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Dossier Solidarité : « L'engagement, une ambition solidaire »
Marie-Christine PEROT-COLLAS, Auteur ; Maguelone PONTIER, Auteur ; Sabrina FUSELIEZ, Auteur ; ET AL., AuteurSuite à la présence des Banques alimentaires sur le stand de la FNSEA au Salon de l'Agriculture de 2012, ce dossier fait un tour d'horizon d'initiatives citoyennes solidaires relatives au monde agricole. L'association Terre de Liens notamment, qui se mobilise depuis 2003 pour sortir les terres agricoles de la spéculation foncière et faciliter l'accès à la terre, est présentée. Présente sur tout le territoire français, Terre de Liens est dotée de deux outils : le Fonds de dotation destiné à recevoir des dons, et la Foncière qui est un outil d'investissement solidaire. L'épargne citoyenne ainsi récoltée est utilisée pour acheter des terres et des exploitations dont l'usage agricole sera alors garanti. Sont également décrites dans ce dossier des expériences de Banques alimentaires ; de l'ANDES (Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires) ; de l'association les Bancs Publics, qui apporte soutien moral et échanges culturels aux sans-abris ; de Système d'Échange Local, tourné vers l'économie sociale et solidaire ; de l'ADMR (Aide à Domicile en Milieu Rural) ; d'entrepreneuriat social ; de zoothérapie et de réinsertion via des travaux à la ferme.
Actualité : OGM : La recherche publique en procès
Lisa GIACHINO, AuteurL'article est extrait d'un numéro "Spécial OGM" de L'âge de faire (n° 58, novembre 2011). Le 29 septembre 2011, a eu lieu le procès des 60 faucheurs volontaires de vignes de l'essai Inra de Colmar. Au cours de ce procès, les faucheurs et leurs témoins ont questionné les priorités définies par l'Inra parmi ses axes de recherche. Christophe Bonneuil, historien des sciences au CNRS, a déclaré : « La France finance 19 fois moins de recherches agrologique et biologique que le Danemark ! ( ) nos chercheurs ne sont pas concurrentiels ». Christian Vélot a renchéri sur la dangerosité de l'essai de court noué : « Cette vigne [était] un véritable réservoir à virus recombinants ». Le verdict est tombé le 14 octobre 2011 : six faucheurs, considérés comme récidivistes, ont écopé de 1 200 euros d'amendes, et les 54 autres ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis.
Faites pousser une ferme en Massif Central
Du 19 septembre au 18 octobre 2011, s'est tenu l'évènement « Faites pousser une ferme en Massif Central », soit un mois d'échanges et de rencontres sur le thème du foncier agricole. Dans ces actes, le fonctionnement et les actions de Terre de Liens sont décrits et appuyés par des exemples d'initiatives mises en place dans le Massif Central pour préserver l'orientation agricole d'exploitations et de terres. Une partie des échanges a également concerné le rôle des citoyens et des collectivités face à cette problématique foncière. Cet évènement a été organisé conjointement par les antennes de Terre de Liens en régions Auvergne, Limousin, Bourgogne, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes.
OGM : La bataille de l'information : Des veilles citoyennes pour des choix technologiques éclairés
Frédéric PRAT, Auteur ; Christophe NOISETTE, Auteur ; Robert Ali BRAC DE LA PERRIÈRE, Auteur | PARIS (38 Rue Saint-Sabin, 75 011, FRANCE) : ÉDITIONS CHARLES LÉOPOLD MAYER | 2011Cet ouvrage, a été rédigé par Frédéric Prat (ingénieur agronome et un des fondateurs de l'association Inf'OGM - Veille citoyenne d'information - où il travaille notamment comme secrétaire de rédaction), en collaboration avec Christophe Noisette (qui, après des études de philosophie, a participé à la création d'Inf'OGM dont il est rédacteur en chef) et Robert Ali Brac de la Perrière (conseiller en gestion des ressources génétiques, à Montpellier, où il coordonne les activités de l'association BEDE - Biodiversité : Echanges et Diffusion d'Expériences -, également administrateur d'Inf'OGM). Depuis les premières actions de contestation à la fin des années 1990, la lutte contre l'introduction des cultures OGM est plus que jamais d'actualité. Si les militants écologistes affirment que ces cultures ne peuvent apporter que des déséquilibres dans l'écosystème et à terme, engendrer les famines, les multinationales de l'agroalimentaire, parfois relayées par certains chercheurs, vantent les bienfaits de ces nouvelles plantes. Pour aider le consommateur à se faire sa propre opinion, le livre retrace l'histoire de la mobilisation de l'opinion publique contre les OGM. Il met en lumière différents aspects du débat : Qui décide de ces choix technologiques ? Quelle place ont les lobbies et les experts ? Comment mieux informer les citoyens des dangers que présentent les OGM et les impliquer dans la lutte ?
