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PARTENARIATSynonyme(s)ORGANISATION DES PRODUCTEURS |
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Pourquoi/Comment : Valoriser les déchets verts à la ferme
Cette brochure explique pourquoi et comment utiliser les déchets verts pour améliorer la fertilité de ses sols. Les déchets verts sont en effet une excellente source de matière organique, notamment en zone méditerranéenne où il est difficile de se procurer des effluents délevage et où les sols sont fragilisés. Après avoir effectué quelques rappels sur limportance de la matière organique dans les sols, cette brochure explique comment créer un partenariat (entre une collectivité et un agriculteur) pour sapprovisionner en déchets verts, et liste les avantages pour les deux parties. Les différentes étapes de transformation des déchets verts pour obtenir du compost ou pouvoir sen servir comme paillage sont tout dabord présentées. Quelques points réglementaires sont également précisés. Des expériences concrètes sont ensuite retranscrites à laide dune série de témoignages. Le premier est celui dune collectivité territoriale, le SMEPE (Syndicat Mixte Entre Pic et Étang), qui regroupe 88 communes et 34 déchetteries dans lHérault et le Gard. Elle explique ce qui la poussée à mettre en place un tel partenariat, la démarche qui a été mise en uvre, les coûts, les avantages et inconvénients, ainsi que les facteurs de réussite. Huit interviews dagriculteurs sont aussi présentées. Ils sont tous basés dans le Sud de la France, et ont des productions variées : maraîchage, arboriculture, viticulture, grandes cultures, prairies. Trois dentre eux sont en bio. Ils expliquent les impacts quils ont constatés sur leurs sols, sur leurs cultures, sur leur organisation de travail et sur leurs coûts de production.
Provence-Alpes-Côte dAzur : Le Grab co-construit l'avenir
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Groupe de recherche en agriculture biologique (Grab), basé à Avignon, célèbre ses 40 ans de recherches. Celles-ci sont menées sur trois niveaux différents : des approches directes, localisées et avec des effets à court terme (ex : tester lefficacité de produits naturels compatibles avec le cahier des charges bio, tester lefficacité des filets AltCarpo ) ; des approches indirectes avec des effets à moyen terme (ex : tester différents types de fertilisants, dengrais verts, de semis sous couverts végétaux, daménagements paysagers pour favoriser la biodiversité fonctionnelle ) ; des approches « système », cest-à-dire des approches plus globales, qui ne se positionnent pas à léchelle de la parcelle mais à léchelle de lexploitation, voire dun paysage (ex : redéfinir des itinéraires techniques pour éviter les nématodes à galles en maraîchage bio sous abris, établir des références sur lagroforesterie ). Le Grab se donne sept mois pour co-construire son prochain programme de recherche bio et débattre des besoins, en termes de recherche, avec des agriculteurs et avec ses partenaires.
Rapprocher offre alimentaire locale et restauration scolaire
Agnès CATHALA, AuteurRéGAL (Réseau de Gouvernance Alimentaire Locale) est une démarche qui a pour objectif de mettre en lien loffre alimentaire dun territoire et la demande des restaurants scolaires. Elle est portée par le Département des Alpes de Haute-Provence et par la Région Sud Provence-Alpes-Côte dAzur. Une vingtaine dentreprises (producteurs, transformateurs, abattoirs, etc.), une douzaine de collèges, des lycées et des écoles primaires sont investis dans cette démarche. Cette dernière raisonne en bassins de production et concerne plus précisément le département des Alpes de Haute-Provence et celui des Hautes-Alpes. Quasiment toutes les productions sont présentes sur ce territoire. Le problème majeur réside dans la saisonnalité de certaines productions : la majorité des fruits et légumes est produit en été, durant les vacances scolaires. Ainsi, RéGAL prévoit deux axes de travail : 1 - Mettre en lien et faciliter le rapprochement entre les entreprises qui proposent une offre alimentaire locale et la restauration collective ; 2 Accompagner, former et sensibiliser les chefs de cuisine et les gestionnaires dans le changement de pratiques. Il permet aussi une articulation entre différentes échelles administratives : celle de la Région pour les lycées et celle du Département pour les collèges.
