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Dossier : Produits festifs : Un atout pour les magasins bio
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Noël LEDEY, Auteur ; Angélique HOULBERT, Auteur ; ET AL., AuteurChaque année, le rayon des produits festifs est crucial pour les distributeurs, tout particulièrement en décembre, en période de fêtes de fin d'année : il représente entre 10 et 15 % du chiffre d'affaires annuel en grandes surfaces et permet de recruter de nouveaux consommateurs. En magasins bio, il s'agit aussi d'une période stratégique. C'est aussi la période où les fidèles du réseau bio sont demandeurs d'une offre élargie (chocolats, gâteaux typiques de la période, coffrets, etc.) et effectuent davantage d'achats impulsifs. Décoration, mise en avant des produits festifs, gestion des stocks... Pour chaque famille de produits, ce dossier propose, aux gestionnaires de magasins bio, des règles et des conseils à suivre pour rendre leur offre de produits festifs attractive.
Lait biologique : après le changement déchelle, la filière face au défi de la valeur
Ce diaporama a été présenté à loccasion de lédition 2020 des BioThémas, un cycle de conférences organisé chaque année par lITAB et le Pôle Bio Massif Central dans le cadre du Sommet de lÉlevage. Il présente les différents enjeux de la filière lait biologique. Cette filière a connu un véritable changement déchelle cette dernière décennie : en douze ans, elle est passée de 1% à 4,5 % de la collecte nationale. Elle rencontre trois principales problématiques : 1) une évolution de loffre par à-coups (elle a connu deux vagues de conversions massives) ; 2) une saisonnalité marquée sur la matière première (avec un fort pic de production au printemps) ; 3) un mix-produit encore déséquilibré (la part belle à la matière grasse). A court terme, les principaux enjeux de la filière lait biologique consistent à mieux valoriser les volumes supplémentaires liés à la deuxième vague de conversions. Pour cela, il faut notamment quelle arrive à mieux réguler les volumes produits pour tamponner la saisonnalité et éviter un trop fort déclassement de lexcédent en filières conventionnelles. A long terme, les enjeux sont dassurer la reprise des fermes laitières biologiques pour préserver les volumes produits (ce marché devrait rester dynamique).
La vague de conversion arrive : Faut-il craindre l'avalanche de pommes bio ?
Marion COISNE, AuteurEntre 2013 et 2018, les surfaces de pommiers bio ont augmenté de 120%. En 2018, 7 400 ha étaient en cours de conversion. La filière s'interroge sur l'absorption de ces nouveaux volumes. Lors du Sival de janvier 2020, les Interbio de Bretagne, des Pays de la Loire et de Centre-Val de Loire ont organisé une table-ronde sur le sujet. Pour rappel, en 2018, 56 665 tonnes de pommes bio ont été vendues, avec un prix moyen de 3,96 /kg, la vente directe et les primeurs représentent la majorité des circuits de distribution (44%). Pour les producteurs interrogés, la demande est là, avec des consommateurs dont la moyenne d'âge a tendance à baisser. La loi Egalim constitue une opportunité pour le secteur, en augmentant la part de bio dans la restauration collective. Cependant, pour Josselin de Saint-Raymond, directeur de l'Association nationale pommes et poires, ces augmentations de la consommation ne suffiront pas à couvrir la hausse de production de pommes bio. Sylvie Forel, arboricultrice bio, en Ille-et-Vilaine (Bretagne), présente brièvement l'intérêt de Biocoop Restauration dans l'approvisionnement de la restauration collective.
Légumes et fruits transformés à la ferme : Valoriser les surplus
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurLe Gaec Champs Libre sétend sur une cinquantaine dhectares en Haute-Vienne. En polyculture-élevage, la ferme, en bio, regroupe un atelier bovins viande, des cultures de légumes, de porte-graines et un élevage équin, avec une grande partie en biodynamie. Depuis 20 ans, un atelier de transformation est installé afin de valoriser les légumes en surplus. Les légumes sont cultivés sur 2,5 ha en plein champ et sous six serres. Corinne Seignez soccupe de latelier de transformation avec une méthode de fabrication et une organisation bien rodées, notamment en suivant les saisons. Tout est vendu en circuits courts. Cet atelier rapporte 14 000 par an, soit moins de 10% du chiffre daffaires de lexploitation. Mais son rôle est avant tout déviter les pertes et il permet aussi dapporter des temps de partage et déchange.