OGM : Nous non plus !
FAMILLE BECK-HARTWEG, AuteurBeaucoup a déjà été écrit sur la destruction, au mois d'août 2010, de l'essai Inra (Institut national de la recherche agronomique) de vignes GM à Colmar. L'intérêt de ce nouvel article vient essentiellement de la nature de ses auteurs : une famille de vignerons alsaciens (à Dambach). Ces derniers, dans une sorte de lettre ouverte à Valérie Pécresse, ministre de la recherche qui condamne cette destruction, témoignent du caractère non létal des attaques de court noué et de leur connaissance pour s'en débarrasser : "priver les nématodes de nourriture en sortant soigneusement les racines de la terre au moment de l'arrachage et en laissant reposer la terre un certain temps avant de replanter..." (comme le font tous les viticulteurs de l'association alsacienne de viticulture intégrée Tyflo). Pour eux, les maladies du bois sont plus préoccupantes (esca ou BDA (black dead arm)) car elles tuent la vigne : ils proposent donc que l'Inra concentre plutôt ses moyens de recherche sur ce type de maladie. Revenant sur l'arrachage, ils le justifient pour « attirer l'attention sur l'orientation et les choix de notre société ». Ils suggèrent pour conclure que l'Inra approfondisse ses recherches de solutions biologiques.
Les OGM persistent sur la vigne
Anne DUPUIS, Auteur« Comment replanter plus vite pour gagner plus d'argent dans la concurrence internationale ? ». Cette interprétation en forme de question de Guy Kastler sur l'expérimentation vigne génétiquement modifiée (GM) de Colmar est sévère. Pour l'Inra, il s'agissait par contre de lutter contre le court-noué, maladie de la vigne transmise par un nématode du sol. « Le court-noué n'est pas un problème » rétorquent certains viticulteurs, notamment en bio ou en biodynamie, comme Pierre Frick. Au-delà du court-noué, la demande des viticulteurs en Alsace est unanime : les vignes transgéniques, on n'en veut pas ! L'article ne laisse que peu la parole aux expérimentateurs (l'essai n'avait pas encore été détruit au moment de sa rédaction, et un bref encart de dernière minute signale cette destruction).
Les vignes de la colère
Hélène BUSTOS, AuteurAprès la destruction de l'essai Inra de vignes transgéniques de Colmar, les syndicats de chercheurs ont réagi différemment : si pour la CGT-Inra, cet acte traduit une « démarche obscurantiste », Sud-Recherche souhaite en revanche que « l'attention médiatique portée ( ) permette de se saisir sérieusement de questions essentielles pour l'avenir de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement ». L'Inra, pour sa part, met en avant le « comité local de suivi » qui avait servi en amont à discuter de cet essai. L'auteure de l'article, quant à elle, estime que ces "obscurantistes" ont le mérite d'interpeller sur la notion de progrès.
Association ELEMENTERRE : Des passeurs d'informations
Séverine HERVE, AuteurL'association Elémenterre cherche à amener des réflexions et lancer des projets sur les thématiques environnementales, ceci avec la population et les pouvoirs locaux, autour de Questembert, dans le Morbihan. Cet article présente les actions menées ces dernières années par l'association dont : - des soirées-débat ; - la diffusion de films ; - la création d'un collectif afin de relocaliser l'économie ; - la contribution à la réflexion collective afin d'inscrire la démarche Agenda 21 dans les plans locaux d'urbanisme ; - suite au projet d'implantation d'un magasin Leclerc, l'information localement sur d'autres moyens de distribution, notamment les circuits courts.
Bio-portrait : Comprendre et agir : la devise des Gascuel
Eliane ANGLARET, AuteurPortrait d'un couple, Chantal et Jean-Sébastien Gascuel (à Gerzat, en Auvergne, près de Clermont-Ferrand), qui s'investit dans des démarches citoyennes depuis de nombreuses années. Cet article retrace leur parcours agricole et leur conversion en agriculture biologique.
