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Etxalde, un toit pour tous ; Hôtel et vêtements durables
Camille MESURET, Auteur ; Estelle MILLOU, AuteurAu Pays Basque, des initiatives voient le jour, faisant appel à la solidarité et au respect de l'environnement, dans les domaines de l'habitat, du vêtement et de l'accessoire. Grâce à Etxalde, association basque basée à Larressore, une nouvelle forme d'acquisition collective de biens immobiliers fait son apparition, pour un habitat durable, solidaire et non spéculatif. Le concept de l'association est né des anciennes traditions basques où était privilégié le droit d'usage au détriment du droit de propriété. Pour mener le projet à terme, les membres du bureau d'Etxalde ont créé une association et une SARL. L'ambition d'Etxalde est de constituer un parc locatif durable d'une quinzaine d'appartements d'ici 2012. À Saint-Jean-de-Luz, l'hôtel les Goélands propose à ses clients, pendant leur séjour, d'adopter un mode de vie respectueux de l'environnement (généralisation du tri, lampes à économies d'énergies...). L'hôtel a également réalisé de gros investissements qui lui ont permis de réduire son empreinte écologique et d'obtenir le label Clé verte. Planetik est une petite société basque qui crée des vêtements en coton biologique et des accessoires à partir de bâches publicitaires. Les créations sont destinées aux entreprises (cadeaux aux salariés, organisation de congrès).
Filière volailles : Pas de production sans abattoir !
C. JAHNICH, Auteur ; F. DENET, Auteur ; C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, AuteurLes abattoirs ferment leurs portes les uns après les autres, mettant en péril les filières de production organisées. En Auvergne, la filière volailles poursuit néanmoins son développement, grâce à un maillage territorial pour le moment suffisant. Certains aviculteurs font aussi le choix d'abattre eux-mêmes leurs volailles pour rester indépendants. Le dossier a recueilli les propos de Marc Saulnier, directeur général des abattoirs Arrivé Auvergne, dans l'Allier, qui prévoit d'investir encore pour devenir leader national en volailles fermières bio dans les cinq années à venir ; il revient sur l'intérêt, pour la filière avicole en Auvergne (qui a le vent en poupe, notamment en bio), de pouvoir abattre, pour produire et pour commercialiser. Car, comme le confirme Jean-François Ponsot, directeur de l'interprofession avicole d'Auvergne à la Chambre régionale d'agriculture, "l'abattoir est la clé de voûte de la filière" ; il témoigne sur la possibilité d'investir dans un abattoir personnel, comme l'a fait Florence Fayolle, à Domaize (63), qui conduit en bio son élevage de volailles ; il évoque le choix de Sédivol, dernier abattoir de volailles en Puy-de-Dôme, qui travaille essentiellement avec des intégrateurs. Il achète les volailles sur pieds, les abat et les commercialise, faisant reposer son activité sur du poulet label ou certifié.
Les infrastructures agro-écologiques : Plus de biodiversité pour une agriculture productive et de qualité
Haies, bandes enherbées, jachères, prairies extensives... sont des habitats semi-naturels essentiels pour l'environnement ! Appelés "infrastructures agro-écologiques" (IAE), ces milieux sont une source de vitalité pour les exploitations agricoles. Associées à des rotations longues et à des assolements diversifiés, les infrastructures agro-écologiques permettent de s'affranchir des pesticides. Après une introduction relative à la lutte biologique, le document revient sur la définition, le rôle, la place des infrastructures agro-écologiques et sur les perspectives d'un tel investissement. Le document évoque également les initiatives hexagonales, ainsi que les politiques agro-écologiques européennes.
Initiative : Des paniers bio au coin de ma rue
Claire SCRIGNAC, AuteurDepuis 2004, une dizaine de maraîchers du Nord-Pas de Calais ont lancé l'initiative des "biocabas" : fournir des paniers hebdomadaires de légumes de saison. Ce n'est pas une AMAP, puisque les producteurs sont nombreux, et que les adhérents (1 000 paniers) doivent venir chercher leur panier à l'un des 80 points relais de la communauté urbaine de Lille. Ces points sont chez des commerçants de proximité, qui stockent gratuitement les paniers. Les producteurs travaillent avec Norabio, une coopérative d'approvisionnement et de mise sur le marché des productions bio régionales, créée en 1998 par les producteurs. Mais il semble que les consommateurs regrettent le manque de proximité avec les producteurs, et que certains se tournent vers d'autres systèmes plus "conviviaux" (en direct avec le paysan), malgré le faible nombre de fermes bio.
