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La moitié de la sole convertie en bio
Bérengère LAFEUILLE, AuteurSur ses 145 hectares en grandes cultures en Seine-et-Marne, Olivier en a passé la moitié en bio au 1er juillet 2008. Depuis, les itinéraires techniques correspondants ont été adaptés, du nouveau matériel est arrivé sur l'exploitation. Et l'entraide entre voisins est mise à l'honneur. L'article témoigne. Les motivations d'Olivier sont écologiques, certes, et aussi économiques. La conduite des parcelles en conventionnel repose sur la rotation blé, maïs, betterave et féverole. En bio, elle repose sur la culture de luzerne (18 à 20 ha), faisant partie de l'assolement classique en bio, de céréales, triticale ou blé (sur 35 à 40 ha), de féveroles (5 à 10 ha) et de lin fibre (10 ha). Pour le désherbage mécanique, l'exploitation de la luzerne, Olivier pratique l'échange du matériel avec deux voisins (valorisant, à eux trois, 300 hectares en bio) : des outils ont dû être achetés individuellement afin de bénéficier des aides du Plan végétal environnement. La fertilisation des parcelles en conversion se fait essentiellement à base de fumiers provenant d'élevages bio... La maîtrise des maladies repose sur le choix de variétés rustiques et sur un apport limité d'azote. Les semences utilisées sont certifiées bio, sauf dérogation. Le temps de travail sur l'exploitation a augmenté, mais la rémunération devrait être à la hauteur des efforts consentis.
Plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) : Un atelier bio sur son exploitation
Pierre-Louis BERGER, AuteurS'installer comme jeune agriculteur sur un projet de plantes à parfums, aromatiques et médicinales en agriculture bio comprenant cueillette, mises en culture et première transformation (distillation), nécessite certaines précautions, comme le préconise Pierre Yves Mathonnet, tête de réseau PPAM bio Rhône-Alpes : démarrage en douceur de la culture des plantes, intégration à un groupement de producteurs, soutien de techniciens. Pour la mise en place d'un atelier de transformation, l'article revient sur les priorités à l'investissement. Elles reposent sur le choix d'outils de séchage ; sur un des postes le plus difficile et exigeant en main d'oeuvre qui est, sans conteste, le désherbage ; sur l'évaluation du temps des travaux et la rentabilité de l'atelier. L'article réfère aux investissements de Catherine et Bernard Prévault, à Aubiat (63), et d'Isabelle et Jacques Vial, installés dans le massif des Bauges (73), à l'activité d'André Heynier et Alain Guichard, producteurs à la Sica Bio plantes (26) et aux recommandations de techniciens et d'experts dont celles de Murielle Saussac, technicienne à l'Iteipmai.
Production - Fiche n° 4 : Légumes biologiques : combiner techniques culturales et observations
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Production - Fiche n° 4 : Légumes biologiques : combiner techniques culturales et observations) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB et présente la diversité des techniques utilisables en maraîchage biologique ; elle s'intéresse tout particulièrement à la protection des cultures.
Production - Fiche n° 8 : Vergers biologiques : viser l'autonomie et l'équilibre
Joël FAURIEL, Auteur ; Bruno TAUPIER-LETAGE, Auteur ; François WARLOP, Auteur | [S.l.] : RMT DEVAB - Réseau Mixte Technologique "Développement de l'Agriculture Biologique" | 2009Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Production - Fiche n° 8 : Vergers biologiques : viser l'autonomie et l'équilibre) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB. Elle est consacrée à la conduite technique des vergers en agriculture biologique, avec une part importante pour la période de conversion.
