Thésaurus
![]() PARTENARIATSynonyme(s)ORGANISATION DES PRODUCTEURS |


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Cap sur le dévelopement durable
Le Ministre de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, Dominique Voynet, et le Président de la FNAB, Benoît Canis, ont signé cet été une convention-cadre relative au " développement de l'agriculture biologique ". Prévue sur cinq ans, elle se focalise sur les questions de développement durable.
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Carrefour s'engage auprès des producteurs bio
Carrefour, qui s'approvisionne en fruits et légumes bio pour les deux tiers en France, a mis en place, en 2003, ses premiers contrats EQC (Engagement Qualité Carrefour) avec des producteurs bio. Aujourd'hui, l'offre est étoffée par de nombreux fruits et légumes. Les accords portent essentiellement sur l'élaboration d'un cahier des charges spécifique, afin d'améliorer la qualité du produit. Surtout, ils procurent une certaine sécurité aux producteurs par rapport à l'écoulement de leurs produits, comme le souligne Jean-Luc Poder, un expéditeur (SARL Poder dans le Finistère) engagé dans la démarche depuis le premier jour. En multipliant les accords, Carrefour a mis en place une gamme de fruits et légumes Agir Bio, mais veut aller plus loin en proposant aux producteurs bio un Partenariat Garanti Carrefour (PGC) dès 2009.
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Carrefour veut développer son offre de produits bio
Carrefour veut aller plus loin dans son engagement envers la filière fruits et légumes bio. C'est en 2003, en Bretagne, que l'enseigne a signé son premier partenariat avec la filière choux-fleurs bio, pommes de terre primeurs, artichauts et échalotes. Depuis, le bio n'a cessé de grimper dans la vente des produits frais des 200 hypers de l'enseigne. En 2007, 14 804 tonnes de fruits et légumes bio ont été vendues par les magasins Carrefour sur les quelques 450 000 tonnes de fruits et légumes vendus par an. Le distributeur qui travaille en partenariat avec des producteurs français (partenariat garanti Carrefour) souhaite élargir cette démarche, en 2009, aux exploitants agricoles bio. En outre, Carrefour envisage d'étoffer son offre de produits bio avec plus de 1 000 références à très court terme.
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Céréales biologiques : "Fabriquer du pain me permet de dégager un revenu sur 30 hectares"
Gabriel OMNÈS, AuteurAprès avoir travaillé pendant 10 ans dans un fournil, François Chevalier, homme de terrain, s'est installé en 1998 dans le nord de Nantes, sans aucune aide, ni prêt. Dès le départ, il s'oriente vers la vente directe de pain à partir de ses céréales biologiques qu'il moud à la ferme. Il vend désormais 350 kg de pain par semaine, ce qui lui "permet de dégager un revenu sur de petites surfaces, avec un investissement limité", sans besoin de s'agrandir et en évitant les fluctuations du marché des céréales. Il cultive 8 ha de céréales par an en rotation tous les 3 ou 4 ans avec la vingtaine d'hectares de prairies que pâture son troupeau de brebis Landes de Bretagne. Le pain constitue ainsi la moitié de son chiffre d'affaires, les 3 ha de vergers dont il tire des produits cidricoles environ 40%, la vente de viande générant le reste. Il dégage ainsi un revenu annuel d'environ 30 000 et a pu employer deux personnes à mi-temps, qui se chargent d'une majeure partie de la vente extérieure alors que lui se focalise sur la transformation, l'organisation et la vente sur l'exploitation. Le métier d'agriculteur étant récent pour lui, il est en expérimentation permanente par rapport à la conduite des cultures. Il échange aussi beaucoup au sein de groupes informels de producteurs qui se rapprochent et démontrent que leurs systèmes sont viables et pérennes.
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La CFCA et FCD s'engagent
Signature d'un protocole de collaboration sur l'agriculture biologique entre FCD et la Confédération Française de la Coopération Agricole (CFCA). L'objectif de cette collaboration est la promotion et le développement de la production agricole biologique française, et cela grâce à des filières organisées. Des mesures seront prises en suivant trois axes principaux : - mieux connaître le marché biologique, - mettre en place des partenariats entre les coopératives et les distributeurs, - garantir et améliorer la qualité et la traçabilité des produits.
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Chambres d'agriculture et instituts techniques : Co-construire pour mieux innover
Elodie MARTINO, AuteurUne étude réalisée en 2016 a permis de dresser un état des lieux des partenariats existants entre le réseau des Chambres d'agriculture, dont la tête de réseau est l'APCA, et celui des Instituts techniques agricoles, qui a pour tête de réseau l'ACTA. Plus de 200 partenariats ont ainsi pu être décrits, dans lesquels l'ITAB, l'Institut technique de l'agriculture biologique, intervient une cinquantaine de fois. C'est d'ailleurs l'ITAB qui a le plus fort indice de partenariats par filière (28,5).
