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La confusion tombe du ciel
Maude LE CORRE, AuteurLa lutte contre le carpocapse de la châtaigne passe, entre autres, par la confusion sexuelle, qui est une méthode naturelle efficace. Cependant, la pulvérisation dhormones ne permet pas aujourd'hui de couvrir lensemble de la canopée des arbres. Cest pourquoi des techniciens (chambre dagriculture, Invenio) cherchent à mettre en place un système de pose de diffuseurs au sommet des châtaigniers, à laide de drones, pour couvrir le haut des arbres. Cet article explique pourquoi et comment serait mis en place ce système, en culture bio ou non. Un système darbalète a été par ailleurs mis au point par le service machinisme dInvenio, mais il est demandeur en temps de pose et donc coûteux. Cette recherche est combinée avec une étude sur dautres techniques, toutes compatibles avec lAB (BT, trichogrammes, résistance des arbres, auxiliaires).
Dans les systèmes maraîchers sous abris : Le projet GEDUBAT visant les bioagresseurs du sol
Céline ADE, Auteur ; Yannie TROTTIN, Auteur ; Henri CLERC, Auteur ; ET AL., AuteurLe projet GEDUBAT, pour « Innovations techniques et variétales pour une gestion durable des bioagresseurs telluriques dans les systèmes maraîchers sous abris », vise à valider l'intérêt agronomique, socio-économique et environnemental de l'utilisation de pratiques améliorantes, et de leurs combinaisons, pour lutter contre les bioagresseurs du sol. Pour cela, six sites sont mobilisés pour des essais au champ, dont un en bio (parcelle chez un producteur suivie par le GRAB d'Avignon). Les leviers mobilisés concernent la physiologie de la plante (tolérance variétale, greffage...), le développement de l'inoculum (solarisation, biofumigation...), et l'activité biologique du sol (engrais verts, apports de matière organique...). Ce projet fait suite au projet PRABIOTEL (2009-2011) et au dispositif DEPHY EXPE (2012).
Dossier : Rester pugnace face aux limaces
Christian GLORIA, AuteurDans un contexte dagriculture conventionnelle (emploi de métaldéhyde en plein champ, témoignages dagriculteurs conventionnels ), ce dossier fournit néanmoins des éléments utiles à lagriculture biologique : sensibilité aux limaces de différentes cultures en fonction de leur stade ; climat annuel favorable ; surveillance et piégeage ; pollution de leau liée au métaldéhyde ; solutions alternatives (travail du sol, déchaumage, roulage, herse étrille, couvert dinterculture, dates de semis ).
La formation apicole à Bonnefont et au sein du Massif Central
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la Licence Professionnelle Agriculture Biologique Conseil et Développement et d'un stage à l'EPLEFPA de Brioude-Bonnefont, à Fontannes (43), sur les besoins en formation pour l'apiculture. Après une présentation du contexte actuel et des enjeux de l'apiculture, ce travail décrit les deux actions phares qui ont structuré le stage : - La mise en place d'un rucher école sur le site de Bonnefont, en partenariat avec l'ADAA (Association de Développement de lApiculture en Auvergne) et avec le soutien du Conseil régional d'Auvergne ; - L'étude d'opportunité concernant les besoins en formations apicoles, en lien avec les CFPPA du Massif Central. Un important travail de recensement et d'enquêtes auprès des CFPPA concernés a été réalisé. Il a permis d'identifier des besoins en formation et des thématiques à fort enjeu, comme la lutte contre le varroa ou la sélection des abeilles. Sont également présentées des expérimentations en matière de méthodes alternatives de soin. Au terme de l'étude, des préconisations et pistes d'amélioration sont formulées, visant notamment à mieux structurer et organiser l'offre de formation en apiculture (formations longues, courtes, diplômantes...), à l'échelle régionale, puis à l'échelle du Massif Central.
Guide technique et pratique pour l'utilisation des filets anti insectes en protection des cultures légumières
En tant que conseiller technique à PLANETE Légumes, Henri BEYER a constaté sur le terrain que la lutte contre certains bioagresseurs restait problématique et récurrente, en AB comme en conventionnel. Dune exploitation à lautre, il a également été rapidement convaincu que les filets anti insectes étaient un levier fiable en protection des cultures, sinon le seul, et ce dans de très nombreux contextes. La première partie du guide concerne des bioagresseurs de légumes (exemples : mouche mineuse du poireau, piéride de la rave, altises des crucifères, etc.). La deuxième se concentre sur les filets anti-insectes (caractéristiques, fabricants, distributeurs). La troisième s'intéresse aux stratégies, en termes d'utilisation de filets, à mettre en place en fonction des légumes (poireau, carotte, navet, chou, radis).