Produire pour les circuits longs : Oignons et poireaux à la conquête du marché
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurToutes les enseignes, et pas seulement les magasins spécialisés, intensifient leur offre en fruits et légumes bio. A défaut de satisfaire ce marché avec la production locale, les importations comblent le déficit. De tradition très intensive, la ferme de la Motte, exploitation familiale située à Talcy dans le Loir-et-Cher, est spécialisée en oignons, échalions et échalotes, ail et pommes de terre. Elle consacre un peu plus de 10% de sa surface à la bio, soit 83 ha sur 700. Julien Lemaire, responsable de la production bio, a d'abord converti son exploitation pour répondre à la demande de Carrefour, avant d'affiner ses techniques et d'en inspirer les pratiques conventionnelles. Afin de compléter les volumes de Julien Lemaire, dix autres producteurs participent à l'approvisionnement bio, ainsi qu'à des achats sur d'autres régions si nécessaire, mais aussi à l'étranger (Italie, Pays-Bas, Argentine). Jean-Michel Morand, agriculteur biologique sur 90 ha dont 35 ha en légumes de plein champ, est l'un des producteurs d'oignons qui complète les volumes de la ferme de la Motte. Il commercialise en circuits longs ou en paniers sur Paris. Implanté à Tours, le grossiste Estivin, adhérent au réseau hexagro, écoule en grande partie la récolte de poireaux de JM. Morand.
Résultats de l'essai : Des variétés rustiques concurrentes des adventices : Campagne 2007-2008
Sont présentés ici les résultats d'essais menés en 2007-2008 par le C.R.E.A.B. Midi-Pyrénées sur la capacité de 12 variétés de blé tendre à concurrencer les adventices, en particulier la moutarde des champs. L'essai a été mené sur le domaine expérimental de la Hourre, sur une parcelle plantée précédemment en féverole d'hiver, non labourée (passages de déchaumeur à ailettes) et désherbée mécaniquement avant le semis. Ce dernier a eu lieu le 14 novembre 2007 et la récolte le 10 juillet 2008. Les variétés de blé semées ont été choisies en fonction de leur précocité et de leur hauteur. Deux semis témoins ont été faits (avec désherbage manuel intégral). Il a été effectué deux comptages à des dates différentes des densités d'adventices, ainsi qu'un prélèvement de la biomasse des adventices à leur sénescence. Le rendement des blés a aussi été mesuré. L'analyse des résultats obtenus ne permet pas de conclure sur l'éventuelle concurrence d'une culture sur les adventices et ne montre pas de différence significative de compétition entre les différentes variétés de blé.
Rotation et assolement : Quelle stratégie adoptée ?
Ludovic BOUDEAU, AuteurL'article rappelle des règles de base à respecter pour choisir une rotation permettant de maintenir une cohérence durable du système de production. La préférence doit aller aux rotations longues, avec introduction : d'un maximum de familles et d'espèces différentes, d'au moins une légumineuse (avec toutefois 5 à 6 ans entre deux protéagineux), d'une prairie associant graminées et légumineuses, ainsi que d'une interculture entre cultures d'hiver et de printemps. Il faut aussi limiter la taille des parcelles entre 5 et 15 ha selon les milieux et les systèmes de production.
Se passer des herbicides
Jérôme CLAVE, AuteurUn nombre croissant de techniques de lutte contre les adventices, alternatives aux herbicides, sont en développement dans les instituts de recherche et dans les champs. Les alternatives proposées puisent dans les techniques appliquées par les agriculteurs biologiques. Chercheurs et ingénieurs de différents horizons (Inra, Cirad, Acta...) se sont retrouvés en décembre 2008, à Dijon, pour faire le point. Face à la pollution des sols, à la réduction du spectre des herbicides utilisés (directive européenne 91/414), à l'engagement du Grenelle de réduire de moitié les pesticides en 20 ans, à la demande sociétale d'un environnement sain, il y a en effet urgence. L'article ne détaille pas ces méthodes, mais donne des références web pour en savoir plus.
Techniques et appareils de désherbage mécanique
Ce dossier, sur les techniques et appareils de désherbage mécanique, est le résultat d'une synthèse provenant d'expertises de terrain, ainsi que des renseignements techniques et scientifiques disponibles. Il dresse, en introduction, un aperçu synthétique des performances du désherbage mécanique sur maïs et céréales (rendement, coût moyen du désherbage, mauvaises herbes, pourcentage des champs testés où le désherbage mécanique a contrôlé adéquatement les mauvaises herbes par comparaison à l'emploi d'herbicides). Il présente, en outre, les éléments de choix de l'appareil sur sa ferme (en fonction de la quantité de résidus, de l'espacement des cultures...), la largeur minimale requise (selon la superficie à sarcler) et la forme d'acquisition du matériel (achat, location ou partage). Par ailleurs, sont présentés des appareils de désherbage mécanique : houe rotative (picotteuse) ; herse étrille (peigne) ; sarcleur léger, mi-lourd, lourd ; systèmes de guidage ; la façon de les ajuster (temps requis, inspection du champ, état du sol, objectif du passage...) et de les utiliser efficacement dans les grandes cultures (désherbage mécanique sur maïs, soja, céréales et autres cultures).