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Changement climatique : L'agriculture à la croisée des chemins
Susanna THORP, Auteur ; Bénédicte CHÂTEL, Auteur ; Keron BASCOMBE, Auteur ; ET AL., AuteurDans les régions ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique), les effets du changement climatique se font d'ores et déjà ressentir, notamment pour les agriculteurs et les populations rurales. A travers des témoignages et la présentation d'initiatives, ce hors-série thématique de la revue Spore présente un tour d'horizon des liens entre changement climatique et agriculture. La réduction de la contribution de l'agriculture aux émissions de gaz à effet de serre apparaît comme l'un des principaux défis à relever, tout en augmentant la productivité de manière durable. Pour cela, des initiatives émergent, comme l'évolution des pratiques, une meilleure sensibilisation des acteurs concernés, ou encore le développement des technologies de l'information et de la communication pour accompagner les agriculteurs. Le concept d'agriculture climato-intelligente est présenté. Il couvre trois objectifs : assurer la sécurité alimentaire, atténuer les changements climatiques, et s'y adapter. Enfin, les chantiers importants restant à mettre en uvre sont abordés.
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Le changement social
Stéphane BOULC'H, Auteur ; Inigo RETOLAZA EGUREN, Auteur ; Deogratias NIYONKURU, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce numéro, les rédacteurs des Echos du COTA s'interrogent sur le changement social. Ce changement doit-il impliquer le changement des acteurs ? des solutions proposées ? des modes d'interprétation ? C'est aussi l'occasion pour eux de repenser la justification de leurs actions. Pour tenter d'apporter des réponses, plusieurs initiatives et réflexions sont exposées ici : - l'appui des ONG du Nord au changement social au Sud ; - fiche-outils ; - l'ADISCO et ses partenaires pour le changement politique et social ; - de la planification à la conversation stratégique ; - CNCD-11.11.11 : ensemble pour traduire le changement social dans des actions concrètes ? ; commerce équitable et changement social, vers un partenariat renforcé ; - changement social : de nouvelles stratégies s'imposent.
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Du chanvre dans l'habitat au Pays Mellois
Le territoire peut être une opportunité pour l'agriculture, une source de diversité économique. Neuf agriculteurs des Deux-Sèvres de l'association Chanvre Mellois ont construit une "micro filière" locale autour de la transformation et valorisation du chanvre dans l'écohabitat. Les agriculteurs renforcent leurs relations avec les artisans, particuliers et collectivités territoriales. Cette aventure répond à des enjeux environnementaux et favorise la relocalisation de l'économie. L'article résume le processus de création et développement de la filière chanvre et souligne les facteurs de réussite.
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Charente Limousine : Les cendres d'une papeterie pour amender les sols
Elsa EBRARD, Auteur ; Sophie CHRISTOPHE, AuteurEn 1997, International Paper, papeterie située à Saillant-sur-Vienne (87), s'associe à des éleveurs de Charente et de Haute-Vienne à qui elle propose d'amender leurs sols en utilisant les cendres issues de la fabrication du papier. Après une étude montrant l'innocuité de l'épandage des cendres, et l'amélioration de la qualité des sols par apport des cendres dans un contexte pédologique local de PH bas, un projet multipartenarial (Chambres d'Agriculture, collectivités locales, agriculteurs, associations environnementales, constructeurs de matériel, CUMA...) voit le jour. En 2000, l'association Cendrecor, contraction de "cendres d'écorces", est créée. Elle suivra le dossier de A à Z, fédérant au niveau territorial une filière d'épandage qui réunit, autour d'un même enjeu, des acteurs d'horizons très différents. Aujourd'hui, elle rassemble 80 agriculteurs répartis sur 9 000 ha de SAU en Charente et en Haute-Vienne. Chaque année, plus de 13 000 tonnes de cendres sont épandues. Grâce à l'augmentation du PH dans le sol, les agriculteurs élargissent les cultures à développer, comme la luzerne. En 2015, au sein de Cendrecor, un collectif de 6 exploitants a souhaité aller plus loin et expérimenter collectivement de nouveaux itinéraires culturaux pour viser l'autonomie protéique complète. De cette volonté est née l'association "Cendrecor Agro-Ecologie" pour répondre à l'appel à projets GIEE lancé par le ministère de l'Agriculture. Parmi les actions de ce projet, la diminution d'intrants et le développement d'une unité de méthanisation collective pour sécher la luzerne dans un objectif global d'autonomie protéique.
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Le choix du bio en circuit court
Agriculteurs bio depuis huit ans, un couple de Côte d'Or explore toutes les voies de commercialisation directe possibles. C'est ainsi qu'ils travaillent en partenariat exclusif avec un boulanger, qu'ils approvisionnent en farine et autres graines pour agrémenter le pain. Parallèlement, disposant d'une presse à huile, ils fabriquent de l'huile de colza et de tournesol qu'ils vendent en bouteille sur le marché, avec d'autres produits de la ferme comme des lentilles, des graines de luzerne et de mélilot. Enfin, les capacités de stockage dont ils disposent leur permettent de stocker à façon pour d'autres agriculteurs et de se placer comme intermédiaire de vente grâce à leur agrément ONIC.
