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CHANGEMENT CLIMATIQUE |


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16th IFOAM Organic World Congress (Modena, 16-20 june 2008) : Cultivate the Future : Book of abstracts
Le 16ème Congrès Biologique Mondial d'IFOAM a eu lieu du 16 au 20 juin 2008, à Modène (Italie). Cet ouvrage rassemble les résumés d'interventions ayant eu lieu lors des différentes conférences : Conférence sur le vin et la viticulture biologiques ; Conférence sur les fruits biologiques ; Conférence sur le textile et les fibres biologiques ; Scientific Research Track - 2ème Conférence scientifique ISOFAR : "Cultiver le Futur en se Basant sur la Science" ; Atelier sur l'agriculture biologique et le changement climatique ; Les femmes en agriculture biologique ; Coopération internationale pour le développement et agriculture biologique ; Les liens entre agriculture biologique et conservation de la nature et biodiversité ; Pratiques en AB et innovations ; Présentation du Rapport Europe 2008 sur le commerce de détail de produits biologiques ; Recherche sur l'agriculture biologique et l'agriculture à faibles intrants financée par l'Europe dans le 6ème Programme cadre (FP6) : Soutien scientifique aux politiques et à la qualité des produits ; Aquaculture biologique ; Une voix mondiale pour l'agriculture biologique (Session IFOAM) ; Défendre le concept de certification de groupe : Stratégies de défense et de lobbying par rapport aux Etats-Unis et à l'UE (Session IFOAM) ; Vision de la recherche pour l'agriculture biologique ; Consortium européen pour un atelier sur la sélection animale biologique ; Atelier sur Comment améliorer la collecte de données mondiales sur l'agriculture biologique ; Politiques gouvernementales de soutien à l'AB : une perspective mondiale ; Enseignement ; Travail d'IFOAM avec les Agences des Nations-Unies : Session d'information (Session IFOAM) ; Justice sociale ; Ateliers QLIF ; Agriculture biologique et sécurité/souveraineté alimentaires ; Atelier sur le génie génétique et les OGM ; Atelier sur les nanotechnologies ; Marchés biologiques ; Systèmes de Garantie participative (Session IFOAM) ; Normes biologiques régionales en Afrique de l'Est et dans le Pacifique : Défis et options pour la commercialisation locale et régionale des produits bio (Session IFOAM) ; Système de garantie biologique (Session IFOAM) ; Cultiver le Futur dans la région méditerranéenne ; Cosmétiques naturels ; Semence viable pour l'AB.
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4 pour 1000 : Les sols agricoles pour la sécurité alimentaire et le climat
Cette vidéo présente le cycle du carbone et le stockage de carbone dans les sols, puis l'intiative qui vise à augmenter le stock de carbone dans les sols de 4 pour 100, ou de 0,4 %, chaque année. Un tel stockage permettrait de stopper l'augmentation de CO2 dans l'atmosphère, en complément à d'autres actions. Pour ce faire, il faut amplifier l'usage de pratiques agroécologiques (couverture du sol, fertilisation organique, cultures intermédiaires, haies, prairies permanentes...) et ce, à l'échelle mondiale. Lien : http://4p1000.org/
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50 idées reçues sur l'agriculture et l'alimentation
Des réponses claires qui remettent en cause beaucoup d'idées reçues, c'est ce que propose cet ouvrage. Exemples : - La plupart des tomates n'ont plus de goût. Vrai. Le goût ne fait pas partie des critères de sélection des aliments proposés par l'agriculture industrielle ; - Boire beaucoup de lait est bon pour la santé. Faux. C'est mauvais pour les os et pour le taux de cholestérol ; - Le réchauffement climatique met en péril nos vins. Vrai. Mais on pourra peut-être y remédier ; - Nos races animales sont en voie de disparition. Vrai. Et il est urgent d'agir ; - L'agriculture industrielle vend des produits « bon marché ». Faux. Nous les payons en réalité très cher ; - Vivre à la campagne est bon pour la santé et rend plus heureux. Faux. Les conditions de vie s'y dégradent. Citons encore dans les idées reçues abordées : Les plantes bio contiennent des champignons toxiques ; La variété des semences diminue ; Nos éleveurs se soucient peu du bien-être animal ; Les produits bio, plus coûteux, sont réservés aux bobos ; Les paysans sont libres de produire ce qu'ils veulent, etc. Ce sont en tout 50 affirmations qui sont ainsi passées au crible pour y apporter des éléments de réponse étayés par les résultats de recherches scientifiques.
