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![]() PARTENARIATSynonyme(s)ORGANISATION DES PRODUCTEURS |


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15ème CASD : Stimuler et renforcer les partenariats commerciaux
BIO-LINEAIRES, AuteurLes Conventions d'Affaires des Spécialistes de la Diététique et des Produits Bio (CASD), initiatrices de rencontres professionnelles régionales depuis 2004, ont été créées pour stimuler et renforcer les partenariats commerciaux. En effet, les échanges directs entre fabricants et distributeurs sont indispensables à l'établissement d'un climat propice aux affaires commerciales. L'organisation, la taille et le cadre de ces conventions permettent un contact professionnel et détendu où fabricants et distributeurs partagent leurs réalisations, leurs objectifs et leurs projets commerciaux. Elles sont exclusivement réservées aux professionnels : magasins détaillants spécialisés, homéopathes, naturopathes, ostéopathes, diététiciens et spécialistes de la remise en forme... La prochaine convention se tiendra en Ile-de-France, le 4 octobre 2010. L'article revient sur plusieurs points : en quoi ces conventions sont originales, une prise en charge complète du visiteur..., les 7 conseils du Guide du visiteur CASD, la 15ème convention d'affaires en Ile-de-France, des organisateurs à l'écoute des exposants...
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1ères Assises Interprofessionnelles Agriculture Biologique Rhône-Alpes
Les réflexions et les questions ne manquent pas sur le sujet de l'agriculture biologique et de son développement dans la région Rhône-Alpes. Les assises interprofessionnelles ont permis de faire le point sur la production (une fiche succincte donne les grandes lignes pour chacun des départements) et sur l'organisation des filières et du développement.
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AB et Développement local : conduire un projet de territoire : Un ensemble de fiches pour l'animateur et le formateur
Dans une perspective de développement local, lagriculture biologique (AB) est de plus en plus envisagée comme une réponse à des enjeux collectifs, environnementaux, économiques et sociaux. Cela a été lobjet du projet « Agriculture biologique et développement local » (ABILE), financé par lappel à projets « CASDAR Innovation et partenariat » (2013-2017) du Ministère de lagriculture, et du projet EMOTIONS « Agriculture biologique, alimentation et équité sociale », financé par la Fondation de France et la Fondation Daniel et Nina Carasso. Dans ces projets une analyse approfondie de six initiatives territoriales a été réalisée en appuyant le travail à la fois sur une activité de recherche mais surtout beaucoup sur le savoir-faire danimatrices et danimateurs de développement local. Cette étude montre la diversité et la complexité de ces dynamiques locales, tant du point de vue des objectifs de ces projets que de celui des acteurs impliqués, du degré dinvestissement des agriculteurs, des innovations techniques et organisationnelles dont ils sont porteurs, des politiques agricoles mobilisées, de leurs formes de gouvernance et de leurs trajectoires. Ces projets ont été loccasion de formaliser les savoir-faire des animatrices et des animateurs de projets de développement locaux de lagriculture biologique, sous différentes fiches. Celles-ci montrent limportance de bien connaître les différents sujets abordés, dans le cadre dun projet de développement local de lAB, et proposent des points de vigilance et des conseils pour y arriver. Chacune des fiches peut être lue individuellement mais lensemble constitue un dossier utile pour un animateur de projet de développement territorial de lAB ou un formateur.
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AB : la dynamique bretonne
La Bretagne, première région agricole de France, est aussi celle qui a le plus développé d'itinéraires techniques intensifs et, en particulier, les élevages "hors-sol". Conséquences : la dégradation de la qualité des eaux et la montée de la préoccupation environnementale. L'agriculture biologique s'affirme donc comme partenaire de l'évolution nécessaire du monde rural. Cette place n'est cependant pas obtenue sans grincements de dents et doit sans cesse être défendue, pied à pied.
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ABioDoc : Une mine d'information sur l'agriculture biologique
Sophie VALLEIX, AuteurOuvert à tout public, ABioDoc, le Centre national de ressources en agriculture biologique, dispose d'un important fonds documentaire et gère la plus importante base de données française spécialisée en agriculture biologique. Service de VetAgro Sup, ABioDoc dépend du ministère de l'Agriculture et a le soutien du Commissariat de Massif - Massif Central et du Conseil régional d'Auvergne. La structure travaille en partenariat avec les organismes de l'agriculture biologique, à l'échelle régionale, nationale et internationale. Présentation des missions (veille, collecte, traitement et diffusion de l'information...), du fonctionnement (équipe, services, coordonnées), des activités spécifiques d'ABioDoc (formation Biobase, implication directe dans le développement et la recherche), ainsi que de l'évolution du Centre de ressources.
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Accompagner la relocalisation des échanges en fruits et légumes biologiques : Méthodes et outils pour des relations durables et solidaires entre producteurs et magasins
Simon HALLEZ, Auteur ; Marianne ROISIN, Auteur ; Caroline ROZALEN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2015Ce document est une boîte à outils destinée à faciliter le développement de l'approvisionnement local en fruits et légumes bio et s'adresse aux organisations de développement agricole, notamment les Groupements Régionaux d'Agriculture Biologique (GRAB) et Groupements d'Agriculture Biologique (GAB), aux organisations économiques de producteurs qui souhaitent initier et accompagner une dynamique de relocalisation des échanges en fruits et légumes bio, par le biais des relations producteurs magasin(s), et aux magasins bio. Il est le fruit d'un travail d'exploration basé sur différentes expériences existantes associant producteurs de fruits et légumes bio et magasins autour de la relocalisation des échanges commerciaux. 17 initiatives ont été enquêtées partout en France (Nord-Pas-de-Calais, Île-de-France, Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Alsace, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur). La boîte à outils se compose d'une fiche méthodologique globale, préalable à l'action, et de quatre fiches action pour un accompagnement adapté à chaque étape : - Fiche n°1 : Favoriser l'interconnaissance entre producteurs et magasins ; - Fiche n°2 : Co-construire et cogérer un cadre de partenariat ; - Fiche n°3 : S'engager : oui, mais comment ? ; - Fiche n°4 : Réfléchir et accompagner des projets logistiques.
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Accord Itab-Fibl : ensemble pour la bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe 3 juillet 2017, l'Itab et le Fibl ont signé un accord-cadre de collaboration. Celui-ci vise, à travers la mise en place de liens plus forts entre les deux organismes français et suisse, à renforcer le développement de la recherche appliquée sur l'agriculture et l'agroalimentaire biologiques, de même que la vulgarisation et la diffusion des résultats.
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L'activité agricole a augmenté de 30% sur les terrains du Conservatoire du littoral
Entretien avec Jean-Philippe Lacoste, délégué régional du Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres en Normandie. Le Conservatoire du littoral est actuellement propriétaire de 63 912 hectares répartis sur 475 sites et 851 kilomètres de côtes en France, 1 963 hectares sont l'objet d'une activité agricole assurée par 273 agriculteurs, soit 42% de son patrimoine. Plusieurs points sont développés dans cet article, à savoir : les objectifs, le partenariat avec les agriculteurs, les relations avec le monde agricole.
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Une activité sur la ferme qui favorise l'installation
Virginie JOURDAN, AuteurEntraide Rurale, la FD CIVAM 35, Terre de liens Bretagne et La Marmite sont partenaires d'un projet inter-associatif pour favoriser l'installation en Bretagne. Ils ont créé les nids d'activité. Le projet s'adresse à des agriculteurs des réseaux, en particulier ceux souhaitant accueillir une activité sur leur ferme pour favoriser l'installation agricole et à des porteurs de projet en recherche de lieux d'installation. Il s'agit d'une nouvelle forme d'entraide, illustrée par la mise à disposition, par des agriculteurs et pour des jeunes désirant s'installer, de moyens de production, de temps, de savoir-faire. Deux journées de rencontres prévues en Bretagne, en novembre 2010, seront l'occasion de discuter des résultats d'une telle initiative et de poursuivre la réflexion.
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Actualité : Associative : Bio Partenaire : actions en marche vers les magasins
BIO-LINEAIRES, AuteurBio Partenaire devient désormais un des acteurs principaux dans la création et le développement de filières équitables en renforçant ses activités avec Bio Equitable et Bio Solidaire. À ce jour, l'association compte près d'une trentaine d'adhérents et de nombreux autres projets de filières sont en cours de réalisation... L'article présente : 1) la mission principale de l'association qui consiste à fédérer et à accompagner les PME porteuses de projets Bio Equitable et Bio Solidaire, et à promouvoir les chartes de ces deux marques collectives spécifiques (Bio Equitable et Bio Solidaire) ; 2) les principales orientations de Bio Partenaire présentées lors de l'assemblée générale du 30 juin 2010 (développement de liens durables entre les producteurs et les entreprises, mise en uvre d'un nouveau plan de communication, projet de formation de "technicien-développeur" sur les filières d'agriculture biologique, équitable/solidaire, poursuite de la réflexion sur les liens d'engagements entre les PME et les magasins bio pour impliquer les acteurs de la filière) ; 3) les enseignements tirés de la table ronde (organisée à l'issue de l'assemblée générale par Bio Partenaire avec plus d'une soixantaine de professionnels) portant sur le thème "Comment pérenniser les filières bio avec l'engagement des acteurs de la distribution ?"
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Actualité Belgique : Unadis : une fédération professionnelle nécessaire au secteur
BIO-LINEAIRES, AuteurPrésentation des trois réalisations les plus importantes du Syndicat Unadis, Union professionnelle belge des détaillants spécialisés en produits bio et compléments alimentaires, depuis sa création, en décembre 2010 : Résolution d'un problème d'accises pour des livraisons en provenance de France ; organisation d'une formation de vendeur-conseil Bio en collaboration avec l'IFAPME (Institut de Formation en Alternance et des indépendants et Petites et Moyennes Entreprises) ; stabilisation et éclaircissement du statut des essences florales en général et des fleurs du Dr Bach en particulier. Un encart est réservé au partenariat fournisseur-détaillant.
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Actualité région : Des circuits courts aux filières longues : le bio "made in local" à l'honneur
BIO-LINEAIRES, AuteurLa quatrième édition du concours Innova'bio met à nouveau à l'honneur 9 Innov'acteurs de la filière bio du Grand Ouest. Producteurs, transformateurs, services, collectivités, autant de projets qui permettent de développer la production biologique en France, en réponse à la demande des consommateurs et des professionnels de la filière. Présentation : Des filières bio "made in France" ; Le fruit de partenariats entre agriculteurs et transformateurs locaux ; Favoriser l'installation agricole en bio ; Des services adaptés aux filières bio ; Les lauréats de l'édition 2013.
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Les actualités de la filière PPAM bio : La filière bio se développe. Voici les initiatives mises en place dans différentes régions
HERBA BIO, AuteurDans le département des Hautes-Alpes, département de montagne, les producteurs s'organisent, avec l'appui de la Chambre d'agriculture, pour relancer localement une production de PPAM en mettant en avant les atouts de leur territoire : Création d'une association de producteurs de plantes rares alpines ; Projet de conversion de la distillerie de Rosans. Dans la région de Grasse, pour relancer une production locale, des producteurs ont initié notamment un partenariat avec des parfumeurs pour valoriser les plantes aromatiques et médicinales sur ce territoire... En Charente-Maritime, après deux années de réflexion, 6 producteurs, accompagnés par le GAB (Groupement des agriculteurs biologiques) du département, se sont fédérés au sein d'un groupement d'intérêt économique, le GIE Biolo PAM 17 (mis en place en mai 2010). Son objectif est la collecte, la transformation et la commercialisation de plantes aromatiques... En Languedoc-Roussillon, la filière "Plantes Aromatiques et Médicinales bio" est en développement avec, pour moteur, les besoins des entreprises et groupements de producteurs locaux : Arcadie, les Laboratoires Gravier et la SICA Biotopes dans le Gard, et Golgemma dans l'Aude. Le CIVAM Bio du Gard est chargé de la coordination régionale du développement de la filière. L'avancement des projets par département est détaillé : Hérault, Gard, Aude.
