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Actes des 2èmes assises bretonnes de la vente directe : Circuits courts & territoires : Mardi 27 avril 2010 (Rennes - Agrocampus Ouest)
Les 2èmes assises bretonnes de la vente directe s'inscrivent dans la diffusion de la recherche action SALT (Système alimentaire territorialisé). Cette dernière est coordonnée par la Fédération régionale des CIVAM de Bretagne (Centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture en milieu rural), soutenue par le Conseil régional de Bretagne et par le FEADER. Le thème "Circuits courts et territoires" a été abordé avec les producteurs, élus, chercheurs... concernés par les circuits courts alimentaires. La définition des circuits courts alimentaires est en débat. Pour les animateurs du programme SALT, le débat dépasse la notion de maximum 1 intermédiaire entre le producteur et le consommateur (définition reconnue par le ministère), en ajoutant une notion de proximité géographique (jusqu'à une distance de 80 km) et de partage de valeur. La maîtrise par le producteur de la chaîne alimentaire doit également être garantie. Le document fait notamment une présentation des ateliers transversaux sur les impacts des circuits courts sur le territoire : 1. Approvisionner la restauration collective en produits locaux ; 2. Développer une activité de vente directe ; 3. Développer l'installation en circuits courts ; 4. Articuler l'offre et la demande à l'échelle du territoire ; 5. Inciter à la consommation de produits locaux ; 6. Améliorer la diffusion et la distribution avec des outils collectifs ; 7. Développer la lisibilité de l'information sur des produits issus des circuits courts ; 8. Développer des circuits courts à faible impact environnemental. Une table ronde était dédiée aux circuits courts et territoires. L'intervention finale portait sur les perspectives (état des lieux, projection dans 50 années et rôle des pouvoirs publics pour encourager les circuits courts).
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Agriculteur-Consommateur : Choisir ses modes de vente en circuits courts
NOUVEAUX MARCHES, Auteur ; NOUVELLES FILIERES, Auteur ; BIENVENUE A LA FERME DES CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur | RENNES Cedex (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2010Ce guide a été réalisé par les conseillers du pôle Nouveaux Marchés, Nouvelles filières, Bienvenue à la ferme des Chambres d'agriculture de Bretagne. Conçu à partir de l'expérience de terrain des Chambres d'agriculture de Bretagne, il est destiné aux producteurs et a pour but d'informer sur les différentes formes de commercialisation en circuits courts et de donner les principales clefs de réflexion pour élaborer son projet. Sont présentées, en introduction du guide, la pratique courante d'achat de produits fermiers en Bretagne, ainsi que les caractéristiques des circuits courts (lien de proximité entre producteurs et consommateurs, dynamique apportée sur le territoire). Les différents modes de commercialisation en circuits courts (motivations, conditions, avantages et inconvénients, questions à se poser, à prévoir) sont présentés : - Vente directe : point de vente à la ferme, vente à la ferme en cueillette, vente en bordure de route, en paniers, en distributeur automatique, en comité d'entreprise, en tournée, sur les marchés, par correspondance, par Internet, point de vente collectif ; - Vente indirecte : vente en grande distribution, aux commerces de proximité, en restauration commerciale, en restauration collective. Des points sont faits sur la règlementation sanitaire, la règlementation commerciale, ainsi que sur les questions à considérer (mes produits, mon environnement).
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Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Bovins Viande, résultats de la campagne 2008
Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central coordonne un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technicoéconomique des systèmes d'élevage biologiques du Massif Central. Ce document présente les résultats de la campagne 2008 pour la filière Bovins Viande. Les résultats technico-économiques des 24 exploitations suivies sont présentés en fonction du système de production et de l'orientation de l'atelier Bovins. La démarche de vente directe apparaît intéressante pour assurer des marges animales importantes. En revanche, l'engagement dans les circuits de valorisation en agriculture biologique reste peu rémunérateur par rapport à une valorisation conventionnelle des produits en maigre vers l'export, du fait des charges importantes en vente directe. En effet, les exploitations en vente directe ont une efficacité économique moindre liée à un plus faible effectif animal, à un besoin supérieur en main d'uvre, ainsi qu'à une moindre maîtrise des charges de mécanisation. Les performances techniques moyennes de ces 24 fermes sont comparables à celles des conventionnelles (productivité...). La vente directe, plus pratiquée en agriculture biologique, assure une marge brute hors aides par UGB supérieure. Les exploitations conventionnelles obtiennent une marge brute supérieure par hectare du fait de l'intensification de leurs systèmes.