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L'abricotier dans le Sud de la France : Etude du lien climat-production
Michel JAY, Auteur ; Bruno LOQUET, AuteurL'abricotier est une espèce relativement exigeante du point de vue climatique. Elle a notamment besoin de froids hivernaux importants pour effectuer sa levée de dormance au printemps. Or, avec le changement climatique et les températures de plus en plus douces, notamment dans le Sud de la France, des anomalies de floraison peuvent apparaître, aussi bien sur le nombre de fleurs que sur leur qualité. En 2006, le Ctifl a lancé une étude sur le lien entre climat et production sur plusieurs variétés d'abricotiers. Les anomalies de floraison sont régulières mais difficiles à expliquer. Il apparaît un retard de floraison de 8-10 jours sur les quinze dernières années, expliqué en partie par un retard d'entrée en dormance, par un froid tardif, et peut-être par l'état du sol. Ainsi, de nouvelles méthodologies doivent être élaborées pour adapter le choix des variétés au changement climatique.
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Accompagner la valorisation du projet Mélibio dans le but de créer un réseau de coopération autour de la question de l'autonomie des élevages du Massif central
Ce mémoire a été réalisé, suite à un stage au Pôle Bio Massif Central, dans le cadre de la licence professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement". Le Pôle Bio Massif Central (statut associatif) a pour mission centrale le développement de l'agriculture biologique à l'échelle du Massif Central, par la coordination de projets de recherche/développement et la valorisation/diffusion de connaissances. Parmi ces projets, le projet Mélibio (2011-2019) vise à accompagner les éleveurs (prioritairement en AB) dans leur quête d'autonomie et de sécurisation de leurs systèmes fourragers face aux aléas, notamment climatiques. La question de la co-construction des savoirs, du partage des solutions innovantes mises en uvre par les éleveurs et de la gestion de l'ensemble de ces connaissances sont aussi au centre du projet. Le stage a consisté à identifier des actions et des outils propres à favoriser l'émergence d'un "réseau Mélibio", réseau de coopération d'acteurs autour de la question de l'autonomie des élevages dans le Massif Central, avec deux grands enjeux : pérenniser les connaissances acquises et faciliter durablement la co-construction de futures connaissances.
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Actes du colloque CLIMATOR : Présentation des méthodes et des résultats du projet CLIMATOR
N. BRISSON, Auteur ; C. PAGÉ, Auteur ; L. TERRAY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2010Le projet de recherche CLIMATOR (2007-2010) a été financé par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR), dans le cadre du programme Vulnérabilité, Milieux et Climat (VMC). Pendant 3 ans, 17 équipes de 7 instituts et organismes ont travaillé ensemble sur le projet CLIMATOR, associant ainsi des disciplines variées : climatologie, agronomie, écophysiologie, bioclimatologie, science du sol pour des objets divers : recherche, développement, enseignement. CLIMATOR a visé à fournir des méthodes et des résultats sur l'impact du changement climatique sur des systèmes cultivés variés, à l'échelle de la parcelle, et dans des climats contrastés français. CLIMATOR a concerné des systèmes annuels (monocultures et rotations de blé, tournesol, maïs, sorgho, colza principalement) à divers niveaux d'intrants (sec et irrigué, conventionnel et biologique) et des systèmes pérennes (prairies, forêts, banane, canne à sucre et vigne). L'approche territoriale s'est appuyée sur 13 sites représentatifs des climats français (Avignon, Bordeaux, Clermont-Ferrand (Theix), Colmar, Dijon...) et le travail réalisé a reposé sur une analyse d'impacts possibles selon diverses hypothèses pour le climat futur (exercice de modélisation à vocation prospective qui ne peut, en aucun cas, être considéré comme prévisionnel). Les résultats du projet CLIMATOR ont été présentés lors du colloque de clôture, co-organisé par l'INRA et Arvalis-Institut du végétal, qui s'est tenu à Versailles les 17 et 18 juin 2010. Le projet a fourni des méthodes pour analyser l'impact d'un changement climatique sur des systèmes agricoles et forestiers variés, et a produit des résultats synthétisés dans un Livre Vert. S'ils ne concluent pas à un impact uniforme sur les cultures, les chercheurs montrent que l'augmentation de la température et de la concentration en CO2, et la diminution des précipitations, auront une influence sur plusieurs facteurs déterminants pour les cultures, les forêts et l'environnement (alimentation des nappes phréatiques en particulier).