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Agri Bio Union : La coopération au service de la bio
Alors que beaucoup d'agriculteurs biologiques rejettent l'agriculture conventionnelle et les structures qui ont participé à son développement, la Coop Agri Bio du Tarn a choisi une stratégie d'union avec les coopératives agricoles du grand Sud-Ouest, donnant naissance à Agri Bio Union. Démarche audacieuse qui porte ses fruits, la coopérative bio amenant son savoir-faire et les coopératives conventionnelles les moyens financiers pour développer la production.
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Agriculture biologique : Cap sur le développement durable
La Ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, Dominique Voynet, a témoigné de son soutien à l'agriculture biologique par la signature, en juillet dernier, d'une convention-cadre pluriannuelle relative au développement de l'AB, en partenariat avec la FNAB. La convention engage les deux partenaires autour d'un travail plus approfondi sur les relations entre agriculture biologique, environnement et aménagement du territoire. Elle s'articule autour de quatre orientations : consolider la place de l'AB dans les politiques du Ministère ; faire un état des lieux des pratiques agrobiologiques ; envisager une valorisation du savoir-faire et des pratiques respectueuses de l'environnement ; soutenir et encourager les évolutions d'ordre réglementaire, les recherches complémentaires envisagées et l'amélioration des pratiques qui le nécessitent.
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Agriculture biologique : Les Chambres d'agriculture pleinement engagées
Nicolas DASPRES, Auteur ; J. PIOR, Auteur ; Camille LE PRADO, Auteur ; ET AL., AuteurPlus d'un million d'hectares en France sont cultivés en agriculture biologique, soit près de 4% de la SAU, mais ceci ne suffit pas à répondre à la demande croissante des consommateurs. En septembre 2012, a été lancée une concertation pour définir le Plan ambition bio 2017, visant à développer le secteur bio. Les Chambres d'agriculture jouent un rôle important dans le développement de l'agriculture biologique : l'accompagnement vers la conversion, l'expérimentation en AB, l'acquisition de références et l'étude des filières. Pour faciliter le développement de l'AB, les Chambres proposent différentes actions au niveau de la consommation, la production et le conseil, les filières, etc. Il est important de faciliter les communications entre agriculture conventionnelle et biologique, comme le permet le salon Tech&Bio. Les nouveautés du salon Tech&Bio 2013 sont présentées. Les partenaires territoriaux exposent leur implication et leur motivation dans l'organisation du Tech&Bio ou plus largement dans le développement local de l'agriculture biologique.
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Agriculture biologique : Collaboration franco-québécoise
VEGETABLE, AuteurLe Cégep (Collège d'enseignement général et professionnel) de Victoriaville et son Centre d'expertise et de transfert (Cetab+) ont signé, le 16 septembre 2010, une entente de partenariat avec VetAgro Sup et son service ABioDoc. ABioDoc, Centre national de ressources en agriculture biologique (qui existe depuis 1993), est basé sur le campus agronomique de Clermont-Ferrand (63). VetAgro Sup est l'une des grandes écoles de médecine vétérinaire et d'agronomie en France. Le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (Mapaq) a confié au Cetab+ le mandat de mettre en place une veille technologique en agriculture biologique. Des pourparlers, qui avaient été amorcés à l'été 2009, entre ABioDoc et le Cetab+, ont conduit à une entente. La base de données sera gérée conjointement et en collaboration par les deux partenaires, qui en assureront le développement.
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L'agriculture biologique dans la loi d'orientation agricole
Les objectifs du projet de Loi d'Orientation Agricole (LOA) adopté à l'Assemblée nationale le 25 Mai 1999 : l'installation en agriculture des jeunes, la pérennité des exploitations agricoles, le développement de l'emploi dans l'agriculture, le renforcement de l'organisation économique des marchés, des producteurs et des filières,... En ce qui concerne l'agriculture biologique, elle est plus ou moins concernée dans plusieurs articles : l'article 67 évoque la possibilité de la création d'une Interprofession bio nationale et l'article 4 concerne la mise en place des Contrats Territoriaux d'Exploitation (destinés à accompagner l'évolution des systèmes agricoles vers une agriculture durable).
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Agriculture biologique : Le groupement Les chèvres bio France en plein développement
Véronique BARGAIN, AuteurCréé en 2014, le groupement de producteurs Les chèvres bio France compte aujourdhui 37 éleveurs situés de la Loire-Atlantique au bassin Lozère-Aveyron. Premier groupement de producteurs de lait de chèvres bio en France, il travaille en partenariat étroit avec un transformateur, la Lémance, et leur principal client, Biocoop, avec des valeurs fortes, comme léthique, la taille des élevages (pas plus de 600 chèvres par cheptel), ou encore limportance du pâturage. Une grille de prix sur 3 ans permet aux éleveurs davoir une visibilité suffisante. Face à la demande en forte croissance en lait de chèvre bio, la Lémance est à la recherche de nouveaux producteurs, avec aussi le souhait de trouver des réponses aux difficultés liées à la saisonnalité de la production de lait. Une grille de prix, avec une différenciation entre lait dhiver et lait dété, est dailleurs envisagée.
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L'agriculture biologique et l'INRA vers un programme de recherche : extrait du document INRA "L'agriculture bio et l'INRA, vers un programme de recherche" (Tiré à part INRA mensuel n° 104, mars-avril 2000)
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Agriculture biologique, nouveaux modes de production minimisant les intrants
L'agriculture biologique est apparue en France dans les années 60. L'auteur retrace très succinctement l'historique de l'agriculture biologique, ses principes, ses enjeux, son organisation, la situation du marché et les difficultés à surmonter pour les acteurs de la filière.
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L'agriculture biologique : prix Nobel de l'économie ?
Joséphine AUBERT, Auteur ; Claire TOURET, Auteur ; Mélise WILLOT, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2014Dans un marché en expansion, où la concurrence s'accentue, comment les producteurs et les acteurs pionniers du bio peuvent-ils apporter un renouveau à l'économie ? La Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des régions de France a animé une recherche-action pour penser une telle économie à partir des expériences existantes en bio. Ce travail a conduit à l'identification d'innovations organisationnelles mises en place par les acteurs bio, permettant de concilier intérêts privés et bien commun. Ce recueil présente les pratiques des Organisations Économiques de Producteurs Bio (OEPB) mises en place de façon empirique, et contribuant à développer une économie durable, solidaire et relocalisée : gouvernance interne, innovations de partenariats, projets impliquant différentes parties prenantes d'une filière, etc. Le document est constitué d'un recueil de fiches, et explicite la démarche de réappropriation par les producteurs bio de l'économique de leur secteur. Il est destiné aux agriculteurs, organisations collectives de mise en marché, agents de développement agricole, formateurs... : - Fiche d'introduction : Une économie Bio qui concilie intérêts privés et bien commun ; - Fiche 1 : Faire vivre la concertation au sein de l'organisation ; - Fiche 2 : Réunir différents acteurs ; - Fiche 3 : Inventer de nouvelles relations commerciales ; - Fiche 4 : Participer au développement social ; - Fiche 5 : Des outils informatiques pour mettre en uvre le projet ; - Zoom sur les OEPB enquêtées.
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L'agriculture biologique, prototype d'agriculture innovante
Servane PENVERN, Auteur ; Isabelle SAVINI, Auteur ; Sylvie COLLEU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2012Cette plaquette présente le dispositif de l'Inra en matière d'agriculture biologique, prototype d'agriculture innovante, et les résultats de quelques recherches. Après l'éditorial de Marion Guillou, présidente-directrice générale de l'Inra, et la présentation de quelques chiffres clés de l'AB, sont donnés des exemples de recherche en agriculture biologique : - Productions végétales et systèmes de culture : Évaluer la durabilité des systèmes de grandes cultures biologiques : Projets CASDAR ROTAB (2008-2010) et PSDR3 Midi-Pyrénées CITODAB (2007-2011) ; - Sélection de végétaux ou d'animaux adaptés à l'AB : Améliorer les cultures dans un cadre de sélection participative : Projet FP7 SOLIBAM (2010-2015) ; - Qualité des produits bio : Concevoir la qualité des pains "bio" à l'échelle de la filière : Projets AgriBio2 PAIN BIO (2005-2006) et COI AGTEC-ORG (2007-2010) ; - Systèmes d'élevage et santé animale : Améliorer la santé et le bien-être des porcs en élevage biologique : Projet COI COREPIG (2007-2010) ; - Consommation, filières et marchés : Comprendre les comportements de consommation du vin issu de l'AB : Études menées par l'unité MOISA de l'Inra de Montpellier ; - Trajectoires et développement de l'AB : Accompagner la conversion vers l'AB : Projet AgriBio2 TRACKS (2005-2007). La plaquette est aussi agrémentée des témoignages de : Hervé Guyomard, Directeur scientifique Agriculture, Inra : L'Inra et l'AB ; Marc Benoît, Ingénieur de recherche, Inra Clermont-Ferrand : L'AB source d'innovations : l'autonomie des systèmes d'élevage ; Niels Halberg, Directeur de l'ICROFS, Danemark, Coordinateur de l'ERA-NET CORE Organic : L'internationalisation de l'AB ; Michel Ponchet, Chargé de recherche, Inra PACA : L'AB attentive aux innovations : la stimulation des défenses naturelles des plantes. Un encart est consacré au programme AgriBio, initié en 2000 et qui a soutenu 40 projets pluridisciplinaires menés en partenariat ; en 2009, l'Inra a lancé le 3ème appel à projets "AgriBio3" à l'origine de 11 projets en cours (2010-2012). La dernière page de la plaquette informe sur le dispositif de recherche et d'expérimentation de l'Inra sur l'AB, un dispositif réparti sur tout le territoire et des expérimentations qui couvrent les principaux systèmes de production : élevages bovin, ovin et avicole, grandes cultures, maraîchage, viticulture et arboriculture. Elle aborde également les partenariats : En Europe : CORE Organic ; en France, le Réseau Mixte Technologique "Développement de l'AB".
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Agriculture et territoires... Quels partenariats ?
L'INRA entretient depuis sa création une relation étroite avec le monde agricole. Parce que celui-ci évolue, les termes de partenariat évoluent aussi. Pour mieux définir cette évolution, l'Institut a réalisé un état des lieux de ses collaborations avec les acteurs du développement agricole. Les principaux résultats de cette étude sont exposés en introduction de ce colloque, qui s'est déroulé lors du salon de l'agriculture. Les deux exemples développés dans la première partie concernent des produits : viticulture, fromages alpins. Les deux exemples développés dans la deuxième partie ont trait aux territoires : agro-pastoralisme en Pays basque, agro-transfert Picardie.
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Agrobio Poitou-Charentes : Développer la filière bio régionale dans le champ de l'économie solidaire
BIO-LINEAIRES, AuteurAgrobio Poitou-Charentes est le Groupement régional d'agriculture biologique. Créé en 1996, il fédère les 4 GAB : MAB16, GAB17, Biosèvres 79 et Vienne Agro Bio. Il n'y a pas d'interprofession bio en région, les opérateurs économiques sont représentés au sein du Conseil d'administration : CORAB (coopérative céréalière), Poitou-Charentes Bio (coopérative de viandes bio), Vitibio (filière viticole des Charentes). Depuis 2007, la Chambre régionale d'agriculture est représentée au sein du CA d'Agrobio. Présentation d'Agrobio Poitou-Charentes : - Une organisation de réseau multipartenariats ; - Des missions au coeur des problématiques de terrain ; - Evolution de la bio : une région à fort développement ; - Les grands chantiers ; - Coup de projecteur sur la transformation agroalimentaire.
