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Des produits locaux à la cantine du lycée agricole
Florence LUNDY, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurProduire des références sur les « repas durables », telle est l'une des ambitions de l'équipe pédagogique du lycée agricole de Périgueux qui sert de tels repas depuis 2005. Tout le personnel et les filières sont mobilisés, depuis le diagnostic des exploitations agricoles, pour, entre autres, identifier celles qui pourront fournir les produits locaux, jusqu'aux classes de bac pro Nature ou BTS ACSE, pour élaborer les menus, communiquer, et même peser les déchets en fin de repas Sans surprise, les contraintes sont celles déjà rencontrées dans ce genre de projet : surcoût des aliments locaux, saisonnalité, manque de volume, augmentation du temps de préparation et besoin de coordonner tous les services, depuis l'administration, le gestionnaire, l'atelier technologique Mais les soutiens sont importants, au travers de décharges horaires d'un enseignant pour mener à bien ce projet, d'appuis du Conseil régional, de la DRAF, de la FNSEA et d'Agrobio Périgord. Et les perspectives sont encourageantes, puisqu'il s'agit aussi d'aider à installer des agriculteurs en périurbain pour fournir davantage de produits locaux.
Recette à transmettre
Claire SCRIGNAC, AuteurEncore une cantine scolaire approvisionnée par des produits locaux ? Si l'idée est banale, les réalisations sont moins nombreuses, et surtout, l'organisation, notamment la régularité de l'approvisionnement, pose souvent des problèmes. Allons tout de suite au résultat de la commune de Saint Martin en Haut dans le Rhône. 1,68 euro de denrées brutes par repas, pour un coût final de production du repas à 6 euros : on est dans la moyenne des coûts des repas « classiques ». C'est surtout l'organisation qui est remarquable : tous les jours, le gestionnaire du restaurant scolaire passe commande à un paysan « référent » par filière, qui l'informe sur les disponibilités en produits et assure la logistique entre ses confrères et les cuisines (10 salariés à temps plein). Et s'il y a de l'avance ou du retard sur le calendrier de production, le référent en informe le gestionnaire qui peut changer ses menus en conséquence Beau succès, avec une récente inclusion de la viande locale, à parti d'avril 2010. A noter que les produits ne sont pas forcément bios.
Slow food : Pour des produits "bons, propres et justes"
Agnès CATHALA, AuteurDepuis 25 ans, l'association Slow food promeut des produits « bons, propres et justes », c'est-à-dire remarquables du point de vue gustatif, respectueux de l'environnement et assurant des conditions équitables au producteur. Le réseau compte 100 000 membres répartis dans 130 pays. Education au goût, grâce entre autres à des « ateliers du goût », jardins pédagogiques, sauvegarde de variétés en disparition, « marchés de la terre », sont quelques-uns des projets qui participent à la promotion de la biodiversité alimentaire. De nombreuses rencontres internationales sont également organisées par le réseau Slow food, comme le dernier « Eurogusto » à Tour en novembre 2009, qui a rassemblé plus de 16 000 personnes. Prochaine édition en 2011.
Vendée : Le lapin bio, un potentiel considérable
Installé en lapin bio depuis un an près de Nantes, Patrick Suchot est content de sa conversion. Après dix années de travail comme nettoyeur de nuit dans une usine, Patrick, à 50 ans, est en passe de réussir son pari : vivre de sa production agricole en lapins bio et poules pondeuses. Il a profité de son congé individuel de formation pour passer un BPREA et a eu la chance de se voir prêter des terres à quelques kilomètres de son habitation. Le reste : du travail, de la persévérance et des échanges. Les lapins sont dans des cages sur prairies, nourris en bio, sans aucun traitement allopathique, mais avec un soin particulier sur les vides sanitaires (deux mois), et des adjonctions de vinaigre de cidre à l'eau de boisson, du sel et du lithothamne saupoudrés sur le foin et des cures à base de plantes vermifuges. La vente est mixte : en direct sur la ferme, sur les marchés, et en dépôt-vente chez d'autres paysans (en échange de produits et de services), en magasins Biocoop, en paniers paysans Ils ne sont que 50 éleveurs de lapins bio en France, et Patrick estime que cette filière a un bon potentiel, l'activité ne demandant que peu de surfaces (4 ha pour 60 mères).
Agriculture paysanne : Seine-Maritime : La paille et l'étincelle
Benoît DUCASSE, AuteurBel itinéraire que celui d'Alain Goubert, fils et petit-fils de paysans, formé à l'agriculture intensive, et qui, progressivement s'est ouvert à l'agriculture durable, puis bio, et est devenu représentant de la Confédération paysanne à FranceAgriMer (ensemble des offices). Eleveur de truies au départ, repreneur d'un quota de 80 000 litres de lait de vaches ensuite, il laisse tout tomber au moment de mettre sa ferme aux normes : trop cher, pour un plaisir proche de zéro, et un revenu de misère... La décision est prise de replanter avec des fruitiers (nombreuses variétés), de faire quatre hectares de maraîchage, et de travailler en filière courte (deux AMAP à fournir à proximité). S'il ne gagne pas beaucoup plus, Alain affirme qu'il n'a jamais été aussi heureux et plein de projets qu'aujourd'hui...
