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Dossier Viticulture : Limiter les attaques sanitaires : Des vignes en bonne santé
Frédérique ROSE, AuteurLes vignerons doivent faire face à divers ravageurs et maladies : cicadelle de la flavescence dorée, Drosophila suzukii, eudémis, black rot... Dans certaines régions, ces indésirables sont présents depuis longtemps, et les viticulteurs en ont alors une certaine maîtrise. Dans d'autres, de nouvelles pressions prennent au dépourvu. C'est le cas pour le black rot, qui a entraîné de nombreux dégâts dans le sud de la France en 2015 (Vaucluse, Gard). En l'absence de produit alternatif homologué en bio contre ce champignon, la solution à ce jour reste un mélange de cuivre et de soufre, mais surtout, il faut agir aux bons moments. Du côté de la cicadelle de la flavescence dorée et de l'eudémis, des alternatives sont à l'étude, notamment pour réduire le nombre de traitements. En termes de prévention, l'utilisation de plantes, inspirée des pratiques de la biodynamie, fait de plus en plus d'émules chez les viticulteurs. Jean-Michel Florin, du MABD, ainsi que deux viticulteurs en biodynamie, témoignent dans ce dossier.
Drosophile(s) : - Résumé de connaissances ; - Bleu fatal : une nouvelle voie de recherche
Jacques REJALOT, Auteur ; Daniel PASQUET, AuteurLa drosophile mélanogaster, attirée par les baies de raisin fissurées qui entrent en fermentation, et la drosophile suzukii, qui pond ses ufs dans les baies de raisin, sont deux ravageurs des vignes. Les méthodes de lutte actuelles (répulsifs, piégeages) ne sont pas encore optimales. L'étude d'une équipe de l'université Tohoku de Sendai, au Japon, a mis en évidence la sensibilité de certains insectes, dont la drosophile mélanogaster, à la lumière bleue émise par des diodes électroluminescentes (LED). Cette découverte pourrait-elle être à l'origine de nouvelles techniques pour le contrôle d'insectes ravageurs ?
Eudémis et cochylis : du neuf sur ces ravageurs ancestraux
Denis THIERY, Auteur ; Lionel DELBAC, Auteur ; Ludivine DAVIDOU, AuteurEudémis et cochylis sont des vers de la grappe, de la famille des lépidoptères, responsables de dégâts importants dans les vignobles. Après une présentation de la biologie de ces deux ravageurs, les méthodes de lutte actuelles, en agriculture conventionnelle, et les pistes de méthodes de lutte plus alternatives (biocontrôle par les auxiliaires, rôles du paysage et des pratiques...) sont discutées. Enfin, un point est fait sur les éventuels effets du changement climatique sur ces ravageurs.
Des extraits de plantes à la place du cuivre
ARBO BIO INFOS, AuteurDepuis plus de 20 ans, le FiBL mène des actions de recherche visant à remplacer le cuivre, efficace contre de nombreux champignons et bactéries pathogènes, mais néfaste à long terme pour la vie des sols. Le défi consiste non seulement à trouver de nouveaux produits, mais surtout à développer des stratégies de lutte contre différentes maladies. Ainsi, pour la pomme de terre, la vigne et le pommier, la stratégie s'appuie sur la sélection de variétés résistantes, sur des méthodes de coupe et des mesures d'hygiène spécifiques. Malgré tout, la possibilité d'avoir recours, pour les agriculteurs, à des produits phytosanitaires conformes aux principes de la bio, en cas de nécessité, reste un besoin. C'est pourquoi les chercheurs, notamment dans le cadre du projet européen SForestSpeCs, avec l'aide de spécialistes en pharmacologie naturelle, s'orientent vers l'identification d'extraits de plantes et de micro-organismes efficaces pour lutter contre certaines maladies. De même, le projet Co-Free, depuis 2012, vise à mettre au point des substances permettant de remplacer le cuivre.
Fusarium oxysporum f. sp. melonis chez le melon : Enseignements issus du projet VASCUlég
François VILLENEUVE, Auteur ; François LATOUR, Auteur ; Théophile THERY, Auteur ; ET AL., AuteurLa fusariose du melon, dont l'agent infectieux est Fusarium oxysporum f. sp. Melonis (F.o. melonis), est un ravageur majeur des melonnières. Jusqu'à aujourd'hui, seule la sélection de variétés résistantes représente une solution. Or, le champignon s'adapte. Le projet VASCUlég mobilise 23 partenaires autour de cette maladie et afin d'expérimenter de nouvelles méthodes de lutte : - l'utilisation de couverts végétaux et la biofumigation ; - l'utilisation d'agents biologiques ; - l'utilisation de stimulateurs des défenses naturelles. Certaines de ces méthodes seraient applicables en agriculture biologique.
