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Attention au rapport finition-autonomie du système
Cyrielle DELISLE, AuteurLors du Sommet de l'Élevage 2011, Julien Belvèze, de l'Institut de l'Élevage, a présenté quelques résultats économiques d'un échantillon de 42 élevages biologiques de bovins viande. Cet échantillon était constitué de trois groupes : - les éleveurs naisseurs avec un taux de finition inférieur à 50 % ; - les éleveurs avec un taux de finition supérieur à 50 % qui commercialisent dans la filière bio ; - les éleveurs bio avec un taux de finition supérieur à 50 % qui commercialisent en vente directe. Les résultats montrent que les carcasses sont mieux valorisées en bio, avec un différentiel de prix de +13 à +16 % pour les femelles. Le circuit de commercialisation choisi impacte également les résultats économiques des fermes. Pour le groupe d'éleveurs en vente directe, les coûts de production sont supérieurs, augmentés par une finition généralement plus avancée ainsi que par des aménagements et de la main d'uvre supplémentaire spécifiques à la vente directe. Toutefois, la finition permet de réduire les écarts de productivité avec les élevages conventionnels, même si l'éleveur doit alors porter une attention particulière à l'équilibre du rapport finition/autonomie. Enfin, les circuits courts apportent une rémunération importante et sont donc privilégiés par les éleveurs bio.
Circuits alimentaires de proximité : Vers une stratégie territoriale : Cap sur les projets territoriaux ! 3 situations de départ, 5 rôles, 5 étapes
Mélanie CORNET, Auteur ; Mathilde LEMILLE, Auteur ; Aurélien PARSY, Auteur ; ET AL., Auteur | VILLENEUVE D'ASCQ (Cité Scientifique, 59 650, FRANCE) : UNIVERSITE DE LILLE 1 - SCIENCES ET TECHNOLOGIE | 2012La thématique des circuits alimentaires de proximité a la particularité de s'être imposée à l'agenda des territoires de multiples façons. Dans le Nord-Pas de Calais, 2 263 exploitations (soit 19 % du total des exploitations) commercialisent en circuits courts, en vente directe ou par un seul intermédiaire. De tels chiffres génèrent questionnements et réflexions auprès des territoires qui sont également confrontés aux évolutions législatives et à la demande sociale, et ce, encore davantage lorsque les producteurs sollicitent un appui. 3 situations de départ sont corrélées aux actions en faveur des Circuits alimentaires de proximité (CAP) dans les territoires : des territoires qui recensent les attentes des producteurs ; disponibles et soutenant les projets ; dans des dynamiques de développement local. L'influence des territoires sur le développement des CAP est définie en 5 rôles clés : animer les projets de CAP ; accompagner techniquement et juridiquement ; informer et sensibiliser, pour mobiliser les habitants ; préserver les espaces agricoles ; impulser l'amélioration continue vers un développement durable. 5 étapes sont identifiées pour la réalisation de projets de circuits alimentaires de proximité : l'analyse du contexte et des caractéristiques de son territoire, l'animation des synergies locales par le territoire, pour créer les conditions de l'émergence de nouvelles dynamiques ; cohérence et intégration des projets de CAP avec les stratégies de développement ; prospective et anticipation, par la structuration et la mise en uvre d'une véritable stratégie agricole sur le territoire ; recherche de financements : se saisir au mieux des différentes sources de financements au profit des CAP. Des encarts présentent des exemples d'actions en faveur des CAP dans la région Nord-Pas de Calais.
Les fiches Observatoire du réseau GAB/FRAB : Observatoire - Chiffres 2011 : Fiche Bretagne
Cette fiche fournit des données statistiques (chiffres 2011) concernant l'agriculture biologique en Bretagne. Elle aborde différentes caractéristiques : - Evolution du nombre de fermes et des surfaces (1 682 fermes en 2011 (1 529 en 2010), près de 60 000 Ha en AB en 2011) ; - Assolement (Herbages - Fourrages (40 450 Ha)...) ; - Localisation des surfaces (18 000 Ha en Ille-et-Vilaine...) ; - Types de production des fermes (438 fermes en bovins lait dont 25 nouvelles fermes, 399 fermes en légumes dont 59 nouvelles fermes...) ; - Circuits de commercialisation des fermes (58 % en circuits courts, tout ou partie). Le réseau GAB-FRAB constate que si la Bretagne a perdu un tiers de ses exploitations ces 10 dernières années, le nombre de fermes engagées en bio a augmenté de 75 % entre 2001 et 2011. Les surfaces bio ont augmenté de 11 % entre 2010 et 2011, après deux années de croissance à 20 %. Les objectifs initiaux du Grenelle de l'Environnement (20 % de surfaces bio en 2020) supposeraient une croissance annuelle de 20 % ou la conversion de 30 000 ha par an.