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L'agroécologie, du nouveau pour le pastoralisme ?
Magali JOUVEN, Auteur ; Hermann DODIER, Auteur ; Muriel TICHIT, Auteur ; ET AL., Auteur | DIE (C/O CFPPA de Die - ADEM Drôme, Avenue de la Clairette, 26 150, FRANCE) : ASSOCIATION FRANÇAISE DE PASTORALISME (AFP) | 2016
Lagroécologie est à la fois une discipline scientifique, un ensemble de pratiques et un mouvement social. De son côté, le pastoralisme est souvent considéré comme implicitement agroécologique. Mais si certains usages, savoir-faire et approches du pastoralisme, développés parfois par nécessité, relèvent bien de lagroécologie, celle-ci peut aussi apporter des regards nouveaux et accompagner le développement à venir des activités pastorales. En novembre 2015, le séminaire scientifique et technique de l'Association Française de Pastoralisme avait pour thème : "Quand l'agroécologie et le pastoralisme se rencontrent". Cet ouvrage, issu des interventions et des échanges à l'occasion de ce séminaire, contient des articles de chercheurs et de praticiens replaçant l'agroécologie dans la continuité des réflexions sur le pastoralisme. Après un retour sur les notions de base et sur les pratiques, 3 articles traitent des contributions du pastoralisme à lagroécologie, puis 3 autres de ce que lagroécologie, inversement, peut apporter au pastoralisme. Certains intervenants, gestionnaires de territoires, se sont particulièrement intéressés aux dimensions collectives et territoriales du pastoralisme, en considérant les synergies possibles entre pastoralisme et autres activités, à différentes échelles.
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Alain Delebecq, président de l'Itab : « La qualification est une reconnaissance »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCréé il y a 30 ans, l'ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) a été officiellement reconnu institut technique agricole en décembre 2012 (arrêté du 19 décembre 2012). Alain Delebecq, son président depuis 2007, fait le point sur cette qualification. Celle-ci apporte une légitimité et une reconnaissance de l'ITAB par les autres acteurs du monde agricole. Elle ne concerne pas seulement l'institut, mais aussi l'ensemble des acteurs de son réseau qui uvrent pour la recherche et le développement en agriculture biologique. Désormais, pour poursuivre son travail, qui s'axera notamment sur la multiplication des partenariats, l'ITAB attend une réorientation des attributions financières dans un contexte où il considère que l'AB est la forme de concrétisation la plus aboutie de l'agroécologie soutenue par le ministère de l'Agriculture.
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All the Dirt : Reflections on Organic Farming
Rachel FISHER, Auteur ; Heather STRETCH, Auteur ; Robin TUNNICLIFFE, Auteur | VICTORIA (340 1105 Pandora Avenue, V8V 3P9, CANADA) : TOUCHWOOD EDITIONS | 2012
Trois productrices biologiques de la Colombie-Britannique au Canada sont propriétaires de la coopérative Saanich Organics. Cette entreprise commercialise les produits de leurs fermes respectives en plus de distribuer les légumes d'autres producteurs de la région. Leur système de mise en marché comprend un programme de boîtes de légumes livrées à domicile, un étal au marché public et une livraison dans des restaurants et des magasins de détail. Le métier de producteur maraicher n'est pas toujours facile, surtout pour démarrer une entreprise. Cet ouvrage écrit par des producteurs pour des producteurs décrit le cheminement, les réflexions, les joies et les problèmes de chacun. Il s'agit d'un puissant témoignage qui décrit le cheminement des producteurs vers ce que constitue aujourd'hui Saanich Organics. Les auteures partagent avec le lecteur de nombreuses anecdotes ainsi que plusieurs informations techniques. Les trois productrices détaillent tour à tour les caractéristiques de leurs entreprises. Ces fermes complémentaires ont des outils, des cultures, des élevages, des infrastructures et des méthodes de planification différents.
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L'Alliance pour la planète
Réunir une centaine d'organisations (parmi elles, Biocoop, CFDT, CRII GEN, Fondation Nicolas Hulot, FNE, Greenpeace, WWF, ...) dans un collectif, mettre en place des actions communes plutôt que disperser son énergie, être plus fort pour peser sur les débats politiques, telles sont les caractéristiques de l'Alliance pour la planète, créée en février 2006. L'intérêt de ce collectif réside dans le processus de prise de décision. Les organisations membres présentent leurs projets d'actions au collectif qui vote sur leur opportunité. Une fois le principe validé par un vote, chaque membre est libre de participer.
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Alsace : OPABA, partenaire des filières bio
BIO-LINEAIRES, AuteurCréée en 1980, l'OPABA (Organisation Professionnelle de l'Agriculture Biologique en Alsace) est l'organisme référent du développement de la bio en Alsace. Près de 400 agriculteurs biologiques et biodynamiques, des dizaines de transformateurs et distributeurs de la filière adhèrent à cette association régionale. Retour sur la vocation et les interventions de l'OPABA : - Une mobilisation à tous les niveaux ; - De nouvelles perspectives bio pour l'Alsace et rappel, à l'aide de graphiques, sur l'évolution des surfaces et du nombre d'exploitations en bio en Alsace, sur la typologie des fermes ayant débuté une conversion bio en Alsace (de mai 2008 à mai 2009).
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AMAP : Histoire et expériences
Il y a dix ans, en avril 2001, la première AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) voyait le jour en France, dans le Var. Depuis, de nombreuses AMAP se sont créées, transformées, dissoutes, recréées... De la découverte du concept à la création des premières AMAP, puis leur diffusion, au plus près des hommes, des femmes et des enfants - si nombreux dans les AMAP -, au plus près de la terre, l'histoire des AMAP est multiple, comme le sont ceux qui la font. Histoires au pluriel donc, improbables, imprévisibles, qui emportent et qui portent, qui font penser et créer. Non sans embûches ni déboires, mais parcourues de belles rencontres, de celles qui transforment et donnent des forces. Ce livre a pour vocation d'être utile à l'action des personnes motivées dans le même sens que ses auteurs : Annie Weidknnet qui est à l'origine, avec Fabienne Lauffer-Neffe et François Blanc, des premières AMAP de Midi-Pyrénées. Annie Weidknnet a depuis participé activement avec eux et beaucoup d'autres amapiens à la création et à l'action du Réseau des AMAP de Midi-Pyrénées.
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Les AMAP, un partenariat consommateurs-producteurs qui traverse l'Atlantique
"L'Alliance Paysans-écologistes-consommateurs a organisé les 22 et 23 novembre 2002 une rencontre entre consommateurs et producteurs de la Région PACA pour monter un système ""d'agriculture appuyée par la communauté"". Cette notion, bien développée outre Atlantique (Community Supported Agriculture), consiste pour un groupe de consommateurs à contractualiser la production d'un agriculteur sur l'année : le groupe s'engage à acheter un panier hebdomadaire de fruits et légumes de saison. Avantage pour l'agriculteur : les débouchés de sa production sont assurés toute l'année ; pour le consommateur : il consomme des produits frais toute l'année et, grâce à ce partenariat de proximité, connaît la provenance de ses achats. L'article relate l'expérience du couple Vuillon (11 ha contractualisés avec 210 familles)."
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L'ancrage territorial et la mise en valeur du patrimoine : Soutiens financiers mobilisables pour l'approvisionnement de la restauration collective en produits locaux et de qualité
Cette brochure décrit les outils financiers mobilisables, à différentes étapes de construction et de réalisation d'un projet d'approvisionnement local et de qualité, pour la restauration collective. Elle présente 4 parties : - Appui à la construction de projets : Soutien à l'animation du territoire et à l'élaboration de stratégies locales (Les groupes d'action locale ; Le réseau rural national) ; Soutien au conseil à la construction d'un projet d'approvisionnement local (Le CASDAR) ; - Soutien à la mise en place d'une coopération entre acteurs (Le regroupement des producteurs et des fournisseurs ; Les groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE), pour encourager le regroupement des agriculteurs ; L'appui à la coopération entre acteurs de la chaîne d'approvisionnement) ; - Appui à la réalisation d'un projet : Soutien aux investissements matériels et immatériels (Le FEADER) ; Soutien à l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (Le FEDER) ; - Appui à la mise en place de projets innovants ou exemplaires (Les appels à projets nationaux et régionaux du "programme national pour l'alimentation" ; Les appels à projets des pôles territoriaux de coopération économique (PTCE)).
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Annadana / Kokopelli en Inde
Stéphane FAYON, AuteurCet article présente les nouvelles activités de l'association Annadana / Kokopelli en Inde, en 2010. L'association a cédé sa station de montagne (Annadana-Elephant Valley) qui permettait de produire des semences d'espèces tempérées pour avancer dans le développement de la ferme du Trust Annadana à Bengladore. Annadana Trust est gérée par Sangita Sharma dont la notoriété importante lui permet d'éveiller les consciences et de mettre l'association en réseau avec de multiples organisations. Sangita Sharma participe en tant qu'expert à divers conseils d'administration et est souvent consultée par les gouvernements d'états indiens à propos de la législation sur les semences. La ferme d'Annadana Trust, qui combine céréales, maraîchage, fruitiers, petit élevage et production de semences, sert de modèle d'autonomie pour la sécurité alimentaire. Des programmes éducatifs, des formations et des démonstrations sont mis en place (aires de compostage et de vermiculture, 4 000 m² de production de semences d'espèces tempérées, 1 000 m² pour illustrer le jardin familial autosuffisant et découverte de différentes techniques de travail du sol...). Annadana / Kokopelli en Inde dispose également depuis 10 ans d'une banque de semences à Auroville, dans le Tamil Nadu. Les dernières actions en cours de ce programme sont la mise en place d'un projet de jardins familiaux (projet mis en oeuvre par l'ONG Auroville Villages Action Group (AVAG)), la création d'un film pédagogique sur la production de semences, et la réalisation d'un DVD éducatif et démonstratif sur les techniques agro-écologiques en climat tropical et tropical-tempéré.
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Annuaire des fournisseurs de l'agriculture biologique : 2001-2002
L'annuaire des fournisseurs de l'agriculture biologique (édition 2001) propose, dans ces premières pages un rappel de la réglementation, des produits autorisés en bio (engrais, amendements, produits phytosanitaires) et de l'AB, du cahier des charges français REPAB. On y trouve l'adresse des fournisseurs classés par produits et par catégories : produits de fertilisation, protection phytosanitaire, semences, matériels, produits d'élevage. En fin d'ouvrage, se trouvent les coordonnées des centres de conseils et de services en agriculture biologique, des centres de formation, ainsi que les organisations bio nationales et régionales.
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Annuaire des fournisseurs de l'agriculture biologique : 2003-2004
Cette 5ème édition est d'une lecture plus pratique et bien évidemment actualisée. Tous les opérateurs de l'amont de la filière bio s'y retrouvent, regroupés dans leurs différentes activités : les services, les fertilisants, les semences et plants, les produits pour la protection des végétaux, les produits pour les soins aux animaux, les aliments pour animaux, les matériels et les produits jardins.
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Annuaire réseau 2000
La Fédération Nationale d'Agriculture Biologique fédère les organisations locales d'agriculteurs biologiques depuis plus de 20 ans. Au nombre de 72 en départements et 22 en régions, ces organisations représentent la majorité des producteurs français. Coordonnées et contacts.