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Circuits alimentaires de proximité : Vers une stratégie territoriale : Cap sur les projets territoriaux ! 3 situations de départ, 5 rôles, 5 étapes
Mélanie CORNET, Auteur ; Mathilde LEMILLE, Auteur ; Aurélien PARSY, Auteur ; ET AL., Auteur | VILLENEUVE D'ASCQ (Cité Scientifique, 59 650, FRANCE) : UNIVERSITE DE LILLE 1 - SCIENCES ET TECHNOLOGIE | 2012La thématique des circuits alimentaires de proximité a la particularité de s'être imposée à l'agenda des territoires de multiples façons. Dans le Nord-Pas de Calais, 2 263 exploitations (soit 19 % du total des exploitations) commercialisent en circuits courts, en vente directe ou par un seul intermédiaire. De tels chiffres génèrent questionnements et réflexions auprès des territoires qui sont également confrontés aux évolutions législatives et à la demande sociale, et ce, encore davantage lorsque les producteurs sollicitent un appui. 3 situations de départ sont corrélées aux actions en faveur des Circuits alimentaires de proximité (CAP) dans les territoires : des territoires qui recensent les attentes des producteurs ; disponibles et soutenant les projets ; dans des dynamiques de développement local. L'influence des territoires sur le développement des CAP est définie en 5 rôles clés : animer les projets de CAP ; accompagner techniquement et juridiquement ; informer et sensibiliser, pour mobiliser les habitants ; préserver les espaces agricoles ; impulser l'amélioration continue vers un développement durable. 5 étapes sont identifiées pour la réalisation de projets de circuits alimentaires de proximité : l'analyse du contexte et des caractéristiques de son territoire, l'animation des synergies locales par le territoire, pour créer les conditions de l'émergence de nouvelles dynamiques ; cohérence et intégration des projets de CAP avec les stratégies de développement ; prospective et anticipation, par la structuration et la mise en uvre d'une véritable stratégie agricole sur le territoire ; recherche de financements : se saisir au mieux des différentes sources de financements au profit des CAP. Des encarts présentent des exemples d'actions en faveur des CAP dans la région Nord-Pas de Calais.
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Circuits courts : des producteurs qui deviennent commerçants
Depuis près de 20 ans, l'association AVEC Rhônes Alpes accompagne les agriculteurs dans la création et la gestion de points de vente collectifs. Le principe est simple : les agriculteurs mettent leurs productions en commun dans des magasins collectifs, où ils doivent être présents une demi-journée par semaine pour assurer la vente. C'est donc bien une vente directe, mais pas à la ferme. L'association fédère aujourd'hui 25 points de vente de ce type, qui ont montré leur efficacité, même s'ils réclament une très bonne organisation. Signe des temps : les banques voient maintenant d'un bon oeil ces regroupements, alors qu'elles étaient sceptiques par le passé.
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Cizeron Bio, un fabricant d'aliment mais pas seulement...
Mélodie COMTE, AuteurInstallée au cur de la vallée du Rhône, l'entreprise Cizeron Bio s'est spécialisée dans l'alimentation animale certifiée bio. Près de 87 % des matières premières qu'elle utilise sont françaises. Son PDG, Jean-Charles Cizeron, présent au Sommet de l'Élevage 2015 (63), explique comment son entreprise accompagne ses fournisseurs pour leur permettre de répondre à ses demandes, en élaborant, par exemple, avec eux, les plans de cultures, ou en choisissant les variétés... Mais il est aussi à l'écoute de ses clients, eux-mêmes chefs d'entreprises. Pour lui, ce travail de collaboration est indispensable car il permet de s'adapter en permanence et d'encaisser les coups durs. Parmi ses partenaires figure Bio Agri, qui accompagne et conseille les producteurs en céréales bio.
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Le Cluster Herbe ou comment rassembler tous les acteurs dans le même pré
Mélodie COMTE, AuteurLe Cluster Herbe est une plateforme collaborative qui réunit des agriculteurs, des chercheurs, des conseillers, des coopératives, des industriels, etc., à léchelle du Massif Central. Il a pour objectif de faire émerger, daccompagner et de promouvoir des projets basés sur la valorisation économique, sociale et environnementale des produits et services basés sur la ressource herbagère. Le 14 novembre 2019, les membres du Cluster Herbe se sont réunis à Lempdes (63) pour présenter les résultats de projets labellisés par ce Cluster. Ces projets concernent aussi bien lamont (les producteurs) que laval (les transformateurs). Par exemple, le projet AEOLE, porté par le SIDAM, sattache à valoriser et optimiser lutilisation des prairies permanentes qui occupent les deux tiers de la surface du Massif Central. Côté aval, la marque de producteurs MontLait a été créée par lAssociation des Producteurs de Lait de Montagne. La marque « 1886, les viandes du Massif », portée par Valomac, a également vu le jour. Elle valorise la viande de producteurs du Massif Central ayant plus de 75 % de leur surface en herbe et moins de 100 vaches/UMO.