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Actualité technique : Conférences Space "L'autonomie alimentaire des élevages bio : des atouts économiques et écologiques"
Elisabeth COCAUD, AuteurCet article reprend des extraits de la conférence Organisée par BRIO, Bio des Régions Interprofessionnellement organisées, le 15 septembre 2011, au SPACE. L'article regroupe des témoignages d'éleveurs comme Christophe Gosselin, éleveur porcin dans la Manche (en bio depuis 2011), ou Gilles Simoneau, éleveur laitier bio, en Ille-et-Vilaine. Jérôme Pavie, de l'Institut de l'élevage, a présenté les enjeux de l'autonomie et plus particulièrement de l'autonomie alimentaire en agriculture biologique. Seules 20% des exploitations agricoles laitières sont autonomes en concentrés et 50% en fourrages. Les élevages biologiques, avec un système fourrager plus herbager, sont aussi exposés aux aléas climatiques et l'autonomie alimentaire est la première difficulté devant les problèmes sanitaires. Pour un des éleveurs qui a témoigné, le développement de l'autonomie alimentaire lui a permis de se réapproprier les formules alimentaires tandis que, pour le deuxième éleveur, produire le quota en maximisant l'alimentation produite sur la ferme est un objectif pour lui et ses associés.
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Adaptation de l'agriculture aux changements climatiques : Recueil d'expériences territoriales
Le RAC-F (Réseau Action Climat France) publie cette étude, à destination des acteurs des territoires, sur les stratégies d'adaptation de l'agriculture aux changements climatiques. Elle fait suite à une première étude intitulée "Atténuer les émissions de GES du secteur agricole en France - Recueil d'expériences territoriales". Dans une première partie, sont détaillés les effets attendus des changements climatiques, l'état de la science sur le sujet, et les outils institutionnels déjà existants, les stratégies d'adaptation identifiées et les rôles possibles des territoires. Dans une deuxième partie, sont décrites 5 expériences territoriales ayant mis en place des actions concrètes : la communauté de communes Le Grésivaudan, le parc national des Ecrins, la Chambre d'agriculture de la Creuse, le Conseil général du Lot-et-Garonne et le territoire de la Mayenne (CIVAM AD 53 et Chambre d'agriculture).
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Adaptation au changement climatique : la recherche s'organise
Pascale MOLLIER, AuteurDeux types de stratégies coexistent face au changement climatique : l'atténuation (diminution des émissions de gaz à effet de serre, séquestration du carbone pour limiter l'effet de serre) ou l'adaptation des écosystèmes agricoles aux nouvelles conditions climatiques. Si l'essentiel des recherches a privilégié la première stratégie, l'INRA (Institut National de Recherche Agronomique) a défini un métaprogramme afin de développer les connaissances sur la deuxième : « Adaptation au changement climatique de l'agriculture et de la forêt ». Ce programme s'inscrit à différentes échelles (de l'échelle régionale à l'échelle internationale) et réunit des chercheurs de différentes disciplines.