Journée nationale "Biocontrôle en fruits et légumes" : État des lieux, recherches en cours et perspectives
Yannie TROTTIN, Auteur ; Claire WEYDERT, AuteurLa Journée Nationale « Biocontrôle en fruits et légumes », organisée par le CTIFL, sest déroulée le 10 décembre 2015, sur le Centre de Balandran. Un point a été fait sur la réglementation et le marché des produits de biocontrôle. Des innovations en termes doutils dapplication sont citées (diffusion de phéromones avec les nouveaux Puffer ), ainsi que des thèmes et des pistes de recherche portant sur le biocontrôle.
Lutte contre les ravageurs du poireau (2ème partie) : Techniques et stratégies de protection contre les mouches mineuses
Sébastien PICAULT, Auteur ; Grégory ROY, Auteur ; François VILLENEUVE, Auteur ; ET AL., AuteurLes mouches mineuses sont un des ravageurs les plus importants pour les cultures de poireaux, avec le thrips, et, aujourdhui, aucun produit ne dispose d'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour lutter contre cet insecte. Le Ctifl et des stations d'expérimentations régionales ont évalué plusieurs méthodes de lutte alternative : biocontrôle, méthodes physiques, modélisation, substances répulsives ou naturelles, biodiversité fonctionnelle. Après un point sur l'historique de la présence de la mouche mineuse dans nos cultures et son écobiologie, les différentes méthodes de protection et leurs niveaux d'efficacité sont présentés : talc, substances répulsives, filets insect-proof, taille des feuilles.
Lutte contre les ravageurs sur poireau (1re partie) : Techniques et stratégies de protection contre le thrips
Grégory ROY, Auteur ; Sébastien PICAULT, Auteur ; François VILLENEUVE, Auteur ; ET AL., AuteurLe thrips est un des ravageurs les plus importants sur cultures de poireaux. Dans un contexte conventionnel, le Ctifl et les stations régionales d'expérimentation se lancent à la recherche de méthodes de lutte alternatives, dont certaines peuvent être mobilisées en agriculture biologique. Parmi ces méthodes : - tout d'abord, un meilleur suivi de l'intensité et de la période des vols d'adultes ; - l'utilisation d'auxiliaires, comme des acariens prédateurs, ou la présence d'une biodiversité fonctionnelle facilitant la présence d'ennemis naturels ; - l'application d'argile kaolin ; - l'irrigation par aspersion ; - la mise en place de filets insect-proof ; - l'utilisation de plantes-écran ou de plantes-pièges ; - le paillage du sol.
Maîtriser RUMEX et CHARDONS sans pesticides si possible
Le rumex et le chardon sont deux adventices envers lesquelles la lutte peut savérer difficile. Cette fiche technique permet de comprendre leur biologie, ainsi que les conditions favorables et défavorables à leur développement. Elle présente également lintérêt de la luzerne dans la lutte contre le chardon. Enfin, les témoignages de 2 éleveurs bovins lait en bio, dans les Côtes dArmor, permettent de mettre en avant leurs pratiques vis-à-vis de ces adventices, sans recours aux herbicides : conduite des parcelles et conseils pour maîtriser les vivaces. Il sagit du GAEC de Langren et de lexploitation de Joseph Templier.
Protection des cultures de fruits et légumes : Recensement des méthodes physiques
Alain BARDET, AuteurCet article présente un état des lieux des méthodes de protection physique, déjà bien répandues ou en cours de développement ou d'expérimentation. Elles sont différenciées en quatre grandes catégories : - les méthodes de lutte mécanique ; - les méthodes de lutte thermique et thermodynamique ; - les méthodes de lutte électromagnétique ; - et les méthodes de lutte pneumatique.