Dossier Pain
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Gaëlle POYADE, AuteurLe secteur de la boulangerie et viennoiserie bio est en plein essor. La filière, qu'elle soit courte avec les paysans boulangers ou longue, représentée par les artisans ou la fabrication plus industrielle, a connu une croissance de 30% en 2008. Ce dossier débute par l'interview de deux chercheurs, H. Chiron et J. Fischer, qui présentent les caractéristiques de la filière du pain bio (mise en avant des qualités nutritionnelles du pain bio, volonté de biodiversité dans l'utilisation des différentes populations de blés et aussi de céréales variées, utilisation fréquente des méthodes traditionnelles de fabrication) et les évolutions (baguettes, machines à pain des particuliers ). Vient ensuite le témoignage des Diotel, paysans-boulangers en Ille-et-Vilaine, qui façonnent des pains certifiés bio au "pur levain naturel" grâce aux céréales produites sur leur ferme et avec comme devise "la proximité". Le dossier se termine par la présentation de l'entreprise savoyarde "Le pain de Belledone" et de son gérant, Bruno Anquetil, qui essaye de travailler avec des semences anciennes et estime que le taux protéique ne fait pas tout, la densité étant par exemple aussi un critère important. L'approvisionnement en farine se fait à travers une filière Bio Solidaire avec trois Gaec implantés dans la région et les produits sont vendus à 250 points de vente, en majorité des magasins spécialisés.
A la ferme, avec mes voisins de panier
Didier BIEUVELET, Auteur"Mes voisins de panier" sont un réseau de paysans répartis sur un large territoire en Isère, qui mutualisent leurs productions pour proposer à leurs clients une gamme très diversifiée de fruits, légumes, viandes, laitages, pain, etc. 11 fermes et 300 clients, un chiffre d'affaires de 300 000 euros, et surtout une convivialité dans les échanges, prouvent une belle réussite. Il s'agit en gros d'une AMAP à plusieurs producteurs, mais où les clients n'ont aucune contrainte d'achats réguliers.
Les innovations du Sifel
BIOFIL, AuteurLes caractéristiques technico-économiques de diverses innovations primées au Salon International des techniques de la filière fruits et légumes sont présentées ici, à savoir : - la presse extrudeuse à huile Axia pour les filières courtes, médaillée d'or ; - le film continu translucide Hygrofilm pour les maraîchers et horticulteurs qui assure une transmission lumineuse optimale, une bonne gestion de l'hygrométrie et un écran thermique très efficace, médaillé d'argent, et le filet anti-insecte Ultravent efficace contre la mouche blanche, commercialisé par la même société ; - l'outil d'éclaircissage manuel d'arbres fruitiers, la Canne Vale, qui permet des économies importantes en main d'uvre.
Projet AVIBIO
ITAB, AuteurLe projet AVIBIO, porté par l'ITAVI et financé par le CASDAR, vise à identifier les freins et leviers au développement de l'aviculture biologique. Responsable de l'état des lieux et de l'analyse des dynamiques des filières au niveau français, et plus particulièrement de la filière courte, l'ITAB vient d'établir un rapport pour le Grand-Ouest. A partir d'enquêtes réalisées auprès de 33 éleveurs sur quatre régions, la typologie des résultats a mis en évidence trois types de systèmes (poules pondeuses, poulets de chair, productions mixtes), ainsi que différentes catégories de conduite d'élevage respectives à chaque système et détaillées dans l'article. Les principaux freins identifiés relèvent du coût de l'alimentation et des dégâts causés par les prédateurs. Le manque de données technico-économiques révèle par ailleurs la nécessité de mettre en place un système d'enregistrement des pratiques afin de disposer d'informations chiffrées précises.
PUBLI-INFORMATION AUVERGNE BIOLOGIQUE : Qualité, engagement et potentiel : L'agriculture biologique, un atout pour l'Auvergne
AUVERGNE BIOLOGIQUE, AuteurCette publi-information, réalisée avec Biofil à l'occasion du Sommet de l'élevage 2009, présente l'agriculture biologique en Auvergne : les chiffres, l'Interprofession "Auvergne Biologique", les acteurs locaux dans la recherche (à travers le Pôle Scientifique AB Massif Central), la documentation (avec ABioDoc) et la formation (à travers l'Enita-Clermont et le CFPPA de Brioude-Bonnefont). Sont également présentés trois témoignages d'agriculteurs en filière courte (un Gaec du Cantal qui vend du fromage AOC dans le réseau Biocoop, un éleveur de l'Allier qui commercialise boeufs et agneaux en caissettes et via Unebio, trois éleveurs du Puy-de-Dôme qui ont créé la laiterie de la Tourette), la Plateforme de distribution régionale devenue un modèle pour d'autres régions, ainsi que trois opérateurs de la filière longue locale : Sicaba, Biovie et Thivat Vénuat Négoce.