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Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Ovins Lait, résultats de la campagne 2008
Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central coordonne un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technicoéconomique des systèmes d'élevage biologiques du Massif Central. Ce document présente les résultats de la campagne 2008 pour la filière Ovins Lait. Les résultats des 14 exploitations suivies sont présentés en fonction de leur engagement ou non dans l'AOC Roquefort, et selon la période des mises bas (démarrage de la traite en début d'hiver ou au printemps). Les conditions climatiques de l'été 2007, défavorables à la constitution de stocks fourragers de qualité, ainsi que la forte augmentation du coût des matières premières, ont entraîné des résultats technico-économiques médiocres en 2008. Les taux de mises bas ont été relativement faibles, la production laitière modeste. Les charges d'alimentation sont importantes, liées à une grande quantité de fourrages achetée, essentiellement de la luzerne déshydratée. Le montant total des charges est élevé, le résultat courant est faible. La marge brute par brebis varie du simple au triple selon les élevages, en raison des écarts de productivité, de valorisation du lait, et de maîtrise des charges opérationnelles. En comparaison avec les fermes conventionnelles, il apparaît que les éléments structuraux (SAU, mises bas ) sont plus faibles en bio. La part des charges alimentaires dans les charges opérationnelles est plus importante (coût des aliments bio plus important). Le prix du lait plus élevé en bio permet d'obtenir une marge brute légèrement supérieure.
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Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Ovins Viande, résultats de la campagne 2008
Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central coordonne un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technicoéconomique des systèmes d'élevage biologiques du Massif Central. Ce document présente les résultats de la campagne 2008 pour la filière Ovins Viande. Ces résultats montrent une convergence de revenu entre les 11 exploitations en agriculture biologique (AB) suivies et un groupe de 21 exploitations conventionnelles du Massif Central. La construction du revenu est néanmoins différente, avec une plus large diversification en AB. Les résultats de l'atelier ovin sont inférieurs en AB en terme de marge brute par brebis : malgré une consommation de concentrés inférieure aux conventionnels, le coût de l'alimentation est très élevé, et la plus-value perçue sur les agneaux en AB n'est pas suffisante, même si la plupart des agneaux sont vendus sous le label AB avec un poids légèrement supérieur aux agneaux des fermes conventionnelles. Ainsi, la forte autonomie alimentaire des fermes en AB semble avoir peu d'impact sur la marge par brebis. Cependant, avec une approche plus globale, elle est très favorable (marge brute alimentaire par UGB supérieure de 7 % par rapport aux fermes conventionnelles). Même si l'autonomie fourragère est supérieure aux fermes conventionnelles, la consommation de concentrés reste élevée. Ce point reste déterminant à travailler.
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Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Résultats de la campagne 2008
Julien BELVEZE, Auteur ; Patrick VEYSSET, Auteur ; Jean Luc REUILLON, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - BP 35, 63 370, FRANCE) : PÔLE AB MASSIF CENTRAL | 2010Le Pôle Agriculture Biologique du Massif Central coordonne un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technicoéconomique des systèmes d'élevage biologiques du Massif Central. Ce travail pluriannuel (2008 - 2013) se base sur le suivi d'un réseau de 62 fermes, dont la conversion date d'au moins 5 ans (sauf une en cours de conversion). L'objectif est de mettre à jour et de consolider les références technico-économiques des productions bovines et ovines bio (lait et viande). Réalisée avec le soutien financier du Conseil Régional d'Auvergne et de la DATAR, cette étude résulte d'un partenariat entre 10 Chambres d'agriculture, l'INRA (Institut National de Recherche Agronomique), l'Institut de l'Elevage, l'AVEM (Association Vétérinaire Eleveurs du Millavois), le CETA (Centre d'Etudes Techniques Agricoles) Herbe au Lait, ABioDoc (le centre national de ressources en agriculture biologique) et VetAgro Sup (établissement d'enseignement supérieur et de recherche). Une analyse des résultats technico-économiques des exploitations suivies est diffusée pour chaque année du suivi. Ce document compile les synthèses des résultats des 4 filières étudiées (bovins et ovins, lait et viande) pour la campagne 2008, ainsi qu'une approche inter-filières de l'analyse des résultats. Chaque synthèse de résultats par filière fait aussi l'objet d'un document à part entière.
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Attention au rapport finition-autonomie du système
Cyrielle DELISLE, AuteurLors du Sommet de l'Élevage 2011, Julien Belvèze, de l'Institut de l'Élevage, a présenté quelques résultats économiques d'un échantillon de 42 élevages biologiques de bovins viande. Cet échantillon était constitué de trois groupes : - les éleveurs naisseurs avec un taux de finition inférieur à 50 % ; - les éleveurs avec un taux de finition supérieur à 50 % qui commercialisent dans la filière bio ; - les éleveurs bio avec un taux de finition supérieur à 50 % qui commercialisent en vente directe. Les résultats montrent que les carcasses sont mieux valorisées en bio, avec un différentiel de prix de +13 à +16 % pour les femelles. Le circuit de commercialisation choisi impacte également les résultats économiques des fermes. Pour le groupe d'éleveurs en vente directe, les coûts de production sont supérieurs, augmentés par une finition généralement plus avancée ainsi que par des aménagements et de la main d'uvre supplémentaire spécifiques à la vente directe. Toutefois, la finition permet de réduire les écarts de productivité avec les élevages conventionnels, même si l'éleveur doit alors porter une attention particulière à l'équilibre du rapport finition/autonomie. Enfin, les circuits courts apportent une rémunération importante et sont donc privilégiés par les éleveurs bio.
