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STIMULATEUR DES DÉFENSES DE LA PLANTESynonyme(s)SDNVoir aussi |
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Fraise : Produits de protection sanitaire : 2023-2024
Cette fiche, établie pour tous les types d'agriculteurs, fait le point sur la réglementation des produits phytopharmaceutiques et présente la liste des traitements autorisés (dont les produits utilisables en AB, UAB) pour protéger les cultures de fraises des ravageurs et des maladies.
Gestion du mildiou : Quelles avancées dans les stratégies de lutte ?
Robin EUVRARD, AuteurLe mildiou appartient à la famille des oomycètes, des sortes de « pseudochampignons », qui sont en réalité des algues brunes qui ont perdu leur capacité photosynthétique, les rendant, de ce fait, parasites obligatoirement. Ce pathogène est doté d’un génome presque dix fois plus important que celui des autres pathogènes, ce qui le rend d’autant plus difficile à contrôler. Si toutes les vignes sont capables de réagir à l’entrée de ce pathogène dans leurs tissus, le délai de réaction peut prendre plus ou moins de temps. Ce laps de temps peut être fatal. La résistance de la vigne passe donc par sa vitesse de réponse, qui réside en une série de réactions métaboliques. Le principe de la lutte contre le mildiou est principalement basé sur l’anticipation et la prophylaxie. Des modèles météorologiques permettent d’anticiper les sporulations contaminantes, afin que les viticulteurs puissent traiter dès qu’une période à risque est détectée. Le projet Visa (Sporée aérienne du vignoble, 2020-2023) a pour objectif de mettre en place des modèles de prédiction basés sur le couplage de données météo et de comptages de spores aériennes de mildiou. Les résultats montrent que la capture de spores démarre avant l’apparition des symptômes, ce qui confirme l’attrait pour cet outil de prédiction des risques. Par ailleurs, les moyens de lutte se concentrent sur la phase visible du cycle de ce pathogène, qui se déroule au printemps. Des recherches récentes portent aussi sur sa phase automnale, c’est-à-dire au moment de sa reproduction sexuée (moment de recombinaison génétique qui lui confère sa forte capacité d’adaptation). L’objectif de ces recherches est de perturber la rencontre entre différentes souches, à l’aide de la confusion sexuelle, afin d’empêcher la formation de nouvelles spores. La sélection de cépages résistants et le recours à des traitements alternatifs pour renforcer la vigne (ex : tisanes de plantes) sont d’autres pistes intéressantes pour réduire l’impact de ce pathogène.
Matériels et intrants – Vu au Sival
VITISBIO, AuteurCet article présente des matériels et des intrants majoritairement destinés à la viticulture et utilisables en agriculture biologique (UAB). Ils ont été exposés lors de l’édition 2023 du Sival (salon dédié aux matériels et aux services pour les productions végétales spécialisées) : 1 – La société Action PIN a développé une gamme de produits contre les stress abiotiques, dont deux sont UAB, à savoir Amalgerol Essence (contre les stress pédologiques) et Syncro-Natural (contre les stress hydriques) ; 2 – Andermatt rappelle les extensions d’usage de son produit Vitisan, un fongicide à base d’hydrogénocarbonate de potassium, qui bénéficie, depuis février 2022, de trente nouveaux usages sur de nombreuses espèces en arboriculture et maraîchage ; 3 – Belhomme met en avant sa tondeuse gyrobroyeuse équipée de deux disques interceps Speedway, qui permet, en un passage, la tonte de l’inter-rang et le désherbage du rang ; 4 – Hippomeca (qui a repris la société Vitimeca) présente sa charrue de buttage de la vigne en traction animale ; 5 – Mycophyto est une start-up, encore au stade de recherche-développement, dont l’objectif est de caractériser et de produire des champignons mycorhiziens arbusculaires indigènes de chaque terroir ; 6 – Naturagriff propose un porte-outil quatre tête pour le désherbage mécanique ; 7 – Solemat présente deux nouveautés : Xosol, un déchaumeur à disques 100 % fabriqué en France, et un vibroculteur V.I.B.S.
Nouveautés
BIOFIL, AuteurBiofil présente quatre nouveaux produits utilisables en bio. Deux d’entre eux sont destinés aux productions végétales : 1 – l’entreprise SPN Agrobio propose une large gamme de solutions alternatives, notamment des préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP), à usage biostimulant, ainsi que des produits à base de chitosane fongique (éliciteur naturel des plantes avec des effets bactéricides et fongicides) ; 2 – Koppert France a développé Lovell, une huile paraffinique contre les ravageurs des vergers (produit de biocontrôle contre les pucerons, acariens, psylles et cochenilles, applicable en fruits à pépins et en fruits à noyau). Les deux autres produits sont destinés à l’élevage : 1 – Naturivia a développé un composé analogue de la vitamine D3 (vitamine qui participe à la fixation du calcium et du phosphore), nommé D3-Like, qui est plus stable dans le temps, et qui peut être utilisé pour la fabrication d’aliments complémentaires à base de calcium et de phosphore ; 2 – Theos fabrique des bolus et des comprimés sur mesure pour les ruminants.