Rechercher la complémentarité élevage-culture
Elsa EBRARD, AuteurDepuis 2017, lInra a développé le « jeu sérieux » Dynamix. Ce jeu permet de dynamiser une réunion de territoire dans lequel la problématique de la complémentarité entre céréaliers et éleveurs a été soulevée par un groupe. Marc Moraine, ingénieur de recherche à lInra, présente loutil et son utilisation possible. Dynamix, qui allie discussions, plateau de jeu et modèle informatique, se déroule en cinq étapes : définition du problème, enquêtes individuelles dexploitations, conception participative de scénarios, simulation et évaluation (multicritère et collective) des scénarios.
Agriculture biologique : Le groupement Les chèvres bio France en plein développement
Véronique BARGAIN, AuteurCréé en 2014, le groupement de producteurs Les chèvres bio France compte aujourdhui 37 éleveurs situés de la Loire-Atlantique au bassin Lozère-Aveyron. Premier groupement de producteurs de lait de chèvres bio en France, il travaille en partenariat étroit avec un transformateur, la Lémance, et leur principal client, Biocoop, avec des valeurs fortes, comme léthique, la taille des élevages (pas plus de 600 chèvres par cheptel), ou encore limportance du pâturage. Une grille de prix sur 3 ans permet aux éleveurs davoir une visibilité suffisante. Face à la demande en forte croissance en lait de chèvre bio, la Lémance est à la recherche de nouveaux producteurs, avec aussi le souhait de trouver des réponses aux difficultés liées à la saisonnalité de la production de lait. Une grille de prix, avec une différenciation entre lait dhiver et lait dété, est dailleurs envisagée.
Bees coop : Etre l'acteur de sa propre souveraineté alimentaire
Dominique PARIZEL, AuteurLe modèle de Park Slope Food Coop de New York a inspiré une cinquantaine de "supermarchés" participatifs en France. En Belgique, le magasin bio Bees coop, qui a ouvert dans un quartier de Bruxelles il y a 3 ans, est aussi inspiré de ce modèle. Son objectif : donner accès à une alimentation de qualité à prix abordables pour tout le monde en offrant une alternative globale - avec une gamme complète de produits - à la grande distribution classique. Quiconque peut venir y faire ses courses, à la condition de devenir coopérateur. Il suffit de prendre au moins une part, et de s'engager à venir travailler deux heures quarante-cinq minutes toutes les 4 semaines. Cette organisation implique le consommateur, qui devient partie prenante du magasin où il fait ses courses. Aujourdhui, Bees coop compte 1 600 membres. Quentin Crespel explique en détail comment fonctionne le magasin, quels sont ses partenaires (producteurs, transformateurs, Ville de Bruxelles, écoles, Université...), les difficultés rencontrées, mais aussi les projets. Si 90 % des produits proposés à Bees coop sont bio, le premier objectif reste la qualité au bon prix. Un des axes militants du projet consiste à faire de la pédagogie et à montrer que les prix pratiqués dans la grande distribution classique ne reflètent pas la réalité La finalité sociale du projet comprend une partie éducative et une partie partage des connaissances. Bees coop organise de nombreuses actions de sensibilisation afin de questionner lacte de manger aujourdhui. Ancrée dans son quartier, la coopérative souhaite conserver une taille humaine. Elle est prête à partager son expérience pour que dautres magasins participatifs puissent voir le jour à Bruxelles, afin de créer des endroits pour faire ses courses qui soient aussi des lieux de rencontres porteurs de vraies valeurs autour de lalimentation.
Bien-être animal dans les élevages du Rhin Supérieur : quelles pistes de coopération transfrontalière ?
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Il s'intéresse aux conditions de vie des animaux d'élevage. La DRAAF Grand Est a travaillé sur la thématique du bien-être animal, en partenariat avec ses homologues allemands et suisses dans son réseau de coopération transfrontalière, Rhin Supérieur. Un groupe d'experts a ainsi été constitué. Ce mémoire présente la mission transfrontalière sur le bien-être animal, puis le travail qui a permis d'organiser un colloque réunissant les différents acteurs concernés. Les pistes de travail en commun qui en sont ressorties sont exposées, ainsi que les perspectives de mise en uvre et leurs difficultés.
