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Aménagements des parcours de poules biologiques
Jens THEJSEN, Auteur ; Brieuc DESAINT, Auteur ; Suzanne NIEMANN, Auteur ; ET AL., Auteur | AARHUS N (Agro Food Park 15, 8200, DANEMARK) : ØKOLOGISK LANDSFORENING (Fédération nationale danoise de lagriculture biologique) | 2020Pour les élevages de poules pondeuses en plein air, il est parfois difficile de gérer les parcours : le couvert végétal peut très vite laisser place à la terre nue et/ou à une très faible biodiversité. Ce livret propose différentes méthodes et outils pour améliorer l'utilisation des parcours dans les élevages biologiques. Les objectifs sont damener les poules à davantage utiliser leurs parcours ; de donner aux clients, grâce à lesthétique des parcours, une meilleure image de lagriculture biologique ; daccroître la diversité biologique et floristique dans lexploitation ; etc. Ce livret comprend ainsi différentes méthodes de plantation, des instructions sur la conception de sentiers, sur la sélection des plantes, sur la mise en place de brise-vent, etc. Il est la traduction dun document original édité par la Fédération nationale danoise de lagriculture biologique. Afin que les informations fournies soient adaptées pour les éleveurs français, certaines parties du document original ont été modifiées. La traduction en français de ce livret a été réalisée par lITAB dans le cadre du projet OK-Net Ecofeed, soutenu par lUnion Européenne. Il est également disponible en anglais.
Amendements : Pratiques dengrais verts en 2019 dans la Drôme
Julia WRIGHT, AuteurDans la Drôme, de plus en plus de viticulteurs bio mettent en place des engrais verts pour améliorer la structure de leurs sols et éviter le développement des adventices (ex : chiendent). Cet article offre une synthèse des techniques mises en place par 19 viticulteurs bio de ce département, en expliquant les différences de pratiques entre les divers territoires qui le composent : le Nord, le Sud et le Diois. A laide dun schéma, il commence par détailler les deux itinéraires techniques majoritairement employés : à lautomne, un tiers de ces viticulteurs pratiquent le semis direct, tandis que les autres effectuent un semis après enfouissement. Les engrais verts sont ensuite détruits entre mi-mars et début juillet par roulage, broyage, ou les deux. Les engrais verts sont souvent semés un rang sur deux, mais cette règle est adaptée selon les besoins de la parcelle. Les mélanges sont toujours constitués de légumineuses et de graminées (excepté dans le Diois où les viticulteurs privilégient lenherbement naturel pour mieux lutter contre lérosion). Les espèces majoritairement employées sont la vesce, le seigle, la féverole et la moutarde (leurs caractéristiques sont récapitulées dans un tableau). Pour faciliter lapprovisionnement des viticulteurs en semences, Agribiodrôme organise, depuis 2018, une commande groupée auprès de céréaliers bio drômois.
Un couvert aux multiples avantages : Du mélilot dans les pommiers
Marion COISNE, AuteurCamille Rolland, arboriculteur biologique basé dans les Hautes-Alpes, a expérimenté, en 2019, et 2020 un couvert de mélilot officinal associé à du trèfle blanc dans son verger. Ce mélange a été semé dans linter-rang dune parcelle de 1,2 ha, plantée en pommes Golden. Ce test a été réalisé dans le cadre du projet Absolu (2019-2020), financé par Danone et piloté par lItab, dont lobjectif est daméliorer la qualité des sols en arboriculture bio et en cultures légumières bio. Le mélilot, qui est une légumineuse bisanuelle, a été choisi pour répondre à plusieurs buts : améliorer la structure du sol, lutter contre les campagnols (cette plante était autrefois utilisée comme anticoagulant) et être mellifère. Dans cet essai, le mélange mélilot-trèfle blanc a été comparé à un enherbement naturel avec une flore variée. Les différentes observations ont montré que le feuillage était plus vert en présence de mélilot. Ce constat a, par la suite, été confirmé par des mesures réalisées à laide de N-Tester. La vigueur des arbres semble aussi être affectée positivement par la présence de mélilot. Quant à limpact sur le rendement, il nest pas encore possible de conclure car le verger présente une forte alternance. Des essais complémentaires devraient avoir lieu dans le cadre dun projet Absolu 2.
A la découverte des vergers du Sud de la Vallée du Rhône
Pauline BONHOMME, AuteurUn groupe de 9 arboriculteurs biologiques et en conversion du Rhône, de la Loire, de l'Ardèche et de l'Isère sest déplacé avec lARDAB, dans le Sud de la Vallée du Rhône, à la rencontre dautres producteurs. Les visites de fermes bio diversifiées ont permis des échanges de pratiques entre producteurs, des retours sur les variétés utilisées. Dans cet article, un focus sur la conduite des figuiers au Jardin de Gaïa et au Mas des Grands Cyprès (84) fournit quelques conseils pour réussir cette culture. Il est complété par une présentation plus détaillée du Mas des Grands Cyprès, qui a introduit des animaux (brebis et agneaux Merinos ) dans ses vergers.
