, et au même prix. C'est ce que confirment les témoignages de Thomas Dromer (Biocoop) et de Christophe Choquet (Les Comptoirs de la Bio). Cependant, le e-commerce peut aussi être l'occasion, pour une enseigne, de tester des nouveautés en ajoutant des produits exclusifs qui peuvent lui permettre de se démarquer.
Avec 15 mrds d' de CA, la filière bio allemande affiche de belles performances en 2020
ECOZEPT, AuteurEn Allemagne, le chiffre d'affaires bio a connu une progression importante dans tous les circuits de distribution, en 2020, par rapport à 2019 : + 16,4 % en magasins spécialisés bio, + 35 % en boucheries, boulangeries et vente directe, et + 22 % en GSA et discount. Les surfaces bio sont en augmentation et la dynamique de conversions se poursuit. Les consommateurs allemands restent fidèles aux produits bio et la valeur du panier moyen a augmenté fortement en 2020, avec la viande et les ufs au premier rang des produits bio achetés.
Bio Linéaires dévoile le premier indice e-commerce
BIO-LINEAIRES, AuteurA partir dune base de 900 000 articles bio vendus en "click & collect" dans divers sites de e-commerce de magasins spécialisés bio, le nombre de "click & collect" et le prix moyen de 5 produits bio (banane, chou rouge, purée damande, thon albacore, tartine craquante sarrasin), pour 11 enseignes bio, sont présentés.
Biocoop dévoile ses ambitions
BIO-LINEAIRES, AuteurBiocoop a annoncé un chiffre d'affaires en hausse de 16,6 % en 2020. Cette année-là, si certains points de vente d'hyper centre ont souffert de la fermeture des bureaux pendant le confinement, les magasins ont globalement bien tiré leur épingle du jeu. Le réseau vise l'ouverture de 81 nouveaux magasins en 2021 et prévoit de renforcer le e-commerce de façon importante. Biocoop entend aussi développer sa marque, toujours en misant sur une offre de produits avec le moins d'additifs possible ; en limitant, voire en supprimant les aliments ultra-transformés ; en contribuant à la relocalisation des productions en France... Le réseau souhaite également augmenter encore l'offre de produits locaux dans ses magasins et se donne pour ambition d'aller plus loin dans le zéro déchet, en passant de 34 % de son offre vendue sous une forme non-emballée ou en emballage réutilisable à 50 %.
Dossier : Bio et GMS : un marché toujours performant
BIO-LINEAIRES, Auteur ; ECOZEPT, Auteur ; Juliette FAVRE, AuteurCe dossier, publié par Bio Linéaires en partenariat avec IRI et Ecozept, fait la synthèse de l'évolution, entre 2016 et 2021, de la bio en grande distribution. Une première partie détaille l'évolution du marché et de l'offre bio entre 2016 et 2020 en France, en passant à la loupe les différentes familles de produits, les marques bio, les Marques De Distributeurs (MDD), ainsi que les circuits. Dans la deuxième partie du dossier, IRI fait une analyse sur deux ans, 2019 étant l'année de référence avant la crise, pour faire la lumière sur la légère décroissance des produits bio en GMS entre juin 2020 et juin 2021, en France. IRI propose également ses prédictions pour 2022, en rappelant cependant que, avec l'épidémie de Covid-19, la donne est susceptible de changer avec l'évolution de la crise sanitaire. Pour terminer, la troisième partie du dossier, proposée par Ecozept, est consacrée à la bio dans les GMS et les discounts en Allemagne. Le paysage de cette distribution conventionnelle allemande y est dépeint : alors que les enseignes spécialisées en bio restent en phase de test, l'engagement des enseignes conventionnelles envers les producteurs bio allemands se développe, avec des « superlabels bio » exigeants, et semble ouvrir la voie à un marché bio plus structuré.
Le drive de producteurs, concept porteur et accessible
Gabriel OMNÈS, AuteurLe drive de producteurs est un circuit de commercialisation qui allie produits locaux et commerce en ligne. Ce concept est de plus en plus plébiscité et a connu un véritable essor durant le premier confinement. Marc Thibault, céréalier bio installé sur 235 ha dans lYonne, vend une partie de ses farines, légumes secs, pâtes et huiles via le drive fermier du Sénonais. Ce drive a été lancé en 2016 et regroupe actuellement treize producteurs, ainsi que trois artisans. Les clients ont jusquau mercredi pour passer leur commande, puis ils la récupèrent le vendredi suivant, sur lun des deux points de retrait. La permanence des producteurs pour distribuer les commandes est répartie selon leur chiffre daffaires. Le drive est structuré en association (pas dachat-revente) : les ventes sont payées sur le compte de lassociation, qui reverse ensuite sa part à chaque producteur. 12,5 % du chiffre daffaires hors taxe est prélevé pour payer les charges communes (communication, comptabilité ). Lassociation reverse également un pourcentage du chiffre daffaires pour lusage de la marque du « Drive fermier » et pour lutilisation du site proposé par cette structure.
Le guide de la distribution de produits bio en Nouvelle-Aquitaine & en Occitanie
INTERBIO Nouvelle-Aquitaine et INTERBIO Occitanie se sont associés pour publier ce guide destiné aux entreprises de transformation, aux coopératives et aux producteurs bio de leurs deux régions. Bien plus quune simple présentation des principaux distributeurs implantés en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine, ce guide précise également les méthodes de référencement de chacun, afin de faciliter les partenariats commerciaux entre les acteurs de la filière bio. Cette première édition recense les réseaux bio spécialisés, les grossistes bio régionaux, les distributeurs de la GMS généralistes, ainsi que les acteurs du e-commerce. Chaque fiche présente les informations suivantes de manière synthétique : - La présentation du réseau, de lentreprise et de ses spécificités ; - La qualification de loffre ; - Lorganisation logistique du réseau ; - Le référencement : parcours de référencement, cahier des charges ... ; - Les contacts. Ce guide comprend aussi des informations sur le panorama de la distribution des produits bio en France et les tendances de marché, ainsi quune fiche thématique sur le vrac.
Les magasins bio investissent le e-commerce
Laura DUPONCHEL, AuteurLe e-commerce bio se développe, avec aujourd'hui 468 magasins bio proposant une service de ce type (click & collect, drive...) sur les 3044 points de vente spécialisés en France (soit 15 %). Le taux d'équipement e-commerce de 14 enseignes nationales ou régionales est présenté (estimation au 1er février 2021). L'enjeu est désormais important pour plusieurs enseignes bio, d'autant que le panier e-commerce semble de 2 à 5 fois plus élevé qu'en magasin physique.
