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CHANGEMENT CLIMATIQUE |
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Réchauffement climatique : Une histoire d'eau
PAYSAN D'AUVERGNE (LE), AuteurJean Jouzel est directeur scientifique au CNRS (centre national de la recherche scientifique) et membre du Giec (groupe d'experts intergouvernemental) sur l'évolution du climat. A ce titre, il travaille depuis longtemps sur les causes de variation du climat. Pour ce chercheur, un des principaux gaz à effet de serre en cause dans le phénomène du changement climatique est la vapeur d'eau. Quant à contester l'impact de l'homme sur le climat, il n'y a, pour lui, plus lieu de le faire. A travers son propos, l'article revient sur la réalité du réchauffement climatique et sur ses conséquences.
Le réchauffement climatique à la portée de tous : Les causes, les réalités et les conséquences en France
Ce livre permet de comprendre clairement le réchauffement climatique. L'auteur, enseignant, a écrit un ouvrage très pédagogique et attrayant, illustré de nombreuses cartes, schémas, photos et dessins. Après une leçon de vocabulaire expliquant quelques notions essentielles comme le GIEC, le carbone ou le gaz carbonique, l'empreinte écologique, El Niño et La Niña, l'effet de serre et l'albédo, l'auteur examine les causes des changements climatiques passés et aborde quelques périodes particulières comme le Petit âge glaciaire (sous Louis XIV) ou le Petit optimum médiéval (les Vikings). Il s'intéresse ensuite aux conséquences actuelles du réchauffement climatique sur les glaciers, les banquises, les animaux y vivant mais aussi sur les pays pauvres comme le Bengladesh, l'Inde, la Thaïlande, et les îles du Pacifique. Enfin, il traite des conséquences en France, et plus particulièrement en Camargue, sur les différents écosystèmes et les maladies qui en découlent. Selon lui, il faut agir vite, très vite... avant qu'il ne soit irrémédiablement... trop tard.
Rencontre : Valérie Masson-Delmotte : La menace d'un dérapage hors de contrôle du climat est plus grande que jamais
LaRevueDurable, AuteurSpécialiste des climats du passé, Valérie Masson-Delmotte fait partie des scientifiques qui alertent sur l'ampleur des risques liés au changement climatique. Selon elle, la sensibilité climatique est la façon dont le climat répond à un surcroît d'émissions de gaz à effet de serre. Pour évaluer cette réponse, il est usuel de la ramener à une hausse de la température moyenne de la planète, à un nombre de degrés par watt par mètre carré de déséquilibre radiatif. Valérie Masson-Delmotte revient sur la notion de déséquilibre radiatif (atteint alors que l'énergie solaire qui entre dans le système Terre devient plus grande que celle qui en sort) et sur son implication dans le changement climatique, ainsi que sur les différents risques liés au changement climatique (montée des températures, fonte de la banquise, permafrost, hausse du niveau des mers...). Elle indique les mesures que devrait prendre l'humanité (moratoire sur le charbon, autres pratiques agricoles...) et analyse les débats politiques.
Répondre au défi alimentaire : Une urgence planétaire
Luc GUYAU, Auteur ; Thierry POUCH, Auteur ; Philippe HUGON, Auteur ; ET AL.Près d'un habitant sur 6, soit 963 millions de personnes étaient sous-alimentées en 2008 dans le monde ! Parmi celles-ci, plus des trois quarts sont des paysans... L'année 2008 a été marquée par une généralisation des "émeutes de la faim", qui sont la conséquence notamment de la volatilité des cours mondiaux des produits agricoles et alimentaires et de la faiblesse des politiques nationales. La demande alimentaire mondiale a aussi évolué ces dernières années, du fait de l'amélioration des niveaux de vie impliquant souvent une modification du régime alimentaire, de l'urbanisation croissante et de l'augmentation démographique. Dans ce contexte, les sociétés demandent à leurs agricultures de répondre à trois défis : nourrir l'humanité en quantité et en qualité, gérer les ressources naturelles et fournir un travail décent à la moitié de la population active mondiale. La situation de la zone méditerranéenne est étudiée de façon plus approfondie. Face à ce défi mondial, la réponse doit être cohérente et concertée de la part de la communauté internationale, avec l'appui de la société civile et du secteur privé. La FAO, l'Union Européenne, le PAM (Programme alimentaire mondial des Nations Unies) tentent de mettre en place des politiques agricoles allant dans ce sens.
