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Documents disponibles dans cette catégorie (574)


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Vrac et zéro déchet ont le vent en poupe en Belgique
BIO-LINEAIRES, AuteurLa démarche zéro déchet, qui vise à réduire structurellement la production de déchets pour économiser les ressources de la planète, s'appuie sur 3 leviers : réduction à la source (notamment en changeant les modes d'emballage), réemploi et recyclage. En Belgique, la tendance de la vente en vrac et du zéro déchet se confirme, notamment dans le réseau bio, où l'offre se développe, poussée par la demande des consommateurs. Les petits fournisseurs semblent plus ouverts à la démarche. Des initiatives pour accompagner la réduction des emballages plastique, comme "L'empoteuse" (service de consigne de contenants durables) et "SuperZéro" (stations de recharge de produits d'entretien), ont vu le jour. Dans un encart, Alexis Descampe, co-fondateur de Färm, réseau coopératif de magasins bio belges, partage sa vision de l'avenir du marché bio en Belgique.
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La Belgique, une évolution à suivre...
Mélanie LONGIN, AuteurLe marché bio belge a atteint 779 millions d'euros en 2019, en croissance de 4 % par rapport à 2018. Pour la première fois, il a été mis en avant au Salon Natexpo de 2020. Les particularités et les perspectives de développement de ce marché sont présentées, notamment le développement des EAP (épiceries alternatives de proximité), qui font la part belle au bio, au local, au vrac et au durable, et qui évoluent fortement sur les régions de Bruxelles, de Liège et du Hainaut.
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La bio en Allemagne : Covid-19 booste la bio et accélère les tendances
BIO-LINEAIRES, AuteurEn Allemagne, la distribution spécialisée bio a progressé pendant les premiers mois de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Selon les données disponibles de mi-mai 2020, les ventes de produits bio ont augmenté de 33 % en moyenne durant le 1er trimestre 2020, en comparaison avec le 1er trimestre 2019. La distribution spécialisée bio est le circuit de commercialisation allemand le plus dynamique si l'on observe le marché alimentaire dans sa globalité. Au-delà des chiffres, les derniers enseignements concernant la distribution bio allemande montrent que celle-ci a su résister pendant la crise de la Covid-19 et que, peut-être, une nouvelle opportunité s'ouvre à elle si la filière parvient à communiquer sur les valeurs bio, sur la provenance régionale des produits et sur la juste rémunération des acteurs de la filière.
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La bio en Allemagne : Magasins bio en 2019 : une croissance inattendue et inexpliquée
BIO-LINEAIRES, AuteurCet article analyse les raisons d'une croissance importante des ventes en magasins bio en Allemagne en 2019, bien supérieure à celle de 2018. Est notamment soulignée une plus grande fréquentation (en moyenne 7 personnes en plus par jour), sans que l'on sache encore si elle est liée à de nouveaux clients. Cette relance des ventes en magasins spécialisés bio intervient alors que le mouvement "Friday for Future", mouvement de lutte contre le changement climatique, domine une large part de la discussion publique en Allemagne depuis septembre 2018.
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Le bio au challenge du local
Jean HARZIG, AuteurCet article compare les stratégies commerciales, appliquées aux fruits et légumes biologiques, de deux magasins basés non loin de la métropole stéphanoise : un hypermarché (Leclerc) et un magasin spécialisé (La Vie Claire). En complément de cet article, un tableau compare les prix dune vingtaine de fruits et légumes bio vendus par ces deux magasins (le relevé des prix a été effectué le 12 novembre 2020). La provenance des produits est également renseignée.
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La bio, un modèle résilient pour l'alimentation de demain
BIO-LINEAIRES, AuteurLe Synabio, organisation fédératrice des entreprises de la bio, rassemble aujourd'hui près de 200 entreprises bio de la transformation et de la distribution. Cet article est le plaidoyer qu'il a rédigé, après plusieurs mois de crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19, pour exprimer sa vision d'un modèle alimentaire vertueux et capable de résilience. Premier constat : au cours de la première partie de la crise (jusqu'en juillet), la consommation de produits bio a augmenté fortement (+ 63 % en GMS pour la semaine du 15 mars 2020, contre + 40 % pour les produits conventionnels). Les filières bio ont su répondre à la demande et faire face à l'imprévu, démontrant leur résilience. Les atouts de l'agriculture bio pour s'adapter sont, entre autres : des approvisionnements en France, une contractualisation avec l'amont agricole, une distribution spécialisée, un climat social apaisé (la RSE dans les entreprises bio est relativement plus développée) qui a facilité l'adaptation des chaînes de production malgré la tension. Le Synabio rappelle que les entreprises de la bio défendent un mode de production intrinsèquement résilient et à l'origine de nombreux coûts évités pour la collectivité (dépollution, dépenses de santé, etc.) et qu'elles créent de l'emploi. Pour le Synabio, lÉtat devrait, pour toutes ces raisons, s'investir davantage pour protéger les bonnes pratiques des entreprises de la bio, pour sécuriser les acteurs de la bio (aléas climatiques, relations avec la grande distribution) pour accélérer la transition et changer d'échelle, en facilitant et en encourageant les investissements.