Dossier : Vente directe en élevage bovin allaitant bio sur le Massif Central
La vente directe de viande bovine est marginale en France (0.8 % du marché national), alors qu'en bio, elle a une place assez forte (22 % du marché national). Une étude menée récemment par l'INRA de Clermont-Theix montre que la vente directe, malgré les coûts supplémentaires qu'elle induit, permet de faire une plus-value moyenne de 136 /UGB/an en AB. La vente directe est aussi un bon moyen de valoriser les animaux " non standards " (boeufs, veaux lourds ) et de satisfaire le consommateur. La pratique de la vente directe constitue une alternative à l'agrandissement des structures car elle permet de créer davantage de valeur ajoutée et de faire vivre plus de travailleurs à structure constante. Le développement de ce mode de commercialisation occasionne toujours des changements de conduite (notamment pour étaler les sorties des animaux sur l'année). Le lycée agricole de St Affrique, qui pratique la vente directe depuis 2000, confirme les avantages de ce mode de commercialisation. Les contraintes relevées concernent le temps de travail mobilisé et les frais supplémentaires (réfrigération, transport, courrier, abattage et découpe).
Pays de la Loire : E.Bio : Valoriser les éleveurs en filière courte
Parmi les 400 éleveurs bovins adhérents que compte le groupement E.Bio, 25 fournissent actuellement des morceaux de viande afin de confectionner les deux premiers produits d'un projet de vente de plats cuisinés en filière courte. L'estoufade de buf et la blanquette de veau ont du succès dans les magasins bio spécialisés, fermiers et en vente directe et mobilisent aujourd'hui trois à quatre animaux par semaine, huit à dix étant prévus à terme. La transformation se fait localement dans un atelier monté par un groupe de dix éleveurs, avec des ingrédients provenant essentiellement de la région. Trois autres produits sont en test et le projet entend aussi se lancer dans la restauration hors domicile en fournissant de la viande sous vide.
Plantes fibreuses : Du chanvre pour l'écoconstruction
FRCIVAM Limousin, AuteurUn rappel est fait sur les usages du chanvre textile à partir de la moelle (chènevotte), de la fibre et de la graine (chènevis), puis des notions sont rapportées sur les étapes prépondérantes de sa culture : semis, récolte. En effet, elles déterminent les conditions de transformation de la plante en un produit fini valorisable en écoconstruction. Les agriculteurs sont organisés en filières courtes et, les défibreuses n'étant pas abordables, ils utilisent comme technique pour hacher la paille : massicot, ensilage, puis tri.
Amap : Aux paniers, citoyens !
AMAP : association pour le maintien d'une agriculture paysanne. La première est créée en 2001, à Aubagne. Il y en aurait aujourd'hui près de 500 en France, servant environ 67 000 personnes Est-il encore besoin d'expliquer le concept ? Une vente directe entre le producteur et un groupe de consommateurs proches, qui s'engagent sur des paniers de saisons, en partageant le risque climatique Avec des variantes pour chaque AMAP (paniers définis à l'avance, paiement en avance ou au coup par coup, juste des légumes ou aussi d'autres produits ). Ce dossier de 9 pages retrace l'histoire des AMAP, la croissance, les échecs, les possibles dérives. Il n'occulte pas la critique : "c'est un système fait pour des gens qui ont les moyens ", s'insurge ainsi l'un des précurseurs des Amap, affirmant toutefois "ne pas vouloir cracher dans la soupe". Le bilan des AMAP est commenté par Claire Lamine, sociologue à l'Inra qui a écrit un livre sur le sujet (à paraître aux Editions Y. Michel en janvier 2008) : globalement positif, mais elles gagneraient à sortir de leur créneau de niche, en articulant leur réflexion avec d'autres mouvements et réseaux de relocalisation de l'économie
Du commerce équitable international à un commerce équitable local
Face à la croissance des inégalités Nord/Sud, le commerce équitable est une alternative au commerce international conventionnel. Ce système de réseau de vente solidaire peut-il être adapté aux producteurs français et européens ? Des études, dont certaines sont menées par l'école nationale d'enseignement supérieur agronomique de Dijon, montrent que des initiatives commerciales visant à créer une forme de solidarité entre producteurs et consommateurs du Nord existent déjà (AMAP). Et la demande se révèle très forte du côté des consommateurs à tel point que les AMAP en région parisienne ne peuvent plus fournir. La faute à qui ? Au manque de terres disponibles pour que s'installent de nombreux maraîchers