Une micro-filière Jeunes Bovins Bios dans lAude
Harmonie LOZE-SALLES, AuteurFace à labsence de débouchés pour les jeunes bovins bio, six éleveurs de lAude se sont lancés, en 2017, dans la création dune micro-filière locale de valorisation. Ils ont, pour cela, été accompagnés par le BioCIVAM de lAude. Ils fournissent actuellement quatre magasins bio, un magasin de producteurs, quatre restaurants collectifs et un restaurant. Cette micro-filière permet de commercialiser un jeune bovin tous les quinze jours. Ces animaux, de race Aubrac ou Gasconne, sont abattus autour de dix mois, avec un objectif de 180 kg de carcasse et une conformation R2. Ils sont élevés dans les Hautes-Vallées de lAude (région montagneuse) et sont finis pendant deux mois avec des céréales. Trois éleveurs fournissent des animaux régulièrement, et trois autres de manière plus ponctuelle. Chaque éleveur est responsable de sa bête, de labattage jusquà la vente : chacun se charge de la gestion de labattage et de la découpe, traite en direct avec les clients pour la répartition des morceaux entre les différents débouchés, réalise la livraison et la facturation. La mutualisation se fait sur le planning dapprovisionnement, la coordination des commandes, la recherche de nouveaux débouchés et la promotion de la démarche (via la marque régionale Tendre dOc).
Des produits bio et locaux dans la restauration, cest possible ! Annuaire des fournisseurs de la restauration commerciale bio en Auvergne-Rhône-Alpes Edition 2021
Utiliser des produits bio et locaux en restauration commerciale nécessite souvent une réorganisation de la logistique d'approvisionnement. En travaillant en direct avec les fournisseurs, il est possible de trouver des solutions techniques et logistiques. De plus, le réseau se professionnalise : des distributeurs et des grossistes spécialisés en produits bio proposent une offre adaptée aux professionnels de la restauration. Cet annuaire recense les différents fournisseurs de la restauration commerciale biologique en Auvergne-Rhône-Alpes. Ces fournisseurs sont classés par catégories : les distributeurs multiproduits ; les distributeurs de produits d'épicerie ; les fournisseurs de fruits et légumes, de boissons sans alcool, de boissons alcoolisées, de produits laitiers et dufs, de viandes et de poissons, de pain et de viennoiseries, ainsi que les fournisseurs de produits dentretien et dhygiène. Pour chacun dentre eux, lannuaire fournit : leurs coordonnées, les types de produits biologiques vendus, lorigine des matières premières, le minimum dachat et autres conditions pour effectuer une commande. Il effectue également un point sur le nouveau cahier des charges (en vigueur depuis 2020) relatif à lagriculture biologique en restauration commerciale.
Travaux et Innovations Hors-série juin 2021 : Collectifs en transition agroécologique : 30 outils d'animation
Muriel ASTIER, Auteur ; Agnès CATHALA, Auteur ; Elsa EBRARD, Auteur ; ET AL., AuteurGIEE, groupes 30 000, groupes DEPHY Fermes..., le projet agroécologique dans lequel le monde agricole est engagé a remis le collectif de travail entre agriculteurs au cur de lactualité, et les formes de collectifs se sont diversifiées. Aujourdhui, plusieurs caractéristiques propres à la transition agroécologique et aux dynamiques de changement impactent la façon danimer les groupes dagriculteurs. Cette situation conduit les animateurs à adopter une posture daccompagnateur bien différente de celle de lexpert ou du conseiller technique. Savoir poser le cadre de la coopération, favoriser linterconnaissance, définir un objectif commun, faciliter la production dintelligence collective, dynamiser les réunions, favoriser lautonomie du groupe, etc., figurent parmi les compétences de laccompagnateur de collectifs. Pour faciliter la professionnalisation des acteurs du développement agricole, ce hors-série de Travaux & Innovations propose une trentaine de méthodes et doutils danimation. Chaque article présente un objectif à atteindre vis-à-vis du collectif accompagné et une compétence à maîtriser pour lanimateur, avec : Une rubrique « Analyse » sur les enjeux liés à cette compétence dans le contexte de laccompagnement de ces collectifs en transition agroécologique ; La description de plusieurs « Méthodes » danimation sélectionnées pour leur efficacité et leur simplicité dusage ; Un encadré « Pour en savoir plus » qui renvoie à des articles plus détaillés de Travaux-et-Innovations pour approfondir et diversifier encore plus les méthodes danimation.
Les vins bio en 2020 : Quelles évolutions depuis la crise ?
Gwénaëlle LE GUILLOU, AuteurLes vins bio se développent à un rythme soutenu en France, malgré la crise sanitaire. Si la consommation générale de vin diminue, la part de vins bio ne cesse daugmenter. Pour assurer la pérennité économique de leur exploitation, la plupart des vignerons bio visent lautonomie commerciale en gérant eux-mêmes la vente de leurs vins. Pour cela, ils utilisent cinq principaux canaux de distribution : la vente directe, la restauration, les cavistes, les magasins spécialisés et la grande distribution. En moyenne, un viticulteur bio en utilise au moins quatre. De plus, le contexte incroyablement compliqué engendré par la crise Covid-19 a fortement renforcé limportance de lautonomie commerciale. Une étude interne, réalisée par Vignerons Bio Nouvelle-Aquitaine, montre que, durant la crise sanitaire, les vignerons bio ont largement investi la vente directe (clientèle habituelle et vente en ligne), ainsi que le négoce. A la sortie de cette crise, les vignerons interrogés souhaiteraient plutôt privilégier lexport (74 %) et continuer la vente directe (63 %).
