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PARTENARIATSynonyme(s)ORGANISATION DES PRODUCTEURS |
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Regards croisés sur la biodiversité, avec les visites "Diagnostic Partagé Biodiversité" en Pays de la Loire
Aurélie RINGARD, Auteur ; Christian BASTARD, Auteur ; Valérie CHAILLOU-FÉVRIER, AuteurBiolait, en lien avec sa démarche qualité, et la LPO (Ligue de protection des oiseaux) Pays de la Loire, dans le cadre de son programme « Paysans de nature », ont signé, fin 2019, un partenariat afin de collaborer autour de la question des pratiques agricoles et de la biodiversité. En 2020 et 2021, ce partenariat conduit à la réalisation de visites « Diagnostic Partagé Biodiversité » sur 30 fermes Biolait, en Pays de Loire. Ce sont des visites collectives, animées par un naturaliste de la LPO, en présence de léleveur Biolait mais aussi dun consommateur. Dans cet article, deux producteurs de Loire-Atlantique et une productrice de la Vienne reviennent sur leur expérience de ce « Diagnostic Partagé Biodiversité », et sur ce que cela leur a apporté : une mise en avant de leurs pratiques en faveur de la biodiversité, mais aussi des pistes pour les améliorer, ou encore, une opportunité pour senrichir, toucher et échanger avec dautres acteurs de la société civile. Cette collaboration avec la LPO en Pays de la Loire est un test qui permettra de développer de nouvelles méthodes daccompagnement pour Biolait, avec le but de les étendre au niveau national.
Le réseau des producteurs bio des Pays de la Loire : une expertise sur lagriculture biologique : Bilan dactivités 2019
La Coordination Agrobiologique des Pays de la Loire (CAB) est une association régionale qui accompagne les producteurs bio depuis 1991. Elle adhère à la FNAB, fédère cinq groupements départementaux et est pilotée par un conseil dadministration composé de 20 producteurs. Ses missions sont de représenter la bio dans les institutions politiques et administratives, de diffuser les techniques et les savoir-faire, de soutenir les producteurs bio et de les impliquer dans les filières. Dans son rapport dactivités 2019, la CAB commence par décrire les orientations quelle avait choisies pour lannée 2019. Elle réalise ensuite un focus rapide sur les actions quelle a menées en lien avec les trois thématiques suivantes : 1 - Sadapter au changement climatique et répondre aux enjeux environnementaux ; 2 - Constituer et animer des groupes innovants en bio (Groupes DEPHY, Groupes 30 000, GIEE) ; 3 - Assurer un meilleur positionnement sur le marché et structurer les filières. La CAB détaille ensuite plus longuement six axes autour desquels elle a réalisé de nombreux travaux : 1 Développement des surfaces ; 2 Environnement ; 3 Sécurisation des filières ; 4 Structuration des filières ; 5 Recherche, expérimentation ; 6 Communication. Pour chacun de ces axes, la CAB détaille plusieurs actions concrètes : participation à des projets avec de multiples acteurs, mise en place de partenariats avec des acteurs locaux, veille réglementaire, organisation dévènements, accompagnement technique de producteurs, mise en place dexpérimentations, etc.