Dossier : Désherbage mécanique
Pierre-Joseph DELORME, Auteur ; Pascal BORDEAU, AuteurCe dossier, dédié au désherbage mécanique, sinscrit dans un contexte conventionnel. Il est constitué de deux articles. Le premier restitue les résultats dun essai mené en Haute-Loire sur le désherbage mécanique dun maïs ensilage. Cinq modalités ont été comparées : deux passages de herse étrille ; un passage de roto-étrille + un passage de bineuse ; un passage de herse étrille + un passage de bineuse équipée de doigts Kress ; un passage de herse étrille + un passage de bineuse sans doigts Kress ; un passage de herse étrille + un passage de roto-étrille. Les rendements vont de 9,1 tMS/ha (deux passages de herse étrille) à 12,8 tMS/ha (herse étrille + bineuse équipée de doigts Kress). Il est possible de gagner en précision et en débit en utilisant une bineuse équipée dun guidage par caméra. Le second article est consacré aux systèmes de guidage par caméra. Après avoir présenté les caractéristiques de différents systèmes de guidage, plusieurs présidents de Cuma effectuent des retours dexpériences. Ils reconnaissent quil faut prendre le temps de bien maîtriser loutil pour le rendre efficace.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. Dans les Bouches-du-Rhône, le Domaine Grand Boise est situé au cur dun massif forestier méditerranéen riche en biodiversité. Il est composé de 40 ha (dont 33 plantés en vigne), est géré en biodynamie et associe viticulture, sylviculture, élevage et restauration-hébergement. Jean Simonet est à sa tête depuis 2012. Ses principaux objectifs sont de restructurer le vignoble et de faire face au manque deau. Au chai, il essaye doptimiser la fabrication du rosé et de mettre en avant le rouge de Provence. Il valorise ses vins en AOC côtes-de-provence Sainte-Victoire (80 %) et côtes-de-provence (20 %). Noëlla Morantin est, quant à elle, localisée à Pouillé, dans le Loir-et-Cher. Elle sest installée en 2009 et a acquis des vignes conduites en bio depuis 1991. Son domaine comprend 6 ha et elle achète les raisins produits par deux voisins bio sur 3 ha. Son domaine est tourné essentiellement vers le blanc : 75 % de sauvignon (du romorantin est en cours de plantation). Elle produit aussi un peu de rouge : gamay et cabernet sauvignon (en cours darrachage). Ses crédos sont lautonomie de son domaine, des vins de qualité et les plus naturels possible. Son système repose sur une bonne gestion de lherbe, une fertilisation minimale et une taille Guyot Poussard.
Gestion de lherbe : Anticiper et trouver le compromis
Frédérique ROSE, AuteurLa gestion de lenherbement en viticulture biologique est complexe et chronophage. Selon Christophe Gaviglio, ingénieur dexpérimentation à lIFV en charge de la mécanisation du vignoble, la grande problématique reste le ratio temps passé - efficacité. Certains viticulteurs font le choix de limiter leurs surfaces pour quelles restent compatibles avec un tracteur, un outil et un chauffeur ; tandis que dautres sagrandissent en se posant la question daugmenter les équipements et les salariés. Une des pistes pour concilier ce ratio est de mettre en place des systèmes plus simples (voire non spécifiques) et de combiner des opérations pour optimiser le temps de travail. Bernard Bagy, vigneron bio qui cultive 11 ha dans le Haut-Rhin, témoigne sur sa gestion de lenherbement : construction dun outil de travail du sol pour ses vignes en terrasses, choix des outils, nombre de passages, installation dengrais verts en hiver En parallèle de cet article, un encart décrit un outil de désherbage interceps électrique développé par la société suisse Zasso et New Holland.
Grandes cultures bio Grand Ouest - Maîtriser la qualité de ses grains bio, du champ au silo : Les bonnes questions à se poser
La production de grains bio de qualité, que ce soit pour lalimentation humaine ou animale, nécessite des savoir-faire et engage la responsabilité individuelle et collective de tous les maillons de la chaîne (du producteur au transformateur). Cette fiche présente les principes, les pratiques et les outils adaptés à la récolte, au stockage, au triage et à lacheminement optimal des grains bio, du champ au silo. Lobjectif est de garantir la qualité des grains tout en limitant les risques (contaminations, déclassements, destruction ). Cette fiche apporte des données techniques sur les différentes étapes citées précédemment. Ces données sont illustrées par des schémas et synthétisées par des tableaux récapitulatifs. Elles sont également ponctuées par des citations de producteurs biologiques du Grand Ouest. Ce document a été réalisé par le groupe Grandes cultures bio Grand Ouest, qui regroupe des producteurs, des organismes stockeurs, des collecteurs, des groupements dagriculteurs biologiques, des associations interprofessionnelles bio, des Chambres dagriculture et la Coopération Agricole Ouest.