Les légumes plein champ, moteur économique de deux producteurs du Nord Pas-de-Calais
Robin EUVRARD, AuteurMême si la pomme de terre et les légumes de plein champ sont des productions phares du Nord-Pas-de-Calais, leurs surfaces en agriculture biologique sont encore faibles dans la région. Deux des 46 producteurs de légumes de plein champ bio, l'un totalement converti et l'autre en système mixte, témoignent dans cet article. Albert Bernard produit essentiellement des pommes de terre et des betteraves rouges dans un système alternant légumes et céréales. Pierre Damageux, quant à lui, est producteur de légumes de plein champ biologiques et conventionnels. Tout les deux soulignent le besoin important de temps et de technicité nécessaire à la conduite de tels systèmes, notamment en ce qui concerne la gestion du désherbage, alliant méthodes mécaniques et thermiques. Les investissements que cela implique sont toutefois compensés par la forte valeur ajoutée de ces productions.
L'observatoire Bio breton de la vente en circuits courts : Edition 2012 - Chiffres 2011
L'Observatoire bio breton de la vente en circuits courts, mis à jour tous les 2 ans, est un outil qui vise à mieux comprendre l'impact économique et social de la commercialisation en circuits courts chez les producteurs bio bretons. Il permet aussi de mieux cerner les modalités d'évolution de ce mode de commercialisation, dans le contexte du développement de l'agriculture biologique. Éléments clés de cette édition 2012 : 58 % des fermes bio bretonnes font de la vente en circuits courts ; 80 % des nouveaux installés en bio ont recours aux circuits courts ; 55 % des fermes bio qui utilisent des circuits courts commercialisent uniquement via ces modes de vente ; la main d'uvre à l'hectare est deux fois plus nombreuse dans les fermes bio en circuits courts comparé à l'ensemble des exploitations bretonnes.
Observatoire régional de la production bio : Edition 2012 - Chiffres 2011
L'Observatoire régional de la production biologique en Bretagne - Edition 2012 présente, pour l'année 2011 : - Les données générales (les fermes, les surfaces, la transformation à la ferme, les circuits de commercialisation, rémunération et conditions de travail) ; - Les données départementales (Côtes d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan) ; - Les productions végétales (herbages et fourrages, céréales et blé noir, oléoprotéagineux, légumes, fruits) ; - Les productions animales (bovins lait, bovins viande, porcs, poulets de chair, poules pondeuses, caprins lait, ovins viande) ; - Les autres productions ; - La méthodologie.
Au plus près de l'assiette : Pérenniser les circuits courts alimentaires
Anne Hélène PRIGENT-SIMONIN, Auteur ; Catherine HERAULT-FOURNIER, Auteur ; Carole CHAZOULE, Auteur ; ET AL., Auteur | DIJON CEDEX (26 Boulevard Docteur Petitjean, BP 87999, 21 079, FRANCE) : EDUCAGRI ÉDITIONS | 2012Du champ à la table, les produits alimentaires suivent des chemins variés. Parmi ceux-ci, les circuits courts alimentaires rencontrent un succès grandissant auprès de certains publics. Qui sont ces acheteurs tentés par des alternatives à la vente traditionnelle ? Quelles relations entretiennent-ils avec les producteurs ? Quels sont les outils et quels sont les acteurs indispensables pour enrichir cette relation marchande, basée sur la confiance et la proximité ? Comment canaliser le foisonnement de profils et de démarches constitutifs de cette approche, souvent conduite avec engagement ? Quels atouts représentent-ils pour la valorisation des ressources locales ? Cet ouvrage, illustré de photos et de documents scientifiques, apporte un éclairage sur les réflexions actuelles et sur la multiplicité des configurations portées par les circuits courts. Issu du projet collectif LiProCo, il rassemble et croise les expertises de chercheurs et de spécialistes issus des sciences de gestion, de la sociologie, de la géographie et de l'économie. Exemples à l'appui, il explique pourquoi la maîtrise de leur complexité organisationnelle est un enjeu fort pour les professionnels, agriculteurs et acteurs intermédiaires et un facteur clé de la pérennisation de ces démarches. Cet ouvrage s'adresse aux : formateurs, producteurs, acteurs des filières de commercialisation, chercheurs, consommateurs, étudiants, conseillers.