La viticulture bio en voit de toutes les couleurs
Emmanuelle CHOLLET, AuteurLes Pays de la Loire comptent 345 domaines viticoles biologiques ou en conversion, ce qui représente 20 % des domaines de cette région et 4 300 ha. La filière vin bio sest fortement développée ces cinq dernières années, avec une dynamique de conversions importante et une montée en gamme des vins. Elle a néanmoins été impactée par la crise Covid-19 : arrêt des salons professionnels, fermeture des restaurants, diminution de la vente directe Les viticulteurs ont dû faire preuve de créativité pour vendre leurs vins : journées dégustations sur rendez-vous, dégustation en live via les réseaux sociaux, développement de drives Afin daider la filière à passer ce moment délicat, lassociation LoireVinBio et la CAB ont collaboré en mettant en place diverses actions : transmission aux producteurs dinformations liées aux mesures gouvernementales ou régionales, création de la plateforme « Un bio canon à la maison » pour augmenter la visibilité de loffre, organisation de cinq webinaires destinés à aider les domaines dans leur stratégie commerciale, organisation de salons itinérants
Lagriculture biologique en Normandie
Ce document récapitule les chiffres-clés de la bio en Normandie. Il se base sur les chiffres recueillis en 2018 par lObservatoire National de lAgriculture Biologique (Agence BIO), et offre également des tendances pour lannée 2019 (ex : tendances de conversion) à travers des analyses plus qualitatives menées par Bio en Normandie et la Chambre régionale dagriculture de Normandie. Après avoir contextualisé lévolution générale de la bio en France et dans cette région, des données détaillées sont apportées pour chaque filière normande : lait (bovin, ovin, caprin), viande (bovin, ovin, porcin, volaille de chair), poules pondeuses, apiculture, produits de la mer, fourrages, grandes cultures, cultures industrielles, légumes frais, fruits, PPAM et autres filières végétales (safran, cultures florales ). Pour chacune dentre elles, le nombre de fermes, la production, le cheptel, les surfaces, la transformation et les circuits de commercialisation sont évoqués. Des données sont également présentées, relatives aux préparateurs (entreprises réalisant des opérations de transformation, de conservation ou de conditionnement de produits), à la restauration, aux distributeurs, aux importateurs et aux exportateurs de produits bio (en France et en Normandie). La consommation de produits alimentaires biologiques est également abordée.
Bio : Vers un essoufflement ?
VEGETABLE, AuteurLe marché de la bio est en pleine croissance : il bénéficie de puissants moteurs, comme la volonté de consommer des aliments meilleurs pour la santé. Néanmoins, la crise sanitaire et ses impacts négatifs sur le pouvoir dachat ont des répercussions sur le dynamisme de ce marché qui risque de sessouffler. Lampleur de cette décélération va surtout dépendre des positionnements et des stratégies mis en place par les distributeurs. Le département détudes stratégiques Xerfi-Precepta a élaboré deux scenarii : 1 les distributeurs acceptent le ralentissement de leurs ventes et le rythme de croissance est divisé par deux (soit une croissance moyenne de 6,5 % entre 2021 et 2023) ; 2 les distributeurs refusent ce ralentissement et redoublent defforts pour conquérir de nouveaux clients. Dans les 2 scenarii, les GMS continueront à gagner du terrain sur les magasins spécialisés et deux circuits semblent pouvoir se développer : le hard discount et le e-commerce.
Bio : Vers les travers du conventionnel
VEGETABLE, AuteurLe cabinet détudes Xerfi Precepta a publié une étude intitulée « La distribution de produits alimentaires biologiques Mutations de la distribution, perspectives du marché et du jeu concurrentiel à lhorizon 2022 ». Cette étude met en avant le risque grandissant de voir le bio dénaturé de ses valeurs originelles face aux offensives de la grande distribution. Le marché alimentaire bio est en pleine croissance (+ 14 % en 2019), ce qui engendre une guerre des prix et une industrialisation de la production. Pour l'auteur, le bio a ainsi tendance à se rapprocher des travers du conventionnel. Par exemple, comme la France nest pas autosuffisante en matière de produits alimentaires biologiques, elle importe des produits pour répondre à la demande, ce qui engendre du transport et impacte lenvironnement. Dun point de vue commercialisation, la grande distribution représente plus de la moitié du marché. Les GMS ont dailleurs développé des marques spécifiques (ex : Carrefour Bio) ou se sont rapprochées denseignes bio (ex : Intermarché sest allié aux Comptoirs de la Bio). Une nouvelle génération de start-up développe également le e-commerce (ex : Aurore Market). Quant aux enseignes spécialisées, certaines adoptent les codes de la grande distribution et des enseignes indépendantes disparaissent. Le marché du bio devient ainsi de plus en plus homogène.
Catalogue des formations CIVAM 2021 : Se former pour mieux accompagner
Au début des années 1960, les CIVAM (Centres dinitiatives pour valoriser lagriculture et le milieu rural) sont devenus un acteur important dans la formation agricole, contribuant à la modernisation de lagriculture, en choisissant léducation populaire et la montée en compétences pour tous. La formation reste aujourd'hui au cur des valeurs des CIVAM et des missions de Réseau CIVAM. L'offre de formations 2021 présente de nombreuses opportunités pour les agents de développement agricole, les formateurs, les animateurs, les conseillers et les techniciens agricoles, afin de se former aux thématiques suivantes : Animer et gérer sa structure (Ex. : Améliorer ses écrits professionnels ; Prendre la parole en public ; Animer des réunions ; Accueillir de nouveaux salariés ; etc.) ; Accompagner les agriculteurs ; Installer, transmettre et créer des activités.
La distribution s'engage
Jean HARZIG, AuteurDans cet article, six enseignes de la distribution, dont Biocoop (les autres n'étant pas spécialisées en bio), répondent à plusieurs questions sur leur approvisionnement en fruits et légumes, ainsi que sur le devenir de leurs points de vente. Lune dentre elles concerne la régression des fruits et légumes français dans leurs rayons. A cette question, Biocoop répond que 80 % de son chiffre daffaires (tous produits confondus) est réalisé sur des produits français et que 30 % de ses fruits et légumes sont locaux (lapprovisionnement étant directement géré par les magasins). Une autre question concerne la répartition des risques et des bénéfices tout au long de la chaîne de valeurs : du producteur au consommateur, en passant par le commerce. Biocoop refuse que les agriculteurs soient une variable dajustement. Cest pourquoi cette enseigne développe le commerce équitable et travaille uniquement avec des groupements de producteurs, ce qui permet de mieux gérer les aléas du marché, tout en construisant une politique de prix à partir des coûts de production. Une autre question porte sur la crise Covid-19 qui a bousculé léchiquier de la distribution alimentaire. Face à ces changements, Biocoop explique vouloir développer le e-commerce.
Innovation dans les circuits courts et la vente directe
BIO-LINEAIRES, AuteurUne étude, réalisée par Ecozept dans le cadre du projet INNOdirekt, a porté sur les différentes formes de commercialisation directe des produits agricoles, en se penchant plus particulièrement sur 10 projets phares de vente directe (bio et conventionnelle) en Allemagne, en France et en Autriche : drives fermiers, AMAP, magasins de producteurs, initiatives de type "La Ruche qui dit oui", etc. Si les démarches collectives sont plus fréquentes en France quen Allemagne, en revanche, les petits magasins qui deviennent de véritables magasins spécialisés bio sont plus présents en Allemagne. Létude a aussi permis d'identifier les motivations des consommateurs, au premier rang desquelles les valeurs écologiques et éthiques, le goût et la fraîcheur des produits, la transparence sur leur origine, etc.