Tendance mode : Payez-vous une neutralité carbone !
Elisabeth LECIAK, AuteurLa compensation carbone consiste, pour un particulier ou une entreprise, à substituer une réduction à la source de ses émissions à une quantité équivalente de "crédits carbone" en les achetant auprès d'un tiers. Fondé sur le principe d'indifférence géographique du protocole de Kyoto, une quantité donnée de CO2 émise dans un endroit peut être "neutralisée" par la réduction ou la séquestration d'une quantité équivalente en un autre lieu. Ce principe, en étant d'une extrême simplicité, a déjà la première qualité du concept à succès. Sur ce sujet de la "neutralité carbone", les ONG Carbon Trade Watch (CTW) et Word Rainforest Mouvement (WRM) y voient un mythe qui ne servirait qu'à contourner les véritables questions en intégrant l'enjeu climatique au scénario "business as usual". Revenant sur le marché volontaire de la compensation carbone, l'article s'interroge : - Une bonne affaire ou un moyen de lutte contre le changement climatique ? (Questions de fond... ; Questions de forme...) ; - Le sens de la démarche.
16th IFOAM Organic World Congress (Modena, 16-20 june 2008) : Cultivate the Future : Book of abstracts
Le 16ème Congrès Biologique Mondial d'IFOAM a eu lieu du 16 au 20 juin 2008, à Modène (Italie). Cet ouvrage rassemble les résumés d'interventions ayant eu lieu lors des différentes conférences : Conférence sur le vin et la viticulture biologiques ; Conférence sur les fruits biologiques ; Conférence sur le textile et les fibres biologiques ; Scientific Research Track - 2ème Conférence scientifique ISOFAR : "Cultiver le Futur en se Basant sur la Science" ; Atelier sur l'agriculture biologique et le changement climatique ; Les femmes en agriculture biologique ; Coopération internationale pour le développement et agriculture biologique ; Les liens entre agriculture biologique et conservation de la nature et biodiversité ; Pratiques en AB et innovations ; Présentation du Rapport Europe 2008 sur le commerce de détail de produits biologiques ; Recherche sur l'agriculture biologique et l'agriculture à faibles intrants financée par l'Europe dans le 6ème Programme cadre (FP6) : Soutien scientifique aux politiques et à la qualité des produits ; Aquaculture biologique ; Une voix mondiale pour l'agriculture biologique (Session IFOAM) ; Défendre le concept de certification de groupe : Stratégies de défense et de lobbying par rapport aux Etats-Unis et à l'UE (Session IFOAM) ; Vision de la recherche pour l'agriculture biologique ; Consortium européen pour un atelier sur la sélection animale biologique ; Atelier sur Comment améliorer la collecte de données mondiales sur l'agriculture biologique ; Politiques gouvernementales de soutien à l'AB : une perspective mondiale ; Enseignement ; Travail d'IFOAM avec les Agences des Nations-Unies : Session d'information (Session IFOAM) ; Justice sociale ; Ateliers QLIF ; Agriculture biologique et sécurité/souveraineté alimentaires ; Atelier sur le génie génétique et les OGM ; Atelier sur les nanotechnologies ; Marchés biologiques ; Systèmes de Garantie participative (Session IFOAM) ; Normes biologiques régionales en Afrique de l'Est et dans le Pacifique : Défis et options pour la commercialisation locale et régionale des produits bio (Session IFOAM) ; Système de garantie biologique (Session IFOAM) ; Cultiver le Futur dans la région méditerranéenne ; Cosmétiques naturels ; Semence viable pour l'AB.