Journée régionale : Arboriculture bio et expérimentation
Coralie PIREYRE, Auteur ; Céline VENOT, Auteur ; Pauline BONHOMME, Auteur ; ET AL., AuteurLe 10 décembre 2020, une vingtaine darboriculteurs bio dAuvergne-Rhône-Alpes se sont réunis au Verger Expérimental de Poisy, en Haute-Savoie (verger conduit en AB). La matinée a été consacrée aux visites des expérimentations : une vingtaine de variétés de pommiers et de poiriers ont pu être observées et différents critères liés à leur conduite ont été commentés et comparés ; les résultats obtenus avec deux types de conduite en biaxe ont également été présentés (la productivité a été doublée durant les quatre premières années en biaxe ; et un biaxe élagué serait plus productif quun biaxe avec arcure) ; des essais de porte-greffes sur un sol fatigué, en pommes et poires, ont aussi été décrits. Laprès-midi a été consacré à des échanges sur les besoins et les difficultés rencontrées sur le terrain (problèmes climatiques, maladies, ravageurs, problèmes de vigueur). Claude-Éric Parveaud, du GRAB, a également présenté les résultats dessais menés sur la station expérimentale de Gotheron, en lien avec la gestion du monilia, de lhoplocampe et des pucerons.
Lettre Filières FNAB - Viticulture n° 18
Justine CNUDDE, Auteur ; LETTRE FILIÈRES FNAB - VITICULTURE, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLa Lettre Filières FNAB - Viticulture n° 18 est composée des articles suivants : - Emmanuel et Bénédicte Leroy - Viticulture - Aube ; - Plants non bio en vigne et en arboriculture : des dérogations à demander dès le 1er janvier 2022 ; - L'utilisation des plantes pour soigner la vigne ; - Les vins oranges, témoignage du Domaine Finot ; - Fermes bio-diversité : publication d'un guide pratique en Grand Est.
Nouvelles productions : La grenade en culture
Fleur MOIROT, AuteurAfin de répondre à une demande des producteurs en matière de diversification et dadaptation au changement climatique, Agri Bio Ardèche a organisé une visite chez Thomas Saleilles, un producteur bio, dans le Gard, qui cultive, en autres, 11 ha de grenades. Ce dernier a repris lexploitation familiale en 2000 et a commencé à planter des grenades en 2010. Aujourdhui, il possède de nombreuses variétés quil a, pour la plupart, ramenées lui-même de Turquie (ACCO, Provence, Wonderfull, Hermione, Seed less ). Les grenadiers commencent à donner des fruits dès la deuxième année et atteignent leur rendement maximal vers la septième année (30 kg/arbre, soit 20 t/ha). Cette culture demande peu dinterventions. La taille reste lopération la plus importante, afin que les grenadiers continuent à produire des fruits. Lirrigation nest pas obligatoire, mais elle garantit la production et le calibre des fruits et diminue le risque déclatement des grenades. La récolte de Thomas Saleilles est destinée à la vente de fruits (un premier ramassage est effectué pour les grenades en bouche) et à la production de jus de fruits (ces grenades font lobjet dun deuxième ramassage). Cet arboriculteur produit également des plants de grenadiers certifiés en AB, avec un grand choix variétal.
Parcours techniques
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille plus amplement les pratiques de deux domaines en AB. Pablo et Vincent Chevrot sont frères et sont tous deux nologues. En 2004, ils ont repris le domaine familial de 18 ha (domaine Chevrot, créé en 1930, situé au Sud de la Côte de Beaune) et l'ont converti en bio. Ils ont également réintroduit la traction animale pour gérer lenherbement dans les vignes basses de leur domaine. Dans les autres parcelles, des engrais verts sont implantés afin de maintenir la fertilité des sols. Au chai, les cuvées se font à la parcelle, avec une recherche de vins précis et aromatiques. Laurent Habrard est basé dans les Côtes-du-Rhône (domaine Laurent Habrard, 15 ha, dans sa famille depuis cinq générations). Il est en bio depuis plus de dix ans et cherche constamment à améliorer ses pratiques. Sur ses parcelles en fortes pentes non mécanisables, il teste un paillage à base de miscanthus afin de contrôler le développement des adventices et de maintenir une humidité adéquate. Avec dautres vignerons, il se penche également sur la mise en place de pratiques biodynamiques. Il fait aussi évoluer ses pratiques au chai en travaillant sur ses assemblages. Autre point important dans son travail : le lien social.