Communauté de communes du Pays Solesmois (CCPS) : du PLUI au projet bio territorial
EAU, BIO & TERRITOIRES, AuteurDans le département du Nord, à 70 km au sud-est de la métropole lilloise, limpulsion d'un élu et de son équipe a permis à une communauté de communes rurale de se mobiliser en faveur de lenvironnement en collaboration avec le monde agricole. En 2015, une démarche de concertation exemplaire a réuni de nombreux acteurs du territoire pour évaluer lintérêt de développer lagriculture biologique en Pays Solesmois. Cette démarche a abouti au programme Agribio, lancé en 2016. Ce programme, mené en parallèle dun projet intercommunal dentretien écologique des espaces verts, favorise une concertation multi-partenariale qui rassemble les autorités locales, les groupes dagriculteurs fédérés dans diverses associations, les organismes responsables de la gestion de leau, mais aussi les instituts de formation comme la Maison Familiale Rurale de Haussy. La dynamique fait naître des collaborations nouvelles avec Terre de Liens pour la veille sur le foncier agricole, par exemple - et des projets innovants une étude de faisabilité pour la construction dun moulin à céréales est en cours de réalisation. L'article développe l'historique et le développement de ce projet, présente les actions en cours et met en exergue les difficultés rencontrées, les facteurs de réussite et les perspectives du projet.
Développement économique territorial : Comment les collectivités locales peuvent-elles favoriser des filières agricoles durables ?
FNAB, Auteur ; EAU & BIO, Auteur ; BIO EN HAUTS-DE-FRANCE, Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2018Pour accompagner la transition agricole et alimentaire de leurs territoires, de nombreuses collectivités locales cherchent aujourdhui à dépasser lappui aux circuits de proximité pour coopérer, dans le cadre de démarches de développement économique, avec les acteurs des "filières longues". Dès lors, les questions sont nombreuses : Comment mobiliser des acteurs économiques positionnés sur les marchés internationaux ? Comment accompagner lentreprenariat agricole individuel ou collectif ? Comment créer davantage de coopérations entre les acteurs économiques et les acteurs publics locaux ? Ce guide rassemble témoignages dacteurs, retours dexpériences et recommandations pour mieux comprendre et agir. Il est issu des travaux menés dans le cadre du réseau national des sites pilotes Eau&Bio, coordonnés par la FNAB et Bio en Hauts-de-France.
DIVERSIFOOD Congress 2018 : Cultivating diversity and food quality
Véronique CHABLE, Auteur ; Riccardo BOCCI, Auteur ; Micaela COLLEY, Auteur ; ET AL., Auteur | RENNES (65 Rue de St Brieuc, CS 84215, 35 042, FRANCE) : INRA UMR SAD PAYSAGE | 2018DIVERSIFOOD est un projet européen (2015-2019). Il vise à enrichir la biodiversité cultivée en testant, en renouvelant et en promouvant des cultures sous-utilisées ou oubliées. Via des approches multi-acteurs, ce projet tend à favoriser la diffusion d'une nouvelle culture de l'alimentation basée sur une alimentation variée et saine. Pour cela, divers axes de recherche ont été identifiés. Trois ans après le début du projet, un congrès international a été organisé du 10 au 12 décembre 2018, à Rennes. Son objectif était que les nombreuses équipes de recherche engagées dans ce projet puissent échanger autour de leurs travaux (présentation de posters en 3 minutes ou petites présentations orales). Ce document compile les résumés de toutes ces présentations. Elles sont classées selon les thèmes suivants : Diversité et durabilité dans les systèmes alimentaires ; Cultures sous-utilisées/oubliées : évaluation multi-acteurs et à la ferme ; Nouvelles approches de la sélection végétale pour des systèmes agricoles plus diversifiés et durables ; De la conservation de la biodiversité à la ferme à la gestion communautaire ; Leçons tirées des études sur les chaînes de valeurs dans DIVERSIFOOD : facteurs de soutien et dentrave à leur réussite ; Changement de paradigme pour une recherche multi-acteurs et transdisciplinaire ; Vers une transition socio-écologique : des messages DIVERSIFOOD pour le futur.
