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Des mélanges fleuris optimisés pour un service agroécologique amélioré
François WARLOP, Auteur ; Caroline GIBERT, Auteur ; Brice GIFFARD, Auteur ; ET AL., AuteurAu sein du projet MUSCARI, cinq mélanges pour bandes fleuries, favorisant une diversité de prédateurs et de parasitoïdes, ont été testés et suivis sur 14 parcelles de cultures différentes (grandes cultures, maraîchage, viticulture, arboriculture), à travers la France. Les observations botaniques et entomologiques ont permis de caractériser les performances de ces mélanges et les services écosystémiques rendus, dans différentes conditions. Elles ont également mis en évidence des marges de progrès possibles pour augmenter l'efficacité des bandes fleuries.
Mi-ange, mi-dragon
Denis PEPIN, AuteurMi-ange, mi-dragon, la coccinelle à 7 points, surnommée "bête à bon Dieu" ou "Catherinette", est utile au jardin pour éviter les pullulations de pucerons, sa nourriture de prédilection. Selon les phases de son développement, elle consomme aussi des petites chenilles, des acariens, des araignées et même des cadavres d'insectes... Rien qu'au cours de sa vie larvaire, elle consomme environ 300 pucerons. Au moment de la ponte, elle se met en quête d'une colonie de pucerons qui deviendront source de nourriture pour les futures larves. Elle écarte alors les pucerons du sureau, trop toxiques, et ceux protégés par les fourmis, préférant ceux du rosier, du pois, de la fève, des céréales, du chou, des pêchers, des poiriers et des pommiers. Les ufs éclosent au bout d'une huitaine de jours. Les jeunes larves, sortes de mini-alligators grisâtres, commencent par manger leur coquille, puis s'en prennent parfois aux autres ufs non encore éclos, les sacrifiant à leur propre survie, avant de se lancer à la poursuite des pucerons... Il leur faudra encore changer 3 fois de peau, grandir, grossir, muer enfin pour devenir adultes, d'abord de couleur jaune, puis rouge clair avec 7 points. Au jardin, les coccinelles s'installeront uniquement si elles ont de quoi satisfaire leurs besoins et s'abriter pour passer l'hiver, auquel cas il sera possible, au printemps suivant, de profiter encore de leur aide au jardin.
Les osmies en service pour la pollinisation
Benjamin GANDUBERT, Auteur ; Christian LAVOISIER, Auteur ; STATION EXPÉRIMENTALE DE LA MORINIÈRE, AuteurLa station dexpérimentation de La Morinière, située en Indre-et-Loire, sintéresse aux pollinisateurs sauvages, comme les abeilles solitaires du genre Osmia. Après avoir observé une colonie qui sest naturellement installée dans le verger en 2014, un suivi a été mis en place, ainsi que des abris pour favoriser leur implantation (comme les nichoirs artificiels à osmies, orientés plein sud, à lextrémité des rangs). Les études exploratoires montrent une corrélation entre les « trous maçonnés » des tubes à osmies et le nombre de pupes relevé lannée suivante. Une étude est en cours pour évaluer si lintroduction dosmies peut être intéressante pendant la floraison des arbres fruitiers.
Productive ecosystem services and collective management: Lessons from a realistic landscape model
François BAREILLE, Auteur ; Hugues BOUSSARD, Auteur ; Claudine THENAIL, AuteurDes travaux antérieurs, basés sur la modélisation de paysages constitués de fermes homogènes, ont conclu que les bénéfices liés aux services écosystémiques augmentent pour les agriculteurs si ces derniers mettent en place une gestion coordonnée à léchelle du paysage. Cette étude porte sur un paysage réaliste (paysage situé en Bretagne), avec des territoires agricoles hétérogènes en matière d'aménagements spatiaux (territoires diversement fragmentés). Lobjectif est de voir si les propriétés hétérogènes du paysage modulent les résultats obtenus dans les études précédentes. Pour cela, plusieurs stratégies de gestion de la lutte biologique ont été simulées à laide dun modèle de paysage agronomique-écologique-économique inspiré de Martel et al. (2017), en se basant sur des fonctions écologiques vérifiées sur le terrain (abondance de ravageurs et de prédateurs généralistes). Quatre stratégies de gestion différentes ont été évaluées, allant de la non-gestion collective à la gestion collective à l'échelle du paysage. Les résultats montrent quune gestion coordonnée améliore les bénéfices collectifs. Toutefois, certains agriculteurs sont moins bénéficiaires que d'autres. Du fait de lhétérogénéité des exploitations, l'action collective est rarement satisfaisante sur lensemble du paysage. Ces bénéfices collectifs dépendent en effet de la structure des fermes, notamment du nombre d'interfaces entre leurs différentes parcelles.
