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Carotte : Une culture très pointue
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLes témoignages de trois producteurs de carottes plein champ en Loire-Atlantique et dans les Landes (la famille Rolland à Fresnay-en-Retz (44), Alain Prin à Frossay (44), les frères Larerre SARL Bioleyre à Lipostey (40)) et du technicien maraîchage au Gab Loire-Atlantique, Julien Jouanneau, présentent différents points de l'itinéraire technique de cette culture très pointue. La culture de la carotte nécessite un suivi régulier et sans failles de la mise en place du semis à la conservation. Deux points de l'itinéraire technique cultural sont cruciaux : la maîtrise du désherbage (thermique en prélevée, puis binage et manuel) et la maîtrise de la mouche de la carotte (rotation tous les 4 voire 5 ans, voile anti-insectes, fertilisation du sol au moyen de compost apporté sur cultures précédentes). Avec des aspects techniques bien maîtrisés, c'est un légume qui offre une bonne rentabilité et qui se vend toute l'année.
Céréales secondaires aux multiples usages : A la reconquête de l'avoine
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDepuis la disparition de la traction animale, l'avoine est une culture délaissée, particulièrement en pure. Elle reste cependant un grand classique en mélange avec d'autres céréales et des légumineuses dans les régions d'élevage. Les producteurs biologiques en particulier apprécient sa forte rusticité face aux différentes textures, structures et fertilités de sol et son pouvoir couvrant qui la rend concurrentielle des adventices. Elle est, par contre, sensible au gel et à la rouille brune. Plusieurs agriculteurs témoignent ainsi des diverses utilisations possibles de cette céréale et des itinéraires techniques qu'ils suivent. Un encart évoque le suivi technico-économique réalisé par le réseau Gab/Frab de Bretagne sur l'avoine nue suite à la demande d'un fabriquant régional de céréales du petit déjeuner qui souhaite s'approvisionner localement. Ce type d'avoine, en plus d'être très riche en protéines, possède la particularité intéressante pour les transformateurs de ne pas avoir d'enveloppe, ce qui permet de l'utiliser directement sans décorticage. Sa culture est cependant encore peu connue en France.
Comparaison d'enherbement de trois systèmes de cultures
Gilles LARBANEIX, Auteur ; Philippe VIAUX, AuteurLes systèmes polyculture-élevage bio, grandes cultures bio et grandes cultures conventionnelles n'ont pas la même facilité à gérer les adventices et les méthodes de désherbage qui leur sont associées n'ont pas toujours la même efficacité. Une étude menée par Arvalis sur le domaine de Villarceaux visait à caractériser l'impact des méthodes de désherbage et la meilleure connaissance de la nuisibilité des adventices. L'étude a montré que les méthodes de lutte utilisées sur ces systèmes entraînaient des résultats très divers. La maîtrise des adventices semble dépendre en premier lieu de la réussite de l'implantation des cultures, en particulier sur blé de prairie. Un bon précédent, comme par exemple la féverole, peut être particulièrement intéressant et il s'avère que les prairies ne constituent pas toujours le meilleur moyen de lutte contre les adventices. La gestion des vivaces doit être différente de la gestion des annuelles. D'une manière générale, il est toujours intéressant de raisonner la maîtrise des adventices en fonction de l'espèce. Chacune a des caractéristiques de colonisation dans l'espace et dans le temps différentes.
Le cours aux agriculteurs
Rudolf STEINER, Auteur ; Ilse DEMAREST-OELSCHLÄGER, Traducteur | MONTESSON (15 Rue Albert-Joly, 78 360, FRANCE) : ÉDITIONS NOVALIS | 2009Dès les années qui suivirent la Première Guerre Mondiale, des agriculteurs et des scientifiques demandèrent à Rudolf Steiner s'il pouvait les aider à mieux comprendre la terre, les plantes et les animaux et les conseiller dans leurs pratiques de culture. Rudolf Steiner accepta et, du 7 au 16 juin 1924, il vint faire une série de 8 conférences, dont certaines furent suivies d'échanges. Devant un public principalement composé d'agriculteurs, il posa les fondements d'une façon nouvelle de retrouver un lien avec la terre et de la travailler. Cette agriculture, bientôt appelée "bio-dynamique", veut redonner des forces de vie à une terre qui, à cette époque déjà, commençait à être soumise à la recherche exclusive du rendement, de la quantité et de la rentabilité au détriment de la qualité. Rudolf Steiner proposait aux cultivateurs une méthode moderne, scientifique, de concevoir la nature, les éléments, les minéraux, les plantes et les animaux, dans un souci de respecter l'environnement et de soigner l'homme par une nourriture de qualité dans un paysage vivant et diversifié. Cet ouvrage a été traduit par Ilse Démarest-Oelschläger.