Pourquoi/Comment : Bien faire vieillir ses prairies semées dassociation graminées-légumineuses
Romain DIEULOT, Auteur ; David FALAISE, Auteur ; Luc DELABY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (18-20 Rue Claude Tillier, 75 012, FRANCE) : RÉSEAU CIVAM | 2020Ce document regroupe onze fiches qui permettent de savoir pourquoi et comment bien faire vieillir ses prairies temporaires composées de graminées et de légumineuses. Dans lOuest de la France, les systèmes herbagers des élevages économes et pâturants reposent sur ce type de prairies. Ces prairies offrent un fourrage équilibré (ce qui permet de réduire lutilisation de compléments azotés) et de multiples services écosystémiques (lutte contre lérosion, diminution du lessivage, stockage de carbone ). Elles sont souvent installées pour quelques années, mais certains agriculteurs arrivent à les faire vieillir au-delà de cinq ans tout en conservant des quantités et des qualités de fourrage satisfaisantes. Cependant, il nest pas forcément évident darriver à bien faire vieillir toutes ses prairies. Cest à partir de ce constat que le projet PERPET (2016-2020), animé par le Réseau Civam, a étudié lévolution de prairies temporaires implantées dans 87 exploitations situées en Bretagne et en Pays de la Loire. Les résultats ont été valorisés sous forme de fiches portant sur les thèmes suivants : 1 Caractéristiques de vieilles prairies : observatoire historique ; 2 Poser un diagnostic sur sa prairie : évaluer la qualité dune prairie ; 3 La fonction de la prairie dans le système fourrager ; 4 Herbvalo® : estimer facilement le rendement valorisé de sa prairie ; 5 Les caractéristiques des prairies de lobservatoire dynamique ; 6 Dynamiques floristiques des prairies semées ; 7 Les trajectoires dévolution des prairies semées ; 8 Lalternance fauche-pâture ; 9 Légrainage naturel ; 10 Le pâturage estival ; 11 Le pâturage hivernal.
Rencontre avec Thierry Heins, arboriculteur, « Les vergers de Saint-Laurent », à Saint-Laurent-sur-Othain (55)
Carole TONIN, AuteurDans LES LETTRES AB - MAGAZINE DES PRODUCTEURS BIO DU GRAND EST (N° 35 Décembre 2020) / p. 10-11 (2)Thierry Heins est un passionné darbres fruitiers. Il est notamment le Président dune association locale, nommée les Croqueurs de Pommes du Nord Meusien. En 2016, il rencontre Vincent Servais, un éleveur de bovins lait bio, basé aussi dans la Meuse, et qui fait pâturer ses vaches sous des pommiers. Ces deux producteurs décident alors de monter un projet commun : ils proposent de mettre en place des pré-vergers haute-tige comme voie de diversification et de revenu complémentaire pour les éleveurs. Un pré-verger est une prairie permanente, fauchée ou pâturée, plantée darbres fruitiers de haute-tige à une densité inférieure à 100 arbres par hectare. La productivité agronomique des pré-vergers est 6 à 20 % supérieure à celles de ces deux productions séparées (fourrages et fruits). Historiquement, cette forme dagroforesterie ceinturait les villages meusiens pour les fournir en fruits. Elle favorise la biodiversité, le bien-être des animaux et elle est un véritable puits de carbone. En 2018, Thierry Heins et Vincent Servais ont planté 5 ha de pré-vergers, puis 8,5 ha en 2019. Les arbres sont plantés en ligne, tous les 8 m, et les lignes sont espacées de 12 m. Chaque plant est positionné sous une poche grillagée afin de le protéger des campagnols terrestres et il est adossé à un tuteur et protégé du bétail.
Synergie entre arbres et légumes : Bien concevoir son verger maraîcher
Marion COISNE, AuteurAssocier légumes et arbres fruitiers permet de diversifier son revenu tout en bénéficiant de synergies agronomiques. Toutefois, concevoir et gérer un verger maraîcher ne simprovise pas. Jean-Luc Petit, fondateur dArbo Bio Infos, consultant en agriculture biologique et biodynamique, et expert sur ce sujet, a été invité, le 14 octobre 2019, au forum arboriculture et maraîchage organisé par le Gab Ile-de-France, afin de présenter les bases de ce système. Il est avant tout recommandé de bien prendre en compte la charge de travail, et notamment de faire attention au chevauchement des récoltes. Le projet Smart, sur lagroforesterie maraîchère, a dailleurs publié un guide « Associer légumes et arbres fruitiers en agroforesterie » afin daider à la réflexion sur le choix des espèces et lorganisation du travail. Il est également recommandé de se former en arboriculture, car, contrairement au maraîchage (production à cycle court), la gestion des années passées a des répercussions sur la production fruitière future. Cet article est accompagné de deux encarts, chacun étant réservé au témoignage dun producteur bio en verger maraîcher.