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1 métier, 1 000 pratiques : La Normande, l'herbe et le "Staph doré..." : Chronique d'une ferme angevine
Yann CLOAREC, AuteurYann Cloarec du Gaec Lortagne (éleveur en bio depuis 2001), est associé, depuis 2007, à Jean-Luc Denis, sur la commune de Plessis-Macé, dans le Maine-et-Loire. Ce partenariat en élevage laitier a débuté par l'évolution du troupeau Holstein vers la race Normande. Un bilan est présenté dans l'article : Un troupeau Holstein en absorption Normande ; Un système fourrager basé sur l'herbe et sécurisé par l'irrigation ; Un protocole draconien pour arriver à bout des dernières mammites subcliniques ; Cas particulier : présence d'un « Staphylocoque doré » dans les analyses individuelles de lait (réforme des animaux atteints, traitement antibiotique des quartiers atteints pour les autres).
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20 ans de BIOLAIT
Jacques CHIRON, AuteurDans la première partie de l'article « Les premières années de BIOLAIT : de 1994 à 1999, la " bio " partout et pour tous ! », les principales étapes de la couverture du territoire français par l'organisation de BIOLAIT pendant les 4 premières années sont rappelées. Le développement a été rapide grâce à l'implication forte des producteurs de chaque région, et plus particulièrement des " relais locaux ", pour passer d'un petit groupe autogéré, en 1995, à une PME de 50 salariés. La deuxième partie de l'article, « BIOLAIT : Une Utopie réaliste », reproduit l'entretien réalisé en février 1995 auprès de Jacques Chiron, président de BIOLAIT de 1994 à 1998. Il donne une image de ce qui animait les fondateurs du groupement et du sens de leur démarche.
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30 ha et 2 actifs en système herbager
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurCet article présente le système d'un éleveur bovin lait, en AB depuis 2009, qui a développé un système très autonome, basé sur la revalorisation maximale des fourrages autoproduits, permettant de faire vivre deux actifs à partir d'une SAU de l'ordre de 30 hectares (1.2 UGB par ha de SFP). Le troupeau est centré sur des vêlages groupés (pas de traite en janvier et février) avec des vêlages à deux ans. Quatre hectares sont cultivés, dont deux pour du maïs et le reste pour un mélange céréalier ensilé. Il est produit entre 4200 litres par vache en monotraite et 5300 en deux traites. Les charges étant très limitées (peu d'investissement, pas d'achats d'aliments, pas d'engrais, des frais vétérinaires très limités), au final l'EBE atteint 74 % du produit et était de 51 000 euros en 2011. Un encart est consacré à l'élevage des génisses sur la ferme.
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Accompagnement des producteurs laitiers mayennais en transition vers des systèmes biologiques multi-performants
LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, AuteurLes collectifs sont des lieux propices à linnovation et aux transferts de pratiques entre agriculteurs bio et conventionnels. Plusieurs groupes ont répondu à un appel à communication de la FNAB, avec le soutien dEcophyto, pour valoriser les démarches innovantes quils mènent sur des thématiques liées à la réduction dusage des produits phytosanitaires et du désherbage chimique, ou en vue dinnover sur des techniques compatibles avec la réglementation de lagriculture biologique. C'est le cas d'un groupe de 11 éleveurs laitiers mayennais qui se sont réunis, en 2018 (6 éleveurs conventionnels et 5 en conversion bio), en s'appuyant sur l'accompagnement du Civam Bio 53. Pour soutenir les réflexions des producteurs, plusieurs formations techniques ont été mises en place : conversion ; gestion des adventices sans herbicides par une lutte préventive et curative ; comprendre et gérer ses sols pour produire sans polluer avec lapproche HERODY...
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Un accord cadre entre l'OP bio Seine et Loire et Lactalis
Annick CONTÉ, AuteurUn accord-cadre a été signé entre Lactalis et quatre partenaires (OP bio Seine et Loire, OP bio de lEst, Unicoolait, Ucanel) sur le projet de marque de lait bio Lactel « Bio engagé ». Deux années de travail ont été nécessaires pour transformer une initiative des producteurs de lOP bio Seine et Loire en un projet de marque. Cette OP avait, dès 2016, élaboré une charte qui allait au-delà de la réglementation bio. Les producteurs de cette OP, Lactalis et les 3 autres partenaires sen sont inspirés pour mettre en place et valoriser une démarche de progrès volontaire dans les exploitations. Elle se base sur un plan de cinq ans avec des objectifs précis : un minimum de 180 jours de pâturage et de 75 % dherbe dans la SFP ; une place par vache à létable et à lauge ; moins de 300 000 cellules en moyenne sur lannée ; moins de 30 % de mammites, de 10 % de boiteries et de 5 % de boiteries sévères ; une sensibilisation aux gaz à effet de serre (diagnostic Cap2ER niveau 1) ; la plantation darbres ; des formations aux médecines complémentaires. Lengagement dans cette démarche est valorisé par une prime de 5 /1000 L. Laccord-cadre lié à cette démarche porte également sur la détermination du prix du lait bio : il sera adapté tous les trimestres en fonction des risques climatiques (suivant lindice Isop de pousse de lherbe et lindice Ipampa de lévolution des coûts de production).