Transdisciplinarity in agroecology: practices and perspectives in Europe
Claudia FERNANDEZ GONZALEZ, Auteur ; Guillaume OLLIVIER, Auteur ; Stéphane BELLON, AuteurL'agroécologie, en tant que science permettant la conception et la gestion de systèmes alimentaires durables, reprend les approches épistémiques, méthodologiques et pratiques de la transdisciplinarité. Cependant, il n'existe pas de compréhension unanime de ces approches et peu d'études examinent la manière dont elles sont mises en uvre. La transdisciplinarité est définie comme des pratiques de collaboration et d'intégration des connaissances entre des scientifiques et dautres acteurs non scientifiques. Des approches transdisciplinaires sont déjà mises en uvre en Europe, notamment dans le domaine des systèmes alimentaires. Lobjectif de cette étude est d'analyser la part des travaux européens portant sur lagroécologie et revendiquant une approche transdisciplinaire, afin détudier leur conception, ainsi que leur fonctionnement. Pour cela, une analyse a été menée sur le contenu des publications liées à ces travaux et des entretiens ont été réalisés avec certains auteurs. Les résultats montrent que, bien qu'il existe une littérature croissante sur la transdisciplinarité en Europe, la proportion de publications alliant transdisciplinarité et agroécologie reste encore faible par rapport à l'ensemble des publications en agroécologie. Par ailleurs, même si une aspiration globale favorise lutilisation de ce type dapproche pour parvenir à une justice cognitive et à la construction horizontale des connaissances, la transdisciplinarité n'est pas toujours utilisée avec le même impact. Quatre grands types dapproches ont été identifiés, allant dune véritable co-création de connaissances à des collaborations inégales entre scientifiques et parties prenantes. En tant que domaine naissant et prometteur, la transdisciplinarité en agroécologie doit être encouragée dans la recherche européenne.
Vers des agroécosystèmes fruitiers et légumiers durables : Approche systèmes au CTIFL
Cathy ECKERT, AuteurLapproche systémique est bien présente au CTIFL. Cette compétence a été acquise depuis une dizaine dannées, notamment au sein des axes agroécologie et systèmes de production. Cet article montre comment cette approche est intégrée au sein de la filière fruits et légumes. Il dresse un état des lieux des compétences et partenariats acquis, des besoins, et des éléments à prospecter pour contribuer à accélérer le changement de pratiques chez les producteurs. Cet état des lieux met en valeur plusieurs avantages de lapproche système : elle crée des synergies collaboratives et des partenariats, elle aborde des questions complexes, elle sollicite de nouvelles compétences L'article souligne aussi limportance de développer des outils dévaluation des performances multiples des systèmes de cultures, de renforcer les complémentarités entre les expérimentations systèmes et analytiques, de transférer les résultats de ces expérimentations vers tous les professionnels de la filière afin de favoriser les changements.
Biolait : 4,5 millions de litres de lait avec Mc Do
Niels BIZE, AuteurLudovic Billard, président de Biolait et éleveur laitier bio dans les Côtes d'Armor, revient sur le partenariat entre Mac Donald's et le groupement de producteurs 100 % bio, à partir de l'automne 2019. L'objet premier, pour Biolait, est la sécurisation des marchés et des volumes pour une rémunération juste des producteurs de lait bio. Renforcer l'accessibilité aux produits bio pour le consommateur est aussi important, pour les adhérents. Le lait de 24 fermes bio, soit 4,5 millions de litres, servira à la fabrication d'un dessert glacé aromatisé.
Les bons avocats du bio
VEGETABLE, AuteurLa société Eurofresh commercialise des fruits et légumes exotiques en Europe. Sur les 25 000 tonnes annuelles vendues, 20 000 sont des avocats, à 86 % bio. Le reste de la gamme est constituée de mangues, de citrons, de patates douces, ainsi que du curcuma et du gingembre, le tout étant 100 % bio, issus de 3 000 ha en production propre et de quelque 400 fermes de producteurs partenaires : en Espagne, au Pérou, en République Dominicaine, en Colombie et au Maroc. Sa ferme historique de Malaga (Espagne) est en bio depuis 40 ans. Sergio Pérez-Borbujo, directeur des ventes, explique la démarche d'Eurofresh et revient, notamment, sur les partenariats avec les producteurs locaux.
