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Documents disponibles dans cette catégorie (61)


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Diversifier ses fruitiers : Les atouts de la grenade
Marion COISNE, AuteurPortée par son image santé, la grenade sest démocratisée. Elle est consommée en frais et en jus. Planter des grenadiers peut donc être une diversification intéressante pour les arboriculteurs et viticulteurs bio, à condition de trouver des débouchés. Les surfaces destinées à cette production en France (difficiles à estimer) seraient de 1 000 ha, quasiment toutes conduites en bio. Le grenadier est assez souple par rapport aux conditions pédoclimatiques. En revanche, il naime pas les sols très asphyxiants ou trop lourds, ainsi que les gels de printemps. Dans le Gard, Thomas et Christine Saleilles se sont lancés dans la culture de grenades bio en 2010. Ces viticulteurs bio cherchaient une culture de diversification. Ils ont commencé par planter un hectare, et en comptent maintenant quatorze (en plus de leurs 20 ha de vigne). Ils utilisent des variétés spécifiques pour les jus et pour les fruits de bouche : les parcelles à jus sont implantées avec Provence et Wonderfull, tandis quAcco, Fleishman, Seedless et Hermione sont des variétés destinées au marché du frais. La disponibilité en plants de grenadiers reste assez faible, ce qui a poussé Thomas Saleilles à produire ses propres plants. Il a ainsi continué à diversifier la production du domaine en devenant également pépiniériste.
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"Je suis un inconditionnel du presse-mottes"
Josiane GOEPFERT, AuteurDans cette interview, Freddy Hirlemann, jardinier dans les Vosges, présente son utilisation des presse-mottes, qui lui permettent d'optimiser ses semis, d'éviter l'achat de godets et de réduire celui de terreau. Il élabore son substrat en mélangeant du terreau bio du commerce (1/3), du sable pour la porosité et du compost maison à 50 %. Avec ses trois modèles de presse-mottes, Freddy réalise des mottes de tailles différentes, qu'il adapte à la grosseur des graines. Pour certaines espèces, lorsque les plants grandissent, il les repique dans des mottes plus grandes. Un encart fournit des informations sur son activité et ses débouchés.
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Un légume venu d'Asie : Le konjac débarque en France
Marion COISNE, AuteurLa SAS Plant innovation R&D, basée à Angers, a développé une technologie pour produire des plants bio français de konjac, et travaille sur litinéraire technique. Ce tubercule, qui provient principalement de Chine, est utilisé pour produire des nouilles, des éponges, ou encore des gélules minceurs. Sans gluten et avec un indice glycémique très faible, le konjac est un légume tendance. Cependant, en culture, il faut trois ans pour produire des tubercules suffisamment gros pour être commercialisés et la gestion du désherbage est compliquée.
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Nouvelle réglementation pour les plants bio : De nombreux problèmes à résoudre ; Production de plants bio : « Une traçabilité lourde à gérer »
Arnaud FURET, AuteurCes deux articles portent sur la production de plants bio en arboriculture fruitière. Le premier effectue un point sur les problèmes rencontrés dans cette filière suite à lapplication de la nouvelle réglementation : les producteurs bio sont obligés de se fournir uniquement en plants bio depuis le 1er janvier 2022, même pour les cultures pérennes. Or, la production de plants en agriculture biologique demande des adaptations techniques (ex : il nest pas possible de recourir à des hormones de synthèse pour favoriser la rhizogenèse) et plus de foncier (les plants ne peuvent être cultivés que tous les 8 à 10 ans sur une même parcelle, car leur production épuise le sol, et les porte-greffes doivent également être produits en pleine terre, et non en culture in vitro). Si les petits pépiniéristes, souvent en pluriactifs, arrivent à faire face à ces changements, ladaptation est plus difficile pour les pépiniéristes spécialisés. Un encart est dailleurs consacré au témoignage de Benoît Escande, un pépiniériste en filière longue basé dans le Lot-et-Garonne. Le second article décrit lorganisation de travail de Samuel Souchay, un pépiniériste bio, pluriactivité, basé en Aveyron depuis 2012 (Pépinière lArpenteur avec une production de 1 500 plants/an). Il vend sa production localement et majoritairement à des particuliers. En complément de cet article, un encart rapporte le témoignage de Frédéric Lantin, des pépinières Ribanjou. Ce dernier met en avant des incohérences liées au cahier des charges bio pour la production de plants de framboisiers.
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Autoproduction : Tout savoir pour ne pas se planter avec ses plants
Manu BUÉ, AuteurEn production de légumes, le poste semences et plants représente entre 60 et 80 % des charges opérationnelles. Produire soi-même ses plants peut donc permettre de réaliser une économie substantielle. Cet article identifie ce qui est nécessaire pour autoproduire ses plants et les questions à se poser avant de se lancer : intérêt, règlementation, matériel, terreau, semences... 2 itinéraires techniques sont détaillés : pour plants à chaud (ex. la tomate) et pour plants à froid (ex. le poireau).