Dans le cadre de la filière "De la terre à la Bière" : Bilan du suivi technico-économique
Ivan SACHET, AuteurL'association "De la terre à la bière", créée en avril 2006, regroupait en 2008 7 brasseries et 1 distillerie bretonne, 1 brasserie de Dordogne, 1 collecteur et 14 exploitations biologiques bretonnes. L'objectif des producteurs est de répondre aux besoins croissants en malt bio de la filière brassicole bretonne. La production bretonne représente 200 tonnes d'orge brassicole de la variété de printemps "Scarlett", répondant aux critères techniques du cahier des charges imposé par les malteries. Le suivi technique réalisé sur 22 parcelles dans le cadre d'un programme de recueil de références technico-économiques a permis d'obtenir des données intéressantes et d'optimiser les deux itinéraires techniques identifiés (légumier et polyculture-élevage). Ces références technico-économiques sont détaillées ici, en ce qui concerne : - les dates de semis ; - la densité des semis ; - la maîtrise des conditions d'implantation ; - le désherbage mécanique ; - la variété Scarlett ; - les charges de production ; - le produit brut. Les perspectives pour la filière en 2009 sont rapportées en fin d'article.
Démonstration de désherbage mécanique
Marianne BOUTRY, AuteurLe Centre régional de ressources génétiques du Nord-Pas de Calais et le Centre de recherches agronomiques de Gembloux (Belgique), associés au Gabnor (Association de développement de l'Agriculture Biologique qui rassemble les agriculteurs biologiques et bio-dynamistes du Nord-Pas de Calais), à la Fredon (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles Nord Pas-de-Calais) et au Centre pilote pour le développement de l'agriculture et de l'horticulture biologiques, ont proposé, dans le courant de l'année 2009, une journée technique de désherbage mécanique. Une dizaine de matériels ont été présentés pour le désherbage en arboriculture (petits arbres, fruitiers plus âgés). Un commentaire est apporté sur l'efficacité de certains matériels face à différentes contraintes : petits arbres, travail du sol, progression des racines, ainsi que sur le temps de travail nécessaire au désherbage mécanique.
Désherbage : Faux semis : Des pratiques diversifiées
Si de nombreux paramètres entrent en compte dans la gestion des adventices dans le blé, un ingénieur d'Arvalis explique que les connaissances sur le déchaumage étaient jusqu'ici minimes. Une enquête prospective a donc été menée par l'Institut auprès d'agriculteurs lorrains pour connaître les critères qui déterminent leur prise de décision pour réaliser la première intervention après la moisson. Si certains cherchent à intervenir le plus tôt possible, d'autres attendent au minimum dix jours. Les divers objectifs et règles qui régissent leur choix sont détaillés dans un arbre de décision. Suite à ce travail, Arvalis a décidé de faire évoluer son conseil technique dans l'objectif de faire gérer la paille et les adventices successivement et non simultanément, comme le font certains agriculteurs, ce qui permet de mieux contrôler les adventices. L'enquête a cependant aussi révélé que les agriculteurs n'ont pas forcement à disposition le matériel adapté à un tel itinéraire technique et que c'est souvent le type de semoir qui détermine les interventions en interculture.
Désherbage mécanique : Choisir ses outils
Emmanuelle THOMAS, AuteurLe désherbage mécanique revient au goût du jour et est amené à se développer, d'une part pour limiter la présence de pesticides dans l'eau, et d'autre part pour répondre aux problèmes de résistance des adventices aux herbicides, dont certaines matières actives seront retirées à l'avenir. Différents outils existent, avec leurs intérêts respectifs. Le choix est à adapter en fonction de l'exploitation, des surfaces et des cultures concernées. Les caractéristiques de la herse étrille, de la houe rotative et de la bineuse sont ainsi présentées en détail.
Désherbage mécanique : Onze marques de bineuses à la carte
Nicolas CHEMINEAU, AuteurUn tableau sur 2 pages indique, pour chaque constructeur, les bineuses qu'il propose, avec leurs caractéristiques : largeur du chassis, interrang, nombre d'éléments, type de guidage
Désherbage mécanique et thermique. Partie 1 : À outils variés, achat étudié
Nicolas CHEMINEAU, AuteurAvant d'acheter un outil d'entretien de la ligne de plantation des vergers, certains critères sont à considérer. Les constructeurs présentent un large panel de solutions de matériels : pour tondre ou broyer, pour désherber mécaniquement ou thermiquement, pour travailler le sol ou encore les outils multifonctions. Le choix se basera sur l'observation de la rapidité de travail, en intégrant le temps annuel d'intervention. Il faut tenir compte de la capacité à travailler sous un couvert végétal développé, de l'efficacité et de la finesse de l'effacement, de la force requise. La technicité du matériel influe sur les charges financières. Sa conception a une incidence sur le confort du chauffeur. Enfin, il est utile d'évaluer la complémentarité de l'outil avec d'autres équipements.
Désherbage mécanique et thermique. Partie 2 : A chaque outil ses avantages
Ce deuxième volet du dossier "Désherbage mécanique et thermique" aborde les avantages et les limites des outils disponibles, avec l'aide de Jean-Luc Petit, consultant en bio. Les désherbages par tonte ou broyage sont réservés aux vergers disposant d'un enherbement permanent total, et sont à éviter durant les premières années de croissance et avec des porte-greffe faibles. Le désherbage par arrachage, basé sur des outils à brosse (à fils plastiques ou sous forme de brosses) et à doigts, est actuellement en recrudescence : action possible sur des adventices de grande taille, respect des racines et peu agressifs envers les arbres... Le travail du sol, utile pour l'enfouissement des matières organiques, n'a pas les deux derniers avantages du précédent. Quant au désherbage thermique, il n'est pas actuellement intéressant pour les vergers français. Pour conclure, Jean-Luc Petit estime que l'action optimale passe par l'alternance des différents outils.