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Auvergne-Rhône-Alpes : Auvabio rime avec demi-gros
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAuvabio est une jeune association, créée en mai 2019, qui a pour objectif de mutualiser et structurer loffre en demi-gros de fruits et légumes bio produits en Auvergne. Elle a été initialement créée et portée par huit producteurs. Ces derniers navaient pas de mal à commercialiser leurs fruits et légumes en vente directe : la demande est forte pour ces produits et lAuvergne reste un territoire délevage et de grandes cultures. Toutefois, ce mode de commercialisation présente certaines limites : il est chronophage. Par ailleurs, ces producteurs ne souhaitaient pas contractualiser leurs productions pour garder la main sur leur filière. Cest dans ce contexte quils ont entrepris de développer une offre en demi-gros. Actuellement, Auvabio regroupe une cinquantaine dadhérents pour une quinzaine de clients. Les productions sont planifiées deux fois par an afin de mieux répondre aux différentes attentes. La plateforme de cette association est basée à Clermont-Ferrand. Deux producteurs sont salariés à mi-temps pour la commercialisation et les livraisons. Les prix sont fixés en fonction des coûts de production et des aléas climatiques locaux. Lobjectif est de proposer un prix rémunérateur pour les producteurs sans déstructurer la filière locale en vente directe. Cette structuration du demi-gros est inédite en France et les producteurs ont pu constater que les collectivités locales recherchent ce type dapprovisionnement.
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La bio en quelques chiffres
Ce dossier fait le point sur l'agriculture biologique en Bretagne, à partir des données de l'Observatoire de la Production Biologique Bretonne.
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Du bio sans perte de rendement
Christophe REIBEL, AuteurLa ferme de la famille Horrenberger est conduite en agriculture biologique depuis 1969, faisant de cette ferme l'une des pionnières de ce mode de production en Alsace. Depuis 2010, à la reprise de la ferme par Michel et Frédéric Horrenberger, un nouveau cap est franchi avec le passage à l'agriculture biodynamique. Sur 74 ha, sont produits des légumes, de la luzerne, du soja, de l'épeautre, du triticale et de l'orge d'hiver, grâce aux 18 salariés permanents de la SCEA et à l'appui de saisonniers. Pour les légumes, les agriculteurs estiment avoir des niveaux de rendement égaux à des itinéraires techniques en maraîchage raisonné. La production est écoulée auprès de clients de proximité, de grossistes, via un circuit de paniers, ainsi que dans les cinq magasins de l'enseigne Côté nature, créée en 2007 par trois des fils Horrenberger. Le mode de production calé sur l'équilibre entre légumes et céréales ne permet pas à ce jour de répondre à toutes les demandes.
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Bruno Joguet, en Vendée : Entreprendre et rester indépendant
Jean-Martial POUPEAU, AuteurBruno Joguet, céréalier en Vendée, a entamé la conversion à l'AB de son exploitation en 1998, après 20 ans en agriculture conventionnelle. Entrepreneur dans l'âme, il a peu à peu développé ses propres circuits de commercialisation. Ainsi, il vend son blé meunier directement à plusieurs meuneries et paysans-boulangers locaux. Ses légumes secs (haricots lingots, haricots coco, quinoa...) et, plus récemment, des pois et haricots pour la conserverie et le surgelé, sont vendus à différents grossistes et industriels via le GIE Légumes secs bio de Vendée, créé entre autres par Bruno Joguet lui-même. Pour répondre à une demande croissante en quinoa français, les acheteurs souhaitant limiter les importations, le céréalier implante de plus en plus de quinoa dans son assolement, même si le rendement fluctuant de cette culture fragile représente un certain risque économique.