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Consommation bio : + 13, 5 % en 2019
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2019, le marché des produits bio a progressé de 1,4 milliards d'euros pour atteindre 11,93 milliard d'euros, soit une croissance de 13,5 % par rapport à 2018. Désormais, la consommation des ménages en bio atteint 6,1 %. Les achats de produits bio en restauration collective et en restauration commerciale ont augmenté de 16,4 % entre 2018 et 2019. L'évolution de la consommation et de la distribution des produits bio sont présentées : chiffre d'affaires entre 2010 et 2019 selon les circuits de distribution, progression des ventes selon les catégories de produits, répartition des achats de produits par famille et par circuit de distribution. Les enseignes de grande distribution sont restées, en 2019, le principal moteur des ventes bio.
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La distribution des produits naturels et bio en Finlande
Michel KNITTEL, AuteurLa Finlande possède près de 307 000 ha de terres cultivées en bio, soit 13,5 % de sa surface agricole. La surface en bio, dans ce pays, croît régulièrement, pouvant atteindre jusqu'à 28,8 % dans certaines régions. La Finlande se distingue aussi par le fait qu'elle est le pays avec la plus grande surface au monde de cueillette sauvage certifiée : près de 4,6 Mio ha, essentiellement situés en Laponie (myrtilles, airelles rouges, jus de bouleau). En 2018, selon le FiBL, le pays comptait 5 129 producteurs, 301 transformateurs, 63 importateurs et 20 exportateurs biologiques. En moins de 10 ans, le marché bio de détail finlandais a plus que doublé et pesait 368 Mio en 2019. Les consommateurs bio finlandais achètent des produits bio majoritairement dans le réseau conventionnel et seulement 16 % font leurs achats bio en magasins spécialisés. Environ 2,2 Mio de Finlandais achètent régulièrement des produits bio avec, pour motivations, entre autres, l'absence de pesticides, le goût et le bénéfice pour la santé. Toutes les tendances de consommation liées au bien-être, aux ingrédients naturels et à la responsabilité sont en hausse, ces dernières années. 2 groupes détiennent à eux seuls quasiment l'ensemble de la distribution alimentaire conventionnelle. Leurs chaînes de grandes surfaces distribuent une gamme toujours plus étoffée de produits bio. Il n'existe pas de chaînes organisées de magasins bio. C'est dans la région d'Helsinki et dans les autres grandes villes que se trouvent les plus nombreux points de vente bio indépendants, parmi lesquels Saturmarja, Anton & Anton et Ruohonjuuri. Ce dernier, apparu en 1982, est devenu une chaîne de 16 magasins spécialisés très modernes et attractifs (alimentation bio, cosmétiques naturels, les produits de santé, équitables, environnementalement responsables, etc.) Les chaînes Life et Aitokauppa proposent des magasins de produits de santé et écologiques (compléments alimentaires, phytothérapie, diététique, cosmétique, etc.)