Le Cluster Herbe ou comment rassembler tous les acteurs dans le même pré
Mélodie COMTE, AuteurLe Cluster Herbe est une plateforme collaborative qui réunit des agriculteurs, des chercheurs, des conseillers, des coopératives, des industriels, etc., à léchelle du Massif Central. Il a pour objectif de faire émerger, daccompagner et de promouvoir des projets basés sur la valorisation économique, sociale et environnementale des produits et services basés sur la ressource herbagère. Le 14 novembre 2019, les membres du Cluster Herbe se sont réunis à Lempdes (63) pour présenter les résultats de projets labellisés par ce Cluster. Ces projets concernent aussi bien lamont (les producteurs) que laval (les transformateurs). Par exemple, le projet AEOLE, porté par le SIDAM, sattache à valoriser et optimiser lutilisation des prairies permanentes qui occupent les deux tiers de la surface du Massif Central. Côté aval, la marque de producteurs MontLait a été créée par lAssociation des Producteurs de Lait de Montagne. La marque « 1886, les viandes du Massif », portée par Valomac, a également vu le jour. Elle valorise la viande de producteurs du Massif Central ayant plus de 75 % de leur surface en herbe et moins de 100 vaches/UMO.
Commerce équitable : des atouts indéniables
BIO-LINEAIRES, AuteurUne étude, réalisée par Basic pour Commerce Équitable France, met en évidence les apports du commerce équitable pour les parties prenantes, en prenant appui sur l'exemple de Biolait, pour la filière lait bio, et sur l'exemple de la Ferme de Chassagne, groupement de 9 fermes bio, pour la filière grandes cultures bio. Pour Biolait, l'étude a observé le partenariat de Biocoop avec 2 transformateurs (marque Ensemble) et celui avec Système U (lait U bio). Pour la Ferme de Chassagne, les points étudiés étaient la vente de légumes secs à Biocoop et la vente de lentilles et de farine d'épeautre à une marque présente en GMS. Les résultats de cette étude ont montré de nombreux effets positifs du commerce équitable, au rang desquels : l'accélération des conversions bio, un impact environnemental allant au-delà du label bio (par exemple, en matière de biodiversité), et des prix rémunérateurs.
Développement de lagriculture biologique : Les solutions coopératives
Bastien FITOUSSI, Auteur ; Stéphanie COSTA, Auteur ; Laetitia LERAY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 11 (43 Rue Sedaine, CS 91115, 75 538, FRANCE) : COOP DE FRANCE | 2019A ce jour, on compte 600 coopératives et leurs filiales certifiées bio. Ce recueil dinitiatives de Coop de France « Les solutions coopératives pour le développement de lagriculture biologique » apporte un éclairage sur les enjeux et les réponses des coopératives au travers de 23 témoignages de coopératives émanant de toutes les filières et de toutes les régions. Ce guide rend compte de la vitalité des coopératives dans le secteur du bio et illustre limplication des coopératives en AB auprès des différentes parties prenantes. Certains des témoignages d'agriculteurs présentés, dans des filières très variées et avec des modes de commercialisation divers, montrent aussi que l'agriculture biologique peut être un véritable laboratoire de pratiques répondant aux enjeux de la transition écologique pour l'ensemble de l'agriculture. Les difficultés rencontrées ne doivent cependant pas être évincées, et les témoignages proposent parfois des réponses originales ou plus classiques, apportées par les coopératives.
Dossier : Développons l'agriculture biologique dans les projets alimentaires territoriaux
Hélène CLERC, Auteur ; Joël BOURDERIOUX, Auteur ; Mathilde LE TRAOU, Auteur ; ET AL., AuteurLes projets alimentaires territoriaux (PAT), mis en place par la Loi d'Avenir pour l'Agriculture, l'Alimentation et la Forêt (2014), sont souvent portés par des communes, des agglomérations, des communautés de communes, des PETR (pôle d'équilibre territorial et rural). Les PAT visent à reterritorialiser l'agriculture et l'alimentation au service d'objectifs économiques, environnementaux et sociaux. Pour ce faire, l'ensemble des acteurs du territoire sont invités à réfléchir ensemble et à mettre en place des actions : État, collectivités territoriales, acteurs économiques et associations, pour une gouvernance partagée dans l'élaboration du projet, du diagnostic au plan d'action. Les PAT incluent un objectif de "valorisation de nouveaux modes de production agro-écologiques, dont l'AB". La construction de projets agricoles territoriaux avec les collectivités locales est déjà au cur des préoccupations des acteurs de la bio dans les territoires. Les démarches PAT sont une opportunité d'expliquer l'AB, et les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les consommateurs bio et leurs GAB sont invités à se mobiliser pour que l'AB trouve sa juste place dans les PAT. Le fonctionnement des PAT est décrit (définition, porteurs de projets, financements...), puis sont présentés les 8 PAT ou projets de PAT dénombrés en région Grand Est.
