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90 arguments en faveur de l'agriculture biologique
Ce document donne une vue d'ensemble des avantages de l'agriculture biologique. La plupart des arguments sont accompagnés d'une explication, et il y a pour chacun d'entre eux au moins une source bibliographique pour en savoir plus. Ces arguments se basent pour la plupart sur des résultats de recherches scientifiques, mais aussi sur les ordonnances et cahiers des charges suisses pour l'agriculture biologique. Non exhaustive, cette liste présente 90 arguments en faveur de l'agriculture biologique, au niveau des thématiques suivantes : - Le bio est plus nutritif ; - Le bio est plus sûr ; - Les produits Bourgeon sont authentiques ; - Le bio renonce aux manipulations génétiques ; - Le bio est cohérent ; - Le bio est... vraiment bio ; - Les bêtes bio vivent mieux ; - Pour les bêtes bio, priorité à la médecine douce ; - Le bio protège les oiseaux ; - Le bio favorise les insectes utiles ; - Le bio favorise la biodiversité ; - Le bio soigne le sol ; - Le bio protège les eaux et les cours d'eau ; - Le bio économise l'énergie ; - Le bio stabilise le climat ; - Le bio est social. Ce document est téléchargeable à l'adresse : https://www.fibl.org/shop/pdf/1441-arguments.pdf.
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Actualité technique : Mouton
TECHNI BIO, AuteurLa production à contre saison est nécessaire à un étalement de la production des agneaux. Or, en Pays de la Loire, prédominent des races herbagères qui ne désaisonnent pas naturellement. L'utilisation du désaisonnement lumineux, par le contrôle du photopériodisme, constitue en agriculture biologique la principale alternative à l'utilisation des races qui désaisonnent naturellement pour étaler la production d'agneaux. Dans le cadre du Réseau d'Elevage Ovin des Pays de la Loire, 4 éleveurs, dont 2 en agriculture biologique, ont accepté de tester cette technique, avec l'appui de la Chambre d'agriculture de la Vendée.
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Agriculture durable : La traction animale, une méthode moderne et douce
Estelle VICARD, AuteurCe gros plan sur la traction animale présente les principaux atouts de cette technique utilisable en maraîchage, en culture de céréales, de fourrages, ainsi qu'en viticulture. Un premier article "Des atouts agronomiques et économiques : la traction animale défend sa modernité", aborde ses avantages. Selon Mehdi Aït Abbas, animateur en maraîchage à Auvergne Biologique (63), le premier atout est la meilleure porosité du sol. Par ailleurs, la traction animale reste associée à une culture en buttes (ou en billons) qui permet de gérer les mauvaises herbes Côté matériel, les paysans s'adressent généralement à Prommota et achètent une kassine, porte-outil léger auquel sont adaptés la billonneuse à disques, la herse étrille ou un petit canadien (cultivateur). De par sa légèreté, le matériel de Prommota est adapté à l'âne ou au cheval. Elisabeth Stehly, de Prommota, déplore que la traction animale soit encore peu crédible. L'enjeu est alors de mieux communiquer Un deuxième article « Ânes et chevaux au travail : Ça ne tombe pas en p'âne » présente l'intérêt de jeunes agriculteurs pour cette technique : un sondage réalisé auprès de porteurs de projets en maraîchage, portant sur les thèmes de formation, avait placé la traction animale dans les priorités. Dans le Cantal, un groupe de paysans s'est réuni, lors d'une journée d'échange, avec pour objectif d'acquérir les fondamentaux. Comme le précise Mehdi Aït Abbas, la traction animale est un choix fait en amont car il nécessite un système de culture et un travail avec l'animal particuliers. Jérémy Burlaud, maraîcher dans l'Allier, travaille son sol et ses cultures avec deux juments ; Laetita Del Negro, en projet d'installation en maraîchage, a fait le choix de la traction animale pour un travail de précision ; Eve et David Noirault, maraîchers bio à Ardes-sur-Couze, travaillent avec leur âne Des informations complètent ces témoignages : coût d'investissement et de l'entretien, technique, entreprises Prommota (Ariège) et Trait d'avenir (Creuse).