Lutte contre le carpocapse des noix : La confusion sexuelle
Jean-Michel NAVARRO, AuteurCertains producteurs de noix recommencent à s'intéresser à l'utilisation de phéromones sexuelles pour lutter contre le carpocapse. La technique de confusion sexuelle, devenue stratégie de lutte contre le carpocapse dans les exploitations de pommes et de poires, consiste, à l'aide d'un diffuseur, à saturer l'air pour que les mâles ne parviennent plus à localiser les femelles et donc à empêcher l'accouplement. Déjà utilisée par le passé pour la noix, elle est restée cependant peu utilisée pour cette production, jusqu'à récemment, avec l'augmentation de la pression du carpocapse. Benoît Villard, de l'EARL Be'Noix à Hostun (26), qui cultive 30 ha de noyers conduits en AB depuis 2003, témoigne sur l'utilisation de cette technique et sur le matériel nécessaire pour la mettre en uvre.
Lutte contre la tavelure : Essayer les huiles essentielles
Frédérique ROSE, AuteurEn arboriculture, contre la tavelure, les huiles essentielles peuvent-elles être plus efficaces que le cuivre et le soufre ? C'est la question à laquelle tente de répondre le projet Casdar « Evaluation de l'intérêt des huiles essentielles dans des stratégies de protection des cultures », coordonné par l'Itab. Si les premiers résultats in vitro ont été encourageants, l'application en plein champ s'avère pour le moment moins prometteuse. L'utilisation de l'Héliosol comme adjuvant pourrait notamment être remise en cause, et l'impact sur les auxiliaires de cultures pose question. En 2015, de nouveaux essais vont permettre d'approfondir ces résultats.
Merci l'ITAB
ARBO BIO INFOS, AuteurCet article présente des éléments concernant les demandes en cours, en 2015, pour l'autorisation de mise en marché (AMM) de produits destinés à la protection des cultures en AB. Après un rappel des définitions réglementaires des "PNPP" (préparations naturelles peu préoccupantes), et de la problématique de l'usage des intrants en AB (superposition de 3 réglementations), la liste des demandes en cours est présentée. La procédure destinée à faire approuver une substance naturelle est décrite. L'article propose également la liste des projets de recherche sur le biocontrôle dans lesquels l'ITAB est impliqué.
Pour une protection efficace contre le Sclerotinia : Le projet de recherche Sclérolég
François VILLENEUVE, AuteurLe Sclerotinia sclerotiorum est un champignon pouvant provoquer des dégâts importants sur les cultures, notamment les légumes. En agriculture conventionnelle, afin de réduire l'utilisation importante de produits chimiques, le projet Sclérolég a pour objectif d'identifier et de développer des leviers innovants et efficaces pour une protection plus durable des cultures légumières contre le Sclerotinia. Cet article, après une présentation des éléments de biologie du champignon, expose les tâches que les partenaires du projet Sclérolég se sont fixées, réparties en trois actions : - compréhension du pathogène (viabilité, processus épidémiologiques, développement des épidémies) ; - prévision des risques, outils d'aide à l'expérimentation et nouveaux leviers d'action ; - combinaison de différentes techniques de protection complémentaires. Si ce projet est conduit en agriculture conventionnelle, certains de ses résultats pourront intéresser l'agriculture biologique.
Yeasts on Plums Have a Plus Side
Les chercheurs du Service de recherche agricole (ARS) département de l'Agriculture des États-Unis ont identifié une microflore sur la surface de prunes qui peuvent fournir des agents naturels de lutte biologique à la pourriture brune. L'ARS rapporte que l'équipe de recherche a identifié les levures qui colonisent naturellement les prunes depuis les premiers stades de développement du fruit jusqu'à la récolte. Ils ont exploré le potentiel des levures naturelles pour le contrôle de la pourriture brune post-récolte, la maladie la plus destructrice des fruits à noyau. Les espèces les plus prometteuses pour le contrôle étaient : Aureobasidium pullulans et Rhodotorula phylloplana. Le développement de ces levures en produit commercial fournira aux producteurs une approche alternative et biologiquement acceptable pour lutter contre la pourriture brune.