Dossier : Le bio, une question déquilibre
Virginie PINSON, Auteur ; Laure-Anne LEFEBVRE, Auteur ; Sylvie CARRIAT, Auteur ; ET AL., AuteurLa demande du consommateur en viande bio augmente (+ 10 % en 2017 selon Interbev). Mais comment répondre à cette demande en croissance tout en sinscrivant dans la durée ? Les défis restent nombreux pour les acteurs de filières carnées biologiques. Il faut maintenir léquilibre entre offre et demande, notamment pour éviter des crises, aussi bien de surproduction que sous-production, ces dernières favorisant alors limportation. Dans les deux cas, cela impacte négativement la rémunération des éleveurs. De plus, lalimentation animale a du mal à suivre, alors que le lien au sol est un point majeur du cahier des charges biologique. Dans un contexte de demande croissante et de concurrence avec lalimentation humaine, le prix de laliment bio reste élevé, ce qui impacte fortement les coûts de production. Par ailleurs, autre enjeu majeur : arriver à valoriser lensemble de la carcasse alors que la demande porte beaucoup sur certains morceaux comme les filets et aiguillettes de poulets, les jambons et lardons en porc ou encore le steak haché en bovin. Après un tour dhorizon sur lévolution et les enjeux des filières carnées biologiques, ce dossier présente divers focus sur des acteurs de ces filières, coopératives et transformateurs notamment, avec, pour chacun, leur vision du marché et les grandes lignes de leur stratégie de développement. La qualité, le bio local, la réflexion sur de nouveaux produits, lanticipation et laccompagnement des conversions, une certaine prudence malgré des voyants au vert, la prise en compte du développement durable (via, par exemple, des emballages éco-responsables ou une rémunération juste des producteurs) sont des points communs à beaucoup de ces acteurs.
Dossier : Le printemps de l'agriculture citoyenne et territoriale
Hélène BUSTOS, Auteur ; Fabrice BUGNOT, Auteur ; Joël DURAND, Auteur ; ET AL., AuteurLe Pôle Inpact (Initiatives pour une agriculture citoyenne et territoriale), créé en 2003, réunit aujourd'hui dix associations de développement agricole : l'InterAFOCG, le réseau Civam, la Fadear, Terre de Liens, Solidarité Paysans, le Miramap, Accueil Paysan, Nature et Progrès, le MRJC et l'Atelier Paysan. A travers des témoignages et des initiatives, ce dossier présente ce collectif qui uvre pour le développement d'un modèle de souveraineté alimentaire et un projet de société reposant sur des agricultures à taille et finalités humaines. Depuis deux ans, ensemble, ces dix structures travaillent sur une remise à plat du projet politique collectif qu'elles portent. Celui-ci repose sur deux piliers : mener collectivement des actions (études, analyses, formations...) et travailler à leur reconnaissance au sein des institutions pour contribuer à la réorientation des politiques publiques.
GECO : un wiki de lagro-écologie
Elsa EBRARD, AuteurA linitiative du RMT « Systèmes de culture innovants » et dans le cadre du Plan Ecophyto, il a été développé GECO, un site web « collaboratif déchanges, de mise à disposition et de co-construction de connaissances ». GECO porte sur la protection intégrée des cultures. Outil du portail EcophytoPIC, GECO contient deux espaces qui senrichissent lun lautre : i) une base de connaissances regroupant près de 200 fiches co-construites par près de 90 contributeurs, abordant 8 thèmes (technique, culture, bioagresseur ) et ii) un forum déchanges permettant de commenter les fiches, de partager des expériences ou encore de poser des questions. Ainsi, les fiches de la base de connaissances sont évolutives, senrichissant potentiellement du forum déchanges. Si, pour être contributeur et rédiger des fiches, il faut voir son expérience reconnue, tout le monde peut participer au forum déchanges. Pouvant rendre divers services (de la recherche dinformation à lanimation de collectifs, en passant par le partage de savoirs), GECO, aujourdhui piloté par lACTA, vise à créer autour de lui une dynamique collaborative et à devenir un bien commun pour les acteurs de lagro-écologie.