Initiative : Partager la terre
Victor LE LOUP, AuteurUn conte de fées ? Peut-être. En tout cas, une famille supplémentaire de paysans, installée. Tout commence avec la famille Bouteyre, les parents, la quarantaine, avec deux enfants. Ils partent de la région bordelaise pour s'installer dans les Alpes-de-Haute-Provence. Là, une famille de paysans, installée en biodynamie, leur loue deux hectares pour qu'ils puissent redémarrer. Et ça marche, chacun gardant son autonomie, mais apprenant aussi à vivre avec l'autre, à s'entraider, à mettre du matériel en commun... Ça marche tellement bien que les Bouteyre achètent le terrain, et se lancent, cette année, dans la construction de leur maison en paille.
Initiatives pour un commerce plus juste
Estelle MILLOU, Auteur ; Sophie DE MALGLAIVE, AuteurLe commerce équitable ne se limite pas aux seules denrées alimentaires et il existe différentes structures qui oeuvrent pour plus d'équité dans le commerce. La SARL Equimundo a créé plusieurs jeux de société regroupés sous la marque Ludeki, mettant en place une filière avec des artisans péruviens. Minga est une association qui rassemble 85 entreprises françaises qui travaillent pour rendre les échanges commerciaux plus humains. Elle travaille avec des GAEC (Groupement agricole d'exploitation en commun), des musiciens, des coiffeurs... et est fondée sur une charte et un système de garantie participatif. Elle dispose également d'un centre de ressources. La SARL Mansa, qui importe des fruits du Sénégal, fabrique des jus tropicaux. Elle est engagée dans une filière équitable mais a aussi créé l'association Second souffle africain qui accompagne des projets de développement dans la région où vivent les producteurs. L'association marseillaise Tani Mena développe des filières équitables avec des artisans malgaches (elle travaille avec des couturières, un artisan du fer forgé, un vannier). Alter Eco et le groupe E. Leclerc créent un laboratoire du commerce équitable, une première en matière d'audit des filières équitables. Un entretien est mené avec le fondateur d'Alter Eco, permettant de revenir sur le choix de vendre en grande surface, l'idée du laboratoire, son fonctionnement... Par ailleurs, des communes peuvent également s'engager dans le développement de relations commerciales équitables. La municipalité de Mouans-Sartoux dans les Alpes-Maritimes, avec la création d'une Amap, l'ouverture d'une maison du commerce équitable, met en place des liens commerciaux équitables aussi bien au Nord qu'au Sud et fait partie du comité de pilotage des communes du commerce équitable.
Jean-Jacques Fasquel : Le composteur du 107
Pascale SOLANA, AuteurEn plein XIIème arrondissement de Paris, l'association de locataires "Les composteurs du 107" a été créée, à l'initiative de Jean-Jacques Fasquel, dans le courant de l'été 2008. Après avoir validé le projet collectivement, puis convaincu de sa faisabilité le bailleur, Paris Habitat, et surtout des élus, 4 "bio sceaux" de 600 l ont été obtenus, ainsi qu'une formation par un maître composteur. La nouvelle fonction qui incombe aux locataires (composteurs) et le projet d'un jardin collectif contribuent au lien social.