Désherbage sur légumes et céréales : Des solutions en matériel
Manu BUÉ, AuteurDepuis toujours, le désherbage en cultures bio représente le frein technique le plus fréquemment mis en avant par les producteurs conventionnels. C'est pour aborder ce thème de manière collective, en profitant du savoir des producteurs et des techniciens, que le GAB 29 (Groupement des agriculteurs biologiques du Finistère) a proposé un après-midi technique, début juin 2009, sur le Lycée de Suscinio, à Morlaix (29), avec pour guides, Bernard Le Jeune, chef d'exploitation, et Mathieu Conseil, responsable des essais de la PAIS (plate-forme agrobiologique d'IBB (Inter Bio Bretagne), à Suscinio). Après un rappel réglementaire sur le désherbage en bio (désherbage mécanique, thermique, manuel) et sur les mesures préventives à envisager, cet après-midi technique fut l'occasion de présenter la bineuse à doigts et le désherbage thermique.
Diminution de l'usage des produits phytosanitaires : Le désherbage mécanique exige une maîtrise de l'agronomie
Denis LUCAS, AuteurL'article compare trois matériels de désherbage mécanique (herse étrille, houe rotative, désherbineuse) et souligne que leur utilisation optimale demande une démarche globale tenant compte de la rotation des cultures, du travail du sol et des dates de semis. Le choix du matériel doit tenir compte de ses propres spécificités, mais aussi de certains facteurs liés à l'exploitation (ex : nature du sol ou charge en cailloux). La herse étrille s'avère la moins coûteuse à l'achat et à l'usage, mais la plus difficile d'utilisation (nécessité de plusieurs réglages). La houe rotative et la herse étrille ont des spectres d'efficacité comparables et sont faites pour intervenir tôt, sur les jeunes plantules. Les bineuses ou désherbineuses, si elles ont un coût plus élevé, s'avèrent plus précises et interviennent sur des adventices plus développées (d'où une limitation des passages). Elles n'ont pas besoin de préparation du sol aussi fine, mais elles sont plus limitées sur les parcelles aux formes irrégulières ou dans les dévers. La possibilité d'adapter divers types de pièces augmente leur efficacité. La présence d'un système de guidage permet un travail plus fin et plus rapide (vitesse de passage jusqu'à 15 km/h). Ces systèmes de guidage, même s'ils ne sont pas parfaits, permettent, pour les plus efficaces (caméra), d'avoir des performances s'approchant de celles du désherbage chimique.
Dossier Agriculture biologique : 4. Systèmes bio sans élevage : L'importance de la rotation pour maintenir la fertilité des sols
Philippe VIAUX, Auteur ; Delphine BOUTTET, AuteurLe maintien ou l'amélioration de la fertilité des sols est l'un des objectifs des agriculteurs bio. Dans les systèmes mixtes, avec élevage de ruminants, cet objectif est relativement facile à atteindre, grâce aux prairies et fumiers qui fournissent carbone et azote aux cultures. Mais qu'en est-il des exploitations de grandes cultures qui se convertissent à l'AB dans les régions sans élevage ? Un dispositif expérimental a été mis en place à Villarceaux (95). Après une description, dans un encadré, du contexte de réalisation du dispositif, l'article fait état de l'hypothèse émise (maintenir la fertilité du sol en ne jouant que sur la rotation, l'objectif étant d'être indépendant vis-à-vis d'apports organiques extérieurs au système) ; revient sur l'analyse des indicateurs suivis et sur l'intérêt, en système AB sans élevage, d'orienter le choix de la variété de blé en fonction de sa place dans la rotation (car un des premiers facteurs limitants du rendement du blé est la carence azotée). L'article évoque, par ailleurs, la complexité des choix techniques pour optimiser les résultats agronomiques et économiques.
Dossier : Agriculture & produits biologiques : Terre d'innovation
ALTERNATIVES BIO, AuteurForts des exigences d'un cahier des charges qui bannit les produits chimiques de synthèse et certains procédés de transformation, les acteurs du bio ont appris à travailler avec des auxiliaires naturels et des procédés respectueux de l'environnement. Que ce soit en agriculture ou en transformation, les expériences, les méthodes alternatives et les techniques innovantes et performantes pratiquées en bio sont depuis longtemps et de plus en plus partagées et transmises en conventionnel. C'était l'idée clé du Salon Tech & Bio qui s'est déroulé, en septembre 2009, dans la Drôme, que de favoriser encore ce partage. C'est aussi le thème de ce dossier d'Alternatives Bio. Présentation de techniques bio transmissibles en conventionnel dans différents types de production : maraîchage, élevage, viticulture... et de transformation : pain...