ABAPIC - Accélération du Biocontrôle et des Agroéquipements pour la Protection Intégrée des Cultures
Fanny BUARD, Auteur ; Patrice MARCHAND, Coordinateur ; Yann DAVILLERD, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Dans le cadre de la transition écologique, la recherche appliquée doit renforcer ses capacités à combiner deux leviers majeurs : le biocontrôle et les agroéquipements innovants. C’est dans ce contexte que le projet ABAPIC s’est édifié autour de l’ACTA, en partenariat avec des instituts techniques agricoles dont l’ITAB, avec pour objectif d’accélérer l’essor et la compétitivité des entreprises de biocontrôle et des agroéquipementiers. Le projet s’organise autour de 4 axes dans lesquels l’ITAB s’est impliqué au travers de la station d’expérimentation Awen Bio à Morlaix Suscinio. Le document fournit les résultats de ces essais qui ont porté sur des laitues sous abri froid et sur des pommes de terre en plein champ.L'objectif était de tester la compatibilité entre différentes substances utilisables en AB (biocontrôle, substances de base, PNPP, etc.). Plusieurs essais ont été menés sur le pathosystème mildiou laitues et pommes de terre.
Nominés et lauréats Sival Innovation 2022 : La sélection Vitisbio
VITISBIO, AuteurParmi les nominés au concours Sival Innovation, Vitisbio a sélectionné les nouveautés spécifiques à la viticulture (utilisables en bio) : 1 – Bioline Agrosciences a développé le T-Protect Booster, un épandeur mécanisé pour effectuer des lâchers rapides et automatisés d’insectes auxiliaires (notamment des trichogrammes) ; 2 - UPL France présente Vinivax D, un nouveau SDP (stimulateur des défenses des plantes) pour lutter contre l’oïdium ; 3 – Challenge Agriculture a mis au point le Monitor R2-DX-smart pour piloter une irrigation au goutte-à-goutte optimisée (décision d’irriguer ou non suivant des relevés tensiométriques) ; 4 – Keepfil Corporation présente Tutofi, un tuteur en matière recyclée (issue de déchets industriels) et recyclable ; 5 – Saica Pack a développé Modul’wine, un système de calage de bouteilles en carton ondulé adaptable à tous types de contenants.
Panique sur le basilic
Jérôme JULLIEN, AuteurLe basilic est une plante aromatique, condimentaire et médicinale sensible au froid et à l'excès d'eau. Il s'épanouit dans des sols légers et bien drainés, et riches en matière organique. Cet article fournit des conseils de culture (installation, associations de cultures, amendements organiques) et indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis du basilic : la pourriture grise, les limaces et les escargots. D'autres problèmes moins fréquents sont aussi présentés : le mildiou et les taches brunes foliaires. Un encart présente le chitosane, une substance permettant d'améliorer les défenses immunitaires des plantes et de prévenir certaines maladies.
Parcours de vignerons : Vignobles Mourat : Aurélien Richard et Aurélien Bourdin : Du matériel de pointe pour une conversion réussie
Louise JEAN, AuteurAu sein de l’appellation Fiefs Vendéens, le domaine des vignobles Mourat, avec ses 160 ha, représente un tiers de l’appellation. Créé en 1976 par Jean Mourat, il comptabilise maintenant quatre chais. Il s’est aussi diversifié en accueillant des séminaires et des mariages, et en proposant un parcours pour visiter les vignes. Aurélien Bourdin, responsable des vignobles, explique que la conversion du domaine a débuté en 2007 et qu’elle s’est étalée sur une dizaine d’années. Le passage en bio ne s’est pas effectué sans heurts, notamment avec une pression en mildiou assez conséquente. Actuellement, c’est le gel et les attaques d’insectes qui inquiètent les viticulteurs. Pour y faire face, ils s'efforcent d'avoir des vignes en bonne santé et une grande réactivité au niveau des traitements (le domaine a investi dans du matériel performant pour être capable de traiter les 160 ha en 2 jours, voire en 1,5 jour). Pour renforcer la santé de la vigne, cette dernière reçoit des biostimulants, des engrais organiques, des engrais foliaires, des oligo-éléments et des préparations biodynamiques. Au chai, les blancs, rosés, rouges et pétillants bénéficient d’installations de pointe. Ces dernières sont présentées par Aurélien Richard, le maître de chai.