Leur projet de territoire : L'autosuffisance énergétique
Jacques LONGEOT, AuteurDans le Mené (Côtes d'Armor), sur le territoire de la communauté de communes du même nom (qui comprend 7 communes : Collinée, Langourla, Le Gourray...), entre nord et sud Bretagne, deux démarches de progrès sont entreprises pour assurer le développement économique du territoire. C'est au début des années 2 000 que se produit le déclic. L'une des démarches touche l'agriculture et la société civile autour de questions environnementales. Le Salon des Fourrages de Plessala a été le déclencheur. Au sein de l'association MIR (Mené Initiatives Rurales), créée pour pérenniser un carrefour d'échanges et de projets, l'idée de s'appuyer sur les énergies renouvelables, pour développer à la fois des solutions intelligentes face aux problèmes des excédents d'azote des agriculteurs et un tissu d'activités économiques, a germé. Le pôle d'excellence rurale autour des ENR en a été la traduction. L'article détaille le projet : le terreau des cuma (coopérative d'utilisation du matériel agricole) et du Safir (salon des Cuma de l'Ouest) ; quelques têtes du Mené (Jacky Aignel, Michel Fablet...) ; les cinq axes du pôle d'excellence rurale (Eoliennes, Biogaz, Bois énergie, Huile carburant et atelier mécanique, Développement du pôle de compétence).
La longue marche de l'étiquette "nourri sans utilisation d'OGM"
Si la réglementation européenne impose depuis 2004 d'indiquer sur la liste des ingrédients des produits alimentaires ceux qui contiennent plus de 0,9 % d'OGM, cette obligation ne concerne pas les viandes, volailles, produits laitiers, ufs et poissons d'élevage issus d'une alimentation animale avec OGM. Des initiatives d'information sur les produits issus d'animaux nourris sans OGM se sont donc mises en place dans certains régions françaises. Certains pays européens ont autorisé dès 2007 l'étiquetage "non OGM" de ces produits, ce qui est possible en France depuis peu. Trois encarts évoquent par ailleurs : - le point de vue d'un collectif anti-OGM ; - la démarche des fermiers de Loué ; - les résultats d'une étude argentine sur le Roundup et le développement d'adventices résistantes à ce dernier.
Manche : Une ferme, quatre agriculteurs
Elisabeth NODINOT, Auteur60 hectares... et quatre agriculteurs, qui ont pris la suite d'un producteur laitier conventionnel, qui ne souhaitait pas que sa ferme parte à l'agrandissement de ses voisins... : deux paysans boulangers, un éleveur (quatre truies et sept vaches), et un maraîcher. Dès la première année, nos quatre compères de la ferme du Bois Landelle, dans la Manche (50), ont réalisé les productions et les ventes qu'ils désiraient, dégageant chacun un revenu de 1 000 euros/mois, pour des investissements de 30 000 à 40 000 euros chacun. Originalité de cette installation : chacun a un statut individuel... même si beaucoup de travaux sont faits en commun, et si une Cuma (Coopérative d'utilisation de matériel agricole) a été créée.
Marc Veyrat, créateur du Cozna Vera, A Annecy : "Je considère que consommer bio est un acte civique"
Caroline FAQUET, AuteurMarc Veyrat, grand chef cuisinier français, revient sur le devant de la scène culinaire, avec l'inauguration, en avril 2009, du Cozna Vera, à Annecy (74), en lieu et place de sa première auberge L'Eridan. Dans un entretien, il évoque le concept de ce nouveau restaurant, qu'il qualifie de "fast-food gastronomique 100 % bio" ; le meilleur du concept de fast-food (fast-food et bio n'étant, pour lui, absolument pas antinomique) ; le degré de son engagement dans le bio ; les missions de sa fondation qui verra le jour début 2010 (dont le but sera de promouvoir l'alimentation biologique auprès des enfants) ; les conséquences de son accident sur son activité ; son projet de restaurant d'altitude à Manigod, au coeur du massif des Aravis, en Haute-Savoie (accessibilité du site uniquement à pied, à cheval ou avec une voiture solaire..., système d'hébergement de bungalows individuels éparpillés dans la forêt...).
Un mariage d'idées : Quand Stonyfield rencontre Bleu-Blanc-Coeur
Arnaud MONNIER, AuteurLe numéro un des yaourts bio aux Etats-unis (et dans le monde), avec 350 millions de dollars de chiffre d'affaires, va s'appuyer sur le savoir-faire de l'association Bleu-Blanc-Coeur, pour mener une expérience d'un an, en incorporant du lin dans les rations d'une vingtaine d'élevages aux USA. Les vaches rejettent jusqu'à 30% de méthane en moins lorsque la plante, riche en oméga 3, est incorporée aux rations. Stonyfield a déjà réduit son impact environnemental sur presque tous les critères (recyclage, emballage, énergie des bâtiments...) détaille Nancy Hirshberg, vice-présidente en charge des ressources naturelles chez Stonyfield Farm. Or dans le cycle de vie d'un yaourt, les rejets de méthane de l'animal sont estimés à un quart de l'empreinte environnementale totale.