La GMS allemande lance des défis
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, la distribution de produits biologiques est en pleine mutation. Cet article présente des initiatives conduites dans les circuits conventionnels allemands, ces deux dernières années. Le taux de progression du chiffre d'affaires lié aux produits bio y a été 4 fois plus rapide qu'en magasins spécialisés (+ 8,8 % contre + 2,2 %). Cette dynamique des grandes surfaces alimentaires s'expliquerait en partie par : un élargissement des gammes bio, notamment par des produits sous marques de distributeurs ; une communication offensive ; de nouveaux partenariats. Un partenariat important, qualifié d'"historique", a notamment été créé entre Alnatura et les enseignes conventionnelles, et concerne 900 références de produits secs.
Grille d'analyse des territoires : Identifier les spécificités de son territoire pour agir efficacement en faveur du développement de l'agriculture biologique
La Grille danalyse des territoires est issue d'une réflexion collective lancée en 2008 portant sur l'élaboration de méthodes et d'outils pour favoriser le développement de l'agriculture biologique sur les aires d'alimentation de captages, dans un but de protection ou de reconquête de la qualité de l'eau potable. Elle a pour objectif d'aider les acteurs locaux à orienter leurs actions de développement en faveur de la production biologique en fonction des atouts et des contraintes des territoires concernés. Élaborée en 2010, la Grille d'analyse des territoires a été mise à jour en 2018. Elle se décline autour de trois axes : le potentiel de production biologique, létat des filières biologiques et des débouchés, le contexte politique et réglementaire influant sur la transition agricole du territoire. Elle permet didentifier les acteurs locaux concernés et de tirer des enseignements des expériences dautres collectivités ayant agi avec succès. Cet outil permettra ainsi aux collectivités de mieux se saisir des spécificités de leur territoire pour allier développement local et préservation des ressources naturelles et agir en faveur de la transition agricole et alimentaire.
Labo Civam : Une cellule d'innovation sur l'agriculture et l'alimentation durable
Agnès CATHALA, AuteurCréé en 2018 en Occitanie, le Labo CIVAM sinscrit dans une logique de Living Lab. Il vise à favoriser lémergence de projets de recherche-action? ainsi que le transfert dinnovations dans les filières agricoles et alimentaires. Ces projets doivent avant tout répondre à des demandes territoriales. Le Labo CIVAM coordonne à ce jour différents projets pluri-acteurs et dautres sont en cours démergence. Actuellement sous forme associative, le Labo évoluera certainement sous forme dune entité juridique déconomie sociale et solidaire à gouvernance élargie (ex : SCIC). Il a également pour ambition de souvrir à des partenariats méditerranéens et européens. En plus de la description de ce Labo CIVAM, larticle présente de manière plus détaillée comment lidée de cette association est née au sein de la Fédération régionale des CIVAM dOccitanie, ainsi que les différentes étapes nécessaires à son développement.
Nouveau président à l'Itab : "Cultiver les spécificités de la bio"
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe 5 avril 2018, l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique) a changé de président : Xavier Niaux, éleveur bio en Bourgogne, a succédé à Thierry Mercier. Ces dernières années, la structure a beaucoup évolué, avec deux qualifications à son actif (Institut technique agricole et membre du réseau Actia de l'agroalimentaire), et des compétences accrues dans de nombreux domaines (approche systémique, sélections végétale et animale, production de références, transformation et qualité des produits bio, ingénierie de projets, animation, etc.). Par ailleurs, les partenariats se multiplient, en France mais aussi à l'étranger, avec des acteurs de la recherche ou encore de l'enseignement. Sur le créneau de l'expérimentation, les sept stations investies sur la bio fonctionnent désormais au sein d'un réseau : Itab Lab. Enfin, l'Itab est chargé de piloter l'organisation du Congrès mondial de la Bio, qui se tiendra à Rennes en 2020.