Les nouveaux magasins de la GMS : E-commerce & digital, Services, Shop in shop, Bio (suite 2/2)
Sauveur FERNANDEZ, Auteur4 tendances de la grande distribution sont présentées : - Le E-commerce et les nouveaux modèles économiques digitaux, avec un développement des services connectés qui ne feront pas disparaître l'expérience magasin, mais la complèteront ; - Les services relationnels, contrepoids au tout numérique, viendront renforcer le contact humain physique en proposant des services comme, par exemple, la vente de tickets de transport, un coin cuisine, la mise à disposition de pompes à vélo... ; - le Shop in shop, soit un espace réservé, au sein de la grande surface, à une autre enseigne (boutique dans la boutique), pour créer une ambiance de proximité et de commerce vivant ; - Les produits bio en GMS, en expansion, avec des marques qui affinent leurs stratégies ; - Les magasins bio pourront, en connaissance de cause, anticiper leur évolution tout en évitant certains pièges (robotisation logistique, etc.) et en se réinventant (semences rustiques, permaculture, ressources partagées, monnaie locale...).
La responsabilité sociétale des entreprises de F&L : Des fondements théoriques aux mesures concrètes
Catherine GLEMOT, Auteur ; Cécile BERTRAND, AuteurLe développement de démarches de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est une profonde attente des consommateurs. Cet article explique les grands fondements et principes de la RSE, ainsi que son contexte réglementaire et social. Il présente un ensemble dactions concrètes rentrant dans le champ de la RSE pour les différents stades de la filière fruits et légumes : producteurs, expéditeurs, stade de gros, distribution et commerce. Les entreprises peuvent choisir daller plus loin dans la RSE et de mettre en place un label ou une certification. Pour accompagner les entreprises, le CTIFL a développé et mis à disposition un outil de comparaison de différentes grilles de diagnostic.
Restauration commerciale : Un nouveau cahier des charges au menu
Cathy PICHON, AuteurSelon une étude de lAgence BIO de 2019, 78 % des Français souhaiteraient manger des produits bio au restaurant. Un cahier des charges relatif à la restauration hors domicile à caractère commercial en agriculture biologique existe depuis 2012 ; mais dans les faits, peu de restaurateurs se sont certifiés. Ce cahier des charges a donc été revu et modifié par arrêté interministériel. La nouvelle version a pris effet au 1er janvier 2020. Elle sappuie sur deux types de certification. Lune est une certification « Quantité produit », qui est fondée sur le pourcentage des achats de denrées alimentaires bio (valeur dachat sur une base mensuelle). Elle se décline en trois catégories : + 50 % (au moins 50 % de la valeur dachat des denrées alimentaires correspond à des produits bio), + 75 % et + 95 %. Lautre est une certification « Plats et menus », ayant pour objectif didentifier un ou des plats composés à plus de 95 % de produits biologiques, ainsi que des menus réalisés uniquement à partir de produits biologiques. Cet article aide à décrypter ces nouvelles règles et apporte des précisions sur des points particuliers. Il est complété par linterview dun restaurateur (basé à Brest) qui a fait le choix de se certifier « + 75 % ».
Les agriculteurs du magasin Couleurs Paysannes ouvrent un snack
Agnès CATHALA, AuteurDans les Alpes-de-Haute-Provence, à Valensole, près de Manosque, le magasin de producteurs Couleurs Paysannes (magasin sous forme de coopérative) est ouvert depuis 2012. Il est approvisionné par 70 agriculteurs coopérateurs et réalise un volume de ventes annuel de plus de 4 millions deuros. Deux autres points de vente ont ouvert, en 2014 (dans le centre de Manosque) et en 2015 (près dAix en Provence). En 2017, les producteurs de la coopérative se sont lancés dans un nouveau défi : celui de la restauration. Leur objectif était de faire goûter leurs produits, de créer de nouveaux débouchés et de limiter le gaspillage alimentaire en employant les fruits et légumes non vendables mais encore consommables. Ils ont décidé douvrir un snack (La Toque Paysanne). Un an a été nécessaire pour monter ce projet. Ils ont construit et aménagé un bâtiment (100 000 dinvestissements), et ont embauché un cuisinier et un commis. Ils ont commencé la saison avec 50 couverts et ont terminé à 200. Leur objectif est à présent de maintenir lactivité hors-saison.
L'agriculture biologique en Normandie
Les données 2017 de la bio en Normandie (nombre dexploitations, cheptels, surfaces) sont présentées pour chaque production : filières animales (lait, viande, poules pondeuses, apiculture) ; filières végétales (fourrages, grandes cultures, légumes, fruits...). Viennent ensuite les chiffres de la transformation, de la restauration hors foyer, de la consommation et de la distribution. Les principaux chiffres sont fournis par lAgence BIO ; les analyses et éléments plus qualitatifs (dont les tendances de conversion) sont apportés par lAssociation Bio Normandie et la Chambre régionale dagriculture de Normandie.
Agro-écologie : Laccompagnement des collectifs et la prochaine PAC
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLa transition agricole sous-entend une transformation profonde des métiers de lagriculture. Pour réussir cette transition, une des pistes est de sappuyer sur des collectifs ruraux, majoritairement constitués dagriculteurs et engagés dans la recherche dune agriculture durable. Les réseaux Trame, Cuma et Civam expliquent, dans cet article, limportance de ces collectifs en matière dinnovations techniques et sociales, dadaptation, dinsertion dans les territoires, dexpérimentation. Ils insistent sur la nécessité que ces collectifs soient pris en compte dans la future PAC. Dans ce sens, ces trois réseaux font des propositions qui pourraient sinscrire dans un contrat de transition agroécologique et territorial : reconnaissance particulière du rôle de ces collectifs et apport de moyens pour leur animation ; mise en place de deux dispositifs particuliers, à savoir i) « des mesures daccompagnement à destination des collectifs dagriculteurs formalisés au travers dune personne morale » et ii) un chèque innovation pour les agriculteurs impliqués ; « Donner un droit à lexpérimentation aux collectifs [ ] qui permettrait, dans des conditions encadrées, [ ] de déroger à certaines normes et règlementations pour mener leur expérimentation ».
L'alimentaire bio en GMS fin 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurFin 2018, le taux de croissance de la distribution des produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres et E-commerce était estimé à 21,4 %, contre 20,4 % en 2017. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché entre décembre 2017 et décembre 2018, ainsi que le cumul annuel.
Biolait : 4,5 millions de litres de lait avec Mc Do
Niels BIZE, AuteurLudovic Billard, président de Biolait et éleveur laitier bio dans les Côtes d'Armor, revient sur le partenariat entre Mac Donald's et le groupement de producteurs 100 % bio, à partir de l'automne 2019. L'objet premier, pour Biolait, est la sécurisation des marchés et des volumes pour une rémunération juste des producteurs de lait bio. Renforcer l'accessibilité aux produits bio pour le consommateur est aussi important, pour les adhérents. Le lait de 24 fermes bio, soit 4,5 millions de litres, servira à la fabrication d'un dessert glacé aromatisé.