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Approvisionnements bio : Avec Picard, la FRAB teste un nouveau type de partenariat
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Anne RANDALL, AuteurEn 2016, la FNAB a été sollicitée par l'entreprise de surgelés Picard pour l'accompagner dans son projet de relocalisation de ses approvisionnements bio dans le but de développer une gamme de produits bio locaux. Pour la FNAB, ce projet est l'occasion de démontrer que des acteurs de la distribution peuvent s'engager aux côtés des producteurs dans des démarches de co-construction de filières biologiques, rémunératrices et pérennes pour les producteurs bio, et sur le long terme. L'article présente les étapes du projet à partir de 2016. La filière surgelés pourrait, par ailleurs, ouvrir des perspectives dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, tout en générant une meilleure valorisation pour les producteurs. Pour Jean-Paul Gabillard, maraîcher bio en Ille-et-Vilaine et administrateur de la FRAB, cette initiative est un véritable test grandeur nature d'une relation de type commerce équitable nord-nord. Les partenariats privés, en outre, ont été identifiés par le réseau GAB-FRAB comme un levier potentiel important de son autonomie financière.
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Aquitaine : naissance de l'interprofession bio régionale
Création, mise en place et fonctionnement de l'interprofession bio régionale en Aquitaine : "les objectifs de l'interprofession sont de définir et d'accompagner le développement de la bio avec l'ensemble des partenaires, d'être l'interlocuteur unique de ce développement et de s'insérer dans une dynamique sociale".
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Aquitaine : pour un développement durable
Selon patrick Grizou, co-président d'AIB, l'observation de la filière agrobiologique en Aquitaine révèle des atouts : - une immense richesse tirée de la diversité des hommes, des terroirs et des cultures, - l'existence d'un réel bassin de production offrant une opportunité sérieuse de développement ; mais également des contraintes : - un manque de références technico-économiques, - des difficultés techniques, notamment pour les cultures pérennes, - un manque à gagner pour certaines productions, dû à une valorisation insuffisante sur le marché national.
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ARVALIS - Institut du végétal - Travaux en AB
ARVALIS - Institut du végétal est un organisme de recherche appliquée agricole, financé et géré par les producteurs, implanté sur 35 sites en France et comptant environ 400 collaborateurs. Ils pilotent des études dans les grands domaines de la production végétale et pour les principales cultures, avec des études parallèles au niveau de l'exploitation agricole et de son territoire. L'Institut s'est intéressé à l'agriculture biologique dès 1980 et a structuré ses activités dans ce domaine en 1997 sur quatre sites, essentiellement en partenariat avec les structures spécifiques de l'agriculture biologique. Les actions sont toujours principalement axées sur les productions végétales, mais concernent aussi la filière animale. De nombreuses actions menées en conventionnel peuvent intéresser les agriculteurs biologiques. L'agriculture biologique apparaît elle comme une source d'innovation pour des systèmes conventionnels plus durables. Une réflexion interne a permis d'établir un bilan des actions passées et de définir les axes de travail à venir.
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Assemblée générale du GRAB : le GRAB, carrefour de compétences
Marquant le 20ème anniversaire de sa création, le GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) a montré sa ferme volonté de devenir l'interlocuteur privilégié de l'ensemble des structures d'expérimentation. Partenariats et ouverture sont inscrits dans la politique du GRAB, pour les prochaines années.
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Les assises de la bio : Une réunion de famille porteuse d'espoirs
Réunie au ministère de l'Environnement et du Développement Durable, le 2 octobre 2007 à Paris, la grande famille de la bio a assisté aux premières assises de l'Agriculture bio, organisées par l'Agence Bio avec plus de 400 participants, de nombreux intervenants, ainsi que la présence de Michel Barnier, ministre de l'Agriculture et Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de l'écologie.
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Les Assises européennes de la bio : Témoigner, partager, et plus si affinités
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes agriculteurs bio roumains, Aurel et Mihaï Petrus, et la société Italienne Brio, metteur en marché de la coopérative Primavera, sont venus témoigner, le 8 septembre 2011, aux Assises européennes de la bio. Organisées par l'Agence Bio lors du salon Tech&Bio, les Assises européennes ont rassemblé des acteurs de la bio dans l'objectif de partager les expériences et de nouer des partenariats pour contribuer à l'essor de la bio. Aurel et Mihaï Petrus cultivent 1 300 ha de grandes cultures et possèdent 3 000 poulets de chair et de poules pondeuses. L'alimentation animale est fabriquée sur l'exploitation et les fientes sont utilisées pour fertiliser. Ils ont participé au salon afin de nouer des partenariats à l'export. La société Primavera est venue présenter son activité exclusivement bio, son objectif étant d'améliorer la rentabilité des fermes adhérentes. Cette société possède une structure de mise en marché, ciblée sur des ventes de fruits et légumes bio italiens à l'international. Leur présence sur le salon témoigne de leur volonté de mettre en place des collaborations avec d'autres producteurs européens.
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Associer des approches analytiques et systémiques pour concevoir un système laitier innovant : de la Fée à l'OasYs
Sandra NOVAK, AuteurDeux grandes conceptions de l'innovation sont ici confrontées : d'une part, l'approche analytique avec le programme Fée qui privilégie l'expérimentation de facteurs « toutes choses égales par ailleurs » pour faire progresser un système existant ; d'autre part, l'approche du projet collaboratif OasYs qui consiste à concevoir et évaluer un système fourrager en rupture avec les systèmes dominants. Ces deux principes sont illustrés par des recherches appliquées portant sur l'optimisation du pâturage, les fourrages annuels économes en eau et en énergie ou encore la diversification des techniques d'élevage.
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Autoconstruire, mais pas tout seul
Témoignage d'une autoconstruction assistée pour une maison en bois. Explications sur la genèse du projet, pour trouver les partenaires, définir le travail personnel, le travail assisté et détails sur la construction.
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Avis dexpert : « La transition agro-écologique, une dynamique entre acteurs dun même territoire »
Elsa EBRARD, AuteurFrançois Léger est ingénieur agronome, docteur en écologie et enseignant-chercheur en agro-écologie à AgroParisTech. Dans cette interview, il explique comment les acteurs du territoire peuvent contribuer à une transition agro-écologique. Pour cela, il sattarde notamment sur la nécessité de gérer (durablement) les biens communs à léchelle dun territoire, ce qui implique de devoir négocier avec ses voisins, et pas seulement avec des pairs choisis. Il explique également le rôle que peuvent jouer les collectifs agricoles. François Léger illustre ensuite ses propos en sappuyant sur un exemple concret : celui de la problématique de lérosion dans les pays de Caux, en Normandie. Par la suite, il apporte des éléments de réflexion sur les échelles les plus pertinentes sur lesquelles se baser pour préserver un bien agro-environnemental commun et cite quelques outils permettant daider à la mise en place de synergies territoriales, notamment ceux dassistance à la projection établis dans le cadre de la démarche ComMod (Modélisation daccompagnement), débutée en 1996.
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Basse-Normandie : l'AB grandit
La Normandie, pays d'élevage et terre de culture, s'éveille à l'agriculture biologique. Avec une proportion d'agriculteurs biologiques plus faible qu'ailleurs en France, cette région met aujourd'hui les bouchées doubles pour susciter les conversions auprès des agriculteurs conventionnels. Et les résultats sont au rendez-vous.
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Bees coop : Etre l'acteur de sa propre souveraineté alimentaire
Dominique PARIZEL, AuteurLe modèle de Park Slope Food Coop de New York a inspiré une cinquantaine de "supermarchés" participatifs en France. En Belgique, le magasin bio Bees coop, qui a ouvert dans un quartier de Bruxelles il y a 3 ans, est aussi inspiré de ce modèle. Son objectif : donner accès à une alimentation de qualité à prix abordables pour tout le monde en offrant une alternative globale - avec une gamme complète de produits - à la grande distribution classique. Quiconque peut venir y faire ses courses, à la condition de devenir coopérateur. Il suffit de prendre au moins une part, et de s'engager à venir travailler deux heures quarante-cinq minutes toutes les 4 semaines. Cette organisation implique le consommateur, qui devient partie prenante du magasin où il fait ses courses. Aujourdhui, Bees coop compte 1 600 membres. Quentin Crespel explique en détail comment fonctionne le magasin, quels sont ses partenaires (producteurs, transformateurs, Ville de Bruxelles, écoles, Université...), les difficultés rencontrées, mais aussi les projets. Si 90 % des produits proposés à Bees coop sont bio, le premier objectif reste la qualité au bon prix. Un des axes militants du projet consiste à faire de la pédagogie et à montrer que les prix pratiqués dans la grande distribution classique ne reflètent pas la réalité La finalité sociale du projet comprend une partie éducative et une partie partage des connaissances. Bees coop organise de nombreuses actions de sensibilisation afin de questionner lacte de manger aujourdhui. Ancrée dans son quartier, la coopérative souhaite conserver une taille humaine. Elle est prête à partager son expérience pour que dautres magasins participatifs puissent voir le jour à Bruxelles, afin de créer des endroits pour faire ses courses qui soient aussi des lieux de rencontres porteurs de vraies valeurs autour de lalimentation.
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Du beurre dans les épinards grâce aux légumes dans la rotation ?
Christian HIRSCHI, AuteurEn Suisse, différentes formes de collaborations se mettent en place entre maraîchers et agriculteurs. En effet, inclure des légumes dans une rotation de grandes cultures, par exemple, peut être une option intéressante pour des céréaliers. De leur côté, des maraîchers sont intéressés par l'opportunité de nouvelles surfaces à cultiver. L'article décrit des types de collaboration et de contrats existants, puis met en évidence les principaux défis de la culture maraîchère intégrée dans l'assolement, non seulement en termes techniques, mais aussi en termes de rentabilité. Selon l'importance des volumes cultivés, les débouchés et la commercialisation devront être bien étudiés au préalable.
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Bien atteler les volontés !
Les Assises de l'ITAB ont permis aux différents acteurs de la R&D de réfléchir au modèle de R&D bio qu'ils souhaitent mettre en place en France. Commentaires de l'auteur sur ce point.
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Bien-être animal dans les élevages du Rhin Supérieur : quelles pistes de coopération transfrontalière ?
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Il s'intéresse aux conditions de vie des animaux d'élevage. La DRAAF Grand Est a travaillé sur la thématique du bien-être animal, en partenariat avec ses homologues allemands et suisses dans son réseau de coopération transfrontalière, Rhin Supérieur. Un groupe d'experts a ainsi été constitué. Ce mémoire présente la mission transfrontalière sur le bien-être animal, puis le travail qui a permis d'organiser un colloque réunissant les différents acteurs concernés. Les pistes de travail en commun qui en sont ressorties sont exposées, ainsi que les perspectives de mise en uvre et leurs difficultés.
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La bio désormais incontournable
"Le 3 avril 97 à Lille, la FNAB organisait un colloque national sur l'agriculture biologique. Un évènement tout public, destiné à faire le point sur un mode de production qui suscite un intérêt croissant parmi le monde agricole, les autorités publiques et les consommateurs. Groupements professionnels bio ou non, instituts techniques, chambres d'agriculture, mandataires publics et transformateurs étaient présents à ce colloque. Tous ont unanimement affirmé leur volonté de développer la bio en France. Un message qui tranche avec l'ironie affichée dans les années 70. Le monde change décidément, et les récentes ""affaires"" n'y sont pas pour rien. Tant mieux."