Protection du melon en agriculture biologique
Cette fiche synthétise les divers moyens de lutte pour protéger les cultures de melon bio. Elle rappelle notamment les produits quil est possible dutiliser en AB. Il faut noter que, dans le cadre du nouveau catalogue des usages, les moyens de protection mentionnés dans cette fiche concernent aussi les autres cucurbitacées à peau non comestible telles que la pastèque, le potiron et les courges. Les différents moyens de lutte, préventifs et curatifs, sont récapitulés, avec, dans un premier temps, les moyens de lutte contre les ravageurs et les maladies telluriques (nématodes, taupins, fusariose, verticilliose), puis ceux contre les ravageurs aériens (acariens, pucerons, aleurodes, chenilles de noctuelles et de pyrales, limaces et escargots, rongeurs) et, pour finir, ceux contre les maladies aériennes (oïdium, mildiou, pourriture des fruits, virus).
Régulation des ravageurs en culture de plantes aromatiques et médicinales biologiques
Les ravageurs peuvent causer dimportantes pertes de rendement et de qualité en culture de plantes aromatiques et médicinales (PAM) biologiques. Léventail des ravageurs à contrôler en PAM est aussi large que lassortiment des espèces cultivées. Pour aider les producteurs biologiques dans leur lutte contre les ravageurs, le FiBL a mis à jour sa fiche technique intitulée "Régulation des ravageurs en culture de plantes aromatiques et médicinales biologiques". Celle-ci commence par expliquer les principes de la régulation biologique. Elle présente ensuite les différentes mesures de régulation utilisables en bio : élimination naturelle, filets anti-insectes, piégeage, produits biostimulants, effet push-pull et produits phytosanitaires. Elle propose également une description des principaux ravageurs des PAM (pucerons, cicadelles, chenilles, chrysomélidés, limaces, larves de taupins, vers blancs, larves de tipules, aleurodes, punaises, acariens tétranyques, mouches des fruits et nématodes) et liste les moyens de lutte pour arriver à les contrôler.
Role of ley pastures in tomorrows cropping systems. A review
Guillaume MARTIN, Auteur ; Jean-Louis DURAND, Auteur ; Pierre CELLIER, Auteur ; ET AL., AuteurLa diversification des systèmes de culture est lun des principaux mécanismes employés pour tendre vers des systèmes agricoles durables. Pour diversifier un système de culture, il est utile dintroduire des prairies temporaires. Néanmoins, limplantation de ces dernières (production dherbe) est remise en question par la plupart des scénarios prospectifs visant à nourrir le monde de manière durable. Dans plusieurs de ces scénarios, les ruminants se nourrissent uniquement de prairies permanentes, tandis que les systèmes de culture sont totalement dédiés à lalimentation humaine. Pour montrer lintérêt de lintroduction de prairies temporaires, cette étude passe en revue les différents services écosystémiques fournis par ces prairies. Elle discute également des types de prairies et de leurs modes de gestion susceptibles de promouvoir ces services, tout en soulevant les défis liés à leur introduction dans les systèmes de culture. Elle montre ainsi que limplantation de prairies fournit un large éventail de services écosystémiques pour les cultures, lenvironnement et la société : préservation du sol, apport et recyclage déléments nutritifs, amélioration de la rétention de l'eau dans le sol, purification de l'eau, lutte biologique contre les ravageurs des cultures, régulation du climat, fourniture d'habitats pour la préservation de la biodiversité, production de fourrage Il faut toutefois que linsertion spatiale et temporelle de ces prairies temporaires soit bien gérée, sinon, les prairies peuvent engendrer des disservices. Par ailleurs, il est nécessaire de faire évoluer les programmes de sélection végétale pour améliorer loffre en prairies multiservices. Il faudrait également produire de nouvelles connaissances sur les méthodes d'introduction des prairies temporaires dans les systèmes de culture (ex : paillis vivants, engrais verts).