Novial, Daudruy et Oriacoop : Un partenariat pour des huiles et tourteaux
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans les Hauts-de-France, le fabricant d'aliments Novial, l'huilier Daudruy et l'usine de trituration Oriacoop ont signé un partenariat autour de la fabrication d'huiles et tourteaux 100 % bio et d'origine française, voire régionale. Cette organisation dédiée à l'agriculture biologique, si elle n'en est qu'à ses débuts, devrait contribuer à mieux répondre aux besoins de la filière, notamment en élevage bio.
Plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) bio en Nouvelle-Aquitaine : Vers un développement des partenariats producteurs/transformateurs
Véronique BAILLON, AuteurLes chiffres de lAgence Bio montrent une croissance inédite des surfaces de PPAM bio : + 44 % en 2016 et + 48 % en 2017. En 2016, une enquête a été effectuée en Nouvelle-Aquitaine afin de savoir si ce territoire pouvait contribuer au développement de ces cultures aux côtés des régions de production historiques. Elle a révélé côté aval des besoins en volumes importants, croissants et hétérogènes suivant les entreprises ; côté amont, des exploitations de taille modeste, diversifiées et demandeuses de temps déchanges collectifs. En 2017, un programme dessais culturaux a été initié en Corrèze et en Haute-Vienne chez des producteurs volontaires, avec pour objectifs : de mettre en relation des producteurs et des entreprises utilisatrices, de collecter et de diffuser des données techniques et économiques, détudier la faisabilité technico-économique de partenariats pluriannuels entre transformateurs et producteurs, de développer des activités de production en gros et semi-gros. Dix partenariats ont été créés, ainsi que des références technico-économiques sur la sauge, le cassis feuille, le basilic et lortie. Cet essai a été reconduit en 2018 et une réflexion est en cours afin de relocaliser certains approvisionnements, d'améliorer la maîtrise de la qualité et de développer un savoir-faire dans le territoire.
La qualité de l'eau Brest : Point de départ du bio dans les assiettes des écoliers
Cathy PICHON, Auteur ; Alexandra LANNUZEL, AuteurA Brest, c'est la problématique de la qualité de l'eau de consommation qui a été à l'origine de la réflexion des élus, il y a maintenant 20 ans, pour l'introduction de produits bio en restauration collective. Aujourd'hui, les écoliers brestois ont 45 % de produits bio dans leurs assiettes. Karine Coz-Elleouet et Marc Sawicki ont contribué à ce projet en tant qu'élus pendant leur mandat. Ils racontent comment les choses se sont passées. Ils soulignent, entre autres, une des clés de réussite d'un tel projet : associer une structure indépendante associative qui représente la filière. Dans l'expérience brestoise, en l'occurrence, la Maison de la Bio et une société privée de la restauration collective ont su travailler ensemble, avec un esprit d'ouverture. C'est le facteur humain et l'intelligence collective qui ont été déterminants. Le choix de la bio, pour ces deux élus, donne un vrai sens au projet de territoire, car c'est une approche transversale qui impacte l'économie, la santé, l'environnement, le social...
Vu au salon de l'herbe : Numérique : gérer ses prairies avec GrassMan ; Vu au salon Tech&Bio Grand Ouest ; Nouveautés produits
Frédéric RIPOCHE, Auteur ; BIOFIL, AuteurA travers cet article, plusieurs innovations intéressantes pour les acteurs de l'agriculture biologique sont présentées. L'outil d'aide à la décision web et mobile GrassMan, développé par l'Idele, Mas Seeds et Jouffray-Drillaud, met à disposition des éleveurs d'herbivores un panel d'applications sur l'agronomie de la prairie : composer, fertiliser, identifier, lutter, qualifier et faucher. A partir de données renseignées par l'éleveur et de références, l'outil peut ainsi fournir des conseils sur la conduite de la prairie, du semis à la récolte. Cet outil est développé de manière collaborative. Autres nouveautés présentées : - Caussade semences a inscrit au catalogue trois nouvelles variétés de maïs fourrage disponibles en bio ; - l'entreprise vendéenne Hervé a apporté des améliorations à son toaster Mecmar, augmentant son rendement et son efficacité ; - Steam'r est une automotrice de désinfection vapeur, développée par la société Simon, pour les planches cultivées en salades ou autres espèces maraîchères sensibles aux pathogènes ; - Sumi Agro France a développé sa gamme Seipro® de produits de biocontrôle et de biostimulants autorisés en bio ; - Bioline Agrosciences a mis au point Geoinsecta, une application collaborative permettant la détection et le signalement des pyrales du buis par géolocalisation.