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Bio-dynamie en territoire confiné
Laurent DREYFUS, AuteurLe centre de détention de Mauzac (Dordogne) s'inscrit dans une démarche constructive de réinsertion par le travail ou la formation pour les détenus en fin de peine. Il dispose d'une plateforme de remise à niveau et de préparation à la qualification, et a l'originalité de proposer un choix entre travail et formation. La formation est diplômante, validée par deux CAPA : un CAPA horticole (maraîchers et production de plantes médicinales) et un CAPA Agent d'entretien d'espaces ruraux. L'administration pénitentiaire s'adjoint un partenariat avec deux associations. Sur les 380 détenus de Mauzac, 90 sont en fin de peine, et seuls 65 bénéficient de la formation professionnelle (la formation touche surtout les détenus de 1 à 3 ans avant la sortie). L'objectif est triple : occuper les détenus, leur permettre d'avoir un pécule qui favorisera leur sortie, indemniser les victimes et soutenir leur famille. Le domaine agricole sur lequel repose l'activité de formation, géré par une association, est engagé dans une démarche économique où formation et production vont de paire. La vente des légumes sert à financer le fonctionnement de l'atelier. Les légumes sont commercialisés en demi-gros, en Biocoop, dans un restaurant d'insertion, dans des cantines scolaires, etc. Les plantes médicinales, cultivées en bio-dynamie (label Demeter), sont entièrement livrées à Altaïr, entreprise de la famille Drai. Celle-ci est partenaire fondateur et initiateur du travail avec le centre de détention de Mauzac. Le maraîchage répond au cahier des charges de l'agriculture biologique.
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Bio-Economie : Salon de l'agriculture de Paris
Le salon international de l'agriculture de Paris a consacré en 1998, pour la première fois, 700 m2 à l'agriculture biologique. Les produits qui en sont issus représentent un marché estimé à 15 milliards de francs d'ici l'an 2000 en France et ce mode de production connaît aujourd'hui une poussée sans précédent. Typique de l'alimentation saine et respectueuse de l'environnement, elle intéresse un nombre de plus en plus élevé de consommateurs : 15 % d'après une étude de l'INRA. En retard sur ses voisins européens, la France a importé 30 000 tonnes de produits biologiques en 1997. De passage dans le stand de la FNAB, le Ministre de l'agriculture, a répété qu'il quadruplerait les mesures d'aides à l'élevage biologique.
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Bio jusqu'au bout de la semence
Marie ARNOULD, AuteurEn 2005, Charlotte Aichholz, sélectionneuse spécialisée en création variétale, a commencé à travailler sur la création d'une variété de salade tolérante au bremia (une forme de mildiou). Aujourd'hui, au sein de Sativa, l'entreprise semencière suisse dans laquelle elle travaille, Charlotte Aichholz a pour objectif de créer une variété de salade tolérante qui reposerait non pas sur un seul, mais sur plusieurs gènes de résistance, afin d'obtenir une tolérance au bremia sur le long terme. La sélection a été initiée à partir d'une variété de batavia d'origine autrichienne (Laibacher Eis), mais aussi de bien d'autres variétés patrimoniales que Charlotte Aichholz a trouvées dans les banques de gènes auprès de Kokopelli et de l'association suisse ProSpecies Rara. Depuis 2015, la jeune sélectionneuse a travaillé sur 150 variétés... A partir de 2019, elle a commencé à tester les variétés obtenues pour observer leur tolérance aux quelque 35 souches de bremia existantes, en partenariat avec des maraîchers et des jardiniers volontaires. A Sativa, 4 personnes travaillent sur la sélection variétale (chou, courgette, tournesol). L'entreprise se donne pour mission de fournir des variétés modernes et stables, non hybrides, que les jardiniers et maraîchers bio peuvent ressemer année après année. Sativa a déjà créé une quinzaine de variétés (3 maïs, 3 céleris, 2 choux-raves...) et développe actuellement une soixantaine de programmes. Elle peut compter sur ses partenaires allemands historiques (dont une association de sélectionneurs biodynamiques), et aimerait lancer un programme avec un semencier bio en France, où la quasi-totalité des maraîchers bio utilisent des hybrides F1.
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La bio, pour protéger les zones de captages d'eau
L'Agence de l'eau Seine-Normandie et le groupement des agriculteurs bio d'Ile-de-France ont signé, le 31 janvier 2008, un programme quinquennal de partenariat pour protéger et améliorer la qualité des eaux.
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Biocoop : Sur tous les fronts
Cécile PRALY, AuteurBiocoop poursuit sa croissance tout en respectant ses principes fondateurs. Ces derniers guident lentreprise depuis 35 ans. Ce groupe milite pour le développement dune agriculture bio et durable. Pour cela, il propose des produits plus exigeants que le label AB : ils sont 100 % bio, de saison, sans OGM et ne sont pas transportés en avion. Biocoop uvre aussi pour la réduction des déchets en vendant plus de 400 références en vrac. Ce qui caractérise aussi Biocoop, ce sont ses relations avec ses producteurs et fournisseurs. Il faut rappeler que Biocoop est un groupe coopératif qui rassemble plusieurs familles de sociétaires : consommateurs, magasins, salariés des magasins, groupements de producteurs (100 % bio). Les partenariats quil développe avec des producteurs sont fondés sur le principe du commerce équitable Nord-Nord et sont identifiés sous la marque « Ensemble ». Biocoop développe également un autre label commerce équitable qui est voué à être utilisé dans dautres réseaux de distribution. Les magasins Biocoop se multiplient partout en France, mais, depuis deux ans, ce groupe limite volontairement le nombre douvertures à 70 pour être sûr dapprovisionner tous ses magasins en produits de qualité (lapprovisionnement devient le facteur limitant).
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Biodiversité : L'agriculture biologique travaille son profil
Reto BERGMANN, AuteurEntre mai et septembre 2010, près de huit mille personnes ont été visiter une ferme Bourgeon sur le territoire suisse dans le cadre du projet "Journées portes ouvertes dans les fermes bio". C'est ainsi une moyenne d'une centaine de visiteurs par ferme et par journée qui ont découvert la biodiversité dans les fermes qui respectent les directives de Bio Suisse. L'article, après un aperçu sur le bilan, globalement positif, de ces journées portes ouvertes organisées par Bio Suisse et ses partenaires, la Coop et le FiBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique), revient sur des considérations de la Coop, sponsor principal du projet. Celle-ci affirme notamment qu'il est nécessaire "d'intensifier la communication sur les prestations de l'agriculture biologique en matière de biodiversité". Par ailleurs, Christian Waffenschmidt, responsable des labels durables de la Coop, précise quelles sont les contributions de la Coop en matière de biodiversité : promouvoir Naturaplan et l'écoulement des produits bio, soutenir le projet d'encouragement de la biodiversité, encourager Bio Suisse à s'engager toujours plus systématiquement en faveur de la biodiversité dans son cahier des charges. Des encarts précisent plusieurs points : Le projet "Portes ouvertes dans les fermes bio" ; Compléter le Cahier des charges dans le domaine de la biodiversité ; Le projet d'encouragement de la biodiversité affiche presque complet ; Votre opinion s'il vous plaît !
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Biolait : 4,5 millions de litres de lait avec Mc Do
Niels BIZE, AuteurLudovic Billard, président de Biolait et éleveur laitier bio dans les Côtes d'Armor, revient sur le partenariat entre Mac Donald's et le groupement de producteurs 100 % bio, à partir de l'automne 2019. L'objet premier, pour Biolait, est la sécurisation des marchés et des volumes pour une rémunération juste des producteurs de lait bio. Renforcer l'accessibilité aux produits bio pour le consommateur est aussi important, pour les adhérents. Le lait de 24 fermes bio, soit 4,5 millions de litres, servira à la fabrication d'un dessert glacé aromatisé.
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Biolait - Biocoop : Fonctionnement du partenariat
Présentation des règles de fonctionnement et du contrat de cogestion lié au partenariat récent Biolait - Biocoop. La commercialisation des produits sera associée au logo "Ensemble pour plus de sens" dont l'analyse graphique montre une recherche de simplicité dans la lisibilité, de régénérescence écologique et la notion de chaîne humaine entre consommateurs et producteurs. Synthèse des réflexions communes préalables à cette association et à la génèse de ce logo.
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Biolait inaugure ses nouveaux locaux : Une dynamique toujours plus forte
Le groupement de producteurs Biolait inaugurait début avril 2009 ses nouveaux locaux dans un bâtiment de conception bioclimatique à énergie positive, investissement de 660 000 qui a bénéficié du soutien du Département de Loire-Atlantique et de sa région. L'assemblée générale qui a suivi a permis de réaffirmer l'ambitieux projet de développement de la structure, ainsi que ses valeurs. Le but est d'atteindre les 95 millions de litres de lait en 2013, tout en compressant les coûts logistiques qui pèsent sur la collecte. Cette dernière atteint actuellement 40 millions de litres sur 48 départements, ceci grâce à 237 structures agricoles. La structure s'appuie sur des partenariats forts : - avec Biocoop qui apporte une partie de la prime compensatoire des producteurs en conversion ; - avec Omsco, principal collecteur anglais qui pallie au déficit de collecte de Biolait sur la base de l'ancien cahier des charges français.
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Biolait poursuit son développement : Un contrat de trois ans avec Système U
Juliette LAKITS, Auteur ; Myriam GOULETTE, AuteurBiolait, collecteur de lait bio, vient de signer un accord sur trois ans avec Système U (pour la distribution) et avec la laiterie Saint-Denis de l'Hôtel, dans le Loiret (pour la transformation et l'embouteillage du lait). Cet accord est original pour Biolait, qui n'avait jusque-là que des accords avec des transformateurs (excepté la relation historique avec Biocoop), et pour Système U, qui contractualise généralement sur des durées plus courtes. En 2010, le prix payé par Biolait aux producteurs était de 43c/l et le prix du litre de lait U bio vendu au consommateur était de 99c. A l'avenir, 3c/l seront versés à Biolait pour les aides à la conversion. Partie d'un petit groupe de producteurs du Grand Ouest, Biolait collecte aujourd'hui 22% du lait bio de l'hexagone (soit 62 millions de litres de lait).
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BIOLAND : une organisation de producteurs
Marion GABORIT, AuteurEn Allemagne, des organisations de producteurs assurent le respect des exigences des producteurs, des transformateurs, des distributeurs et des consommateurs bio et ont créé leur propre marque. Bioland est l'une d'entre elles. Le premier article, "BIOLAND, une organisation de producteurs", a été rédigé à l'issue d'un entretien avec l'un de ses adhérents, Rainer Supan. Il présente Bioland, son organisation, son fonctionnement, les exigences de son cahier des charges et les relations de l'organisation avec Biolait. Dans l'article suivant, "La coopération BIOLAND-FNAB", Fiona Marty, responsable des affaires européennes à la FNAB, s'exprime sur la coopération entre les deux structures.
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Bjorg retente sa chance en ultra-frais : Avec 16 nouveautés
Arnaud MONNIER, AuteurLa croissance de l'ultra-frais bio (+ 25 % par an depuis 2006) a motivé Bjorg (marque de Distriborg) à revenir sur ce rayon. Cette fois, Distriborg, le leader de l'épicerie bio, a noué un partenariat avec Andros pour lancer la bagatelle de 16 références bio, réparties sur trois segments : soja, yaourts et compotes. En hypers, Bjorg espère en moyenne compter dix références en rayon : la signature bio vient concurrencer Sojasun (Triballat-Noyal) avec six desserts au soja et bifidus ; Vrai (autre signature de Triballat-Noyal) avec six codes à base de lait de vache et une au lait de brebis. Tous les produits lancés visent un prix inférieur à deux euros. Distriborg trouvera aussi sur sa route Danone (avec la marque Les 2 vaches). Reste à savoir s'il y a de la place pour trois marques nationales sur un segment qui ne pèse encore que 75 M. Avec trois desserts de fruits sans sucre ajouté, Bjorg arrive également en frontal face à Hero (qui vient de lancer ses compotes réfrigérées bio).