Adapter sa production fourragère aux nouvelles donnes climatiques
L'ATOUT TREFLE, AuteurCet article rapporte quelques éléments évoqués lors de la rencontre organisée en mars 2008 par l'Association Française pour la Production Fourragère sur les pistes d'adaptations envisageables en élevage pour faire face aux changements climatiques. Si la France n'est pas menacée d'aridité, les épisodes de sécheresses estivales s'y font plus fréquents et rendent les systèmes d'élevage plus vulnérables. Ceux basés sur l'herbe le sont particulièrement, du fait de la forte saisonnalité de la production. Cette dernière devrait devenir plus importante au printemps et à l'automne du fait d'hivers plus arrosés et doux, mais très aléatoire en été. L'adaptation passe avant tout, selon Gilles Lemaire de l'Inra de Lusignan, par la baisse du chargement et un changement des pratiques de pâturage. Ce dernier pourrait s'étaler et les stocks être réservés aux périodes de sécheresse. La culture de céréales ensilées immatures, de luzerne ou encore de sorgho grain ensilé constituent aussi des voies d'adaptation à explorer. Divers intervenants ont souligné l'intérêt des prairies multi-espèces en conditions de sécheresse estivale. Il faut aussi compter sur l'amélioration génétique des plantes fourragères vers une plus grande résistance à la sécheresse. Les principales règles de conduite adoptées au GAEC Ursule pour s'adapter aux étés rudes, et qui lui permettent une autonomie alimentaire totale en élevage bovin, sont détaillées. Elles consistent à : - utiliser des associations qui tolèrent mieux la sécheresse ; - profiter au maximum de la pousse de printemps ; - diversifier les productions végétales.
L'agenda du jardinier bio 2009 et son calendrier lunaire : Le réchauffement climatique
Avec 29 ans d'âge, L'agenda du jardinier bio est une référence pour les jardiniers bio et ceux en passe de le devenir. Il est un compagnon indispensable du jardinier respectueux de l'environnement avec ses conseils pratiques, son aide mémoire, les bonnes adresses et son calendrier lunaire. Pour l'année 2009, le thème à l'honneur est le réchauffement climatique au jardin. Il fait suite à l'enquête phénologique réalisée par le magazine Les 4 Saisons du Jardin Bio et présente des exemples précis du changement climatique : en janvier, observation d'une population d'hirondelles qui ne migre plus et passe l'hiver en Loire Atlantique ; en février, remontée vers le Nord de la chenille processionnaire... Il propose aussi à ses lecteurs de consigner leurs propres observations sur l'évolution du climat et de les envoyer au magazine. Une démarche qui rend le jardinier acteur d'une étude nationale menée par l'Observatoire des Saisons.
Agriculture biologique et changement climatique
320 participants, dont les meilleurs spécialistes de la bio et du changement climatique du monde, se sont réunis à l'ENITA de Clermont-Ferrand, les 17 et 18 avril 2008, pour inventorier connaissances et besoins sur ces thèmes. Le colloque a permis de confirmer que l'agriculture bio émet moins de GES (gaz à effet de serre) que l'agriculture conventionnelle par unité de surface. En effet, elle n'utilise pas d'engrais chimiques, produit moins de protoxyde d'azote, est apte à séquestrer le carbone dans les sols. Or, il apparaît qu'à l'échelle de la planète, le considérable potentiel lié aux pratiques agricoles écologiques n'est pas actuellement pris en compte dans les bilans carbone du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat). En outre, la problématique effet de serre-agriculture sur l'ensemble de la filière et des habitudes alimentaires a été soulevée. Ont également été évoqués des points importants comme la nécessaire diffusion des techniques de l'agrobiologie, les rendements des récoltes bio comparés à ceux des récoltes conventionnelles (les rendements des récoltes bio sont nettement supérieurs dans les pays en développement). Par ailleurs, un constat a été fait : des pratiques de l'agriculture biologique sont intégrées en conventionnel, telles que le compostage, l'introduction de légumineuses dans les rotations, les associations céréales-légumineuses pour l'alimentation des animaux. Il est apparu enfin, à l'issue de ce colloque, que les besoins de recherche quant à l'adaptation de l'agriculture et de l'agriculture biologique aux changements climatiques étaient importants.