Le collectif pour changer ses pratiques et avancer dans une agriculture durable !
Lore BLONDEL, Auteur ; Laure CROVA, Auteur ; Juliette PIAU, Auteur ; ET AL., AuteurLe collectif est la marque de fabrique des réseaux CIVAM et ADMM. Il regroupe des agriculteurs sur un territoire donné pour répondre à des questions dordres technique, organisationnel, économique Ces groupes sont à géométrie variable et peuvent être formalisés ou non. Cet article permet de répondre aux questions suivantes : quels sont ces collectifs ? Quest-ce qui sy joue ? Quels enjeux ont motivé leur existence ? Comment permettent-ils aux agriculteurs dévoluer dans leurs pratiques ? Quatre encarts complètent larticle via le témoignage dagriculteurs impliqués dans des démarches collectives, aux objectifs et fonctionnements variés. Un autre présente le témoignage dun animateur CIVAM sur les multiples facettes de son métier (une description plus détaillée du réseau CIVAM est également disponible en fin darticle).
Le conseil sanitaire dans les élevages de ruminants en agriculture biologique : diversité dacteurs, de rôles et modalités dintervention
Le projet Casdar Otoveil sest penché sur laccompagnement des éleveurs en AB en matière de gestion de la santé animale. Via une vingtaine denquêtes menées de fin 2016 à début 2017, en majorité auprès déleveurs issus de lAveyron, des Deux-Sèvres et de Loire-Atlantique, létude a permis de mettre en évidence plusieurs types dintervenants et leurs approches du conseil ou encore de la santé. Ainsi, on peut distinguer le vétérinaire libéral de proximité, plutôt pour les urgences ou pour les visites sanitaires obligatoires ; le vétérinaire conseil, lui aussi libéral, mais qui centre son activité sur le conseil (pas de prescription ou de mandat sanitaire) ; le vétérinaire conventionné qui propose un service proche du vétérinaire conseil tout en assumant des responsabilités de vétérinaire traitant ; lanimateur de groupes déleveurs qui organise pour ces derniers des formations ou qui anime des collectifs sur des questions de santé et dont le rôle est surtout de faire le lien avec lexpert (type vétérinaire conseil) et avec les éleveurs ou entre éleveurs ; le technico-commercial qui associe conseil (suivant un protocole) et vente de produits, et enfin le technicien délevage (type contrôle laitier), moins sur le conseil que sur le suivi de performances. Ces acteurs portent chacun des approches différentes et assurent des rôles différents auprès des éleveurs. Cependant, tous partagent lapproche globale et préventive de la santé, même si, parfois, certains rencontrent des difficultés à la traduire dans leurs interventions. Comment, parmi cette offre, les éleveurs combinent les diverses ressources pour répondre à leurs besoins en matière de santé et de prévention ? Cette question a fait lobjet dune seconde enquête en 2018.
En direct de l'Inao : Restauration commerciale : réforme du cahier des charges
Serge JACQUET, AuteurLe bio est régi par la réglementation européenne pour la quasi-totalité de la filière, à lexception notamment de la restauration collective. Le choix de l'exclure a récemment été conforté par le nouveau règlement (UE) n° 848/2018. Cependant, en France, il existe, depuis 2012, un cahier des charges qui définit les règles applicables à la restauration hors foyer, à caractère commercial, qui utilise des produits bio. Ce dernier est encore très peu connu. Il peut actuellement sappliquer à trois catégories de restaurants : Cas 1 restaurants avec seulement une ou plusieurs denrées ou ingrédients alimentaires bio ; Cas 2 - restaurants proposant des plats et menus bio ; Cas 3 - restaurants bio (au moins 95 % de leurs ingrédients et denrées doivent être bio). Toutefois, après six années dapplication, le bilan est mitigé puisque seulement 200 restaurants sont certifiés alors que de nombreux établissements revendiquent des produits et menus bio en dehors du cadre de la certification. Ce constat a incité le Cnab à lancer une réforme de ce cahier des charges. Une étude a identifié et analysé les principaux freins à la certification. Elle a conduit à la simplification des cas 1 (en supprimant lobligation de notification des produits bio) et des cas 2 (en créant une certification « Quantité produits » basée sur le pourcentage de produits bio achetés). La dernière étape avant lhomologation de ce nouveau cahier des charges est une procédure dopposition qui permet de recueillir les avis des personnes potentiellement concernées par ces changements.
Dossier : Construire de nouvelles relations entre agriculture et intercommunalités
Fabrice BUGNOT, Auteur ; Jade LEMAIRE, AuteurLes compétences et limplication des intercommunalités dans les questions agricoles se sont développées, notamment en lien avec les réformes territoriales, la loi Egalim ou les attentes de la société civile. Ainsi, ces acteurs (communautés de communes, agglomérations ou métropoles) ont à semparer de ce « nouveau sujet » via divers angles : filière, type de production, foncier, transmission-installation, création dactivité, stratégies alimentaires territorialisées, eau, destination des sols, biodiversité, conflits dusage Travailler sur ces questions agricoles implique de nouvelles collaborations entre intercommunalités et acteurs du monde agricole. Ces collaborations, pour réussir, demandent du temps, un apprentissage des points de vue et des besoins de chacun, association entre politiques et professionnels, ou encore une animation importante, appuyée par des outils et des méthodes adaptés. Cest ce quillustrent les diverses expériences de projets de territoire autour de lagriculture présentées ici, issues de la région Auvergne-Rhône Alpes. Ce dossier fait aussi un focus sur des outils mobilisables pour élaborer de tels projets, comme des guides méthodologiques ou loutil gratuit en ligne Parcel, qui permet de « simuler la relocalisation de lalimentation dun territoire donné et destimer combien de personnes une parcelle peut nourrir ».
Dossier de presse Agence BIO : Etat des lieux du bio en restauration hors domicile : Un an après la promulgation de la loi EGAlim
Lobjectif de la loi EGAlim de 2018 prévoit 20 % de produits bio ou issus dune ferme en conversion dans la restauration collective dici 2022. Un an après sa promulgation, quen est-il ? Ce dossier de presse souligne les avancées sur le sujet. Pour la première fois depuis plusieurs années, la croissance en valeur des produits bio en restauration collective est plus forte que le marché des produits bio en général en France (+ 28 % vs + 15 %), témoignant d'une véritable dynamique. Cette tendance est renforcée par l'augmentation du nombre de restaurants collectifs ayant introduit des produits bio (65 %), particulièrement dans la restauration scolaire (86 %). Ces évolutions sont encourageantes. Toutefois, des freins perdurent, en particulier en lien avec les surcoûts engendrés par l'introduction des produits bio et avec les difficultés à identifier des fournisseurs. Les chiffres clés du bio en restauration collective sont présentés, puis ceux en restauration commerciale. Un focus est consacré aux méthodes identifiées pour limiter les coûts de l'introduction de produits bio et aux perspectives pour 2020.