4e salon Tech&Bio : Un rendez-vous européen en plein essor
Sandra-Prisca PIERRE, Auteur ; Alain GARCIN, AuteurPour sa 4ème édition, en septembre 2013, le salon Tech&Bio, consacré aux techniques alternatives et biologiques, a vu une nouvelle fois son nombre de visiteurs augmenter (13 000 personnes, pour 240 exposants). Parmi les conférences programmées, l'une était dédiée à la gestion des bioagresseurs en arboriculture bio et a permis la présentation de différents travaux de recherche : - mélanges de variétés de pommiers résistantes et sensibles, associées ou non à des méthodes de prophylaxie (travaux de l'Inra et du Grab) ; - aménagement des abords du verger avec des infrastructures agro-écologiques (Ctifl) ; - trempage dans l'eau chaude des fruits après récolte (Grab/Ctifl) ; - mise en place de zones de compensation écologique (CRA-W). La combinaison de différentes méthodes de lutte alternatives, au lieu de l'utilisation d'une seule d'entre elles, s'est avérée particulièrement efficace. Une autre conférence s'intéressait, quant à elle, à la gestion du sol et des bioagresseurs telluriques en maraîchage biologique : - fertilisation d'une culture de chou-fleur à partir d'engrais verts semés sous couvert de céréales (Ctifl/SECL) ; - comparaison entre labour et non-labour en cultures légumières (Inagro) ; - pratiques de désherbage mécanique (FiBL) ; - maîtrise des bioagresseurs telluriques (Ctifl) ; - etc. Du côté des démonstrations de matériel, la préparation des sols et le binage ont été très suivis par les visiteurs.
Flavescence dorée : Une maladie sous haute surveillance
Myriam GOULETTE, AuteurLa flavescence dorée, maladie des vignes dont le principal vecteur de dissémination est la cicadelle, mobilise de nombreuses personnes depuis plusieurs années. La lutte est devenue obligatoire sur plus de la moitié du vignoble français. Dans les zones concernées, le traitement doit être effectué même sur les parcelles où la maladie n'est pas présente, ce qui peut être néfaste pour la biodiversité, selon François Fourques, vigneron et référent viticulture à la Fnab. Afin de réduire les traitements obligatoires, certaines mesures se mettent en place, comme dans le Libournais : suivi par un Groupe de défense contre les organismes nuisibles (GDON) afin de détecter les pieds suspects, arrachage de ces pieds, et surveillance de la présence de cicadelles par piégeage. En bio, le Pyrevert est efficace contre la cicadelle, mais son utilisation peut être contraignante. Sudvinbio a donc fait des essais pour faciliter celle-ci tout en conservant un niveau d'efficacité acceptable. Des essais avec d'autres produits n'ont pas permis, à ce jour, de trouver un traitement alternatif économiquement acceptable pour les viticulteurs bio.
Fourmis : Indispensables, mal aimées
Denis PEPIN, AuteurPrésentes partout dans le monde depuis plus de 100 millions d'années, les fourmis participent à l'équilibre des écosystèmes. Elles se nourrissent du miellat excrété par les pucerons, et c'est en particulier pour cela qu'elles mettent en place de véritables stratégies pour les protéger, voire pour "élever" ces pucerons. La menace des pucerons reste cependant mineure pour le jardin, et la présence de fourmis globalement positive : elles capturent un nombre important d'insectes ravageurs des cultures, limitent leur pullulation et leurs dégâts éventuels, contribuent à l'aération du sol et à son enrichissement en nutriments. En France, ce sont environ 200 espèces qui peuplent nos jardins et nos maisons. Des gestes simples permettent de protéger les jeunes arbres fruitiers fragiles, de "casser" une fourmilière mal placée au jardin ou de limiter l'entrée des fourmis dans la maison.
Mouche du brou des noix...
Christian PINATEL, AuteurCe parasite pond dans le brou des noix et ses larves peuvent occasionner jusqu'à 80 % de dégâts. La mouche adulte est identifiable à son point jaune en bas du thorax. Son cycle biologique est rapidement décrit. Différentes méthodes de piégeage sont proposées (bande collante ou piégeage massif), ainsi que la pulvérisation de kaolinite calcinée.
Pour une gestion pastorale du parasitisme
Delphine DANIEL, AuteurFace aux parasites, tous les animaux d'un troupeau ovin ne sont pas égaux. Si les brebis sont capables de développer une immunité rapide, les agneaux et agnelles, n'ayant jamais été en contact avec les parasites, sont plus fragiles, et leur immunité naturelle sera plus longue à se développer. Par ailleurs, certaines prairies ou zones de pâturage peuvent être soumises à une pression parasitaire moins importante qu'ailleurs. C'est par exemple le cas des cultures dérobées, des prairies non-pâturées pendant deux mois de gel en profondeur ou un mois de sécheresse, des sous-bois ou encore des estives. La connaissance et la prise en compte de ces deux aspects dans la gestion prairiale peuvent aider l'éleveur dans la bonne gestion parasitaire de son troupeau.