Pommes à cidre : Fertilisation, enherbement et bioagresseurs à l’étude ; Pommes à cidre : traiter en curatif : "Je compte les degrés heures pour la tavelure" ; UV-C, SDP, plantes de service... : Stimuler l'immunité pour ne pas traiter
Marion COISNE, AuteurLe premier de ces trois articles dresse un état des lieux des essais menés en pommes à cidre par la Chambre d’agriculture de Normandie (pilotage de la fertilisation, enherbement en jeunes vergers et gestion des ravageurs et de la tavelure…). Dans un autre article, sont présentés des éléments sur le projet CAP Zéro phyto. Ce projet, lancé en 2021, étudie l’action de différents leviers (seuls ou en combinaison) pour stimuler l’immunité des plantes, et notamment des pommiers : flashes UV-C, nutrition azotée, SDP (Stimulateurs de Défense des Plantes), plantes de service, biocontrôle, résistance génétique… Par ailleurs, Thomas Courtoux et Marie Bourut, qui conduisent, dans l'Eure, un verger cidricole bio depuis 2009, partagent leur expérience sur la gestion de la tavelure, de l’enherbement et des insectes (hoplocampes et anthonomes…).
Pratiques alternatives : Des voies pour réduire l’utilisation de produits phytopharmaceutiques
Cathy ECKERT, Auteur ; Jean GUYOT, Auteur ; Nicolas CHARTIER, AuteurDe nombreuses pratiques alternatives, visant à réduire l’usage de produits phytopharmaceutiques, sont mises en œuvre au sein du réseau DEPHY FERME. Sur la période 2016-2020, les agriculteurs des filières légumes-maraîchage, horticulture, arboriculture et cultures tropicales ont testé soixante-neuf pratiques alternatives différentes. Ces pratiques pouvaient être préventives (répulsion, prophylaxie, diversification des cultures, renforcement de la plante, barrière physique, infrastructures agroécologiques…) ou curatives (solarisation, destruction mécanique, confusion sexuelle, piégeage, biocontrôle, lutte biologique, optimisation de la pulvérisation des traitements…). Parmi les exploitations engagées, 29 étaient en agriculture biologique (dont une non labellisée). L’ensemble des producteurs du réseau DEPHY FERME ont ensuite été invités à livrer leurs visions quant aux avantages et inconvénients de ces pratiques alternatives. Ces pratiques sont, en général, considérées comme contraignantes, au moins au début, plus coûteuses et aux résultats plus aléatoires que les traitements chimiques. En revanche, elles se traduisent plus souvent par une amélioration des marges, un meilleur confort de travail, une satisfaction intellectuelle et une amélioration de l’image de marque des exploitations et des produits.
Protection physique contre ravageurs, maladies : Imaginer des systèmes en rupture ?
Frédérique ROSE, AuteurEn viticulture, de nombreuses méthodes de lutte physique sont en cours de développement pour lutter contre les ravageurs. Elles représentent de véritables alternatives aux traitements phytosanitaires. Quelle est leur efficacité ? Quelle adaptabilité possible et pour quels vignobles ? Cet article répond à ces questions pour trois nouvelles technologies : des bâches (Viti-Tunnel), des flashs UVC et un aspirateur à cicadelles. Le dispositif Viti-Tunnel est développé par la société Mo.Del. Dès que le capteur du dispositif détecte de la pluie, des bras déploient des bâches en polyane au-dessus du rang de vigne afin de former un toit. L’eau de pluie s’écoule entre chaque bâche, au niveau de l’inter-rang. Les bâches se réenroulent lorsque le capteur ne détecte plus de gouttes durant quatre minutes. Ce dispositif, encore en cours de développement, est testé, depuis 2019, sur dix propriétés girondines. La protection contre le mildiou obtenue avec Viti-Tunnel (sans autre traitement) est, pour l’instant, identique, voire meilleure, que celle obtenue avec les interventions phytosanitaires des vignerons. Ce système permettrait également de lutter contre le gel, voire contre la grêle. Le travail du sol reste possible malgré ce dispositif, mais il demande quelques adaptations. Le coût serait de 15 à 20 € le mètre linéaire. UV Boosting propose une technologie reposant sur des panneaux envoyant des flashs UVC pour stimuler les défenses des plantes. Le projet Casdar Oidiuv a permis de tester les effets de ce traitement sur l’oïdium. 25 autres sites ont testé ses effets contre le mildiou. Des essais ont aussi été menés en Suisse. Certains résultats sont bons, d’autres sont plus mitigés. Pour finir, le projet Vacuum Bug a testé l’aspirateur à cicadelles de la flavescence dorée. Les résultats sont en cours de traitement.