Techniques sans labour en agriculture biologique
Joséphine PEIGNÉ, Auteur ; Hélène VEDIE, Auteur ; Jacqueline DEMEUSY ; ET AL.Le volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. Cet article est la synthèse de plusieurs programmes de recherche, récemment démarrés, portant sur le travail du sol, et plus particulièrement les techniques sans labour, en grandes cultures et en maraîchage, en agriculture biologique. Ces travaux sont basés sur des essais au champ et des réseaux de parcelles chez des agriculteurs. Les observations agronomiques, obtenues durant la période de transition du labour vers les techniques sans labour, sont détaillées sur quelques sites expérimentaux et discutées au regard de l'ensemble des travaux conduits. En agriculture biologique (AB), le labour a plusieurs fonctions : préparation des semis, enfouissement des amendements organiques et contrôle des adventices. Cependant, les agriculteurs en AB s'intéressent aux techniques sans labour (TSL) dans la perspective de baisser leur coût de production tout en préservant leur sol. Des recherches menées en grandes cultures et maraîchage AB ont été développées dans différentes régions françaises à partir de sites expérimentaux et de réseaux de parcelles. L'objectif est d'évaluer l'impact des TSL en grandes cultures (travail superficiel à très superficiel sans retournement) et en maraîchage (planches permanentes) sur la fertilité du sol, le rendement des cultures et le contrôle des adventices. Dès les premières années d'adoption des TSL, on observe une prise en masse du sol, une augmentation du stock de carbone et des microorganismes dans les 0-15 cm. La biomasse lombricienne est plus importante en travail très superficiel qu'avec les autres techniques. La baisse du rendement n'est observée que pour un travail du sol très superficiel, et quelques situations de planches permanentes en raison du développement des adventices ou de problèmes d'implantation. Ainsi, peu de différences en termes d'adventices et de rendement sont mises en évidence entre le travail du sol superficiel (10-15 cm) et le labour en grandes cultures. Les travaux présentés étant récents, des interrogations demeurent sur l'impact des TSL en AB sur le long terme, et leur intérêt d'un point de vue économique, énergétique et environnemental.
Tournesol ou colza résistants aux herbicides : un leurre !
Valentin BEAUVAL, AuteurLes OGM n'ont pas la cote ? Qu'à cela ne tienne, il existe des variétés mutées, donc non transgéniques, aux mêmes effets ! Avantages : non considérées comme des OGM, ces variétés n'exigent donc pas les mêmes contrôles, ni la même "publicité" (étiquetage) que les OGM. Mais les inconvénients, eux, sont bien les mêmes : dangers potentiels pour la santé du consommateur (quels effets des mutations non désirées ?) ; complication des itinéraires techniques (et apparition d'adventices résistantes) ; contamination des champs voisins Dans le même temps, les bios proposent des voies pour se passer à la fois des herbicides et des variétés qui leur résistent !
Tout pour réussir son désherbage mécanique
Charles SOUILLOT, AuteurCet article est une synthèse des éléments techniques à prendre en compte pour définir et mettre en pratique une stratégie de désherbage mécanique. Ainsi, un rapide tour des matériels disponibles est fait avec leurs avantages et coûts d'exploitation à l'hectare : herse étrille, houe rotative, bineuse à socs ou à étoile, avec ou sans système d'autoguidage ou encore brûleur thermique. De même, cet article donne, sous forme d'un tableau, divers éléments techniques à appliquer pour le désherbage du maïs en fonction du stade d'intervention et du matériel disponible. Enfin, un outil d'aide à la décision est présenté ici. Ce dernier sera mis à disposition des agriculteurs (bio ou non) par la Fédération Régionale des Agriculteurs Biologiques de Bretagne à partir de 2010. En conclusion, le frein principal au désherbage mécanique reste le coût du matériel, plus que l'aspect « chronophage ». L'achat en commun ou en CUMA devient alors une alternative à prendre en compte.