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La distribution des produits naturels et bio en Irlande
Michel KNITTEL, AuteurMalgré la forte influence du Royaume-Uni, l'Irlande du Sud présente un paysage de la distribution des produits biologiques différent de celui de son voisin. Petit pays insulaire de 4,9 millions d'habitants, sa surface est de 72 000 ha et la part de sa SAU en bio n'est que de 1,5 %. En 2019, on y comptait un peu plus de 2 100 opérateurs bio, dont 1 700 agriculteurs. D'après l'agence officielle irlandaise de promotion de l'industrie agroalimentaire, le marché bio se situerait, pour 2018, autour de "plus de 200 Mio ", représentant une croissance de + 10 % entre 2017 et 2018. Près de 94 % des ménages irlandais achètent des produits bio, en moyenne une fois toutes les 2 semaines. Les principales motivations sont la qualité des produits bio, le fait qu'ils soient labellisés, mais aussi les bienfaits pour la santé, le goût et l'origine irlandaise. Le principal frein à l'achat reste le prix, pour 48 % des consommateurs, selon une étude consommateurs réalisée en 2017. La production nationale concerne essentiellement des produits carnés (bovins, ovins) et souffre d'un manque de gros producteurs de fruits et légumes, impliquant une forte dépendance aux importations. La distribution des produits bio s'opère en grande partie via les grandes surfaces, avec 70 % des achats réalisés en 2017. La plupart des grandes enseignes conventionnelles possèdent leur propre marque de produits bio, comme SuperValu, leader de la distribution bio en GMS, et qui a lancé une gamme de 19 fruits et légumes bio avec des emballages compostables. La vente directe est bien présente, avec de nombreux marchés et des possibilités d'achats à la ferme. De nombreuses boutiques indépendantes, baptisées "magasins bio", existent, mais ce sont en général de petites supérettes proposant peu de produits frais. Les "health stores" proposent surtout des produits diététiques, des compléments alimentaires et des cosmétiques. Organisés sous forme de coopératives, certains magasins associent alimentaire et non-alimentaire, bio et non-bio, ou se consacrent au 100 % local, dont du bio...
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La distribution des produits naturels et bio au Luxembourg
Michel KNITTEL, AuteurPetit pays de 2 600 km2, le Luxembourg est le 3ème pays au monde en production de richesses. Bien que sa SAU en bio soit relativement modeste (4,2 % de la SAU totale, fin 2018), le Luxembourg présente un taux de consommation bio élevé. En 2017, il était, selon les chiffres du FiBL et d'IFOAM, le 4ème pays au monde sur le plan de la consommation par habitant, derrière la Suisse, le Danemark et la Suède. La part du marché bio dans la consommation totale y représente 7,3 %, en progression par rapport à 2016, et les importations sont importantes. Des producteurs bio utilisent le label "Bio Lëtzebuerg" dont le cahier des charges comporte 3 conditions supplémentaires par rapport au cahier des charges bio européen (dont la conversion intégrale de l'exploitation). Côté distribution, la GMS possède 60 % de part de marché (l'enseigne conventionnelle "Cactus" offre plus de 2 750 références bio), les magasins bio un peu moins de 30 % et les autres circuits 10 %. Une trentaine de magasins bio composent la distribution spécialisée. Le leader de la distribution bio est la chaîne Naturata. Une trentaine de magasins bio font partie du groupe Oikopolis, dont lhistoire remonte à 1988 avec la création de la coopérative des fermiers bio du Luxembourg.
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La distribution des produits naturels et bio en République d'Afrique du Sud
Michel KNITTEL, AuteurL'Afrique du Sud est un pays grand comme 2 fois la France et compte 58,8 millions d'habitants, la plupart d'entre eux se concentrant dans les zones urbaines. Avec un PIB par habitant se classant au 89ème rang mondial et un chômage important, l'Afrique du Sud n'offre pas l'environnement le plus favorable pour la distribution bio, d'autant que la production bio n'y est quasiment pas développée (280 agriculteurs certifiés). La SAU bio ne représente que 0,04 % de la SAU globale (pourcentage moyen de la SAU bio en Afrique : 0,2 %) et il n'existe pas de cadre légal pour les agriculteurs qui souhaiteraient produire en bio. Seule l'association bio South African Organic Sector Organisation (SAOSO) a publié un cahier des charges privé, reconnu par IFOAM en 2017. Fermement ancré dans le modèle conventionnel, le pays compte néanmoins 1,3 Mio d'ha consacrés à la cueillette sauvage (harpagophytum). L'émergence d'une classe moyenne a stimulé, ces dernières années, la croissance de produits "sains", dont les produits bio. Business France estimait le marché bio sud-africain, en 2019, à environ 27,3 Mio d'euros. L'Afrique du Sud serait cependant le premier marché bio du continent africain, une niche ne touchant que des consommateurs aisés des plus grandes zones urbaines, dont Cape Town et Johannesburg. Deux des plus importants distributeurs alimentaires du pays, Woolworths et Pick n Pay, proposent un assortiment significatif de produits bio et la plupart des enseignes conventionnelles possèdent des rayons bio. L'enseigne bio la plus connue et la plus ancienne est Wellness Warehouse, avec ses 34 magasins très modernes, n'offrant que des produits certifiés SAOSO et au maximum issus de petits producteurs. D'autres magasins spécialisés sont présents sur le territoire : Think Organic, Organic Footprints, Going Natural... Les producteurs bio ont la possibilité de vendre sur les marchés fermiers locaux et sur les marchés conventionnels, nombreux, très fréquentés et très festifs, ainsi que sur quelques marchés bio.