AB et Développement local : conduire un projet de territoire : Un ensemble de fiches pour l'animateur et le formateur
Dans une perspective de développement local, lagriculture biologique (AB) est de plus en plus envisagée comme une réponse à des enjeux collectifs, environnementaux, économiques et sociaux. Cela a été lobjet du projet « Agriculture biologique et développement local » (ABILE), financé par lappel à projets « CASDAR Innovation et partenariat » (2013-2017) du Ministère de lagriculture, et du projet EMOTIONS « Agriculture biologique, alimentation et équité sociale », financé par la Fondation de France et la Fondation Daniel et Nina Carasso. Dans ces projets, une analyse approfondie de six initiatives territoriales a été réalisée, en appuyant le travail à la fois sur une activité de recherche, mais surtout beaucoup sur le savoir-faire danimatrices et danimateurs de développement local. Cette étude montre la diversité et la complexité de ces dynamiques locales, tant du point de vue des objectifs de ces projets que de celui des acteurs impliqués, du degré dinvestissement des agriculteurs, des innovations techniques et organisationnelles dont ils sont porteurs, des politiques agricoles mobilisées, de leurs formes de gouvernance et de leurs trajectoires. Ces projets ont été loccasion de formaliser les savoir-faire des animatrices et des animateurs de projets de développement locaux de lagriculture biologique sous différentes fiches. Celles-ci montrent limportance de bien connaître les différents sujets abordés, dans le cadre dun projet de développement local de lAB, et proposent des points de vigilance et des conseils pour y arriver. Chacune des fiches peut être lue individuellement, mais lensemble constitue un dossier utile pour un animateur de projet de développement territorial de lAB ou un formateur.
Accord Itab-Fibl : ensemble pour la bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe 3 juillet 2017, l'Itab et le Fibl ont signé un accord-cadre de collaboration. Celui-ci vise, à travers la mise en place de liens plus forts entre les deux organismes français et suisse, à renforcer le développement de la recherche appliquée sur l'agriculture et l'agroalimentaire biologiques, de même que la vulgarisation et la diffusion des résultats.
Approvisionnements bio : Avec Picard, la FRAB teste un nouveau type de partenariat
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Anne RANDALL, AuteurEn 2016, la FNAB a été sollicitée par l'entreprise de surgelés Picard pour l'accompagner dans son projet de relocalisation de ses approvisionnements bio dans le but de développer une gamme de produits bio locaux. Pour la FNAB, ce projet est l'occasion de démontrer que des acteurs de la distribution peuvent s'engager aux côtés des producteurs dans des démarches de co-construction de filières biologiques, rémunératrices et pérennes pour les producteurs bio, et sur le long terme. L'article présente les étapes du projet à partir de 2016. La filière surgelés pourrait, par ailleurs, ouvrir des perspectives dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, tout en générant une meilleure valorisation pour les producteurs. Pour Jean-Paul Gabillard, maraîcher bio en Ille-et-Vilaine et administrateur de la FRAB, cette initiative est un véritable test grandeur nature d'une relation de type commerce équitable nord-nord. Les partenariats privés, en outre, ont été identifiés par le réseau GAB-FRAB comme un levier potentiel important de son autonomie financière.
Du beurre dans les épinards grâce aux légumes dans la rotation ?
Christian HIRSCHI, AuteurEn Suisse, différentes formes de collaborations se mettent en place entre maraîchers et agriculteurs. En effet, inclure des légumes dans une rotation de grandes cultures, par exemple, peut être une option intéressante pour des céréaliers. De leur côté, des maraîchers sont intéressés par l'opportunité de nouvelles surfaces à cultiver. L'article décrit des types de collaboration et de contrats existants, puis met en évidence les principaux défis de la culture maraîchère intégrée dans l'assolement, non seulement en termes techniques, mais aussi en termes de rentabilité. Selon l'importance des volumes cultivés, les débouchés et la commercialisation devront être bien étudiés au préalable.