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Bleu Vert : acteur et moteur de la cosmétique bio depuis 1998
BIO-LINEAIRES, AuteurCréée en 1998, la Société Bleu Vert a été pionnière dans la distribution de cosmétique certifiée en France. Aujourd'hui, elle représente 9 marques (dont Logona, Naturkosmetik, Khadi...) et livre environ 1 700 000 produits dans 1 700 points de vente, exclusivement en circuits bio. Plus qu'un grossiste-distributeur, Bleu Vert est un acteur engagé dans le développement de la bio. Forte de son expérience, l'entreprise choisit rigoureusement ses marques partenaires, mais elle joue aussi un rôle dans l'innovation en matière de cosmétique bio. Ainsi, certaines marques la consultent lorsqu'elles veulent faire évoluer leur gamme, et plusieurs produits sont déjà nés de ces partenariats.
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Boeuf AOC : Auchan décroche la timbale
Fruit d'un partenariat noué avec les éleveurs depuis 2001, Auchan propose désormais de la viande de boeuf AOC Maine-Anjou. Cette quasi-exclusivité ne concerne encore que 15 hypermarchés. La démarche concerne 225 éleveurs sur un potentiel de 700 à 800 exploitations, soit une production de 2 000 têtes par an. Pour le distributeur, la spécificité de la viande, la maîtrise de la traçabilité et une régularité des approvisionnements sont les principaux atouts de cette filière.
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Les bons avocats du bio
VEGETABLE, AuteurLa société Eurofresh commercialise des fruits et légumes exotiques en Europe. Sur les 25 000 tonnes annuelles vendues, 20 000 sont des avocats, à 86 % bio. Le reste de la gamme est constituée de mangues, de citrons, de patates douces, ainsi que du curcuma et du gingembre, le tout étant 100 % bio, issus de 3 000 ha en production propre et de quelque 400 fermes de producteurs partenaires : en Espagne, au Pérou, en République Dominicaine, en Colombie et au Maroc. Sa ferme historique de Malaga (Espagne) est en bio depuis 40 ans. Sergio Pérez-Borbujo, directeur des ventes, explique la démarche d'Eurofresh et revient, notamment, sur les partenariats avec les producteurs locaux.
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Les bons repas de l'agriculture durable
Une opération de distribution de repas issus de l'agriculture durable dans les restaurants scolaires a été instaurée en 2004 par l'association les Défis Ruraux et grâce au Conseil Général de Seine-Maritime et au Conseil Régional de Haute-Normandie. En développant des circuits courts de distribution, cette initiative joue en faveur de la protection de l'environnement et de la survie des petits producteurs. Par ailleurs, des actions sont développées autour du concept de repas biologiques et de terroir pour veiller à la qualité des aliments et au développement du sens critique des jeunes.
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Le Bourgeon et Goût Mieux veulent progresser dans la restauration
Stephan JAUN, AuteurEn Suisse, la restauration devient toujours plus importante pour le secteur bio. Les restaurateurs peuvent choisir entre deux variantes de certification (la cuisine avec composants Bourgeon, la cuisine Bourgeon) et une plus simple, la Cuisine avec produits Bourgeon, introduite par Bio Suisse, il y a une année et demie. "Le restaurant ne doit plus forcément se faire certifier, mais il a la possibilité d'utiliser le Bourgeon pour désigner certains produits de sa carte des mets", explique Jürg Schenkel, le responsable du marketing Bio Suisse. En engageant un partenariat, au printemps 2010, avec la fondation Goût Mieux (un label qui distingue des entreprises de restauration entre autres pour le fait de proposer tous les jours un assortiment minimal de mets et de boissons bio), Bio Suisse espère encourager ce concept de la Cuisine avec produits Bourgeon.
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Bourgogne - Franche-Comté : Le nouveau moulin de Decollogne opérationnel pour 2011
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Moulin Decollogne, filiale du groupe coopératif Dijon Céréales, a pour projet la construction d'un nouveau moulin, dédié à la bio, à Aiserey (Côte d'Or). Les travaux débuteront au début du second trimestre 2010, l'installation sera opérationnelle pour la moisson 2011. La capacité d'écrasement à l'ouverture sera de 20 000 tonnes, avec possibilité d'accroissement de l'activité. Ce projet s'appuiera sur une coopération interrégionale, avec des partenaires locaux. Dijon Céréales apportera ses compétences et son potentiel de production. L'approvisionnement sera essentiellement de proximité. La réussite de ce projet nécessite donc le développement des surfaces bio (l'objectif serait de convertir 45 000 ha). Pour ce faire, Dijon Céréales promeut la conversion et participe à des travaux sur l'adaptation des variétés au terroir. Ce nouveau moulin, qui a nécessité 5,5 millions d'euros d'investissement, sera équipé à la fois de lignes de production avec des meules de pierre et des cylindres. Il proposera des modes de conditionnement variés, et permettra d'écraser de nombreuses céréales. Cette nouvelle filière permettra donc aux agriculteurs de la région de diversifier leur production, dans un contexte économique favorable à la production de céréales bio.
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Brésil - Etats-Unis : Accord au sommet sur les biocarburants
Il est fait état d'un partenariat du Brésil et des Etats-Unis pour développer la production et l'utilisation des biocarburants. Les conditions de l'accord signé le 9 mars sont détaillées : faire de l'éthanol une matière première échangeable sur le marché international, établir une coopération technologique sur les biocarburants dits de deuxième génération à base de déchets végétaux, transférer la technologie à d'autres pays intéressés par la production d'alcool carburant, faire face aux limites quantitatives à la production d'éthanol à partir de maïs..., le contexte et les enjeux d'un tel accord sont mis en avant.
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Brest choisit le bio en partenariat avec Sodexo
Isabel SOUBELET, AuteurGrâce à une relation durable entre les élus de Brest, Sodexo (leader mondial des services de restauration collective et de "facilities management") et la Maison de la bio Finistère, 5 500 enfants bénéficient depuis la rentrée de près de 22 % de produits biologiques dans leurs assiettes. C'est à l'Ouest de Brest, sur la zone d'activité commerciale du Vern, qu'est implantée la cuisine centrale de la ville. Elle y réalise notamment les repas de 43 restaurants scolaires, soit 65 écoles. Lors de la mise en service de ce nouvel outil de production, en juillet 2007, les élus ont décidé, dans le cadre du renouvellement du contrat de délégation de service public, d'établir un nouveau cahier des charges comprenant des options qualitatives plus élevées avec des produits biologiques. La réflexion avait débuté dès 2000, dans le cadre d'une mise à plat complète, par les élus, des questions de pollution de l'eau, très présentes dans la région. L'objectif majeur avancé étant de réduire les pollutions à la source dans une optique de respect de la santé, de la saisonnalité et de la proximité. La bio est apparue comme la bonne carte à jouer. "L'idée était aussi de donner une meilleure image de la restauration scolaire...", précise Thierry Velly, responsable du service périscolaire à la direction éducation-enfance, pôle vie des habitants. L'article témoigne de la réussite de cette démarche, des relations nouées avec les transformateurs locaux, du soutien aux agriculteurs en conversion et du prix des repas.
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Bretagne : Agrobiologie : structurer les filières
En Bretagne, il sont 300 agriculteurs qui ont opté pour l'agrobiologie et cultivent près de 5700 ha (dont 30 % en reconversion). C'est numériquement peu, mais ce secteur de l'agriculture bretonne est en train de franchir des étapes capitales pour son avenir. A charge de preuve : la récente Assemblée du GAB des Côtes-d'Armor, consacrée à l'installation en production biologique ; et la présence à cette même A.G., notamment, du Président de la Commission agricole du Conseil Général, du Directeur de l'ADASEA et du Vice-Président du CDJA. Les relations évoluent. Les Côtes-d'Armor comptent une centaine d'agrobiologistes. Mais, pour Clément Doedens (Secrétaire général), on peut aller plus loin, notamment parce que le marché est demandeur, mais aussi parce que l'agriculture biologique répond à une demande pour des systèmes de production moins polluants, et qu'elle "peut permettre à un plus grand nombre de gens de s'insérer dans le tissu social". Le Vice-Président de la CDJA a également développé ces arguments, jugeant que "l'agrobiologie constitue une voie de diversification intéressante pour le département". Nathalie Langlois, animatrice d'Inter-Bio Bretagne, affirme qu'"installer des gens en agriculture biologique est une nécessité. Certaines filières manquent de matières premières, le cas des céréales et de la viande étant des plus criants". Inter-Bio Bretagne a été créé en Juin 1995, à l'initiative de la FRAB. Des producteurs aux consommateurs, en passant par les transformateurs, les prestataires de service et l'agrofourniture, l'Interprofession rassemble 6 collèges. Outre sa fonction d'interlocuteur auprès des Pouvoirs Publics, l'Interprofession assure tout un travail de communication et a pour tâche d'organiser les filières et les marchés. "Et c'est là encore le signe d'une très nette évolution".
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Café La Selva : on the road of life
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Cap sur le dévelopement durable
Le Ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, Dominique Voynet, et le Président de la FNAB, Benoît Canis, ont signé cet été une convention-cadre relative au " développement de l'agriculture biologique ". Prévue sur cinq ans, elle se focalise sur les questions de développement durable.
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Carrefour s'engage auprès des producteurs bio
Carrefour, qui s'approvisionne en fruits et légumes bio pour les deux tiers en France, a mis en place, en 2003, ses premiers contrats EQC (Engagement Qualité Carrefour) avec des producteurs bio. Aujourd'hui, l'offre est étoffée par de nombreux fruits et légumes. Les accords portent essentiellement sur l'élaboration d'un cahier des charges spécifique, afin d'améliorer la qualité du produit. Surtout, ils procurent une certaine sécurité aux producteurs par rapport à l'écoulement de leurs produits, comme le souligne Jean-Luc Poder, un expéditeur (SARL Poder dans le Finistère) engagé dans la démarche depuis le premier jour. En multipliant les accords, Carrefour a mis en place une gamme de fruits et légumes Agir Bio, mais veut aller plus loin en proposant aux producteurs bio un Partenariat Garanti Carrefour (PGC) dès 2009.
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Carrefour veut développer son offre de produits bio
Carrefour veut aller plus loin dans son engagement envers la filière fruits et légumes bio. C'est en 2003, en Bretagne, que l'enseigne a signé son premier partenariat avec la filière choux-fleurs bio, pommes de terre primeurs, artichauts et échalotes. Depuis, le bio n'a cessé de grimper dans la vente des produits frais des 200 hypers de l'enseigne. En 2007, 14 804 tonnes de fruits et légumes bio ont été vendues par les magasins Carrefour sur les quelques 450 000 tonnes de fruits et légumes vendus par an. Le distributeur qui travaille en partenariat avec des producteurs français (partenariat garanti Carrefour) souhaite élargir cette démarche, en 2009, aux exploitants agricoles bio. En outre, Carrefour envisage d'étoffer son offre de produits bio avec plus de 1 000 références à très court terme.
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Céréales biologiques : "Fabriquer du pain me permet de dégager un revenu sur 30 hectares"
Gabriel OMNÈS, AuteurAprès avoir travaillé pendant 10 ans dans un fournil, François Chevalier, homme de terrain, s'est installé en 1998 dans le nord de Nantes, sans aucune aide, ni prêt. Dès le départ, il s'oriente vers la vente directe de pain à partir de ses céréales biologiques qu'il moud à la ferme. Il vend désormais 350 kg de pain par semaine, ce qui lui "permet de dégager un revenu sur de petites surfaces, avec un investissement limité", sans besoin de s'agrandir et en évitant les fluctuations du marché des céréales. Il cultive 8 ha de céréales par an en rotation tous les 3 ou 4 ans avec la vingtaine d'hectares de prairies que pâture son troupeau de brebis Landes de Bretagne. Le pain constitue ainsi la moitié de son chiffre d'affaires, les 3 ha de vergers dont il tire des produits cidricoles environ 40%, la vente de viande générant le reste. Il dégage ainsi un revenu annuel d'environ 30 000 et a pu employer deux personnes à mi-temps, qui se chargent d'une majeure partie de la vente extérieure alors que lui se focalise sur la transformation, l'organisation et la vente sur l'exploitation. Le métier d'agriculteur étant récent pour lui, il est en expérimentation permanente par rapport à la conduite des cultures. Il échange aussi beaucoup au sein de groupes informels de producteurs qui se rapprochent et démontrent que leurs systèmes sont viables et pérennes.