Agriculture biologique et changement climatique : Contribution de l'agriculture biologique et de nos choix alimentaires à l'effet de serre
Ce CD-ROM contient les actes du colloque "Agriculture biologique et changement climatique", organisé par ABioDoc, l'AsAFI et l'Enita de Clermont-Ferrand et qui s'est tenu dans cet établissement les 17 et 18 avril 2008. L'agriculture est responsable d'environ ¼ des émissions de gaz à effet de serre, principalement par ses émissions de protoxyde d'azote (N2O) et de méthane (CH4), et l'ensemble de la filière agro-alimentaire de près d'1/3. En comparant l'effet global de modes de production (AB/conventionnel), au-delà de la forte variabilité observée, ce colloque a confirmé que le bilan est très largement en faveur de l'AB lorsque les émissions sont évaluées par unité de surface. Cet avantage s'atténue lorsque le bilan est calculé par unité produite de denrée alimentaire et dépend beaucoup des systèmes d'exploitation. Les principales données techniques influençant le niveau d'émissions de GES sont l'occupation des sols (prairies, légumineuses fourragères et annuelles, cultures dérobées), l'origine de l'azote (organique et fixation symbiotique), le devenir des effluents (épandage, compostage, méthanisation), le travail du sol, la teneur du sol en matière organique, le régime alimentaire et les adjuvants susceptibles de réduire les fermentations entériques chez les ruminants. Dans la plupart des cas, la conversion à l'AB réduit les émissions, mais elle peut aussi avoir l'effet inverse (remise en culture de prairies pour assurer davantage d'autonomie alimentaire). L´impact considérable de nos choix alimentaires sur les émissions de GES est également souligné, notamment celui de la consommation de viande - par rapport à des protéines végétales - ou de légumes frais importés par avion hors saison. Concernant les capacités d´adaptation de la bio au changement climatique, certaines solutions résident dans le choix du matériel végétal ou l'ajustement des calendriers culturaux. Tant en matière de réduction que d'adaptation, il est apparu que l'agriculture biologique constituait en quelque sorte un prototype, et que les besoins de recherche étaient considérables à la fois pour améliorer ses performances et pour en tirer pleinement les enseignements pour réduire les émissions de GES de l'ensemble de l'agriculture.
Agriculture et environnement au regard de l'agriculture biologique : Compilation bibliographique
Ce document a été réalisé dans le cadre du Réseau Mixte Technologique "Développement de l'Agriculture Biologique" (RMT DevAB) et financé par le Ministère de l'Agriculture sur des fonds Casdar. L'objet du Réseau Mixte Technologique "Développement de l'Agriculture Biologique" (RMT DevAB) est d'identifier des stratégies de développement du mode de production biologique et d'organiser la diffusion des connaissances produites dans ce cadre vers l'ensemble de l'agriculture. La proposition repose sur l'idée d'une meilleure compréhension des enjeux de l'agriculture biologique (AB), partagée par des partenaires engagés dans des actions de recherche, de formation et de développement liées à l'AB. L'enjeu est de constituer un réseau de compétences ayant une reconnaissance sur les questions spécifiques à l'AB. Ce réseau permettra l'élaboration de projets intégrateurs pour l'AB et de développer la visibilité européenne de la France. Les actions portent sur les 4 axes suivants : 1. AB et innovation ; 2. AB et environnement ; 3. AB et développement économique ; 4. Transferts de connaissance. La présente compilation bibliographique s'inscrit dans le deuxième axe de travail, dont les objectifs au cours des 18 prochains mois sont l'élaboration d'une synthèse, la mise en marche d'un collectif de travail et la préparation à l'élaboration de projets de recherche-développement sur les interrelations entre agriculture biologique et environnement. Des actions seront ainsi menées pour : · Identifier auprès des acteurs des préoccupations clefs en matière d'interrelations agriculture biologique/environnement et d'initier une dynamique de RMT ; · Faire l'inventaire des travaux concernant les interrelations agriculture-environnement ; · Identifier des thèmes et des productions prioritaires. Cette compilation bibliographique a été réalisée à partir de la consultation de la base de données documentaire d'ABioDoc : Biobase, et de celle de la base de données documentaire de l'ENITA Clermont-Ferrand.