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Agronomie : Le BRF assainit les zones de piétinement
T. YONKOVA, AuteurDans le cadre du dossier "Optimiser l'alimentation des animaux", un des articles est consacré au Bois Raméal Fragmenté (matériau issu du broyage de rameaux et de branches vivantes de feuillus). Incorporé au sol, dans les 5 premiers centimètres, ce matériau lui redonne une fertilité importante en raison de l'apport des substances nutritives qu'il contient. C'est également une solution intéressante pour assainir les zones de piétinement quand les animaux sont nourris en pâture, dans une mangeoire (introduit en couche épaisse, le BRF stabilise le sol et assainit les zones de piétinement). Technique, constitution, avantages du BRF (qui nourrit, stimule les organismes du sol, fait intervenir les micro-organismes... et dont les fibres de bois sont capables de retenir l'eau du sol) sont, par ailleurs, précisés dans l'article.
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Alternative au maïs ensilage : Le sorgho grain ensilé
ATOUT TREFLE (L'), AuteurLe sorgho grain possède de nombreux atouts qui en font une plante fourragère très intéressante. Il est aussi productif qu'un maïs à condition égale et a de meilleurs résultats en cas de sécheresse, les valeurs alimentaires étant comparables. Il est plus économique au niveau des charges d'environ 100/ha. Sa rusticité et sa grande capacité à explorer le sol en font une culture intéressante pour le respect des contraintes environnementales. L'article détaille ensuite : - les critères de choix du sol et de la parcelle ; - les caractéristiques du sorgho grain et du sorgho grain sucrier et différentes variétés existantes sur le marché ; - les critères de choix des variétés ; - la fertilisation ; - la préparation du sol et les semis ; - le désherbage ; - l'irrigation ; - la récolte ; - les modes d'utilisation pour les différents types d'élevage (bovins lait, bovins viande, ovins viande, caprins lait). Deux tableaux comparent les charges opérationnelles de la culture de sorgho et de maïs et les résultats techniques de leurs utilisations respectives en élevages bovins lait.
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Barrière contre les mauvaises herbes dans la culture des plantes vivaces
Dans les cultures horticoles, la lutte contre les mauvaises herbes qui poussent dans le rang s'avère particulièrement difficile. Le binage, qui pourrait être l'opération mécanique la plus appropriée, endommage parfois les racines des cultures. Les barrières physiques constituent l'alternative souvent utilisée pour faire face aux adventices dans ces cultures horticoles vivaces. Trois principaux types de barrières physiques sont utilisés en cultures horticoles et chacune présente ses avantages et ses inconvénients. Les paillis organiques (1) ont l'avantage d'être économiques tout en favorisant la pénétration de l'air et de l'eau dans le sol, en maintenant une température convenable du sol et en augmentant la matière organique du sol. Par contre, ils ne sont pas assez solides pour empêcher le développement de certaines mauvaises herbes et ils se décomposent avec les années. Ils peuvent aussi favoriser la propagation d'autres adventices et peuvent modifier défavorablement le pH du sol. Les paillis de plastique intégral (2) sont un autre type de barrière physique qui peut être utilisé. Ils forment une barrière intégrale qui empêche les mauvaises herbes de passer à travers et s'installent avec des machines spéciales. Ils sont pratiques, mais posent des problèmes à l'alimentation en eau de la plante et à la fertilisation, car ils sont imperméables. Ils peuvent aussi empêcher l'aération du sol et rendre la température excessive pour les jeunes plants durant certains mois d'été. Les paillis de plastique tissé (3) sont parmi les plus résistants et peuvent durer jusqu'à 10 ans. Ils empêchent la croissance des mauvaises herbes tout en laissant pénétrer l'eau et l'air dans le sol. Les coûts de ce type de paillis, le travail manuel plus important et les préoccupations concernant la température et la fertilisation sont des freins à son adoption. Il est possible de combiner paillis organiques et plastiques. En régie biologique, certaines de ces pratiques ne sont pas autorisées, les producteurs sont invités à vérifier auprès de leur organisme certificateur.