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Accroître la diversité spécifique des prairies en élevage bovin laitier permet de valoriser plus d'herbe et de produire plus de lait par hectare
R. DELAGARDE, Auteur ; Ana-Isabel ROCA FERNANDEZ, Auteur ; L. DELABY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Secrétariat 3R - MNE, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : RENCONTRES RECHERCHES RUMINANTS | 2014Ce texte est issu des Journées 3R (Rencontres Recherches Ruminants) de 2014 (Thème : Autonomie alimentaire). Deux années d'expérimentation ont permis de comparer la production d'herbe, la valorisation de l'herbe et la production laitière des vaches laitières au pâturage sur 4 types de prairies comportant de 1 à 5 espèces en mélange (ray-grass anglais, trèfle blanc, trèfle violet, chicorée et fétuque élevée). L'essai a été réalisé sur 8,7 ha répartis en 4 blocs, avec une fertilisation minérale azotée de 75 kg N/ha/an par traitement. Le climat des 2 années a été favorable à la croissance de l'herbe, notamment en début d'été. Treize cycles de pâturage ont été réalisés, avec le même calendrier pour tous les traitements, et une quantité d'herbe offerte de 22 kg MS/vache/jour au-dessus de 3 cm (pâturage sévère). La quantité d'herbe valorisée a été estimée par deux méthodes indépendantes, l'une basée sur l'herbe (hauteurs et densité), l'autre sur l'animal (journées de pâturage et ingestion individuelle par marqueur). En moyenne, la quantité d'herbe valorisée a varié de 11,2 à 15,1 t MS/ha/an selon la méthode et le traitement, avec une valorisation moyenne supérieure de 1,5 t MS/ha/an sur les prairies d'association et de mélange que sur les prairies de ray-grass pur. Cette étude renforce l'idée qu'une forte autonomie alimentaire est possible en système laitier bovin pâturé bien conduit et montre l'intérêt des prairies multi-spécifiques pour accroître la production laitière par hectare.
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Actualité technique : S'adapter aux aléas climatiques en élevage laitier bio : Quelle expérience de 2010 ?
Didier DESARMENIEN, AuteurEn Pays de la Loire, les éleveurs laitiers bio basent logiquement leur système fourrager sur l'herbe, en particulier pâturée. Les spécificités climatiques de 2010 ont déséquilibré fortement les systèmes fourragers avec des stocks réduits de 30 à 65 %. L'article propose un retour sur les pratiques mises en uvre au sein des fermes des réseaux d'élevage en agriculture biologique suivies par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire. En 2009, les rendements valorisés en herbe ont été très variables, les facteurs de variations étant très multiples (pluviométries locales, qualité des sols ). Il apparaît que la combinaison d'espèces (plusieurs guides sont téléchargeables sur www.agrilianet.fr, notamment : "La prairie multi-espèces", mai 2007 ; "Guide pratique Grandes cultures et cultures fourragères en agrobiologie", octobre 2010 ; "Guide pratique de l'éleveur : produire avec de l'herbe - du sol à l'animal", mai 2011) à l'intérieur d'une même prairie et de différentes prairies au sein du système aide à gagner en production. Le choix du type de stockage impacte aussi sur le niveau de sécurisation des élevages. En 2010, face à la très faible pousse d'herbe de printemps, les éleveurs laitiers du réseau ont privilégié le pâturage. Les stocks ont donc été insuffisants pour passer l'hiver. Sept voies principales ont été alors mises en place dans les élevages suivis : adopter un chargement faible initialement ; acheter des fourrages ; donner de la paille aux génisses L'impact économique en 2010, évalué par l'équipe du "Réseau lait des Pays de la Loire", révèle, quelle que soit la stratégie adoptée, un surcoût pour les éleveurs des Pays de la Loire d'environ 50 /1 000 l de lait.