Fiche technique : Comparaison de 3 systèmes délevage haut pyrénéens basés sur loptimisation des prairies
Cette fiche technique met en parallèle trois systèmes délevage biologiques des Hautes-Pyrénées. Les trois éleveurs partagent un objectif commun : maximiser lutilisation de la ressource en herbe pour augmenter leur autonomie et la résilience de leur ferme. Le premier système délevage est celui de Patrice Fis. Sa ferme est située sur le plateau de Lannemezan et bénéficie dune bonne pousse dherbe (environ 1 300 mm de précipitations annuels). Il exploite une SAU de 54 ha et détient un troupeau composé dune cinquantaine de vaches allaitantes (Limousines) quil commercialise en filière longue. Il a réfléchi son système de manière à être totalement autonome en alimentation (il nachète que des minéraux), en effectuant notamment du pâturage tournant. Le second système est celui de la ferme dAyzi : un système transhumant typique des zones de montagne. Située à 600 m daltitude dans une zone touristique, cette ferme laitière (70 VL) produit également des veaux sous la mère (croisés Blonde dAquitaine), dont la production est calquée sur les besoins du restaurant appartenant aux éleveurs. Du pâturage tournant est effectué sur le parcellaire morcelé (73 ha) de la ferme, tout en incluant la transhumance dans son plan de pâturage. Le troisième système est celui de la ferme de Valneste, également située sur le plateau de Lannemezan. Elle produit des agneaux (80 mères) et du miel (200 colonies) sur 14 ha. Son système fourrager est inspiré du technopâturage néozélandais : pâturage tournant, transhumance inverse (chez un céréalier du Gers en hiver) et agroforesterie.
Mesure de l'introduction des produits bio en restauration commerciale : Rapport d'étude : Octobre 2019
Ce baromètre concernant la restauration commerciale relatif à lannée 2019 présente les résultats d'une enquête réalisée à partir de 1040 entretiens téléphoniques avec des responsables de la restauration, gestionnaires, cuisiniers ou gérants intervenant dans différentes catégories de restauration commerciale en France : restauration traditionnelle, cafétérias et autres libres services, restauration rapide, traiteurs, débits de boissons et hôtels/hébergements similaires. En 2019, 43 % des établissements ont introduit des produits bio dans leurs menus et projettent en majorité d'augmenter cette part à l'horizon 2022. Concernant l'origine des produits bio introduits, 80 % étaient d'origine française. L'approvisionnement en produits locaux est encouragé. La catégorie de produits bio introduite en plus grande quantité est celle des légumes frais, avec des nuances selon les régions. Pour 42 % des établissements n'ayant pas introduit de produits bio dans leurs menus, le principal argument concerne les coûts engendrés.
Mission EcophytEau® : Co-construire des systèmes de culture économes en intrants
Agnès CATHALA, AuteurLe réseau Civam et le Civam du Haut Bocage ont conçu un outil daccompagnement se présentant sous la forme dun jeu de plateau : Mission EcophytEau®. Lobjectif est de faciliter la co-contruction, en groupe, de systèmes de culture économes en intrants. Il sadresse aussi bien à des groupes dagriculteurs quà des étudiants en formation agricole. Conçu pour accueillir de 3 à 7 participants, ce jeu facilite léchange et la représentation des systèmes de culture. Classiquement, un animateur débute avec lexposition du cas dun agriculteur ayant un problème, puis reproduit son système de culture sur le plateau. A laide de pions et de cartes, les participants proposent des solutions répondant aux objectifs de lagriculteur. 180 exemplaires de Mission EcophytEau® ont déjà été diffusés.
Observatoire 2018 des produits biologiques en restauration hors domicile
Les Français plébiscitent le bio et veulent pouvoir en disposer partout, que ce soit pour consommer chez eux ou hors domicile (restauration collective ou commerciale). Ces attentes sont particulièrement fortes pour la restauration scolaire. Lobservatoire national des produits biologiques en restauration collective suit, depuis 2009, lévolution du marché et les perspectives de développement. En 2018, le marché de la restauration collective a progressé de 28 % par rapport à 2017, et celui de la restauration commerciale de 11 %. Ce document présente les chiffres clés de l'évolution du bio en restauration collective : pourcentage d'établissements ayant introduit des produits bio dans la composition de leurs menus, familles de produits bio les plus représentées, origines des approvisionnements, perception des produits bio en restauration collective, pour les convives et pour le personnel, coût de l'introduction des produits bio pour les établissements.
Panier Local simplifie la gestion des circuits-courts
Damien HARDY, AuteurPanier Local est un outil web dédié à la vente directe agricole. Emmanuel Valagné, producteur de yaourts de brebis bio, en Aveyron, lutilise depuis 1 an. Toute la gestion des e-commandes est assurée par le logiciel, qui édite et envoie par mail les bons de livraison et les factures. Théoriquement, les clients peuvent commander directement en ligne, mais Emmanuel Valagné nutilise pas cette option. Léleveur rentre également le lait livré à La bergerie de Lozère, ce qui lui permet de consulter, en ligne, ses statistiques de ventes, la décomposition de son chiffre daffaires par produit ou par circuit et davoir une vision instantanée de ses stocks de yaourts. Pour lui, labonnement au logiciel (30/mois + 150 de mise en place) est largement amorti par le gain de temps en astreinte administrative. Aujourdhui, Panier Local est utilisé par plus de 250 vendeurs, informe Ludovic de Beaurepaire, fondateur de Panier Local.