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Adaptations au changement climatique : fermoscopie au GAEC Bioloval
Vincent BROSSILLON, AuteurEn sud-Vendée, le GAEC Bioloval élève une soixantaine de vaches laitières et leur suite. L'élevage a été converti à l'agriculture biologique en 2009, et a été orienté vers un système herbager économe. L'assolement compte 70 ha d'herbe, dont 55 ha de prairies multi-espèces, 6 ha de maïs fourrage et 6 ha de méteil, utilisable en grain ou en fourrage. Laurent et Valérie, les éleveurs, ressentent de plus en plus les effets du réchauffement climatique sur leur système et, depuis quelques années, ils échangent sur le sujet avec un groupe d'éleveurs. Ensemble, ils réfléchissent aux adaptations possibles selon trois catégories : adaptations de court terme, de moyen terme et de long terme. Les applications concrètes mises en uvre sur le GAEC Bioloval sont décrites. Sur le court terme, Laurent et Valérie tentent d'anticiper au mieux les besoins en fourrages, ainsi que la production fourragère. A moyen terme, ils adaptent les besoins du troupeau, en tarissant, en regroupant les vêlages entre le 15 août et le 30 octobre, ou encore en mettant les vaches en fin de lactation sur des "parcelles parking" peu productives. Les espèces fourragères font aussi l'objet de réajustements, que ce soit pour les prairies ou les fourrages annuels. De plus, le méteil est parfois implanté directement dans une prairie. A long terme, le couple d'éleveurs envisage d'adapter le chargement pour avoir plus de sécurité alimentaire, soit en agrandissant les surfaces, soit en diminuant le cheptel et la production.
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Adapter la production fourragère des ruminants dans un Massif Central sous contrainte hydrique : Des pistes à développer à partir d'expériences en zone méditerranéenne
Le projet Mélibio a été mis en place en 2012 pour accompagner les éleveurs biologiques du Massif Central dans la sécurisation de leur système fourrager. En effet, ces derniers seront soumis, d'après les scenarii, à des conditions climatiques de plus en plus contraignantes, notamment en termes de stress hydrique. A partir d'entretiens, les solutions mises en uvre par des éleveurs de ruminants en Catalogne et en Toscane pour faire face à la sécheresse sont étudiées, et ce afin de déterminer lesquelles pourraient être transposables dans le Massif Central. Cette synthèse de l'étude réalisée décrit les techniques rencontrées : - l'implantation de luzerne ; - le recours aux cultures fourragères annuelles ; - l'utilisation de prairies à flore variée, mais généralement sur de petites surfaces et pour leurs fonctions complémentaires ; - la constitution de stocks avec les coupes de fourrages de meilleure qualité au détriment du pâturage sur les surfaces concernées ; - l'utilisation de la forêt ; - l'irrigation ; - les achats de fourrages.
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Adapter sa production fourragère aux nouvelles donnes climatiques
ATOUT TREFLE (L'), AuteurCet article rapporte quelques éléments évoqués lors de la rencontre organisée en mars 2008 par l'Association Française pour la Production Fourragère sur les pistes d'adaptations envisageables en élevage pour faire face aux changements climatiques. Si la France n'est pas menacée d'aridité, les épisodes de sécheresses estivales s'y font plus fréquents et rendent les systèmes d'élevage plus vulnérables. Ceux basés sur l'herbe le sont particulièrement, du fait de la forte saisonnalité de la production. Cette dernière devrait devenir plus importante au printemps et à l'automne du fait d'hivers plus arrosés et doux, mais très aléatoire en été. L'adaptation passe avant tout, selon Gilles Lemaire de l'Inra de Lusignan, par la baisse du chargement et un changement des pratiques de pâturage. Ce dernier pourrait s'étaler et les stocks être réservés aux périodes de sécheresse. La culture de céréales ensilées immatures, de luzerne ou encore de sorgho grain ensilé constituent aussi des voies d'adaptation à explorer. Divers intervenants ont souligné l'intérêt des prairies multi-espèces en conditions de sécheresse estivale. Il faut aussi compter sur l'amélioration génétique des plantes fourragères vers une plus grande résistance à la sécheresse. Les principales règles de conduite adoptées au GAEC Ursule pour s'adapter aux étés rudes, et qui lui permettent une autonomie alimentaire totale en élevage bovin, sont détaillées. Elles consistent à : - utiliser des associations qui tolèrent mieux la sécheresse ; - profiter au maximum de la pousse de printemps ; - diversifier les productions végétales.