Région : Agriculture biologique corse, un fort développement depuis 2007
BIO-LINEAIRES, AuteurAvec, en 2010, 222 exploitations agricoles certifiées bio ou en conversion et 8 132 ha de terres agricoles (5,3 % de la SAU Corse), la Corse fait partie des régions françaises les plus dynamiques en bio. En 1992, les producteurs biologiques corses s'étaient fédérés en association, créant le Civam Bio Corse dont le rôle consiste à représenter, informer, former les producteurs bio et mettre en uvre le programme de développement de la filière. L'agriculture biologique corse se caractérise par une filière toujours en croissance, avec depuis 2007, une réelle dynamique de conversion vers l'agriculture biologique. Entre 2009 et 2010, trois filières ont connu une évolution importante : la filière fruits secs (châtaignes, amandes, noisettes), la viticulture, la filière bovine. Les circuits de commercialisation diffèrent selon les productions et deux grandes catégories de commercialisation se distinguent : la vente directe (qui concerne principalement le maraîchage, l'apiculture, les fruits secs, la viticulture ) et la vente à l'export (pour les productions proposant des volumes plus importants comme les agrumes, le kiwi et les vins). Le Civam Bio Corse a édité le « Guide de l'Agriculture Biologique », avec une information complète sur la filière biologique corse.
Vente de productions en circuit court : Faire son choix parmi des formes de ventes variées et réussir son projet
Magaly BRUEL-FRAYSSE, Auteur ; Philippe BARTHAS, Auteur ; Daniel MARRE, AuteurPour les agriculteurs qui souhaitent se tourner vers la vente en circuit court, c'est-à-dire la vente directe aux consommateurs ou via un seul intermédiaire, il existe un panel important de possibilités. Dans cet article, le Centre de ressources Micro-filières de la Chambre d'agriculture de l'Aveyron fait un tour d'horizon des modes de commercialisation en circuit court qui existent, en s'appuyant sur les témoignages d'agriculteurs qui ont déjà choisi ces voies de commercialisation (vente au marché, vente par Internet, vente à la grande distribution ). La Chambre d'agriculture de l'Aveyron propose par ailleurs des formations à la vente et à la réalisation d'études de marché. Un encart présente deux marques nationales qui valorisent les produits vendus en circuits courts : « Bienvenue à la Ferme » et « Marchés des Producteurs de Pays ».
Juliet : marché du frais et transformation
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurJuliet est une variété de pomme utilisée en agriculture biologique. L'association « Les Amis de Juliet » regroupe 88 producteurs et les pépinières Escande. Avec des volumes actuels d'environ 2 250 tonnes de fruits récoltés par ces 88 producteurs pour 2011, l'objectif est de produire 10 000 tonnes. Concernant la vente, elle est assurée par Cardell Export, à destination de la France principalement (80%), mais aussi 10% en Europe et 10% hors Europe. Les circuits de commercialisation sont les réseaux spécialisés à 50%, le reste étant vendu en GMS, RHF (Restauration hors foyer) et en transformation. Cette saison, le marché sera étendu à la transformation avec des volumes de 400-500 t qui seront transformés par les Jardins de l'Orbie et Lucien Georgelin en jus, pétillants et compotes. La mise en place de vergers dédiés à la transformation et de partenariats pour assurer une première transformation sont en réflexion.
Observatoire régional de la production bio - Edition 2011 - Chiffres 2010
L'Observatoire régional de la production biologique en Bretagne - Edition 2011 présente, pour l'année 2010 : - Les données générales (les fermes, les surfaces, la transformation à la ferme, projet de transmission et expérience de conversion) ; - Les données départementales (Côtes d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan) ; - Les productions végétales (herbages et fourrages, céréales et blé noir, oléoprotéagineux, légumes, fruits) ; - Les productions animales (bovins lait, bovins viande, porcs, poulets de chair, poules pondeuses, caprins lait, ovins viande) ; - Les autres productions ; - Méthodologie.
Variétés d'abricots : Deux mois et demi de production bio
Fleur MASSON, AuteurCet article présente 26 variétés d'abricots pouvant convenir à une conduite en bio. Christian Pinet, responsable du programme abricot à la Serfel (station d'expérimentation fruits à noyau de la façade méditerranéenne), propose des dates de maturité indicatives pour ces variétés, ainsi que quelques remarques et conseils. La principale difficulté semble être de trouver une variété présentant toutes les qualités recherchées. Ainsi, il est important que le producteur hiérarchise ses critères de sélection, notamment en fonction du ou des circuit(s) de commercialisation.