Travail du sol et agriculture biologique : Mieux vaut prévenir que guérir
Hélène GRARE, Auteur ; Xavier COQUIL, Auteur ; Mathilde GERBER ; ET AL.Diminuant depuis plusieurs années l'usage des produits phytosanitaires, la famille Hypolite a profité des CTE pour faire passer son exploitation en agriculture biologique en 2000. Ceci n'a pas nécessité une refonte du système, mais diverses adaptations évoquées ici. Le principal souci est le désherbage qui est géré par diverses stratégies : - le travail du sol avant semis (un itinéraire technique et un outil spécial sont présentés pour gérer les vivaces) ; - la diversification des assolements pour casser le cycle des adventices ; - le semis tardif ; - la fauche des adventices. Sont aussi évoqués : - des stratégies de travail du sol économes en fuel ; - la rotation de 7 ans et la place qu'y occupent les légumineuses ; - l'intérêt de l'investissement dans un séchoir à céréales. La gestion des adventices par une quinzaine de cultures différentes pose le problème des débouchés de ces dernières, qui a été résolu en partie par la production de semences. Il a pour ceci été nécessaire d'investir dans une station de triage, décorticage, ensachage et stockage de semences et de suivre des formations spéciales. Les 55 t de semences produites pour sept espèces en 2008 sont certifiées par le Gnis et en agriculture biologique et ont été vendues à 80% localement dans la région Lorraine. Un encart présente les principaux résultats d'un travail effectué par divers organismes régionaux sur la conception et l'évaluation de stratégies de travail du sol conciliant économie en énergie, gestion des adventices et préservation de la stabilité structurale des sols.
Des variétés rustiques concurrentes des adventices pour l'agriculture durable, en particulier l'agriculture biologique
Laurence FONTAINE, Auteur ; Marie-Hélène BERNICOT, Auteur ; B. ROLLAND ; ET AL.Le volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. Le durcissement de la réglementation européenne allant vers la réduction d'usage d'herbicides, le développement des résistances d'adventices, l'augmentation probable du coût des intrants chimiques et du désherbage mécanique lié au renchérissement de l'énergie sont autant de raisons justifiant actuellement la recherche de variétés concurrentes des adventices. Le programme présenté vise à favoriser la sélection de tels cultivars. Ce programme de trois ans a débuté en 2007 pour établir une méthode d'évaluation du pouvoir concurrentiel des variétés de blé vis-à-vis des adventices et favoriser la prise en compte de ce critère dans les programmes de sélection. La première année d'essais a permis d'identifier les caractères les plus explicatifs du pouvoir concurrentiel du blé (vis-à-vis de ray-grass d'Italie qui simulait les adventices) : la hauteur en premier lieu et, en complément, la couverture du sol et le port des feuilles. Ces facteurs restent cependant insuffisants pour prédire totalement le pouvoir de compétition des variétés de blé, en particulier les variétés intermédiaires, pour lesquelles, dans les essais considérés, des variations importantes d'une situation à l'autre ont été observées. Les résultats des deux années supplémentaires d'essais sont attendus.
Viticulture 2009 : Techniques alternatives d'entretien des sols
Ce compte-rendu présente des résultats d'essais d'enherbement sous le rang, en viticulture, avec différentes espèces végétales. L'essai a été mené en 2008 et 2009, sur 6 sites différents. Les différentes modalités testées sont : tonte de l'enherbement naturel, brome des toits précoce, brome des toits tardif, orge des rats, piloselle et trèfle nain blanc. Les essais ont pour objectif de vérifier : l'efficacité des enherbements en matière de contrôle des adventices, la concurrence des espèces utilisées pour l'enherbement vis-à-vis de la vigne et l'intérêt de ces semis par rapport à une stratégie de tontes de l'enherbement naturel sous le rang. Pour l'enherbement à base de piloselle, les résultats montrent que, pour certains sites, les résultats sont encourageants car il ne semble pas y avoir d'effet concurrentiel vis-à-vis de la vigne et la piloselle présente un comportement satisfaisant face à certaines adventices. Les essais sont encore en cours concernant le brome des toits et l'orge des rats. Pour le trèfle blanc, l'enherbement a été une réussite mais on observe, dès la première année, une concurrence vis-à-vis de l'azote et peut-être vis-à-vis de l'eau.