Filière lait bio au Space : Entre réjouissance et prudence
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa collecte de lait biologique augmente et devrait atteindre, mi 2020, la barre symbolique du milliard de litres collectés sur les douze mois. La demande est forte, avec des marges de progrès notamment en ultra-frais, mais aussi sur les fromages ou encore avec la restauration collective. Pourtant, prudents, les acteurs de la filière mettent en avant limportance de veiller à léquilibre offre/demande. Par ailleurs, accompagner les conversions, travailler sur la question de la transmission des fermes déjà en bio, s'adapter au changement climatique ou répondre aux attentes sociétales en matière de qualité des produits ou de bien-être animal sont autant denjeux majeurs pour la filière. Aussi, dans un tel contexte, les actions pour sécuriser les producteurs (aides à linstallation, à la reprise, engagement pluriannuel sur les prix ) ou/et pour renforcer la qualité des produits laitiers bio (engagement sur lalimentation des animaux, leur bien-être...) se multiplient, à limage de la démarche « Bio engagé », portée par Lactalis et lOP bio Seine et Loire, dont laccord-cadre a été signé à loccasion du dernier Space en septembre 2009.
Un jeu de cartes sur les leviers dautonomie fourragère
Agnès CATHALA, AuteurDéterminer quelles solutions mettre en place pour adapter un système fourrager dans un contexte daléas météorologiques est un point crucial pour les éleveurs et les conseillers qui les accompagnent. Pour aider à la réflexion, dans le cadre de deux projets de recherche-développement, Mélibio (projet Massif Central) et Optialibio (projet CasDar), il a été créé un jeu de cartes collaboratif, LAURACLE, pour aborder la question des leviers dautonomie fourragère avec des groupes déleveurs. LAURACLE (pour Leviers dAutonomie et de Résilience face aux Aléas Climatiques en Elevage) compte 42 cartes présentant chacune un levier dautonomie classé en 4 catégories (leviers assolement, leviers itinéraires techniques, leviers zootechniques et leviers réseau-filière), chaque catégorie comptant plusieurs familles. Ce jeu se veut évolutif : des cartes vierges sont mises à disposition pour intégrer dautres leviers au jeu. Si deux règles de jeu sont par ailleurs proposées, les utilisateurs sont invités à les adapter ou à en inventer dautres. Ce jeu, dun usage simple, mobilisable aussi dans lenseignement, aide à identifier des actions possibles selon des objectifs précis (ex. faire face à la sécheresse) et, à partir de là, à définir plus facilement un plan daction ou les points à creuser pour aller plus loin.
