Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (550)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Alterfixe : Le camp qui propose de s'installer autrement
Marianne DE WAVRECHIN, AuteurDu 30 juillet au 21 août 2022, 45 personnes se sont réunies pour la première édition du camp Alterfixe, installé au GAEC du Mont Hardy, dans l'Orne. Ce camp d'été, créé par la Coop des Territoires (un bureau d'étude local), avait pour objectif de faire découvrir des fermes laitières du bocage ornais et de faciliter les rencontres entre cédants et porteurs de projet qui souhaitaient s'installer en collectif. Une quinzaine d'agriculteurs bio ont accueilli visites, ateliers thématiques et chantiers collectifs, permettant aux candidats à l'installation hors cadre familial de se confronter à la réalité du terrain. La deuxième phase du camp Alterfixe, de décembre 2022 à avril 2023, avait pour but de permettre aux repreneurs de construire leur projet. Cet article, qui raconte la naissance du projet, est complété par des témoignages d'organisateurs et de participants.
![]()
![]()
Une année de pâturage dans le Trégor
Cindy SCHRADER, AuteurÉric Le Parc, éleveur laitier dans les Côtes d'Armor, a repris la ferme familiale en 1998, même si ce n'était pas sa vocation première. A l'époque, ses envies d'indépendance et d'autonomie pour la ferme sont vite réprimées par un contexte agricole qui s'y prêtait peu, jusqu'à la crise laitière de 2009. C'est alors que la rencontre avec des éleveurs conduisant des systèmes plus herbagers et plus autonomes lui a ouvert de nouveaux horizons. Depuis, Éric a arrêté les céréales au profit de l'herbe (53 de ses 56 ha sont en herbe), il s'est formé aux médecines vétérinaires alternatives, et a converti sa ferme à l'agriculture biologique en 2019. Malgré ses craintes initiales, ses résultats économiques se sont améliorés.
![]()
![]()
Autonomie en protéines : un enjeu pour sécuriser son système en bovins lait bio
Jean-Pierre MONIER, AuteurEn élevage biologique, autonomie et maîtrise du coût alimentaire sont fortement corrélées à l'obtention de bons résultats technico-économiques. Pour les éleveurs de bovins laitiers, la conjoncture tendue observée en 2022 rend la sécurisation des systèmes d'autant plus cruciale. Dans cet article, Jean-Pierre Monier, de la Chambre d'agriculture de la Loire et référent technique bovins lait bio pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, présente un ensemble de conseils et de repères pour aider les éleveurs à ajuster au mieux leurs rations, notamment en protéines, dans l'optique d'optimiser les performances des vaches laitières. Les stratégies à mettre en uvre dépendent évidemment du potentiel de chaque exploitation. L'une des clés est de maximiser l'apport de protéines par le pâturage - l'herbe étant la première ressource des élevages de ruminants bio - et d'envisager la mise en culture de protéagineux utilisables en substitution du tourteau de soja.
![]()
![]()
Bilan carbone : des atouts confirmés pour la bio
Vianney THIN, Auteur ; Adrien LISEE, Auteur ; Adèle VERNOUX, Auteur ; ET AL., AuteurEn Pays de la Loire, 58 fermes laitières bio ont réalisé des diagnostics CAP'2ER avec l'appui de leurs conseillers des GAB 44, GABBAnjou et GAB 85. L'outil CAP'2ER permet d'évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et le stockage de carbone sur une exploitation agricole. Les résultats de ces fermes ont été comparés à ceux de 1104 fermes laitières diagnostiquées dans la région. A l'hectare, les fermes bio rejettent beaucoup moins de GES : 4340 kg équivalents CO2/ha, contre 7611 dans les autres fermes. En revanche, avec une productivité moindre en AB, les tendances s'inversent pour les résultats rapportés à l'unité de production : 0,96 kg éq. CO2/litre de lait, contre 0,92. Cependant, la meilleure capacité, en moyenne, des fermes laitières bio à stocker du carbone (plus forte présence de prairies et de haies) leur permet de dégager une meilleure empreinte carbone (émission - stockage : 0,61 kg éq. CO2/litre de lait, contre 0,82 pour les autres fermes).
![]()
![]()
En bio, produisez-vous du lait d'hiver ?
Costie PRUILH, AuteurEn élevage laitier biologique, la production de lait peut être très liée à la pousse de l'herbe, qui connaît son pic au printemps. Afin de pouvoir proposer du lait toute l'année à leurs clients, les laiteries mettent en place des prix incitatifs pour le lait d'hiver. Dans cet article, trois éleveurs bio, installés en Mayenne, en Loire-Atlantique et dans l'Oise, expliquent comment et pourquoi ils produisent ou non du lait d'hiver.