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Actualité technique : Témoignage d'un éleveur du Sud Mayenne : Hyacinthe Rousselet : (A paraître dans Alter Agri n° 109 - sept/oct 2011)
Didier DESARMENIEN, AuteurHyacinthe Rousselet est producteur de lait sur la Commune de Châtelain (Sud-Est de la Mayenne). L'exploitation est conduite en bio depuis bientôt 15 ans. Avec une SAU de 57 ha, l'exploitation produit annuellement 210 à 220 000 litres de lait avec un troupeau de 40 à 42 vaches Montbéliardes et croisées Prim'Holstein x Montbéliardes. Avec les génisses de renouvellement, le cheptel représente en moyenne 65 UGB. Pour nourrir ce cheptel, la surface fourragère varie habituellement entre 45 et 50 ha selon les années, le chargement moyen étant de 1,35 UGB/ha de SFP (Surface fourragère principale). En 2010, l'exploitation a subi de plein fouet la sécheresse : le rendement en herbe a chuté au-dessous des 4 t/ha (habituellement compris entre 6,5 t/ha et 8 t/ha). Le rendement en betteraves est resté correct. Pour pallier ce manque de stocks pour l'hiver 2010/2011, Hyacinthe a utilisé plusieurs leviers : utilisation d'un peu de stocks de report (environ 10 tMS) ; achat de 37 t de foin Sur 2011, Hyacinthe a augmenté au maximum sa surface fourragère en gardant seulement 3,7 ha de mélo (mélange céréales-protéagineux) pour les besoins en grain de l'exploitation (54 ha de surface fouragère). Cependant, la sécheresse du printemps 2011 a pénalisé les rendements d'herbe à nouveau et, malgré l'augmentation de la surface fourragère, l'éleveur va encore manquer de fourrages pour l'hiver 2011/12
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Adaptations au changement climatique : fermoscopie au GAEC Bioloval
Vincent BROSSILLON, AuteurEn sud-Vendée, le GAEC Bioloval élève une soixantaine de vaches laitières et leur suite. L'élevage a été converti à l'agriculture biologique en 2009, et a été orienté vers un système herbager économe. L'assolement compte 70 ha d'herbe, dont 55 ha de prairies multi-espèces, 6 ha de maïs fourrage et 6 ha de méteil, utilisable en grain ou en fourrage. Laurent et Valérie, les éleveurs, ressentent de plus en plus les effets du réchauffement climatique sur leur système et, depuis quelques années, ils échangent sur le sujet avec un groupe d'éleveurs. Ensemble, ils réfléchissent aux adaptations possibles selon trois catégories : adaptations de court terme, de moyen terme et de long terme. Les applications concrètes mises en uvre sur le GAEC Bioloval sont décrites. Sur le court terme, Laurent et Valérie tentent d'anticiper au mieux les besoins en fourrages, ainsi que la production fourragère. A moyen terme, ils adaptent les besoins du troupeau, en tarissant, en regroupant les vêlages entre le 15 août et le 30 octobre, ou encore en mettant les vaches en fin de lactation sur des "parcelles parking" peu productives. Les espèces fourragères font aussi l'objet de réajustements, que ce soit pour les prairies ou les fourrages annuels. De plus, le méteil est parfois implanté directement dans une prairie. A long terme, le couple d'éleveurs envisage d'adapter le chargement pour avoir plus de sécurité alimentaire, soit en agrandissant les surfaces, soit en diminuant le cheptel et la production.
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Adapter son système
Face à la répétition de périodes de sécheresse, Mickaël Lepage, éleveur laitier en Mayenne, décrit brièvement les adaptations qu'il a mises en place dans son système herbager : augmentation des stocks de sécurité, chargement limité, implantation de luzerne et avancée de la période de vêlage. Une partie de l'article est consacrée au sainfoin. D'autres pratiques pour s'adapter aux sécheresses sont également présentées : mise en place de mélanges céréaliers, de betterave, etc.
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Adapter son troupeau à son système : le croisement 3 voies
Michel MAUGUIN, Auteur ; Marion MENEZ, AuteurLe croisement 3 voies des vaches laitières a été développé aux États-Unis dans l'objectif de profiter au maximum de l'effet d'hétérosis, selon lequel l'individu obtenu par croisement serait supérieur par rapport à ses deux parents de race pure. Concrètement, cela se traduit par des améliorations en termes de fertilité, de résistance aux maladies, de longévité..., comme en témoigne, dans cet article, Michel Mauguin, éleveur laitier en agriculture biologique dans le Morbihan.