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La distribution s'engage
Jean HARZIG, AuteurDans cet article, six enseignes de la distribution, dont Biocoop (les autres n'étant pas spécialisées en bio), répondent à plusieurs questions sur leur approvisionnement en fruits et légumes, ainsi que sur le devenir de leurs points de vente. Lune dentre elles concerne la régression des fruits et légumes français dans leurs rayons. A cette question, Biocoop répond que 80 % de son chiffre daffaires (tous produits confondus) est réalisé sur des produits français et que 30 % de ses fruits et légumes sont locaux (lapprovisionnement étant directement géré par les magasins). Une autre question concerne la répartition des risques et des bénéfices tout au long de la chaîne de valeurs : du producteur au consommateur, en passant par le commerce. Biocoop refuse que les agriculteurs soient une variable dajustement. Cest pourquoi cette enseigne développe le commerce équitable et travaille uniquement avec des groupements de producteurs, ce qui permet de mieux gérer les aléas du marché, tout en construisant une politique de prix à partir des coûts de production. Une autre question porte sur la crise Covid-19 qui a bousculé léchiquier de la distribution alimentaire. Face à ces changements, Biocoop explique vouloir développer le e-commerce.
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Dossier : Applications consommateurs
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Michel KNITTEL, Auteur ; Simon LE FUR, Auteur ; ET AL., AuteurLe succès du Nutri-Score et de ces applications qui, comme Yuka, "Ménag'Score" de 60 Millions de Consommateurs ou MyLabel dont Bio Consom'acteurs est partenaire, permettent aux consommateurs de décrypter le contenu des produits de grande consommation est-il le fait d'une tendance de fond pour plus de transparence ou d'un effet de mode ? Ce dossier fait le point en expliquant le fonctionnement de ces applications, leur impact sur les industriels, la GMS et le réseau bio, avec les points de vue de distributeurs spécialisés, de transformateurs, d'experts en nutrition ou en cosmétique et détergence. Des applications sont parfois axées sur le score nutritionnel, d'autres sur l'éthique du produit, ou encore sur la durabilité. Les choix des consommateurs peuvent pousser les fabricants à revoir les recettes et les ingrédients de leurs produits afin qu'ils soient mieux "notés". Selon une nutritionniste, il ne faut pas se fier les yeux fermés à ces applications. Néanmoins, ces dernières semblent répondre au besoin de transparence qui saccroît auprès des consommateurs.
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Dossier : Bilan 2019 : Distribution spécialisée 2019 à la loupe
BIO-LINEAIRES, AuteurDans ce dossier, les chiffres de la distribution bio en France (cabinet IRI) pour l'année 2019 sont présentés et analysés : - Evolution du CA en MSB (magasins spécialisés bio) et en GMS (graphiques) ; - Estimation bilan MSB par familles en 2019 (chiffres d'affaires et évolution pour une quinzaine de familles de produits) ; - Ouvertures, fermetures 2019 : un bilan plus mitigé ; - Carte de France 2019 des magasins bio ; - Situation des principales enseignes régionales et groupements bio en 2019 ; - Situation des principales enseignes nationales en 2019 ; - Situation des principales enseignes belges bio ; - Les tendances et évolutions ; - L'alimentaire bio en GMS à fin novembre 2019 ; - La promo, un levier de plus en plus activé pour les produits bio.
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Dossier : Impact du Covid-19 sur la distribution. Et demain...
BIO-LINEAIRES, AuteurQuel aura été l'impact de la crise sanitaire liée à la Covid-19 et en particulier de la période de confinement sur la consommation et la distribution des produits bio ? Le dossier passe en revue de nombreux thèmes liés à cette situation inédite, avec : des interviews de représentants des principales organisations professionnelles (Natexbio, Synabio, Synadis Bio, Synadiet) ; la présentation des chiffres du bio en GMS et en réseau spécialisé ; le panier idéal pour faire face à la période (alimentation, sommeil, anxiété ) ; le point sur la situation en Allemagne, en Belgique et dans le reste du monde ; le rôle des microbes et la désinfection, des témoignages dentreprises du marché de lentretien en réseau bio... Les résultats de deux enquêtes, l'une auprès de magasins bio, l'autre auprès de consommateurs, sont présentés.