![]()
![]()
Dossier : Des chemins qui tiennent la route
Costie PRUILH, Auteur ; Véronique BARGAIN, AuteurPour valoriser au mieux l'ensemble des pâtures d'une exploitation laitière, les vaches doivent pouvoir y avoir accès dans de bonnes conditions. Ainsi, les chemins ont une importance particulière et il ne faut pas les négliger. Dans ce dossier, sont présentés les grands principes à respecter pour la conception de chemins de qualité, mais aussi de boviducs. Quelques témoignages, en France, en Angleterre et en Irlande, viennent illustrer cela : mélange terre-chaux recouvert de mâchefer, mélange chaux-ciment, dalles alvéolées, béton, ou encore pierres de carrière et finition en sable gris chez Nicolas Rubin, éleveur bio en Ille-et-Vilaine.
![]()
![]()
Dossier : Paysannes et paysans engagés pour le climat
Jean-Marc THOMAS, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Jean-François PÉRIGNÉ, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte daléas météorologiques de plus en plus forts et impactants, lagriculture paysanne est porteuse de solutions, à la fois, pour sadapter, mais aussi pour lutter contre le changement climatique et contribue à lemploi, à une alimentation saine et à la protection de la biodiversité. Ce dossier, au travers de témoignages divers, allant de lélevage bovin lait à lostréiculture, en passant par le maraîchage ou larboriculture, montre que nombre de paysan.nes font évoluer leurs pratiques pour, à la fois, sadapter, mais aussi pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre ou leurs consommations de ressources, comme leau. Face aux retards pris dans la lutte contre le changement climatique, aux mesures insuffisantes ou aux solutions proposées souvent très technico ou/et ressources-dépendantes, les auteurs prônent plus de moyens et de visibilité donnés à une agriculture paysanne qui « propose un ensemble de pratiques culturales et délevage cohérentes, viables et propres, en constant dialogue avec les réalités biologiques, économiques et humaines ».
![]()
![]()
Elevage : la betterave fourragère, un fourrage de qualité
La betterave fourragère présente des avantages aussi bien zootechniques (bonnes valeurs alimentaires, sécurisation du bilan fourrager...) qu'agronomiques (culture piège à nitrates, racine pivot qui structure le sol...). De plus, elle résiste relativement bien aux conditions séchantes. Dans le cadre du programme AccéLaiR (Action pour le climat et l'économie Laitière Régionale), les Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine ont enquêté sept élevages laitiers biologiques à propos de leurs itinéraires techniques et de leurs usages de la betterave fourragère. Les résultats de cette enquête sont rapportés dans cette publication : semis, fertilisation, gestion des maladies, des ravageurs et des adventices, rendements... En 2021, en Nouvelle-Aquitaine, les rendements ont atteint, en moyenne en bio, 6,7 tMS/ha en non-irrigué et 9,7 tMS/ha en irrigué. Ils peuvent potentiellement atteindre près de 16 tMS/ha. Il est possible de faire pâturer la culture de betterave, et ce, dès le mois d'août. Les animaux pourront consommer les feuilles, mais aussi les racines qui ressortent en partie du sol (1/2 à 2/3).
![]()
![]()
Élevage laitier et changement climatique : Une boîte à outils pédagogiques
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurDans le cadre du projet Life Carbon Dairy, la Bergerie nationale de Rambouillet, l'Idele-Institut de l'Élevage et Reso'Them ont co-construit une boîte à outils pédagogiques pour mieux aborder la question de l'élevage laitier et du changement climatique. Disponible en ligne et mobilisable par un large public, ce contenu pédagogique, découpé en huit modules, est plus particulièrement adapté aux apprenants en lycée agricole (BTS Productions animales, BTS ACSE, Bac pro CGEA...).
![]()
![]()
Évoluer vers un système plus herbager, les bases
Cindy SCHRADER, AuteurL'herbe pâturée est le fourrage le moins coûteux à produire en élevage. Toutefois, valoriser au mieux cette ressource tout en assurant la pérennité des prairies ne s'improvise pas. Dans ce dossier, l'équipe du Cedapa apporte de nombreux conseils sur la gestion du pâturage pour aller vers des élevages laitiers plus herbagers. Il convient, dans un premier temps, de définir la surface accessible, pour les laitières, aux abords des bâtiments d'élevage puis, dans un second temps, de définir un calendrier de pâturage en fonction de la pousse de l'herbe. Dans les Côtes d'Armor, il est préconisé de prévoir une surface de base (accessible) de 30 ares par vache pour du 100 % pâturage au printemps, surface qui sera découpée en paddocks permettant aux vaches de ne pas rester plus de trois jours sur une même zone. Des indicateurs, visuels ou de type herbomètre, peuvent aider l'éleveur.
![]()
![]()
Farm level environmental assessment of organic dairy systems in U.S.