Midi-Pyrénées : La bio régionale s'expose au Sisqa
Martine COSSERAT, AuteurLe Salon de la Qualité Alimentaire (Sisqa), dédié aux produits de Midi-Pyrénées sous signe de qualité, a mis en avant les produits bio avec un quart des exposants et des animations spécifiques. La conférence de l'Interprofession a permis de faire le point sur le développement de la filière en région. Cette dernière est la seconde au niveau national en terme de producteurs et de surfaces et, bien que les chiffres stagnent, les dossiers de conversion engagés en 2008 laissent présager une nouvelle tendance à la hausse. Certaines productions sont en régression alors que la tendance est à la hausse pour l'élevage et la viticulture. Les nouvelles activités de deux coopératives sont présentées, avec notamment le lancement de deux sites Internet pour promouvoir la vente directe : - la coopérative aveyronnaise Aprovia qui regroupe 90 éleveurs de brebis lait et viande ; - la coopérative Qualisol, qui a participé à la création d'une filière bio en partenariat avec une minoterie en 2002, mise sur la vente de farine en petit conditionnement. Un responsable de grande surface évoque la place qu'occupent les produits biologiques dans ces commerces et les perspectives du marché.
Millésime bio à Montpellier : Le vin bio ne connaît pas la crise
Julien CLAUDEL, AuteurLe salon Millésime Bio a rassemblé plus de 300 vendeurs et 1 350 acheteurs fin janvier 2009 à Montpellier ; une trentaine de pays étaient représentés avec 30% de visiteurs étrangers. Alors que le contexte des vins conventionnels est difficile, le salon reflète la bonne santé du marché des vins bio qui continue de progresser, comme les surfaces cultivées qui ont augmenté de près de 20% entre 2006 et 2007, tous les vignobles français étant concernés. La profession est enthousiaste mais quelques signes de tension commencent à apparaître comme l'entrée sur le marché des négociants qui s'affichent en grandes surfaces et exercent une légère pression sur les prix ou encore l'émergence de la concurrence espagnole et italienne. Le flou réglementaire constitue aussi un frein à une meilleure diffusion des vins bio, le projet Orwine devant permettre l'établissement du règlement pour 2010. Trois encarts présentent respectivement : - le volontarisme de la région Languedoc-Rousillon dans le secteur des vins bio ; - la création d'une marque fantaisie par trois associés ; - l'interview de Peter Riegel sur le marché des vins bio, dont il est le premier importateur pour l'Allemagne.
"Nos enfants nous accuseront"
Estelle MILLOU, AuteurLe dossier traite de l'avenir des générations futures, en termes de santé et d'alimentation. En référence au film de Jean-Paul Jaud "Nos enfants nous accuseront", l'Âge de Faire est allé à la rencontre des principaux acteurs. Depuis 2007, la commune de Barjac, dans le Gard, a décidé de privilégier l'alimentation biologique pour les enfants qui mangent au restaurant scolaire. Aujourd'hui, la cantine prépare 250 repas. Environ 80 enfants mangent sur place, et le reste est livré à des écoles aux alentours. Les cuisiniers Johan Ozil et Thierry Baude expliquent en quoi le passage de la cantine en bio est une démarche complète et ne consiste pas en un simple changement des aliments de base. Edouard Chaulet, maire de Barjac, qui est à l'origine de la cantine bio, évoque, dans un entretien, sa volonté de proposer des repas sains et équilibrés, le surcoût pris en charge par la commune... Dans le cadre d'une journée portes ouvertes, l'Âge de Faire est allé à la rencontre de l'Eaerl Saveurs bio, principal fournisseur en légumes bio de la cantine de Barjac. Suite à la diffusion du film de Jean-Paul Jaud, la réflexion sur l'alimentation fut telle, à Barjac, qu'une association de consommateurs bio "Nena bio" a été officiellement créée, en mars 2009.