Rencontre technique fruits en agriculture biologique : Journée d’échanges autour des enjeux de la filière
Marie VINCENT, AuteurCoorganisées par le CTIFL et l’ITAB, les rencontres techniques Fruits en agriculture biologique sont un rendez-vous bisannuel pour les acteurs de la filière arboricole biologique. La dixième édition de ces rencontres s’est déroulée le 3 mars 2022, sur le centre CTIFL de Balandran. Elle a réuni plus de 120 participants, autour d’un programme qui couvrait toute la filière, de la production à la commercialisation. En 2020, 14,5 % du verger français était conduit en agriculture biologique (contre 10 % de bio dans la SAU française totale). Par rapport à la totalité des vergers français, certaines espèces sont sous représentées en bio, comme les abricots, les pêches, les nectarines et les cerises. Cela peut s’expliquer par des difficultés plus marquées en bio, lors de la plantation de ces espèces ou par rapport à la conservation des fruits. Côté réglementation, plusieurs évolutions ont impacté la filière en 2022. En plus d’une brève présentation de la situation de la filière fruits biologiques, cet article revient sur : 1 - la gestion des bioagresseurs (en s’appuyant sur plusieurs projets de recherche-développement : Biofruinet, API-Tree, CAP Zero Phyto, Sys’NOIX, LEVEAB…) ; 2 – le choix du matériel végétal en agriculture biologique (présentation des modifications dans le nouveau cahier des charges européen et des dispositifs d’évaluation des variétés en bio) ; 3 – le volet post-récolte (point sur les traitements post-récolte pour améliorer la conservation des fruits et présentation des évolutions réglementaires sur les emballages).
Salon Sitevi : Projets et nouveautés à explorer
Frédérique ROSE, AuteurL’édition 2021 du Sitevi (salon professionnel destiné à la filière viti-vinicole) s’est tenue du 30 novembre au 3 décembre et a rassemblé 51 000 visiteurs de 61 pays. L’évènement a favorisé les échanges, notamment autour de la gestion des ravageurs. Par exemple, la société UV Boosting a présenté sa gamme Hélios qui vise à renforcer les plantes avec des flashs UVc pour qu’elles puissent lutter contre les ravageurs (solution préventive). La stimulation de la vigne par ces flashs permet, en effet, de maintenir la vigne en état d’alerte : la vigne réagit alors en produisant des composés liés à sa défense contre les pathogènes. Le concepteur de pulvérisateurs Berthoud propose une fonctionnalité de coupure de tronçon lors de la pulvérisation, ce qui permet d’éviter de pulvériser aux mêmes endroits, tout en facilitant la conduite pour les chauffeurs. De son côté, la société Greenshield expérimente le traitement par motifs pour diminuer la quantité de produits phytosanitaires utilisée (pulvérisation sur 18 m, puis non pulvérisation pendant 6 m, avant de pulvériser de nouveau pendant 18 m, etc., en décalant les espaces non pulvérisés d’un rang à l’autre). Cette même société met en place des systèmes de surveillance, dont une application pour mobile et tablette qui permet de remplir, en temps réel et de façon géolocalisée, l’état sanitaire des vignes (mildiou et oïdium). Des robots étaient également présentés au salon, dont Jo, le robot chenillard de Naïïo technologies adapté aux vignes à haute densité, et Traxx, l’enjambeur monorang autonome d’Exxact Robotics.
Substances naturelles en production végétale : Journées Techniques : 22 & 23 Novembre 2022
Ce document est la synthèse des actes présentés lors des Journées Techniques PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) 2022, organisées par l'ITAB. Les interventions scientifiques et techniques ont porté sur les points suivants : - la réglementation actuelle sur les produits naturels de protection des plantes, les PNPP et les biocides en AB ; - la recherche-expérimentation sur les substances naturelles en production végétale, PNPP substances de base et substances naturelles à usage biostimulant (SNUB) ; - la restitution de 3 projets OFB/Ministère en charge de l’Écologie portant sur l'utilisation de substances naturelles pour la production végétale en AB.
Des bretts résistantes au chitosane fongique
Justine GRAVÉ, AuteurLe chitosane d’origine fongique est autorisé, depuis 2018, dans le cahier des charges de la vinification biologique. Il est principalement utilisé pour ses propriétés antimicrobiennes, afin de lutter contre les Brettanomyces bruxellensis, des levures d’altération aussi appelées Bretts. Le chitosane est donc un substitut aux sulfites. Cependant, son efficacité est aléatoire : certaines formes de Bretts semblent être résistantes au chitosane. C’est pourquoi l’ISVV (Institut des Sciences de la Vigne et du Vin) porte le projet Chitowine (2017-2021), qui a pour objectif de mieux définir le spectre antiseptique du chitosane. D’après les premiers essais en laboratoire, plus des trois quarts des Bretts les plus communes seraient tout de même sensibles au chitosane.