Journée technique "Porc bio" : De la consommation... à la production de porc biologique : Etat des lieux et perspectives en France et en Europe : 15 novembre 2018, à Paris
Antoine ROINSARD, Auteur ; Laurent ALIBERT, Auteur ; Vincent LEGENDRE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (5 Rue Lespagnol, 75 020, FRANCE) : IFIP - Institut du Porc | 2019La journée technique IFIP/ITAB de novembre 2018 a permis de dresser un état des lieux et détablir les perspectives, en France et en Europe, de production et de consommation de porc biologique. Ce document regroupe les diaporamas des interventions de la journée : - Contexte de la production porcine biologique : principaux pays producteurs européens et principales filières françaises, par Laurent Alibert, (IFIP) et Antoine Roinsard, (ITAB) ; - Les consommateurs, les produits, par Vincent Legendre, (IFIP) ; - Le point de vue dun acteur de la distribution, par Flavien de Vaugelade (responsable développement filière produits carnés, Système U) ; - Principales exigences du cahier des charges en matière dabattage et de transformation, par Martine Carlier, (IFIP) ; - Présentation de loutil Web du RMT Transfobio, par Rodolphe Vidal, (ITAB) ; - Abattage-découpe : Besoins, contraintes, équilibre carcasse, coexistence entre conventionnel et bio dans les outils, par Francis Delanghe (Directeur de labattoir Holvia porc à Laval, Groupe Terrena) ; - Transformation : Quels produits ? Quelles contraintes spécifiques ? Quelles attentes des clients ?, par Perrine Champain (Directrice des salaisons SBV, Biodirect) ; - Point dactualité : le futur cahier des charges pour les porcs biologiques, par Antoine Roinsard, (ITAB) ; - Contraintes alimentaires : un déficit protéique coûteux (bilan Matières Premières), par Cécilia Le Viol, (IFIP) ; - Quelles conséquences pour les performances délevage ?, par Laurent Alibert (IFIP) ; - Avantages et inconvénients des systèmes plein-air et bâtiment, par Laurent Alibert (IFIP) et Antoine Roinsard (ITAB) ; - La production et les débouchés des porcs biologiques au Danemark, par Tove Serup SEGES (Danish Agriculture & Food Council).
Pourquoi/Comment : Valoriser les déchets verts à la ferme
Cette brochure explique pourquoi et comment utiliser les déchets verts pour améliorer la fertilité de ses sols. Les déchets verts sont en effet une excellente source de matière organique, notamment en zone méditerranéenne où il est difficile de se procurer des effluents délevage et où les sols sont fragilisés. Après avoir effectué quelques rappels sur limportance de la matière organique dans les sols, cette brochure explique comment créer un partenariat (entre une collectivité et un agriculteur) pour sapprovisionner en déchets verts, et liste les avantages pour les deux parties. Les différentes étapes de transformation des déchets verts pour obtenir du compost ou pouvoir sen servir comme paillage sont tout dabord présentées. Quelques points réglementaires sont également précisés. Des expériences concrètes sont ensuite retranscrites à laide dune série de témoignages. Le premier est celui dune collectivité territoriale, le SMEPE (Syndicat Mixte Entre Pic et Étang), qui regroupe 88 communes et 34 déchetteries dans lHérault et le Gard. Elle explique ce qui la poussée à mettre en place un tel partenariat, la démarche qui a été mise en uvre, les coûts, les avantages et inconvénients, ainsi que les facteurs de réussite. Huit interviews dagriculteurs sont aussi présentées. Ils sont tous basés dans le Sud de la France, et ont des productions variées : maraîchage, arboriculture, viticulture, grandes cultures, prairies. Trois dentre eux sont en bio. Ils expliquent les impacts quils ont constatés sur leurs sols, sur leurs cultures, sur leur organisation de travail et sur leurs coûts de production.
Provence-Alpes-Côte dAzur : Le Grab co-construit l'avenir
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Groupe de recherche en agriculture biologique (Grab), basé à Avignon, célèbre ses 40 ans de recherches. Celles-ci sont menées sur trois niveaux différents : des approches directes, localisées et avec des effets à court terme (ex : tester lefficacité de produits naturels compatibles avec le cahier des charges bio, tester lefficacité des filets AltCarpo ) ; des approches indirectes avec des effets à moyen terme (ex : tester différents types de fertilisants, dengrais verts, de semis sous couverts végétaux, daménagements paysagers pour favoriser la biodiversité fonctionnelle ) ; des approches « système », cest-à-dire des approches plus globales, qui ne se positionnent pas à léchelle de la parcelle mais à léchelle de lexploitation, voire dun paysage (ex : redéfinir des itinéraires techniques pour éviter les nématodes à galles en maraîchage bio sous abris, établir des références sur lagroforesterie ). Le Grab se donne sept mois pour co-construire son prochain programme de recherche bio et débattre des besoins, en termes de recherche, avec des agriculteurs et avec ses partenaires.