Agriculture naturelle : Répondre aux nouveaux défis
Nourrir une population plus nombreuse, consommer moins d'énergie fossile, ne plus polluer : voilà le triple défi, apparemment insurmontable, auquel est confrontée l'agriculture mondiale... L'auteur propose de s'inspirer d'une observation attentive de la nature qui "sait" depuis bien longtemps "produire" de manière parfaitement durable. Son raisonnement original et novateur, audacieux et parfois décapant, s'appuie à la fois sur une sensibilité à la nature, un humanisme constant, l'alliance trop rare entre expérience paysanne et connaissance scientifique rigoureuse. Dans cet ouvrage, il donne d'abord sa vision de la "responsabilité" de l'agriculteur, puis résume les principes agronomiques de base auxquels il est attaché et les techniques culturales qui en découlent. Après s'être attardé sur la culture du blé et celle des plantes énergétiques, il n'oublie pas le petit domaine de l'amateur. Il poursuit par une étude sans concessions sur la capacité nourricière, à l'échelle nationale, puis planétaire, des techniques qu'il préconise. Il termine par une réflexion sur les modes de vie actuels et leurs implications sur la nature et l'agriculture. Ce livre est un véritable traité universel et intemporel d'agriculture "naturelle". Il s'adresse au professionnel comme au non spécialiste.
Agrocarburants : une étude sous pression
La polémique sur le bilan énergétique de la production d'agrocarburants n'en finit pas. Suite à la publication d'une étude en 2002 par l'ADEME, fortement critiquée, une nouvelle étude a été commandée, toujours par l'ADEME, mais avec un comité technique élargi chargé de valider la méthodologie. Avant même la sortie de cette étude, le comité de pilotage a laissé paraître des fuites, laissant entendre que le bilan énergétique était favorable aux agrocarburants, ce que contestent certains des participants du comité technique, comme Patrick Sadones, du Réseau Action Climat. Il souligne par ailleurs qu'au-delà de ces chiffres, les agrocarburants posent le problème des surfaces utilisées au détriment des cultures vivrières, ainsi que celui de la déséquestration brutale du carbone lors de massives déforestations, comme en Indonésie, pour planter ces cultures énergétiques.
Bali aux abois
Un accord in extremis a été conclu lors de la troisième réunion des parties au Protocole de Kyoto : les négociations reprendront en 2008, pour être finalisées en 2009. Les Etats-Unis n'ont, comme d'habitude, accepté aucun objectif chiffré. En marge de cette conférence, un événement sur le bois-énergie a souligné l'importance de cette source d'énergie pour 2 milliards et demi d'êtres humains, contribuant à la déforestation et l'effet de serre. Des programmes de foyers améliorés et de replantation doivent être mis en place, comme le fait déjà le GERES au Cambodge : 360 000 foyers améliorés ont ainsi été installés entre 2003 et 2008 au prix de 4 dollars pièce, avec une réduction de 340 000 tonnes de CO2 à la clé.
Changement climatique et agriculture : La fin du temps des cerises ?
Céline ZAMBUJO, AuteurLe Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL) a organisé, en septembre 2008, une première réunion technique nationale sur le thème du changement climatique, dont cet article reprend les principaux points. Après avoir évoqué les causes et les prévisions globales d'évolution, les conséquences probables pour les fruitiers sont détaillées. Elles sont assez bien identifiées, notamment grâce à la mise en place en 2004 du projet Arviclim, qui est présenté en encart. Les hivers plus doux devraient ainsi provoquer une plus forte pression des ravageurs, ainsi que l'avancée et l'étalement des périodes de levée de dormance et de floraison. Ceci devrait accroître les risques de gel, de mauvaise fécondation et de décalages régionaux dans les récoltes. L'allongement de la période végétative risque de modifier les aires de répartition des espèces et variétés, qui auront par ailleurs des réponses différenciées aux changements. L'accroissement des températures au printemps va accélérer les cycles biologiques des arbres et des ravageurs. Les étés plus secs et chauds dans le sud rendront nécessaire une irrigation plus importante. L'augmentation de fréquence des incidents climatiques exceptionnels devrait aussi compliquer la gestion des vergers. Face à ces impacts, l'adaptation variétale est nécessaire et les arboriculteurs doivent adopter de nouveaux réflexes et adapter leurs pratiques. Pour sa part, le volet de modélisation et de prévision des dates de floraison du projet Arviclim montre des résultats prometteurs. Un chercheur de l'Inra d'Angers détaille au final la prise en compte du changement climatique dans la sélection d'espèces fruitières adaptées, ainsi que les étapes et critères suivis pour cette sélection.