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Le bonheur est dans le verger ! Intégration d'animaux en verger de pomme de table
Quasiment disparus en Limousin, les "pré-vergers" constituaient pourtant un modèle intéressant associant une production extensive de fruits sur arbres de plein vent avec une production de fourrages valorisés par la pâture. Cette relation fondamentale, mais presque oubliée, entre l'arbre et l'agriculture refait aujourd'hui surface et de nouveaux adeptes émergent en arboriculture. C'est par l'empirisme et l'innovation que ces paysans intègrent des savoir-faire ancestraux aux pratiques arboricoles modernes. Pierre et Daniel Clerc, au Thor (84), se sont engagés sur cette voie. Ils sont arboriculteurs et viticulteurs sur 35 ha de vergers, vignes et céréales. Après une conversion en bio en 1998 qui assure un rééquilibrage écologique, ils poursuivent en 2005 la diversification, par l'introduction de l'élevage avec l'objectif d'arriver à un optimum entre 20 et 25 brebis. Jean-Yves Fillâtre, près de la baie du Mont Saint-Michel, a également opté pour cette pratique culturale. Il exploite un verger basse tige bio de 8 ha et héberge presque toute l'année une trentaine d'oies d'Alsace, des poules, des canards et 25 moutons Shropshire. Un tableau dresse les avantages et les inconvénients de l'introduction de l'élevage en arboriculture.
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Des bordures en lianes de clématite
Florence BRECHIGNAC, AuteurFlorence Bréchignac vit en Haute-Savoie et cultive un très grand jardin. Elle aime créer des décors simples avec des matériaux naturels. Les clématiques sauvages qui montent à l'assaut des arbres sous forme de lianes (courantes en Haute-Savoie) sont un végétal de prédilection que Florence Bréchignac emploie, depuis quatre ans, pour faire des bordures dans son jardin. Amatrice de vannerie, elle a tenté de tirer parti de ces lianes. Il s'agit simplement d'un tressage élaboré sur de petits piquets. La récolte des lianes se fait à n'importe quelle période de l'année mais nécessite de repérer celles dont le diamètre convient (entre 1,5 et 3 cm). Des indications sont données sur la préparation des lianes et des piquets (noisetier, frêne ou acacia), sur la mise en place de ceux-ci, ainsi que sur le travail de vannerie (assouplissement des grosses sections des brins, finition avec une liane de gros diamètre). Pour Florence Bréchignac, ce type de bordure ne présente que des avantages : arbres débarrassés d'un hôte envahissant, réalisation simple, ludique et économique...
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La caméline : Une petite graine qui a tout d'une grande
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa caméline est un oléagineux de la famille des crucifères qui a presque disparu du paysage agricole. Il s'agit pourtant d'une plante rustique qui présente des avantages au niveau de sa production (résistance aux attaques de certains ravageurs, bonne concurrence face aux adventices, cultivable sur sols séchants et sans fertilisation) et du stockage de ses graines. Elle est très souvent semée en association soit pour servir de tuteur (lentilles...), soit pour concurrencer les adventices en culture de colza car elle présente des vertus allélopathiques. L'article compare ses modalités de culture dans trois régions : en terres superficielles de Poitou-Charentes, en argilo-calcaires d'Aquitaine, et en terre profonde d'Anjou. Riche en oméga 3, l'huile de caméline dispose de qualités nutritionnelles indéniables, mais cette caractéristique la rend également fragile. Par ailleurs, son goût prononcé et sa mauvaise réaction à la cuisson la cantonnent à un marché de niche.
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Choisir son circuit de commercialisation de proximité : Lier ses objectifs aux contraintes de territoires
Véronique FRAISSENET, AuteurDepuis quatre ans, une nouvelle dynamique d'installation en maraîchage se développe dans les Côtes d'Armor. Parallèlement, certains marchés de plein vent ont atteint un nombre de maraîchers bio raisonnable. Pour assurer un débouché aux producteurs et répondre à une demande croissante des consommateurs, d'autres circuits de commercialisation doivent être inventés. Le 10 novembre, le GAB d'Armor organisait une rencontre entre producteurs et jeunes ou futurs installés. Objectif : accompagner la réflexion pour faire le bon choix pour son ou ses circuits de commercialisation. Plusieurs modes de commercialisation en circuits courts furent présentés. Nicolas Monfort, Erwan Kergadallan, tous deux maraîchers bio, ainsi que plusieurs paysans impliqués dans la Binée paysanne ont témoigné de leurs expériences. Focus sur 4 types de circuits courts : - Faire sa place sur le marché de plein vent ; - Les AMAP, des précautions à prendre ; - La vente de paniers à domicile : la rançon du succès ; - Association de producteurs : bien fonctionner pour perdurer.