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Adapter ses fourragères au changement climatique
François D'ALTEROCHE, AuteurLimpact des aléas climatiques peut remettre en question lautonomie fourragère. De ce fait, des recherches se multiplient sur le sujet. LInra a simulé le climat des étés à venir sur différentes espèces, afin de déterminer les plus résistantes. Du côté des éleveurs qui subissent directement ces impacts, la diversification semble leur offrir une solution de sécurisation à court terme. Lors du dernier Salon de lherbe, de nombreux semenciers ont témoigné de laugmentation de la mise en place de fourragères résistantes à la sécheresse (méteils semés à lautomne, sorgho, etc.). Du côté des prairies temporaires, il est préconisé de mettre en place des prairies multiespèces avec des espèces ayant des caractéristiques complémentaires, afin de maintenir la production dans toutes les conditions. Enfin, du point de vue de l'autonomie alimentaire, la luzerne est une valeur sûre par son taux de production de protéines à lhectare. Les semenciers doivent sadapter aussi au changement et ils sont les premiers à constater lévolution des pratiques. Daprès les données du Gnis, le marché des semences fourragères évolue avec, notamment, une augmentation de la part des légumineuses, des espèces de courte durée et une évolution des espèces de graminées, en lien avec la volonté de favoriser lautonomie fourragère.
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Adapter ses pratiques au changement climatique dans le Massif Central
Elsa EBRARD, Auteur ; Marie TISSOT, AuteurPour répondre à un besoin doutils et de références pour accompagner les agriculteurs au changement climatique, le projet AP3C, porté par le SIDAM (Service InterDépartemental pour lAnimation du Massif Central) et regroupant 11 Chambres dagriculture et lIDELE, est né en 2015. Il combine une triple expertise climatique, agronomique et systémique, à léchelle du Massif Central. Dans ce cadre, un ensemble de projections à léchelon local et à l'horizon 2050 est réalisé. Les premiers résultats montrent une forte dégradation du bilan hydrique potentiel sur lensemble du Massif Central, une hausse de la température moyenne annuelle (de 0,35 à 0,40°C tous les 10 ans), un maintien du cumul de pluviométrie annuel mais une modification de la distribution des pluies (cumul en baisse au printemps, en hausse à lautomne) et une augmentation de lévapotranspiration potentielle. Afin dadapter les pratiques à ces évolutions climatiques, 30 indicateurs agroclimatiques sont mobilisés pour traduire linformation climatique en information agronomique, répartis en indicateurs généralistes, relatifs à la pousse de lherbe, aux céréales, au maïs, aux dérobées, et à la vigne. Les conclusions dune première phase de projections sont présentées : le cycle de végétation de l'herbe sera plus précoce (et plus court en plaine), avec de fortes chaleurs stoppant la pousse de l'herbe l'été et des températures d'automne favorables ; pour les céréales, la reprise de végétation sera plus précoce avec un risque de gel au printemps et d'échaudage l'été ; et, pour le maïs, son démarrage de végétation sera plus précoce avec un échaudage important en été et un maintien plus tardif à l'automne.
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Adapter son système pâturant aux nouvelles donnes climatiques
Le dossier vise à montrer comment des éleveurs adaptent leur système pâturant aux nouvelles donnes climatiques. Il se compose comme suit : - Climat, sécheresse et prairies ; - S'adapter sans y laisser son autonomie ; - Le système "tous-temps" du Gaec Ursule, en Vendée ; - Les parades des éleveurs (sondage auprès d'agriculteurs du Réseau Agriculture Durable) ; - Nouvelles voies sur le plateau de Lacamp (expérience de Valentine de Chabaneix, au sein du groupe Civam Empreinte) ; - Elle est verte ma luzerne ; - Renouveler ses prairies sans craindre la sécheresse ; - Vers un système adapté aux conditions sèches ; - Les mélanges céréales-légumineuses ; - Cherche légumineuses pâturables adaptées aux conditions difficiles ; - Le sorgho.