Jules Charmoy, l'urgence écologique
Jacques LONGEOT, AuteurCet article présente le parcours, l'engagement et les nombreux projets mis en uvre par Jules Charmoy, ceci autour d'une véritable philosophie de vie, inspirée entre autres de Théodore Monod et de Pierre Rabhi : penser globalement et agir localement et pragmatiquement face à l'urgence écologique. Après un BTS en agronomie et une formation d'ingénieur et d'expert foncier agricole, il s'installe en Dordogne en 1999 comme éleveur biologique de bovins allaitants. Son troupeau de 55 vaches qu'il élève sur 160 ha fournit actuellement de la viande à près de 400 familles. C'est grâce à la vente directe par le biais de huit AMAP qu'il assure 80% de ses ventes et a pu atteindre un équilibre financier. Il est par ailleurs très engagé au sein de la filière agro-biomasse en Périgord en tant que président, trésorier, gérant ou adhérent de trois Cuma, d'une Sarl et d'un groupement d'employeurs. Ces structures répondent à divers objectifs comme la promotion de l'huile pure végétale, la valorisation des déchets verts, le développement du bois-énergie et le recyclage des huiles et graisses usagées. S'il trouve encore le temps de réaliser quelques expertises foncières, il laisse de côté les instances représentatives, préférant l'action concrète.
OGM : Délit de traçage
L'histoire bégaye. Encore un procès de faucheurs volontaires Mais, nuance, cette fois-ci, ils n'avaient pas fauché un champ, mais recouvert de brou de noix une cargaison de maïs GM. L'article relate les conditions de cette action, la réaction de l'agriculteur et surtout l'environnement de la parcelle : dans le parc naturel des Landes de Gascogne, qui refuse les OGM, situé en Aquitaine dans une région qui elle aussi refuse les OGM...
OGM : "L'Etat organise la guerre entre les paysans"
Olivier Keller, chargé du dossier OGM à la Confédération paysanne, fait le point sur les actions de l'été sur les OGM. Les apiculteurs ont interpellé les services départementaux de la protection des végétaux (SRPV) pour connaître les emplacements des parcelles d'OGM, pour ne pas avoir leur miel contaminé Silence du côté des SRPV, même quand certains apiculteurs ont réussi à démontrer cette contamination, via des analyses de prélèvements de pollen dans les ruches. Des procès de faucheurs ont ou auront lieu (en fait reportés suite au Grenelle, sauf celui de Montpellier où c'est Monsanto qui a été condamné pour dissémination de soja GM non autorisé). Les fauchages continuent, avec une action inédite : la contamination d'un champ de maïs semence GM par du pollen non transgénique !
OGM : Pour un moratoire immédiat
Le secrétaire national de la Confédération paysanne, Olivier Keller, fait le point dans cet article sur le dossier OGM : tandis que, étayée par de nouveaux arguments scientifiques, la demande généralisée de moratoire s'intensifie, le gouvernement français s'entête à ne pas discuter devant l'assemblée nationale le projet de loi de transcription d'une directive européenne sur la dissémination des OGM. En Europe, d'anciennes variétés OGM autorisées seront prochainement réévaluées. Et trois pays ont un moratoire national : Italie, Autriche, et Grèce. Pendant ce temps, les procès des faucheurs se succèdent, souvent au détriment de ces derniers, ce qui ne limite pas pour autant la mobilisation anti-OGM. Objectif : un moratoire immédiat sur les semis 2007.
OGM : un tournant ?
Durant l'été, l'actualité sur les OGM s'est emballée. Fauchages, blocage du terminal du port de St Nazaire, sabotage de parcelles en bio pour mesurer la contamination par des OGM, suicide d'un agriculteur cultivant des OGM, tribunes dans les journaux Ces remous dans les campagnes ont sans doute été à l'origine de l'inter-groupe OGM formé in extremis dans le processus du Grenelle de l'environnement. Déjà, une haute autorité sur les biotechnologies est annoncée par le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo.
OGM : nécessité oblige
Le 9 décembre 2005, pour la première fois, un tribunal (celui d'Orléans) a relaxé des faucheurs volontaires d'OGM (49 personnes) jugés pour la neutralisation de parcelles d'essais de plantes transgéniques (dans ce cas, du maïs de Monsanto). Jugement historique dont cet article analyse les fondements, le principal étant que le juge a considéré que les prévenus agissaient en " état de nécessité ", c'est-à-dire qu'ils commettaient un " acte socialement utile " que la collectivité n'a "aucun intérêt à punir". Peu de temps après, un second jugement allait dans le même sens (non décrit dans cet article). L'inconnue reste ce que diront les juges en appel.