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Adéquation entre demande et offre de qualité du lait issu de l'agriculture biologique : Analyse au niveau des élevages dans le Massif Central et des transformateurs en Auvergne et Rhone-Alpes : Rapport final : Projet ADOQ soutenue par le pôle scientifique agriculture biologique Massif Central
Olivier ROQUE, Auteur ; Claire AGABRIEL, Auteur | LYON CEDEX 07 (Agrapole, 23 Rue Jean Baldassini, 69 364, FRANCE) : ISARA-LYON | 2002Cette étude met en évidence des différences entre le lait produit en mode biologique par rapport au conventionnel. En effet, en production bio, on observe une faiblesse des taux (TB - taux butyreux et TP - taux protéique), en particulier sur la période hivernale, on observe également une numération cellulaire plus élevée. Il ressort également de cette étude que les producteurs bio ont une meilleure maîtrise des spores butyriques, mais avec de fortes variations possibles selon les années. Cette étude met également en évidence des points de blocage au niveau des transformateurs concernant le développement de la filière, mais ces derniers ne sont pas liés directement à des aspects techniques, mais plutôt à des aspects stratégiques des transformateurs.
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Adopter les stratégies techniques des éleveurs laitiers bio : Un choix gagnant pour lenvironnement, et la durabilité économique et sociale de sa ferme L'expérience dans les Hauts de France
Déborah DECAYEUX, Auteur ; Raphaël DELVA, Auteur ; Bertrand FOLLET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2019Ce document a été réalisé dans le cadre du dispositif Transferabio soutenu par Ecophyto et géré par le réseau FNAB. 12 fermes laitières engagées en bio ont été suivies en 2017 par les conseillers bio des Hauts-de-France afin de relever des données technico-économiques et danalyser leurs performances environnementales, techniques et économiques. La SAU moyenne des 12 fermes est de 94 ha, dont près de 80 % en herbe. En plus de la moyenne des 12 fermes, les résultats de 3 fermes ayant des stratégies variées en matière dalimentation des animaux sont présentées : maximisation du pâturage, affouragement en vert ou mixte (stockage et pâturage).
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Adopter les stratégies techniques des éleveurs laitiers bio : Un choix gagnant pour lenvironnement et la durabilité économique et sociale de sa ferme L'expérience de la FRAB Bretagne
Ce document a été réalisé dans le cadre du dispositif Transferabio, soutenu par Ecophyto et géré par le réseau FNAB, qui vise à fournir les transferts de savoir-faire entre producteurs. Il s'intéresse au passage en bio de systèmes laitiers de lOuest. En Ille-et-Vilaine, Bernard Delaunay est en phase de conversion de sa ferme laitière et il apporte son témoignage sur les changements techniques. Plus généralement, le passage en bio saccompagne dune évolution vers plus dherbages et donc moins de cultures. Les principaux impacts techniques et environnementaux des conversions en bio des systèmes laitiers du Grand Ouest sont présentés. Économiquement, le développement de lautonomie alimentaire et la réduction des coûts vétérinaires (parce que les animaux sont moins sollicités en termes de performances) permettent des résultats économiques des systèmes en bio meilleurs qu'en conventionnel. En effet, les prix supérieurs du lait bio servent à compenser les baisses de volume de production laitière et de cultures de vente.
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Affouragement d'hiver : L'importance des minéraux et des phases de transition
Tobias STUDER, AuteurCet article traite de la complémentation des vaches laitières en minéraux et des effets du rationnement lors des phases de transition. Dans une première partie, l'auteur décrit les effets de carences en certains minéraux, comme le magnésium ou le calcium, sur la physiologie de la vache laitière. Puis, Toni Huber, producteur de lait bio suisse, explique la méthode de rationnement qu'il a adoptée pour optimiser sa production tout en gardant des animaux en bonne santé. Il privilégie les mélanges conçus à la ferme pour apporter les minéraux essentiels. Dans une dernière partie, Cornel Wolfisberg, également éleveur suisse de bovins laitiers (en deuxième année de conversion à l'agriculture biologique), préfère opter pour une conduite d'élevage en pâturage intégral avec des vêlages saisonniers. Ce mode d'élevage convient très bien aux fermes bio grâce à une bonne valorisation de l'herbe, d'où une production laitière de qualité.