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La CFCA et FCD s'engagent
Signature d'un protocole de collaboration sur l'agriculture biologique entre FCD et la Confédération Française de la Coopération Agricole (CFCA). L'objectif de cette collaboration est la promotion et le développement de la production agricole biologique française, et cela grâce à des filières organisées. Des mesures seront prises en suivant trois axes principaux : - mieux connaître le marché biologique, - mettre en place des partenariats entre les coopératives et les distributeurs, - garantir et améliorer la qualité et la traçabilité des produits.
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Chambres d'agriculture et instituts techniques : Co-construire pour mieux innover
Elodie MARTINO, AuteurUne étude réalisée en 2016 a permis de dresser un état des lieux des partenariats existants entre le réseau des Chambres d'agriculture, dont la tête de réseau est l'APCA, et celui des Instituts techniques agricoles, qui a pour tête de réseau l'ACTA. Plus de 200 partenariats ont ainsi pu être décrits, dans lesquels l'ITAB, l'Institut technique de l'agriculture biologique, intervient une cinquantaine de fois. C'est d'ailleurs l'ITAB qui a le plus fort indice de partenariats par filière (28,5).
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Changement climatique : L'agriculture à la croisée des chemins
Susanna THORP, Auteur ; Bénédicte CHÂTEL, Auteur ; Keron BASCOMBE, Auteur ; ET AL., AuteurDans les régions ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique), les effets du changement climatique se font d'ores et déjà ressentir, notamment pour les agriculteurs et les populations rurales. A travers des témoignages et la présentation d'initiatives, ce hors-série thématique de la revue Spore présente un tour d'horizon des liens entre changement climatique et agriculture. La réduction de la contribution de l'agriculture aux émissions de gaz à effet de serre apparaît comme l'un des principaux défis à relever, tout en augmentant la productivité de manière durable. Pour cela, des initiatives émergent, comme l'évolution des pratiques, une meilleure sensibilisation des acteurs concernés, ou encore le développement des technologies de l'information et de la communication pour accompagner les agriculteurs. Le concept d'agriculture climato-intelligente est présenté. Il couvre trois objectifs : assurer la sécurité alimentaire, atténuer les changements climatiques, et s'y adapter. Enfin, les chantiers importants restant à mettre en uvre sont abordés.
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Le changement social
Stéphane BOULC'H, Auteur ; Inigo RETOLAZA EGUREN, Auteur ; Deogratias NIYONKURU, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce numéro, les rédacteurs des Echos du COTA s'interrogent sur le changement social. Ce changement doit-il impliquer le changement des acteurs ? des solutions proposées ? des modes d'interprétation ? C'est aussi l'occasion pour eux de repenser la justification de leurs actions. Pour tenter d'apporter des réponses, plusieurs initiatives et réflexions sont exposées ici : - l'appui des ONG du Nord au changement social au Sud ; - fiche-outils ; - l'ADISCO et ses partenaires pour le changement politique et social ; - de la planification à la conversation stratégique ; - CNCD-11.11.11 : ensemble pour traduire le changement social dans des actions concrètes ? ; commerce équitable et changement social, vers un partenariat renforcé ; - changement social : de nouvelles stratégies s'imposent.
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Du chanvre dans l'habitat au Pays Mellois
Le territoire peut être une opportunité pour l'agriculture, une source de diversité économique. Neuf agriculteurs des Deux-Sèvres de l'association Chanvre Mellois ont construit une "micro filière" locale autour de la transformation et valorisation du chanvre dans l'écohabitat. Les agriculteurs renforcent leurs relations avec les artisans, particuliers et collectivités territoriales. Cette aventure répond à des enjeux environnementaux et favorise la relocalisation de l'économie. L'article résume le processus de création et développement de la filière chanvre et souligne les facteurs de réussite.
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Charente Limousine : Les cendres d'une papeterie pour amender les sols
Elsa EBRARD, Auteur ; Sophie CHRISTOPHE, AuteurEn 1997, International Paper, papeterie située à Saillant-sur-Vienne (87), s'associe à des éleveurs de Charente et de Haute-Vienne à qui elle propose d'amender leurs sols en utilisant les cendres issues de la fabrication du papier. Après une étude montrant l'innocuité de l'épandage des cendres, et l'amélioration de la qualité des sols par apport des cendres dans un contexte pédologique local de PH bas, un projet multipartenarial (Chambres d'Agriculture, collectivités locales, agriculteurs, associations environnementales, constructeurs de matériel, CUMA...) voit le jour. En 2000, l'association Cendrecor, contraction de "cendres d'écorces", est créée. Elle suivra le dossier de A à Z, fédérant au niveau territorial une filière d'épandage qui réunit, autour d'un même enjeu, des acteurs d'horizons très différents. Aujourd'hui, elle rassemble 80 agriculteurs répartis sur 9 000 ha de SAU en Charente et en Haute-Vienne. Chaque année, plus de 13 000 tonnes de cendres sont épandues. Grâce à l'augmentation du PH dans le sol, les agriculteurs élargissent les cultures à développer, comme la luzerne. En 2015, au sein de Cendrecor, un collectif de 6 exploitants a souhaité aller plus loin et expérimenter collectivement de nouveaux itinéraires culturaux pour viser l'autonomie protéique complète. De cette volonté est née l'association "Cendrecor Agro-Ecologie" pour répondre à l'appel à projets GIEE lancé par le ministère de l'Agriculture. Parmi les actions de ce projet, la diminution d'intrants et le développement d'une unité de méthanisation collective pour sécher la luzerne dans un objectif global d'autonomie protéique.
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Le choix du bio en circuit court
Agriculteurs bio depuis huit ans, un couple de Côte d'Or explore toutes les voies de commercialisation directe possibles. C'est ainsi qu'ils travaillent en partenariat exclusif avec un boulanger, qu'ils approvisionnent en farine et autres graines pour agrémenter le pain. Parallèlement, disposant d'une presse à huile, ils fabriquent de l'huile de colza et de tournesol qu'ils vendent en bouteille sur le marché, avec d'autres produits de la ferme comme des lentilles, des graines de luzerne et de mélilot. Enfin, les capacités de stockage dont ils disposent leur permettent de stocker à façon pour d'autres agriculteurs et de se placer comme intermédiaire de vente grâce à leur agrément ONIC.
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Circuits alimentaires de proximité : Vers une stratégie territoriale : Cap sur les projets territoriaux ! 3 situations de départ, 5 rôles, 5 étapes
Mélanie CORNET, Auteur ; Mathilde LEMILLE, Auteur ; Aurélien PARSY, Auteur ; ET AL., Auteur | VILLENEUVE D'ASCQ (Cité Scientifique, 59 650, FRANCE) : UNIVERSITE DE LILLE 1 - SCIENCES ET TECHNOLOGIE | 2012La thématique des circuits alimentaires de proximité a la particularité de s'être imposée à l'agenda des territoires de multiples façons. Dans le Nord-Pas de Calais, 2 263 exploitations (soit 19 % du total des exploitations) commercialisent en circuits courts, en vente directe ou par un seul intermédiaire. De tels chiffres génèrent questionnements et réflexions auprès des territoires qui sont également confrontés aux évolutions législatives et à la demande sociale, et ce, encore davantage lorsque les producteurs sollicitent un appui. 3 situations de départ sont corrélées aux actions en faveur des Circuits alimentaires de proximité (CAP) dans les territoires : des territoires qui recensent les attentes des producteurs ; disponibles et soutenant les projets ; dans des dynamiques de développement local. L'influence des territoires sur le développement des CAP est définie en 5 rôles clés : animer les projets de CAP ; accompagner techniquement et juridiquement ; informer et sensibiliser, pour mobiliser les habitants ; préserver les espaces agricoles ; impulser l'amélioration continue vers un développement durable. 5 étapes sont identifiées pour la réalisation de projets de circuits alimentaires de proximité : l'analyse du contexte et des caractéristiques de son territoire, l'animation des synergies locales par le territoire, pour créer les conditions de l'émergence de nouvelles dynamiques ; cohérence et intégration des projets de CAP avec les stratégies de développement ; prospective et anticipation, par la structuration et la mise en uvre d'une véritable stratégie agricole sur le territoire ; recherche de financements : se saisir au mieux des différentes sources de financements au profit des CAP. Des encarts présentent des exemples d'actions en faveur des CAP dans la région Nord-Pas de Calais.
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Circuits courts : des producteurs qui deviennent commerçants
Depuis près de 20 ans, l'association AVEC Rhônes Alpes accompagne les agriculteurs dans la création et la gestion de points de vente collectifs. Le principe est simple : les agriculteurs mettent leurs productions en commun dans des magasins collectifs, où ils doivent être présents une demi-journée par semaine pour assurer la vente. C'est donc bien une vente directe, mais pas à la ferme. L'association fédère aujourd'hui 25 points de vente de ce type, qui ont montré leur efficacité, même s'ils réclament une très bonne organisation. Signe des temps : les banques voient maintenant d'un bon oeil ces regroupements, alors qu'elles étaient sceptiques par le passé.
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Cizeron Bio, un fabricant d'aliment mais pas seulement...
Mélodie COMTE, AuteurInstallée au cur de la vallée du Rhône, l'entreprise Cizeron Bio s'est spécialisée dans l'alimentation animale certifiée bio. Près de 87 % des matières premières qu'elle utilise sont françaises. Son PDG, Jean-Charles Cizeron, présent au Sommet de l'Élevage 2015 (63), explique comment son entreprise accompagne ses fournisseurs pour leur permettre de répondre à ses demandes, en élaborant, par exemple, avec eux, les plans de cultures, ou en choisissant les variétés... Mais il est aussi à l'écoute de ses clients, eux-mêmes chefs d'entreprises. Pour lui, ce travail de collaboration est indispensable car il permet de s'adapter en permanence et d'encaisser les coups durs. Parmi ses partenaires figure Bio Agri, qui accompagne et conseille les producteurs en céréales bio.
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Le Cluster Herbe ou comment rassembler tous les acteurs dans le même pré
Mélodie COMTE, AuteurLe Cluster Herbe est une plateforme collaborative qui réunit des agriculteurs, des chercheurs, des conseillers, des coopératives, des industriels, etc., à léchelle du Massif Central. Il a pour objectif de faire émerger, daccompagner et de promouvoir des projets basés sur la valorisation économique, sociale et environnementale des produits et services basés sur la ressource herbagère. Le 14 novembre 2019, les membres du Cluster Herbe se sont réunis à Lempdes (63) pour présenter les résultats de projets labellisés par ce Cluster. Ces projets concernent aussi bien lamont (les producteurs) que laval (les transformateurs). Par exemple, le projet AEOLE, porté par le SIDAM, sattache à valoriser et optimiser lutilisation des prairies permanentes qui occupent les deux tiers de la surface du Massif Central. Côté aval, la marque de producteurs MontLait a été créée par lAssociation des Producteurs de Lait de Montagne. La marque « 1886, les viandes du Massif », portée par Valomac, a également vu le jour. Elle valorise la viande de producteurs du Massif Central ayant plus de 75 % de leur surface en herbe et moins de 100 vaches/UMO.