Vergers et cultures associées en systèmes agroforestiers : Ensemble de cinq fiches « Agroforesterie fruitière »
ITAB, Auteur ; GRAB, Auteur ; CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LA DRÔME, Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2020Les systèmes agricoles sont amenés à réduire drastiquement leur dépendance aux produits phytosanitaires, tout en restant performants. Les connaissances scientifiques tendent à montrer quun mélange imbriqué de différentes espèces cultivées, sur une même surface, conduirait à de meilleurs résultats en termes de stabilité, de résilience, de productivité et de gestion des bioagresseurs. Dans ce contexte, lagroforesterie fruitière apparaît comme un système prometteur. Pour confirmer cette hypothèse, deux expérimentations en agroforesterie fruitière biologique complémentaires ont été mises en place sur les sites de la Durette (Vaucluse) et de la plateforme TAB (Drôme). Si ces systèmes expérimentaux visent la réduction de la dépendance aux intrants, chacun dentre eux répond à des attentes et à un contexte spécifique. Celui de la Durette a pour production principale le maraîchage, tandis que celui de la plateforme TAB portée sur l'arboriculture et les grandes cultures. Ces cinq fiches présentent : 1 le projet ; 2 le dispositif TAB ; 3 le dispositif de La Durette ; 4 lévaluation effectuée avant la mise en place des systèmes agroforestiers (pour éviter les erreurs de conception) ; 5 lévaluation des performances de ces systèmes agroforestiers. Elles ont été réalisées dans le cadre du projet DEPHY EXPE VERtiCAL. Ce dernier a permis la conception de systèmes diversifiés associant des arbres fruitiers, des cultures (grandes cultures, semences, légumes, PPAM) et des infrastructures écologiques, en vue dune réduction de 50 à 80% de lutilisation des phytosanitaires. Ces dispositifs sont maintenant évalués par le projet EMPUSA.
Weeds Enhance Multifunctionality in Arable Lands in South-West of France
Sabrina GABA, Auteur ; Nathalie CHEVIRON, Auteur ; Vincent BRETAGNOLLE, Auteur ; ET AL., AuteurLun des défis de l'agriculture est de changer la manière de gérer les paysages agricoles, en passant notamment dune gestion intensive à une gestion favorisant les services écosystémiques (paysages multifonctionnels). Il est prouvé que la biodiversité est le principal moteur de la multiplicité des fonctions écosystémiques. Cependant, la manière dont la biodiversité et ses composantes sont sources de multifonctionnalité reste peu connue. Cette étude explore le rôle de la diversité et de l'abondance en adventices comme possibles sources de multifonctionnalité dans les paysages agricoles intensifs. Les adventices sont en effet un élément-clé du réseau trophique de ces agroécosystèmes. Dix fonctions écosystémiques liées à la pollinisation, à la lutte contre les ravageurs et à la fertilité des sols ont été mesurées et analysées dans 184 parcelles. Ces parcelles étaient cultivées en céréales d'hiver, en colza ou en foin, et étaient situées dans la Zone Atelier « Plaine & Val de Sèvre » (un site de recherches socio-écologiques de longue durée). Les résultats montrent que la diversité en adventices contribue fortement à la multifonctionnalité de différents types de cultures étudiés. Les effets de cette diversité étaient cependant moins prononcés pour des fonctions écologiques individuelles, à l'exception de la prédation des graines dadventices et de l'activité de l'enzyme uréase dans le sol. Comme les mauvaises herbes peuvent avoir un double effet sur les rendements (positif ou négatif), la relation entre la multifonctionnalité de l'écosystème et le rendement (compte-tenu de l'abondance des mauvaises herbes) a été analysée. Les résultats ont révélé que la relation était neutre entre ces deux variables. Maintenir une diversité dadventices dans des paysages agricoles peut ainsi aider à gérer plus durablement ces paysages agricoles, en favorisant la fourniture de services multiples tout en maintenant la production alimentaire du territoire.
1er colloque national Dephy Arboriculture : Des résultats, des témoignages, des perspectives
Baptiste LABEYRIE, AuteurLancé en 2010 et action majeure du Plan Ecophyto, le réseau Dephy déploie, éprouve et valorise des techniques et systèmes de culture réduisant l'usage des produits phytosanitaires tout en étant performants sur les plans économique, social et environnemental. Pour la filière arboriculture, un premier colloque, organisé le 29 janvier 2019, a permis de faire un point détape sur les avancées du réseau. Les résultats de baisse dIFT (Indice de fréquence de traitement) sont là, variables selon les espèces et les contextes. Les résultats économiques aussi, illustrés notamment par le témoignage dagriculteurs du réseau Dephy Ferme. Ces agriculteurs, les ingénieurs réseau qui les accompagnent et les expérimentateurs du réseau Dephy Expe échangent au quotidien sur de nouvelles solutions, de nouvelles pratiques et de nouvelles stratégies. Dans ce colloque, certains thèmes ont été particulièrement abordés : - Les techniques alternatives pour la gestion de lenherbement sans herbicide : désherbage mécanique, pâturage, application de bâches, etc. ; - Limportance de la sélection dun matériel végétal moins sensible aux bioagresseurs ; - Lintégration de la biodiversité dans les stratégies de réduction des intrants phytosanitaires.