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Conservación natural de los alimentos : las fermentaciones
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Couvert végétal pendant l'interculture en AB : Caractéristiques des espèces
Ce recueil, composé d'une quarantaine de fiches sur les espèces de couverts végétaux utilisés en interculture en agriculture biologique, est un complément au cahier technique "Choisir et réussir son couvert végétal pendant l'interculture en AB", publié en juillet 2012, téléchargeable sur le site internet de l'ITAB : http://www.itab.asso.fr/dowloads/Fiches-techniques_culture/cahier-engrais-verts.pdf. Ces documents techniques sont issus de références bibliographiques et de l'expertise des membres d'un groupe de travail national sur les couverts végétaux en AB, animé par l'ITAB et le réseau technique AB des Chambres d'Agriculture, rassemblant conseillers agricoles, animateurs et professionnels de l'AB. Au sommaire : - Méthode de choix du couvert végétal (rappel) ; - Faire son mélange et quelques exemples de mélanges (rappel) ; - Liste des fiches espèces et clé de lecture (Légumineuses, Graminées, Crucifères, Composées, Hydrophyllacées, Polygonacées, Linacées) ; - Les fiches espèces ; - Quelques références pour en savoir plus...
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Créations de groupes de producteurs par laiteries : Les producteurs de l'Ouest se forment
Solenn LE DAVADIC, Auteur ; Ivan SACHET, AuteurUne dizaine de producteurs de lait bio du Grand Ouest ont participé le mardi 29 juin 2010 à une journée de formation sur les formes juridiques d'organisation des producteurs en filière laitière biologique. Le témoignage d'expériences de structuration dans l'Est de la France et l'expertise d'un juriste ont permis aux producteurs présents à cette journée de formation de retenir l'organisation de structures de type associatif au niveau des laiteries ou des bassins de collecte pour renforcer les relations entre les producteurs et les transformateurs. Des éléments de rappel du contexte sont apportés dans l'article, avant d'approfondir les enseignements à tirer de la formation : - Évolution du contexte de la production laitière bio en Bretagne à l'horizon 2011 ; - Niveau actuel de valorisation du lait bio ; - Quels enseignements tirer de la journée de formation du 29 juin 2010 ? ; - Les producteurs de lait bio du Grand Ouest veulent passer à l'action.
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Le croisement entre races laitières : pour quelles raisons et comment ? Avec quels résultats ?
Julien QUÉNON, Auteur ; Marie-Angélina MAGNE, Auteur ; Stéphane INGRAND, Auteur | CASTANET TOLOSAN Cedex (24 Chemin de Borde-Rouge, CS 52627, 31 326, FRANCE) : INRAE - UMR AGIR | 2018Le croisement entre races laitières au sein des troupeaux bovins lait est répandu dans des pays tels que la Nouvelle-Zélande, lIrlande, les États-Unis ou les Pays-Bas. En France, cette pratique de croisement laitier est minoritaire (1,5% des inséminations), mais est en constante progression depuis 2010. Or, à ce jour, peu de références françaises existent sur les motivations des éleveurs à mettre en place le croisement, sur le fonctionnement des systèmes bovins lait conduits en croisement et sur les multi-performances associées notamment sur un pas de temps long. Ce mini-dossier présente les résultats du stage de fin détudes dingénieur de M. Basset réalisé en 2016. Ce stage visait à caractériser différentes stratégies déleveurs pour mettre en place du croisement laitier dans leur troupeau (Quelles motivations pour adopter le croisement ? Quels types de croisement sont adoptés et pourquoi ?) et les résultats obtenus (Quels avantages et inconvénients ?, Quelle évolution des performances zootechniques du troupeau durant la transition vers le croisement ?).
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Désherbage mécanique : Choisir ses outils
Emmanuelle THOMAS, AuteurLe désherbage mécanique revient au goût du jour et est amené à se développer, d'une part pour limiter la présence de pesticides dans l'eau, et d'autre part pour répondre aux problèmes de résistance des adventices aux herbicides, dont certaines matières actives seront retirées à l'avenir. Différents outils existent, avec leurs intérêts respectifs. Le choix est à adapter en fonction de l'exploitation, des surfaces et des cultures concernées. Les caractéristiques de la herse étrille, de la houe rotative et de la bineuse sont ainsi présentées en détail.