Horacio A. AGUIRRE-VILLEGAS, Auteur ; Rebecca A. LARSON, Auteur ; Nicole RAKOBITSCH, Auteur ; ET AL., AuteurAfin de mieux connaître les impacts environnementaux de l'élevage laitier biologique et d'évaluer les pratiques alternatives, cette étude a évalué, par une analyse de cycle de vie (ACV), 14 types d'élevages laitiers biologiques dans quatre régions des États-Unis. Ses auteurs ont pour cela utilisé un modèle d'ACV à l'échelle de la ferme pour quantifier les émissions de gaz à effet de serre, la séquestration du carbone par les prairies et les cultures, les émissions de NH3, l'utilisation de diverses ressources (énergie fossile, terres et eau) et le potentiel d'eutrophisation. Des pratiques comme le stockage du fumier et la production d'énergie renouvelable présentent un fort impact. D'un point de vue méthodologique, les résultats des quatorze systèmes étudiés présentent des tendances différentes selon l'unité d'étude choisie (/ha, /animal, /kg de lait produit). Cette étude présente une procédure qui pourra être mise en uvre dans d'autres études ACV liées au secteur laitier ou à l'agriculture et qui peut être à l'origine de discussion sur le sujet.
![]()
![]()
Gestion des ressources fourragères : quels outils daide à la décision sont à disposition des éleveurs laitiers ?
C. BATTHEU-NOIRFALISE, Auteur ; A. LEFEVRE, Auteur ; E. FROIDMONT, Auteur ; ET AL., AuteurEn élevage laitier, une valorisation optimale des fourrages permet d'obtenir de bonnes performances économiques et environnementales. Cette synthèse propose une méthode pour catégoriser les outils daide à la décision (OAD) en lien avec la valorisation des fourrages en élevage laitier. Lobjectif étant de guider les éleveurs et leurs conseillers vers le(s) type(s) dOAD le(s) plus adapté(s) à chaque situation. Ces OAD peuvent intervenir à différents niveaux (pâturage, système fourrager, alimentation, troupeau, technico-économique et système délevage) et, donc, influencer directement ou indirectement la valorisation des fourrages. La temporalité sur laquelle sappuie lOAD permet différentes actions : prévoir (gestion prévisionnelle), contrôler (rétrospective) et repenser (analyse stratégique). Le niveau technique (indicateur, programme, outil automatisé) reflète le degré délaboration du conseil fourni par lOAD. Ainsi, en fonction du niveau de l'OAD, l'éleveur prend une posture différente par rapport à la prise de décision (interprétation du résultat d'un indicateur ; contrôle lors de l'utilisation d'outils automatisés...).
![]()
![]()
Jeu des 6 familles ERADAL « Les aliments utilisés en élevages laitiers plus ou moins en compétition avec lalimentation humaine »
Benoît ROUILLE, Auteur ; Bertrand BLUET, Auteur ; Barbara FANCA ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022La compétition entre l'alimentation animale et l'alimentation humaine est réelle mais reste faible pour les ruminants laitiers en France. Afin de faire découvrir ce concept de façon ludique, l'Idele - Institut de lÉlevage a créé un jeu de 6 familles. Il comporte 30 cartes à jouer, réparties en 6 familles comptant 5 aliments chacune. Chaque famille regroupe soit 5 fourrages, soit 5 aliments concentrés ou co-produits, utilisés pour lalimentation des troupeaux laitiers (bovins, ovins et caprins). Ces 6 familles daliments diffèrent entre elles selon leur niveau de compétition Feed/Food, c'est-à-dire selon le niveau de valorisation possible en alimentation humaine des aliments distribués aux animaux.
![]()
L'Observatoire technico-économique des systèmes bovins laitiers Édition 2022 : Exercice comptable 2020
Alexine WOILTOCK, Auteur ; Romain DIEULOT, Auteur ; Alain DAVY, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNÉ CEDEX (17 Rue du Bas Village, CS 37725, 35 577, FRANCE) : RÉSEAU CIVAM - PÔLE AD GRAND OUEST | 2022Chaque année, l'Observatoire technico-économique du Réseau CIVAM compare les performances des fermes d'élevage en bovins lait engagées en agriculture durable (en différenciant les résultats bio et non bio), avec celles des exploitations laitières moyennes du Grand Ouest (RICA). Dans cette édition 2022, s'appuyant sur les données 2020, l'Observatoire démontre, à nouveau, que les fermes en agriculture durable permettent aux éleveurs de dégager plus de résultats, pour mieux rémunérer le travail. Elles sont également plus autonomes énergétiquement, et donc, plus résilientes en cas de crise. Un dossier complémentaire, intitulé « Les bonnes énergies des systèmes pâturants », met notamment en perspective les conséquences de la crise énergétique sur les résultats économiques des exploitations en 2022.
![]()
![]()
"Organisons collectivement le développement des conversions"
Costie PRUILH, AuteurLa commission lait de "Bio en Hauts de France" a organisé ses premières assises de l'élevage laitier bio. L'objectif, pour les acteurs présents, était de proposer des solutions à la filière qui doit faire face à un certain contexte de crise et notamment au déclassement de lait au printemps. Parmi les solutions rapportées dans cet article par Sophie Tabary, administratrice de cette commission lait, figurent, par exemple, l'organisation collective, à l'échelle nationale, des conversions, ou encore la mise en place d'une caisse de solidarité ou de péréquation pour maintenir un prix du lait minimum toute l'année.