Prix agricoles en berne et inflation en rayon
CONFÉDÉRATION PAYSANNE, Auteur ; UFC-QUE CHOISIR, Auteur | BAGNOLET (104 Rue Robespierre, 93 170, FRANCE) : CONFÉDÉRATION PAYSANNE | 2019La loi Agriculture et Alimentation intègre deux mesures emblématiques pour relever le revenu agricole : le relèvement du seuil de revente à perte (SRP) à 10 % pendant 2 ans et le rééquilibrage des conditions de négociations commerciales. Un an après lentrée en vigueur de cette loi, lUFC-Que Choisir et la Confédération Paysanne tirent un bilan de ces mesures. Pour ce qui est de limpact du relèvement du SRP, létude présentée dans ce document montre une inflation de +0.83 % en moyenne des prix alimentaires pour le consommateur, entre janvier et février 2019 au moment du relèvement du SRP, avec des hausses plus marquées en hypermarchés, ou encore sur les grandes marques nationales. Cette inflation, sur les 2 ans de mise en place de ce relèvement du SRP, représente de lordre de 1.6 milliard d'euros de dépenses en plus pour les ménages, sans répercussion de hausse de prix pour les producteurs. Pour ce qui est de la question des négociations commerciales, on ne peut pas noter de rééquilibrage en faveur des agriculteurs : la distribution impose toujours ses exigences, ne prend pas en compte les prix de revient à la production (même par exemple pour le lait bio). Ces éléments amènent les auteurs à demander labandon immédiat du relèvement du SRP, la transparence totale dans la construction des prix via la publication des niveaux de marges nettes réalisées, le rééquilibrage des négociations commerciales via la publication des conditions de ces dernières, des contrôles officiels et lapplication de sanctions en cas de non-respect de la loi, et enfin un dispositif pour déterminer des prix agricoles rémunérateurs traduisant les efforts qualitatifs des exploitants aussi bien aux niveaux sanitaire, environnemental que nutritionnel.
Actualité e-commerce : quoi de neuf ? Sélection et décryptage 2019
BIO-LINEAIRES, AuteurMontée en puissance de l'achat en ligne alimentaire, drive piéton et nouvelles générations de e-commerçants généralistes bio font partie des dernières tendances et nouveautés dans le e-commerce à découvrir en détails.
L'alimentaire bio à fin avril 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurEn avril 2018, la distribution de produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives et supérettes a connu une légère baisse de croissance (+ 20 %) par rapport à février et mars de cette même année (+ 25,6 % en février). Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché pour avril 2018, du cumul courant à fin février et du cumul annuel mobile à fin avril 2018.
L'alimentaire bio à fin juin 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurFin juin 2018, la distribution de produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives et supérettes a connu une croissance de 22,4 %. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché, du cumul courant et du cumul annuel mobile fin juin 2018.
L'alimentaire bio à fin septembre 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurEn septembre 2018, la distribution de produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives et supérettes a connu une légère baisse de croissance par rapport aux trois mois précédents : 18,1 %, contre 22,4 % en juin, 19,9 % en juillet et 18,5 % en août. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché, du cumul courant et du cumul annuel mobile fin septembre 2018.
L'alimentaire bio en GMS fin 2017
BIO-LINEAIRES, AuteurFin 2017, le taux de croissance de la distribution des produits bio était estimé à 20,4 %, contre 19,7 % en 2016. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché entre décembre 2016 et décembre 2017, ainsi que le cumul annuel mobile. La conjonction dune demande croissante des consommateurs en produits bio et de la multiplication des initiatives des enseignes GMS porte le poids du bio à 3,4 % du chiffre daffaires des produits de grande consommation, frais et libre-service, dans tous les circuits GMS (hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives). C'est la plus forte croissance historique.
L'alimentaire bio en GMS à fin février 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurDébut 2018, la distribution de produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives et supérettes a poursuivi sa croissance. Le mois de février a connu une évolution de + 25 %. Le bio représentait alors 3,9 % des ventes de produits alimentaires dans ces circuits. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché pour février 2018, du cumul courant à fin février et du cumul annuel mobile à fin février 2018.
L'alimentaire bio en GMS à fin février 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurDébut 2018, la distribution de produits bio en hypermarchés, supermarchés, Enseignes à Dominante Marques Propres (EDMP), drives et supérettes a poursuivi sa croissance. Le mois de février a connu une évolution de + 25 %. Le bio représentait alors 3,9 % des ventes de produits alimentaires dans ces circuits. Un tableau présente, pour l'ensemble des produits bio (épicerie salée, sucrée, crèmerie, frais non laitier, surgelés-glaces, liquides), l'évolution du chiffre d'affaires et de la part de marché pour février 2018, du cumul courant à fin février et du cumul annuel mobile à fin février 2018.
Carnets de WWOOFing : Partager le quotidien des fermes bio
Né au début des années 70, le WWOOFing permet de partager le quotidien des paysans qui pratiquent et défendent l'agriculture biologique. Il constitue aussi une alternative éco-touristique solidaire qui fait de nombreux adeptes. Ainsi, un choix soffre pour aller, dans de nombreux pays, à la découverte du maraîchage, de lapiculture, de la construction écologique, de la fabrication de pain, de fromages, etc. Pratiqué partout dans le monde, le WWOOFing présenté dans cet ouvrage se déroule cependant principalement en France, dans le souci écologique de limiter les déplacements. Lauteur partage ses expériences de WWOOFing et donne des conseils pratiques pour bien préparer son séjour. Présentés sous forme de petits carnets de voyage quil a réalisés lors de divers séjours depuis une dizaine dannées, ses récits fournissent un aperçu réaliste des coulisses de la paysannerie.
Conjoncture laitière biologique : Lait de vache - 1er trimestre 2018
En janvier 2018, la collecte de lait de vache biologique, en France, était en hausse de 46,4 % par rapport au même mois de l'année 2017, tandis que la collecte de lait de vache hors lait biologique était en hausse de 3 % sur le même mois. 2792 producteurs de lait bio ont été recensés. La collecte de lait de vache bio en janvier 2018 a représenté 3 % de la collecte totale de lait de vache. L'évolution de la collecte est présentée, par bassin de production. Sont également indiqués : les prix payés aux producteurs bio français, les prix du lait bio en Allemagne et en Autriche, et un comparatif avec les prix du lait bio français. Une partie du document est ensuite consacrée aux produits laitiers bio et aux différentes fabrications qui sont, globalement, en progression par rapport à 2017, ainsi quaux ventes et prix moyens des produits laitiers bio dans la grande distribution et dans le commerce en ligne.
Conjoncture laitière biologique : Lait de vache - 3ème trimestre 2018
En juillet 2018, la collecte de lait de vache biologique, en France, était en hausse de 39,8 % par rapport au même mois de l'année 2017, tandis que la collecte de lait de vache hors lait biologique était en hausse de 0,5 % sur le même mois. 3 098 producteurs de lait de vache bio ont été recensés en juillet 2018. La collecte de lait de vache bio en juillet 2018 a représenté 3,5 % de la collecte totale de lait de vache. L'évolution de la collecte est présentée, par bassin de production. Sont également indiqués les prix payés aux producteurs en France, en Allemagne et en Autriche, ainsi qu'un comparatif entre les 3 pays. Une partie du document est ensuite consacrée aux produits laitiers bio et aux différentes fabrications qui sont, globalement, en progression sur le premier trimestre 2018. A noter une baisse de près de 45 % des fabrications de poudre de lait sur le mois de juillet 2018 par rapport à juillet 2017. Sont aussi présentés les ventes et prix moyens des produits laitiers bio dans la grande distribution et dans le commerce en ligne.