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Fiche technique : Réduction de lutilisation de tourbe : Recommandations pour lhorticulture productrice
Ann SCHÄRER, Auteur ; Kathrin HUBER, Auteur ; Sonja WOPFNER, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021
Cette fiche technique montre de quelle manière et à quel rythme lhorticulture productrice suisse procède à labandon de la tourbe, ainsi que les raisons de cet abandon (rejet de GES, destruction d'écosystèmes et perte de biodiversité). De plus, la fiche donne des conseils concernant les substrats à teneur réduite en tourbe : stockage, fertilisation des plantes en pot et arrosage.
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Guide maraîchage biologique Nouvelle-Aquitaine 2021 : Semences ; Plants
Réalisé par le réseau AB des Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, ce document est consacré aux semences et aux plants en maraîchage biologique. Il propose des fiches techniques : - Faire ou acheter un plant maraîcher ; - Matériel de production ; - Du semis au repiquage ; - La conduite climatique (sous serre, bacs de germination, forçage des plants...) ; - Fertilisation et irrigation ; - Maladies et ravageurs ; - Règlementation semences et plants. Le guide présente ensuite des fiches de conduite culturale par espèce : tomate, aubergine, melon, piment et poivron, chou pommé, concombre, courgette, poireau, salade.
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Kit réglementaire : Comprendre le cadre existant : quelles ouvertures pour cultiver la biodiversité ?
La gestion dynamique de la biodiversité cultivée, pratiquée avec les semences paysannes, se fait selon une approche globale. Les étapes de conservation, de sélection et dutilisation de la semence sont menées conjointement dans les fermes et les jardins, par des paysan·ne·s, des jardinier·ère·s et des artisan·e·s semencier·ère·s qui travaillent en réseau. Les différents cadres réglementaires actuels (commercialisation, droits de propriété, normes sanitaires, biosécurité...) ont été pensés, après la seconde guerre mondiale, pour le développement dune filière industrielle. Ils ne sont pas adaptés à cette approche dynamique et décentralisée dans les fermes et les jardins. On constate que les différentes règles en place ne favorisent pas la diversité des pratiques nécessaires au maintien durable de la biodiversité cultivée. Cependant, il est important de comprendre que des espaces existent malgré tout pour lutilisation des semences paysannes. Les éléments partagés dans ce kit permettent de comprendre les possibilités qui existent aujourdhui : - pour construire collectivement des Maisons de Semences Paysannes et partager les semences et le savoir-faire de chacun (fiche 1) ; - pour vendre des semences et des plants « non-standardisés » et libres de droit de propriété (fiche 2).
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Les plants froids au premier rang
Véronique BARGAIN, AuteurLa demande croissante en légumes biologiques, le développement des circuits courts et des filières utilisant moins de pesticides stimulent la recherche de plants froids par les maraîchers sur différents légumes. Ces espèces leur permettent, en effet, de diversifier leurs assolements et, pour celles qui étaient traditionnellement semées, l'utilisation de plants facilite la conduite sans herbicides. Aussi, les acteurs de la filière, et en premier plan les pépiniéristes, s'organisent pour satisfaire la demande.
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Produire ses plants maraîchers sur la ferme : pourquoi et comment ?
Rémi COLOMB, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurGagner en autonomie, apporter de la souplesse dans son calendrier cultural, choisir sa gamme variétale, générer un revenu supplémentaire par la vente de plants... font partie des raisons qui peuvent conduire un maraîcher bio à souhaiter produire ses plants lui-même. Si de nombreuses expérimentations se développent et si les façons de faire sont nombreuses en fonction de la situation, il existe cependant quelques points incontournables. Le réseau FRAB AuRA propose régulièrement des formations sur la production de plants maraîchers à la ferme. Dans cet article, les conditions pour se lancer sont exposées, puis des exemples de pratiques sont présentés en prenant appui sur l'expérience de 3 maraîchers bio : Rémy Valeix (26), Corinne Pigeard (63) et Edouard Mortier (43). Un tableau expose les itinéraires techniques de la production de plants des maraîchers.
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Produire ses plants maraîchers sur la ferme : Pourquoi et comment ?
Rémi COLOMB, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Alexandre BARRIER-GUILLOT, AuteurCet article partage les témoignages de maraîchers bio de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui ont fait le choix de produire leurs propres plants. Les raisons sont variées et souvent personnelles. En effet, si produire ses propres plants apporte souplesse et autonomie, c'est un atelier supplémentaire et chronophage à gérer et à maîtriser, et qui demande une certaine technicité. A titre d'exemples, la technique du greffage de plants maraîchers est présentée à travers le témoignage de Rémy Valeix, installé dans la Drôme, de même que la production de plants de poireaux, pratiquée par Corinne Pigeard, dans le Puy-de-Dôme, et Édouard Mortier, en Haute-Loire. Pour accompagner les maraîchers et les porteurs de projets dans ce choix, le réseau FRAB AuRA propose des formations spécifiques.