Actes des 2èmes assises bretonnes de la vente directe : Circuits courts & territoires : Mardi 27 avril 2010 (Rennes - Agrocampus Ouest)
Les 2èmes assises bretonnes de la vente directe s'inscrivent dans la diffusion de la recherche action SALT (Système alimentaire territorialisé). Cette dernière est coordonnée par la Fédération régionale des CIVAM de Bretagne (Centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture en milieu rural), soutenue par le Conseil régional de Bretagne et par le FEADER. Le thème "Circuits courts et territoires" a été abordé avec les producteurs, élus, chercheurs... concernés par les circuits courts alimentaires. La définition des circuits courts alimentaires est en débat. Pour les animateurs du programme SALT, le débat dépasse la notion de maximum 1 intermédiaire entre le producteur et le consommateur (définition reconnue par le ministère), en ajoutant une notion de proximité géographique (jusqu'à une distance de 80 km) et de partage de valeur. La maîtrise par le producteur de la chaîne alimentaire doit également être garantie. Le document fait notamment une présentation des ateliers transversaux sur les impacts des circuits courts sur le territoire : 1. Approvisionner la restauration collective en produits locaux ; 2. Développer une activité de vente directe ; 3. Développer l'installation en circuits courts ; 4. Articuler l'offre et la demande à l'échelle du territoire ; 5. Inciter à la consommation de produits locaux ; 6. Améliorer la diffusion et la distribution avec des outils collectifs ; 7. Développer la lisibilité de l'information sur des produits issus des circuits courts ; 8. Développer des circuits courts à faible impact environnemental. Une table ronde était dédiée aux circuits courts et territoires. L'intervention finale portait sur les perspectives (état des lieux, projection dans 50 années et rôle des pouvoirs publics pour encourager les circuits courts).
Agriculteur-Consommateur : Choisir ses modes de vente en circuits courts
NOUVEAUX MARCHES, Auteur ; NOUVELLES FILIERES, Auteur ; BIENVENUE A LA FERME DES CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2010Ce guide a été réalisé par les conseillers du pôle Nouveaux Marchés, Nouvelles filières, Bienvenue à la ferme des Chambres d'agriculture de Bretagne. Conçu à partir de l'expérience de terrain des Chambres d'agriculture de Bretagne, il est destiné aux producteurs et a pour but d'informer sur les différentes formes de commercialisation en circuits courts et de donner les principales clefs de réflexion pour élaborer son projet. Sont présentées, en introduction du guide, la pratique courante d'achat de produits fermiers en Bretagne, ainsi que les caractéristiques des circuits courts (lien de proximité entre producteurs et consommateurs, dynamique apportée sur le territoire). Les différents modes de commercialisation en circuits courts (motivations, conditions, avantages et inconvénients, questions à se poser, à prévoir) sont présentés : - Vente directe : point de vente à la ferme, vente à la ferme en cueillette, vente en bordure de route, en paniers, en distributeur automatique, en comité d'entreprise, en tournée, sur les marchés, par correspondance, par Internet, point de vente collectif ; - Vente indirecte : vente en grande distribution, aux commerces de proximité, en restauration commerciale, en restauration collective. Des points sont faits sur la règlementation sanitaire, la règlementation commerciale, ainsi que sur les questions à considérer (mes produits, mon environnement).
Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central : Filière Bovins Viande, résultats de la campagne 2008
Le Pôle Agriculture Biologique Massif Central coordonne un important programme sur la durabilité et le fonctionnement technicoéconomique des systèmes d'élevage biologiques du Massif Central. Ce document présente les résultats de la campagne 2008 pour la filière Bovins Viande. Les résultats technico-économiques des 24 exploitations suivies sont présentés en fonction du système de production et de l'orientation de l'atelier Bovins. La démarche de vente directe apparaît intéressante pour assurer des marges animales importantes. En revanche, l'engagement dans les circuits de valorisation en agriculture biologique reste peu rémunérateur par rapport à une valorisation conventionnelle des produits en maigre vers l'export, du fait des charges importantes en vente directe. En effet, les exploitations en vente directe ont une efficacité économique moindre liée à un plus faible effectif animal, à un besoin supérieur en main d'uvre, ainsi qu'à une moindre maîtrise des charges de mécanisation. Les performances techniques moyennes de ces 24 fermes sont comparables à celles des conventionnelles (productivité...). La vente directe, plus pratiquée en agriculture biologique, assure une marge brute hors aides par UGB supérieure. Les exploitations conventionnelles obtiennent une marge brute supérieure par hectare du fait de l'intensification de leurs systèmes.