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Le collectif moteur de la bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurA l'occasion de la semaine nationale Printemps Bio, et via l'opération Manger bio en restauration collective - Gard Durable (Plan d'actions départemental de développement de l'agriculture biologique gardoise "Gard durable"), le Conseil général du Gard a souhaité valoriser le bio dans les unités de restauration collective et les mettre en relation avec les producteurs et les fournisseurs. Pour les 45 structures participantes, il s'agit notamment de réaliser un menu 100 % bio à base de produits gardois de saison. Ces 45 structures représentent un potentiel de 21 000 repas bio. L'opération a été réalisée avec le partenariat des associations comme "Un plus bio", qui accompagne les collectivités et établissements dans la mise en place de leur projet de restauration collective bio, et le Centre d'initiative pour valoriser l'agriculture et le milieu rural (Civam). Elle a été aussi l'occasion de la visite de l'exploitation agricole bio Audema et de son point de vente de produits bio Aux plaisirs naturels.
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Comment introduire le bio en restauration collective ?
Alexandra DELMOLINO, AuteurLes entreprises de la restauration collective font face à une demande de plus en plus importante des cantines scolaires et de la restauration d'entreprise pour introduire des produits biologiques dans les repas. Le groupe Sodexo a triplé ses achats en bio en trois ans, grâce à une politique de développement de la production locale, et la construction de filières et de partenariats durables. Chez Avenance Enseignement, c'est l'implication de tous et les échanges avec le Synabio qui permettent de servir trois millions de repas équivalent bio par an dans 1 400 restaurants français (4 % des repas élaborés). La société Api, qui a introduit le bio en Lorraine, livre 800 repas par jour, aux scolaires et aux entreprises, incluant chacun un à deux composants bio. Les commandes d'aliments biologiques, qui déterminent les menus selon leurs disponibilités, doivent être passées longtemps à l'avance. Le problème majeur reste l'approvisionnement local qui est insuffisant dans certaines régions, et l'absence de filières structurées.
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Commerce équitable : des atouts indéniables
BIO-LINEAIRES, AuteurUne étude, réalisée par Basic pour Commerce Équitable France, met en évidence les apports du commerce équitable pour les parties prenantes, en prenant appui sur l'exemple de Biolait, pour la filière lait bio, et sur l'exemple de la Ferme de Chassagne, groupement de 9 fermes bio, pour la filière grandes cultures bio. Pour Biolait, l'étude a observé le partenariat de Biocoop avec 2 transformateurs (marque Ensemble) et celui avec Système U (lait U bio). Pour la Ferme de Chassagne, les points étudiés étaient la vente de légumes secs à Biocoop et la vente de lentilles et de farine d'épeautre à une marque présente en GMS. Les résultats de cette étude ont montré de nombreux effets positifs du commerce équitable, au rang desquels : l'accélération des conversions bio, un impact environnemental allant au-delà du label bio (par exemple, en matière de biodiversité), et des prix rémunérateurs.
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Commerce équitable... BIO Partenaire une nouvelle association : Pour Bio Equitable et Bio solidaire...
BIO-LINEAIRES, AuteurL'année 2010 sera une année importante pour la nouvelle association Bio Partenaire. En effet, cette association d'entreprises qui a pour objectif de promouvoir l'alliance des valeurs de l'agriculture biologique et des principes du commerce équitable a été créée fin 2009. Elle entend affirmer le rôle des entreprises comme moteur du développement dans une démarche de partenariat étroit avec les producteurs. Aujourd'hui, cette association redéploie ses activités pour renforcer l'appui aux entreprises dans la création et le développement des filières Bio Solidaire et Bio Equitable. Présentation : - Une association, deux marques collectives (missions de l'association, Bio Equitable, Bio Solidaire) ; - Bio Partenaire dans le paysage du Commerce Equitable (création de l'association (2002), loi sur le commerce équitable (2005) suivie de l'accord Afnor limitant le concept de commerce équitable aux relations Nord/Sud, décret national établissant la création d'une Commission nationale du commerce équitable (2007)... et tendances à venir du commerce équitable). L'article est suivi d'un encart consacré aux services aux adhérents, à des chiffres sur Bio Partenaire.
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Commerce équitable, commerce solidaire et partenariat interentreprises
Benoît OLIVIER, AuteurLa filière du miel labellisé équitable bénéficie aujourd'hui d'une conjoncture favorable. Cela crée des tensions entre organisations apicoles certifiées par Fairtrade Labelling Organization (FLO) et les importateurs du commerce équitable. Les producteurs restent néanmoins attachés à cette forme de commerce. Maya Fair Trade scrlfs (MFT) est une organisation de commerce équitable spécialisée dans le miel ; avec l'ONG Miel Maya Honing asbl (MMH), elle existe depuis 1975. En 1988, le label Max Havelaar a été créé, d'abord pour le café, puis pour le miel. Aujourd'hui, tous les fournisseurs du miel Maya sont certifiés par FLO-Cert (le certificateur du commerce équitable créé par la coupole des associations nationales de labellisation Max Havelaar et assimilées). Le dossier s'interroge sur les raisons d'un attachement des producteurs de miel au commerce équitable (en ce qui concerne le miel en provenance du Mexique et du Guatemala, commercialisé en Belgique et dans les pays limitrophes), ainsi que sur les perspectives d'évolution offertes par cette forme de commerce, notamment en ce qui concerne le développement des partenariats. Sont décrites les modalités d'échange (transaction commerciale entre MFT et les fournisseurs ; filiale mexicaine en voie de constitution ; prix du miel sur le marché mondial ; réduction de l'écart entre le prix que paie le commerce équitable et celui des intermédiaires commerciaux mais maintien de la confiance dans ce mode d'échange par les organisations de producteurs ; commerce solidaire et partenariat interentreprises).
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Commerce équitable : Les fruits du partage
F. DENET, AuteurDepuis quelques années, le réseau Fermes du Monde, mis en place par l'Ardear (Association pour le développement de l'emploi agricole et rural) de Rhône-Alpes, a lancé une filière équitable : des producteurs achètent les fruits de paysans africains pour les intégrer à leurs propres productions. La FRCivam Auvergne mène un projet pour permettre aux paysans de la région de rejoindre cette filière.
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Communauté de communes du Pays Solesmois (CCPS) : du PLUI au projet bio territorial
EAU, BIO & TERRITOIRES, AuteurDans le département du Nord, à 70 km au sud-est de la métropole lilloise, limpulsion d'un élu et de son équipe a permis à une communauté de communes rurale de se mobiliser en faveur de lenvironnement en collaboration avec le monde agricole. En 2015, une démarche de concertation exemplaire a réuni de nombreux acteurs du territoire pour évaluer lintérêt de développer lagriculture biologique en Pays Solesmois. Cette démarche a abouti au programme Agribio, lancé en 2016. Ce programme, mené en parallèle dun projet intercommunal dentretien écologique des espaces verts, favorise une concertation multi-partenariale qui rassemble les autorités locales, les groupes dagriculteurs fédérés dans diverses associations, les organismes responsables de la gestion de leau, mais aussi les instituts de formation comme la Maison Familiale Rurale de Haussy. La dynamique fait naître des collaborations nouvelles avec Terre de Liens pour la veille sur le foncier agricole, par exemple - et des projets innovants une étude de faisabilité pour la construction dun moulin à céréales est en cours de réalisation. L'article développe l'historique et le développement de ce projet, présente les actions en cours et met en exergue les difficultés rencontrées, les facteurs de réussite et les perspectives du projet.
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Les Compagnons du Samson, des signataires de la charte de Nature & Progrès au service de la réinsertion socio-professionnelle
Emilie GUILLAUME, AuteurPortrait des Compagnons du Samson en Belgique, spécialisés dans le maraîchage et qui accueillent des personnes en réinsertion socioprofessionnelle. A l'initiative du Centre Public de l'Action Sociale de Gesves, en 1989, le projet, initialement centré sur l'élagage, s'est très vite orienté vers le maraîchage, grâce à la mise à disposition de terres cultivables. C'est une histoire humaine qui s'est écrite, comme le raconte Bruno Lambotte, coordinateur de l'association, qui considère la bio comme un précieux outil de réinsertion. Encadrées par une équipe de trois responsables, ce sont environ soixante personnes qui ont été accueillies en treize ans, avec un taux d'insertion de 40% dans des projets d'emploi, de reprise d'études ou de formation à l'issue de leur stage. Côté maraîchage, les Compagnons produisent des légumes, des plants et des fleurs. La production est écoulée via un système de paniers pour environ deux cents abonnés. Ils ont tissé également des partenariats locaux originaux. Signataires de la Charte Nature & Progrès, les Compagnons ont acquis des compétences et développé des idées innovantes au fil des années.
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Complémentarités territoriales entre culture et élevage, entre action collective et contraintes organisationnelles
M. MORAINE, Auteur ; O. THEROND, Auteur ; J. RYSCHAWY, Auteur ; ET AL., AuteurPour répondre aux enjeux d'autonomie alimentaire en élevage biologique, mais aussi de fertilisation organique en céréaliculture biologique, la coopération céréaliers-éleveurs semble une voie prometteuse pour une gestion durable. Cette coopération a été étudiée dans le cadre du projet CasDar Mobilisation Collective pour l'Agroécologie, avec l'association d'agriculteurs Bio 82, du projet ECE bio 31 et d'une étude conduite avec AgroBio Périgord. Les relations cultures-élevage de coopération entre fermes spécialisées présentent des intensités, des enjeux et des bénéfices variés. Trois cas d'échanges céréaliers-éleveurs sont étudiés : i) la construction de scénarios d'échanges, ii) la mise en place d'une plate-forme en ligne pour l'échange de produits et iii) l'évaluation des performances de flux de produits déjà existants. Ces cas montrent à la fois la forte complémentarité entre grandes cultures et élevages biologiques dans les territoires, mais aussi les contraintes logistiques et organisationnelles lors de la mise en uvre. Une feuille de route est proposée pour l'accompagnement de projets d'échanges céréaliers-éleveurs, qui doivent impliquer différents acteurs économiques et politiques des territoires.
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Compte-rendu de la conférence technique sur les bio agresseurs du salon Tech et bio
HERBA BIO, AuteurL'article fait une présentation brève de différentes familles de ravageurs en plantes à parfum, aromatiques et médicinales (les principaux ravageurs printaniers : Arima marginata ou "larve noire", Cochenille du Lavandin, Trionymus sp, Crachat de coucou ou "cicadelle écumeuse", et les principaux ravageurs estivaux : chenilles de noctuelles, Méligèthe du lavandin, Meligethes subfumatus). L'article explore, par ailleurs : Le dépérissement de la lavande et du lavandin ; Le réseau de surveillance PPAM (coordonné par le Crieppam) : les observations et les piégeages, la diffusion des informations. Il revient, en outre, sur trois cas de recherche dans la lutte contre les ennemis des cultures dans un chapitre intitulé "Lutte contre les ravageurs des PPAM en Suisse : succès et échecs (intervention de Catherine Barrofio)" : Succès dans la lutte contre les noctuelles ; Hypothèses de travail pour trouver les causes du dépérissement de la camomille ; Pas de succès dans la lutte contre les cicadelles. Concernant les méthodes de lutte contre les agresseurs, Rémi Bonnaure, a présenté : Les produits utilisables en bio ; Limites et solutions alternatives : Ravageurs/biodiversité fonctionnelle ; Maladies/mesures prophylactiques ; Dépérissement des lavanderaies/Prophylaxie, sélection variétale, recherches. Le programme sur les produits naturels engagé par l'Iteipmai représente une perspective prometteuse en protection des cultures