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Semences potagères bio : Le défi : concilier offre et demande
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn maraîchage biologique, la sortie progressive du système dérogatoire reste compliquée en semences potagères. Avec lallongement de la liste des espèces en hors dérogation (HD), qui conduit les producteurs à utiliser essentiellement des semences bio, les semenciers se sont mis à produire en bio. Même si loffre augmente, elle reste insuffisante face à la demande, notamment en 2020 (les cas de la carotte Nantaise, du radis rond rouge, des laitues et des tomates sont détaillés). Globalement, cette demande importante des semences bio est accentuée par la forte croissance des installations en légumes bio et des conversions. Le site officiel semences-biologiques.org, aide les producteurs à connaître la disponibilité en semences bio et à demander des dérogations. Cependant, comme les semenciers ne sont pas obligés de remplir cette base de données, les ruptures de stock ne sont pas forcément renseignées sur le site. Sapprovisionner en semences peut donc devenir un casse-tête pour certains producteurs. Cet article est accompagné de plusieurs encarts : lun souligne le manque de formations au métier de multiplicateur, un autre décrit le projet Unis-vers potager qui porte sur la sélection participative de laitues, un 3ème encart décrit 14 nouvelles variétés potagères dont les semences sont disponibles en bio, et deux autres présentent les témoignages de producteurs de plants maraîchers bio qui doivent gérer ces aléas.
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Vers un cahier des charges de la pépinière viticole AB !
Garance MARCANTONI, AuteurLa réglementation européenne bio impose aux producteurs de sapprovisionner en semences et plants produits suivant un cahier des charges précis. À partir de 2022, les viticulteurs bio utilisant des plants non certifiés bio doivent obligatoirement demander une dérogation et, à partir de 2036, lutilisation de plants certifiés AB deviendra obligatoire. La production de plants de vigne selon le cahier des charges biologique demande de nombreuses adaptations : fertilisation obligatoirement organique, entretien des sols sans herbicides de synthèse, gestion des bioagresseurs uniquement avec des produits ou des traitements autorisés en AB Selon une estimation des pépiniéristes, le respect de ces contraintes engendrerait un surcoût de production de 50 % : le coût serait ainsi de 2,20 HT pour un plant bio, contre 1,40 HT pour un plant conventionnel. Un projet de R&D, nommé PepVitiBio (Production de plants greffés-soudés de vigne dans le respect du cahier des charges de lAB), a débuté en octobre 2021. Son objectif est dobtenir des références techniques et économiques sur la production de plants de vigne bio. Ces références serviront ensuite à élaborer un cahier des charges fonctionnel pour les pépinières viticoles biologiques.
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Dans la dynamique des plants bio
Guy DUBON, AuteurLa forte demande en plants maraîchers bio pousse certains pépiniéristes à dédier des unités (voire des sites) de production à l'AB. Les plants bio représentent près de 20 % du marché. Ils doivent être produits à partir de semences biologiques, ou non traitées dans le cadre du régime dérogatoire pour certaines espèces et variétés (les lots de semences doivent être stockés séparément). Les supports de culture, ainsi que les produits de protection doivent également être certifiés AB. Les producteurs de plants peuvent obtenir des dérogations de la part de lInao pour produire des plants bio et conventionnels sur un même site, mais en respectant certaines conditions. Pour les serres non dédiées spécifiquement à la production bio, le revêtement de surface doit être différent avec un système de couleurs pour pouvoir directement identifier et visualiser les zones en agriculture conventionnelles et celles en AB. Le réseau dirrigation doit également être séparé entre les deux systèmes de production et des cloisons doivent être installées pour éviter les dérives de produits phytosanitaires.
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Pays Basque : Une pépinière collective de production de plants bios
Maritxu LOPEPE, AuteurDans le Pays Basque, quatre fermes maraîchères bio se sont regroupées pour créer une pépinière collective. Lobjectif est que ces fermes puissent produire leurs propres plants (nécessaires à leurs productions) et quelles en vendent une partie (minoritaire) aux particuliers. Ces fermes seraient ainsi plus autonomes et ne dépendraient plus des rares fournisseurs de plants bio qui approvisionnent toute la région. En année de croisière, 170 000 plants bio devraient être produits. Loutil est porté et géré par une société coopérative dintérêt collectif (SCIC). Il fera 600 m2 et sera divisé en deux serres (une à atmosphère chaude et une froide). Cette pépinière sera localisée sur lune des quatre fermes investies dans le projet : la ferme coopérative Garro (détenue par la commune de Mendionde). Argitxu Ithourria, maraîchère gérante de la ferme Garro, sera en charge de la production de plants tandis que la SCIC embauchera un salarié pour suppléer sa production maraîchère. Linvestissement sélève à 100 000 euros, financé par une société locale de capital-investissement, la communauté dagglomération du Pays Basque, les aides « bâtiments » de la région Nouvelle-Aquitaine, les parts sociales des quatre fermes, ainsi que par du financement participatif.