Gestion des volumes et croissance de la bio aux Etats-Unis
Dan MOSGALLER, Auteur ; Soizick ROUGER, TraducteurUn des responsables de la coopérative américaine 100 % AB Organic Valley donne sa vision de la situation de la filière bio aux Etats-Unis. « La volatilité est la seule constante dans lindustrie laitière » : cette phrase illustre bien la situation outre-Atlantique. Les prix du lait bio alternent entre haut et bas, avec des variations très marquées, en lien notamment avec de fortes spéculations. Par exemple, fin des années 90, la demande en AB croissante a engendré une forte augmentation de la production, avec limplication dacteurs cherchant à faire du profit rapidement et ayant amené au développement de grosses unités de production, voire des fermes-usines, sans souci de pérennité. Conséquence aujourdhui : un état de surproduction provoquant une importante baisse des prix du lait bio, aggravée par un contexte global de forte crise de la filière lait, la demande en produits laitiers chutant aux USA. Organic Valley a joué et joue encore sur tous les leviers possibles pour limiter limpact de cette forte crise sur ses adhérents : limitation des quotas internes, paiement en AB des quotas mais au prix conventionnel pour les litres au-delà des quotas Plus que jamais, cette coopérative cherche à faire entendre ses valeurs et à promouvoir la coopération comme moyens dagir, avec la gestion des volumes, pour lavenir de la filière et le développement dun système alimentaire durable, respectueux du tissu rural et de lenvironnement.
Lait bio : La FNAB pour la création d'une OP territoriale dans l'Ouest
Claire TOURET, Auteur ; Ivan SACHET, AuteurAvec la fin des quotas, les producteurs doivent reconstruire leur rôle d'acteurs économiques des filières. Dans l'Ouest, des associations, au sein desquelles sont aujourd'hui regroupés les éleveurs laitiers bio, veulent majoritairement se regrouper sur leur territoire pour constituer à plusieurs une OP (Organisation de producteurs) bio. Ceci afin de gérer collectivement le développement de la bio et la mise en marché des productions, avec une volonté de concertation avec les OP conventionnelles et les laiteries. Avec la FNAB (Fédération nationale de l'agriculture biologique des régions de France), elles ont travaillé à la construction d'une proposition de préambule et de clauses bio pour les contrats qu'elles ont soumise à leur partenaire laiterie. Mais leurs demandes et propositions ont été insuffisamment prises en compte. La FNAB demande un soutien au ministère (faire accepter des OP territoriales, rendre possible la gestion collective partenariale des volumes biologiques et la négociation d'un prix bio minimum ). Les référents professionnels du réseau FNAB dans l'Ouest ont proposé la création d'une association interrégionale d'éleveurs laitiers biologiques de l'Ouest.
La filière lait bio toujours en quête de liberté
Ivan SACHET, AuteurCet article présente les avancées du groupe de travail "sécurisation" de la commission InterBio du CIL-Ouest (Centre Interprofessionnel Laitier de Bretagne et des Pays de la Loire). Les travaux menés ont permis d'étudier la faisabilité d'un nouveau mode de gestion de la filière bio. Ils concernent la définition d'un nouveau cadre de fixation et de sécurisation du prix du lait, ainsi que la question cruciale de la gestion des volumes.
La mutualisation du prix du lait bio : Une solution pour gérer collectivement les volumes de lait bio
Pour favoriser l'harmonisation des prix du lait bio dans les laiteries bretonnes, la FRAB a analysé différents systèmes, en France et en Suisse, de gestion des volumes et/ou de mise en place de caisses de solidarité qui permettent aux éleveurs bio ne valorisant plus, à un moment donné, leur lait en bio, d'obtenir une rémunération leur permettant de rester en bio.