Situation pour les vergers de noyers : La mouche du brou continue à faire parler d'elle
Agnès VERHAEGHE, Auteur ; Auria FREMONT, AuteurLa mouche du brou est un ravageur du noyer apparu dans le Sud-Est de la France en 2007, et présent aujourd'hui sur une majeure partie de la noyeraie européenne. Si des solutions existent pour la maîtriser, elles sont peu nombreuses à être applicables en agriculture biologique. Ainsi, la recherche de solutions alternatives est toujours d'actualité, aussi bien pour l'agriculture biologique que pour l'agriculture conventionnelle. Cet article, après une présentation de la mouche du brou et des dégâts qu'elle occasionne, dresse un panel des travaux de recherche qui la concernent : - piégeage massif ; - recherche d'ennemis naturels... Si ceux-ci concernent surtout l'agriculture conventionnelle, l'agriculture biologique, présente sur 10 % de la noyeraie française, teste également l'application d'argile, formant une couche protectrice sur les fruits. Cependant, l'application d'argile est possible, mais reste une opération très délicate à mettre en uvre de manière efficace.
Synthèse de deux essais maraîchers 2015
Maëlle KRZYZANOWSKI, AuteurDans le cadre du projet AGREABLE (bioAGREsseurs, Expérimentation, Agriculture Biologique, Légumes), le Comité Départemental de Développement Légumier de Maine-et-Loire a mis en place des essais, en 2015, autour de la protection des cultures maraîchères. Les premiers résultats, présentés dans cet article, concernent : - la protection de cultures de concombres contre les pucerons via la mise en place de cultures relais ; - la lutte contre la mineuse du poireau par l'utilisation d'argile, la coupe des feuilles, et la mise en place de voiles anti-insectes.
Verticillium chez l'aubergine à travers le projet VASCUlég : Recherche de nouveaux moyens de protection (2e partie)
François VILLENEUVE, Auteur ; François LATOUR, Auteur ; Théophile THERY, Auteur ; ET AL., AuteurPour contrer la sensibilité des cultures d'aubergines (Solanum melongena L.) à la verticilliose (Verticillium sp.), aux nématodes (Meloidogyne spp.) et à d'autres maladies telluriques, les producteurs utilisent, depuis de nombreuses années, le greffage. Toutefois, de nouveaux problèmes apparaissent, nécessitant de trouver de nouvelles résistances, des porte-greffes alternatifs, mais aussi de nouvelles solutions de protection. C'est sur ces thématiques que s'est concentré le projet VASCUlég, entre 2011 et 2015, avec l'implication du Ctifl, de l'Inra, de stations expérimentales régionales et de firmes semencières. Parmi les moyens alternatifs de protection, le projet VASCUlég a retenu la biofumigation, l'utilisation d'agents biologiques, et les stimulateurs de défense naturelle des plantes.
7e rencontre technique Ctifl/Itab agriculture biologique fruits : Améliorer la durabilité des exploitations
Alain GARCIN, Auteur ; Muriel MILLAN, AuteurLe Ctifl et l'Itab ont co-organisé, le 12 mars 2015, la 7e rencontre technique consacrée aux fruits biologiques. Les thématiques de cette journée étaient tournées vers les services écosystémiques et la transition vers des systèmes plus durables. Ainsi, les participants ont pu suivre trois sessions restituant les derniers résultats de recherche consacrés à la fertilité des sols ; à la lutte contre les bio-agresseurs ; aux références technico-économiques et aux systèmes de production en AB.
Dossier Viticulture : Limiter les attaques sanitaires : Des vignes en bonne santé
Frédérique ROSE, AuteurLes vignerons doivent faire face à divers ravageurs et maladies : cicadelle de la flavescence dorée, Drosophila suzukii, eudémis, black rot... Dans certaines régions, ces indésirables sont présents depuis longtemps, et les viticulteurs en ont alors une certaine maîtrise. Dans d'autres, de nouvelles pressions prennent au dépourvu. C'est le cas pour le black rot, qui a entraîné de nombreux dégâts dans le sud de la France en 2015 (Vaucluse, Gard). En l'absence de produit alternatif homologué en bio contre ce champignon, la solution à ce jour reste un mélange de cuivre et de soufre, mais surtout, il faut agir aux bons moments. Du côté de la cicadelle de la flavescence dorée et de l'eudémis, des alternatives sont à l'étude, notamment pour réduire le nombre de traitements. En termes de prévention, l'utilisation de plantes, inspirée des pratiques de la biodynamie, fait de plus en plus d'émules chez les viticulteurs. Jean-Michel Florin, du MABD, ainsi que deux viticulteurs en biodynamie, témoignent dans ce dossier.