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Centre-Val de Loire : Forte poussée du maraîchage bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa région Centre-Val de Loire est plutôt axée sur les grandes cultures et lélevage. Néanmoins, le maraîchage bio a le vent en poupe sur ce territoire. Des légumes frais bio étaient cultivés sur 2 133 ha en 2019, ce qui représente une hausse de 14 % par rapport à lannée précédente. Face à cet engouement, Bio Centre, le réseau interprofessionnel de la filière bio, se mobilise pour accompagner au mieux les producteurs. Pour cela, trois conseillères spécialisées sont sur le terrain. Ces dernières suivent 167 fermes maraîchères aux profils diversifiés (taille, circuit de commercialisation, niveau de diversification ), et de nouvelles installations sont prévues. Au printemps 2020, le confinement et la crise sanitaire ont augmenté lactivité de cette filière : la demande en légumes a explosé et il a fallu être réactif pour aider les producteurs à adapter leurs débouchés. Lexemple des Paniers Bio du Val de Loire, portés par le groupement Val Bio Centre, est plus amplement détaillé. Ces paniers fédèrent 50 producteurs adhérents et leur fonctionnement a été interrompu durant le confinement car les points de dépôts bénévoles ont été fermés en région parisienne. Cette crise a ainsi fait prendre conscience aux producteurs quil était nécessaire de mieux se structurer et de diversifier leurs circuits de vente.
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A chacun sa vente de fromages
Amélie VILLETTE, AuteurInosys Réseaux d'élevage et la Maison régionale de l'élevage de Provence-Alpes-Côte-D'Azur ont comparé, pour les campagnes 2012 et 2013, les frais de commercialisation, les frais kilométriques et le temps passé pour cinq circuits de commercialisation de fromages fermiers : les marchés, les tournées, les Amaps, les magasins de producteurs et les expéditions par colis. Pour ce faire, 24 exploitations caprines, ovines ou mixtes ont été sollicitées. La rentabilité dépend principalement des volumes vendus et de l'éloignement du point de vente, mais aussi du temps passé.
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Choisir son circuit de commercialisation de proximité : Lier ses objectifs aux contraintes de territoires
Véronique FRAISSENET, AuteurDepuis quatre ans, une nouvelle dynamique d'installation en maraîchage se développe dans les Côtes d'Armor. Parallèlement, certains marchés de plein vent ont atteint un nombre de maraîchers bio raisonnable. Pour assurer un débouché aux producteurs et répondre à une demande croissante des consommateurs, d'autres circuits de commercialisation doivent être inventés. Le 10 novembre, le GAB d'Armor organisait une rencontre entre producteurs et jeunes ou futurs installés. Objectif : accompagner la réflexion pour faire le bon choix pour son ou ses circuits de commercialisation. Plusieurs modes de commercialisation en circuits courts furent présentés. Nicolas Monfort, Erwan Kergadallan, tous deux maraîchers bio, ainsi que plusieurs paysans impliqués dans la Binée paysanne ont témoigné de leurs expériences. Focus sur 4 types de circuits courts : - Faire sa place sur le marché de plein vent ; - Les AMAP, des précautions à prendre ; - La vente de paniers à domicile : la rançon du succès ; - Association de producteurs : bien fonctionner pour perdurer.
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Circuits alimentaires de proximité : Vers une stratégie territoriale : Cap sur les projets territoriaux ! 3 situations de départ, 5 rôles, 5 étapes
Mélanie CORNET, Auteur ; Mathilde LEMILLE, Auteur ; Aurélien PARSY, Auteur ; ET AL., Auteur | VILLENEUVE D'ASCQ (Cité Scientifique, 59 650, FRANCE) : UNIVERSITE DE LILLE 1 - SCIENCES ET TECHNOLOGIE | 2012La thématique des circuits alimentaires de proximité a la particularité de s'être imposée à l'agenda des territoires de multiples façons. Dans le Nord-Pas de Calais, 2 263 exploitations (soit 19 % du total des exploitations) commercialisent en circuits courts, en vente directe ou par un seul intermédiaire. De tels chiffres génèrent questionnements et réflexions auprès des territoires qui sont également confrontés aux évolutions législatives et à la demande sociale, et ce, encore davantage lorsque les producteurs sollicitent un appui. 3 situations de départ sont corrélées aux actions en faveur des Circuits alimentaires de proximité (CAP) dans les territoires : des territoires qui recensent les attentes des producteurs ; disponibles et soutenant les projets ; dans des dynamiques de développement local. L'influence des territoires sur le développement des CAP est définie en 5 rôles clés : animer les projets de CAP ; accompagner techniquement et juridiquement ; informer et sensibiliser, pour mobiliser les habitants ; préserver les espaces agricoles ; impulser l'amélioration continue vers un développement durable. 5 étapes sont identifiées pour la réalisation de projets de circuits alimentaires de proximité : l'analyse du contexte et des caractéristiques de son territoire, l'animation des synergies locales par le territoire, pour créer les conditions de l'émergence de nouvelles dynamiques ; cohérence et intégration des projets de CAP avec les stratégies de développement ; prospective et anticipation, par la structuration et la mise en uvre d'une véritable stratégie agricole sur le territoire ; recherche de financements : se saisir au mieux des différentes sources de financements au profit des CAP. Des encarts présentent des exemples d'actions en faveur des CAP dans la région Nord-Pas de Calais.