Une croissance qui se poursuit en GMS
BIO-LINEAIRES, AuteurLe principal levier de croissance du bio en GMS repose sur le développement de l'offre bio globale. Pour le moment, la stratégie des distributeurs est tournée vers un remplacement des références non bio par des références bio dans tout l'univers des produits de grande consommation et frais libre-service. Pour répondre à la demande d'une plus grande accessibilité des produits bio, des stratégies prix et promotions pourraient évoluer dans le nouveau cadre juridique mis en place à la suite des États Généraux de l'Alimentation. Le bio serait alors l'une des catégories fortement jouées en "promo" en GMS.
Dossier : bio spécialisée et nouveaux défis concurrentiels : E-commerce alimentaire
BIO-LINEAIRES, AuteurLa France est le deuxième marché en Europe de la vente alimentaire sur Internet. Quels sont les tendances et les défis concurrentiels de la bio en ligne ? Cet article présente un panorama des acteurs de la vente en ligne de denrées alimentaires, puis s'intéresse à la part du bio dans ce type de commerce. Avec 33 % de progression, Internet est devenu le 5ème circuit de la distribution bio après la grande surface, les magasins spécialisés, la vente directe et les artisans commerçants. Le grand gagnant est le drive, véritable moteur de développement de ce circuit. Les générations Y (- de 36 ans) achètent plus souvent en ligne, par soucis d'économie de temps, mais ils sont aussi à la recherche de lieux d'achats pour faire leurs courses le samedi. L'engagement des grandes enseignes historiques dans le e-commerce est, dans l'ensemble, encore timide. Les nouveaux magasins bio proposent, quant à eux, de plus en plus la livraison à domicile. Le leader des acteurs de la vente bio en ligne est Greenweez, né en 2008, avec une offre alimentaire de 30 000 références et 900 marques. Autres tendances, les boutiques en ligne spécialisées dans la vente de produits vegan, de vrac, de zéro-allergène - zéro-additif, ou encore les E-boutiques d'aliments pour chien et chat.
Dossier : Introduire des produits bio en restauration collective ; Manger Bio Champagne-Ardenne : Une structure au service des cantines !
Claire VIDIE, Auteur ; Christophe RINGEISEN, AuteurDans le Grand Est, le réseau bio a accompagné l'émergence de structures de producteurs bio qui se sont regroupés afin, entre autres, de livrer des produits bio auprès de la restauration hors domicile : Manger Bio Champagne-Ardenne, Paysan Bio Lorrain et Solibio en Alsace. Ces acteurs sont devenus incontournables dans la région pour répondre à la demande des cantines qui souhaitent augmenter leurs approvisionnements locaux en bio. La cuisine du Collège Europe, en Alsace, a réussi à atteindre plus de 50 % de bio sans surcoût. Mme Mai, la cheffe de cuisine, apporte son témoignage sur cette transition dans sa cantine. L'association de producteurs bio Manger Bio Champagne-Ardenne, qui assure la mise en uvre opérationnelle de lapprovisionnement des collectivités s'adresse aussi, depuis 2017, à la restauration commerciale en leur proposant des produits bio locaux adaptés à leur activité. Cette plateforme est pour l'heure le seul regroupement de producteurs bio et locaux en Champagne-Ardenne.
Dossier de presse Agence BIO : Le bio dans les territoires : Le Printemps BIO et les actualités
Dans ce dossier de presse, l'Agence BIO communique sur l'édition 2018 du "Printemps BIO", campagne de sensibilisation nationale à l'agriculture biologique et à la consommation bio. Pendant une quinzaine de jours (juin), une multitude d'évènements permettront aux citoyens d'aller à la rencontre des producteurs et des acteurs de la bio au cours de : portes ouvertes à la ferme, fêtes et foires de la bio, animations-dégustations de produits biologiques locaux, conférences et expositions, repas bio en restauration, animations scolaires... Ce dossier de presse fait un focus sur quelques temps forts de cette édition du Printemps BIO et présente quelques-unes des actions qui marqueront la campagne de communication 2018-2019.
Dossier de presse Agence BIO : Bio en restauration hors domicile : entre loi et réalité : Enquêtes exclusives Agence BIO/CSA RESEARCH menées auprès des élus et des acteurs de la restauration collective et commerciale
Ce dossier de presse présente les résultats des enquêtes exclusives Agence BIO/CSA Research menées auprès des élus et des acteurs de la restauration collective et commerciale, dévoilés le 16 novembre 2018. Il dresse un état des lieux de la part des produits bio en restauration commerciale et collective : zoom sur les produits bio les plus consommés en restauration collective, dont très majoritairement les fruits et légumes frais ; impact financier ; types détablissements proposant du bio dans leurs services de restauration collective, etc. Ce dossier présente aussi la vision et les motivations d'élus pour répondre à la forte demande sociétale en matière de produits bio en restauration collective, ainsi que les leviers et les freins identifiés.
Dynamis : du bio, du Demeter... et des valeurs fortes !
BIO-LINEAIRES, AuteurGrossiste en fruits et légumes bio, l'entreprise Dynamis est installée au marché de gros de Rungis depuis 1991. Dans 2 500 m2 d'entrepôts, elle sert environ 1 000 clients par semaine avec une offre de 200 références. Son assortiment est 100 % bio ou biodynamique. Cet engagement pour le développement commercial de la biodynamie et de la bio est porté, depuis le début, par Markus Zeiher, d'origine suédoise, installé en France dès 1988. Aujourd'hui, Dynamis est le premier distributeur en fruits et légumes bio basé à Rungis. Plus de 10 000 tonnes de fruits transitent chaque année dans ses entrepôts. L'entreprise s'est dotée d'une logistique qui lui permet d'offrir à ses clients un service de commande en ligne et un service de livraison très performants. La recherche de partenaires fait partie du cur de métier de l'entreprise, en restant fidèle à ses principes d'"anciens de la bio". Les relations humaines avec les producteurs font partie intégrante des critères d'approvisionnement. Proche des producteurs qu'elle n'hésite pas à visiter, l'entreprise contribue aussi à améliorer leurs conditions de travail, y compris à l'étranger. Dynamis s'appuie sur un ensemble de valeurs fortes, s'inscrivant dans une chaîne d'acteurs de la bio qui défendent le circuit spécialisé, son expertise, et apportent une réponse globale aux attentes des consommateurs en recherche, au-delà des prix et des cahiers de charges, de principes forts.