Auxiliaires : Les araignées
Christian GLORIA, AuteurLes araignées peuvent être des auxiliaires de culture précieux puisque 40 à 70 % de leurs proies sont des ravageurs. Il en existe plus de 40 000 espèces à travers le monde, dont 1600 en France. Leur abondance est de 50 à 150 individus/m2, mais ce chiffre peut être multiplié par dix suivant les périodes de lannée. Elles sont sensibles à plusieurs types de produits phytosanitaires (pas que aux insecticides à large spectre) et au travail du sol. En agriculture biologique, le passage doutils pour le contrôle des adventices, comme la herse, porte préjudice aux araignées. Elles sont par contre favorisées par les couverts végétaux implantés sur une période longue et par la présence dendroits non fauchés. Les araignées ont également une grande capacité de déplacement : leffet favorable dun habitat semi-naturel (prairie, bois, haie) peut se faire ressentir jusquà 3000 m selon les espèces. Très sensibles à la modification de leur milieu, elles sont utilisées comme des espèces bio-indicatrices.
Auxiliaires : Les chrysopes
Maude LE CORRE, AuteurLes chrysopes sont des prédateurs polyphages, utilisées en maraîchage et en arboriculture pour réguler les populations de pucerons (une larve de chrysope peut manger entre 500 et 1 200 pucerons au cours de son développement). Elles peuvent également sattaquer à des acariens, des psylles, des cochenilles, des thrips, des aleurodes Le genre Chrysopa est un prédateur généraliste à tous les stades de son développement, alors que le genre Chrysoperla nest prédateur qu'au stade larvaire (au stade adulte, il se nourrit de nectar et de pollen). Il existe une quarantaine despèces de chrysopes en France, la plus commune est la chrysope verte (Chrysoperla carnea). Certaines espèces sont commercialisées comme auxiliaires de culture en lutte biologique intégrée. Il est cependant possible de les favoriser à létat naturel. Pour cela, il est recommandé daménager des zones enherbées ou fleuries afin que les adultes du genre Chrysoperla puissent trouver de la nourriture (lobjectif est davoir la plus grande période de floraison à partir de février-mars). Les haies fournies leur permettent de passer lhiver à labri du vent. Des boîtes remplies de paille aérée peuvent aussi être installées pour permettre à certaines espèces (C. affinis et C. lucasina) de passer lhiver.
Auxiliaires : Les coccinelles
Maude LE CORRE, AuteurLes coccinelles sont connues comme étant consommatrices de pucerons. Plus de 80 espèces existent en France, qui n'évoluent pas à la même strate végétale. Certaines consomment dautres ravageurs que les pucerons. Dans les espèces consommatrices de pucerons, la coccinelle à sept points ou encore la jaune à damier sont inféodées à la strate arbustive tandis que les coccinelles à deux et à dix points agissent plutôt en verger. La coccinelle à virgule, noire avec quatre points rouges, consomme des pucerons mais aussi des cochenilles et des acariens, celle jaune à 22 points du mycélium doïdium, etc. Certaines espèces sont parfois introduites dans le cadre dune lutte biologique. Pour préserver au maximum la présence de ces coccinelles, il faut veiller à un bon aménagement des parcelles (présence de différentes strates, abris pour lhiver, etc.) et éviter les traitements insecticides.
Auxiliaires de culture : Biodiversité fonctionnelle en maraîchage
Pauline BONHOMME, Auteur ; Rémi COLOMB, Auteur ; Samuel L'ORPHELIN, AuteurLes auxiliaires naturels sont nombreux en maraîchage : mammifères (hérissons, chauve-souris), oiseaux (rapaces, mésanges), arachnides, insectes, nématodes, champignons et bactéries. Les insectes auxiliaires peuvent être favorisés par la présence de bandes fleuries, des plantes relais et des techniques de transfert. La composition des bandes fleuries doit offrir aux auxiliaires du pollen et du nectar tout au long de lannée. Elles doivent contenir des espèces végétales attractives, précoces, à floraison longue, qui font de la concurrence aux adventices et dont les graines sont disponibles. Les établissements semenciers proposent des mélanges prêts à lemploi, mais il est également possible de créer son propre mélange, notamment en saidant dun tableau récapitulatif réalisé dans le cadre du projet Muscari. Pour maintenir la population dinsectes en période froide, des plantes relais peuvent être utilisées. Pour augmenter le nombre dauxiliaires à certains endroits (ex : dans les serres), il est possible de générer des transferts dauxiliaires, via différentes techniques : arrachage des bandes fleuries, dépôt des plantes coupées
La biodiversité du centre CTIFL de Balandran : Linventaire des vertébrés (1re partie)
Michel JAY, Auteur ; Jean-Michel RICARD, AuteurLes espèces de vertébrés (oiseaux, mammifères et reptiles) présentes sur le centre opérationnel du CTIFL de Balandran (Gard) ont été recensées. Linventaire a été réalisé selon plusieurs protocoles adaptés aux taxons étudiés. Pour les oiseaux, 91 espèces sont répertoriées, dont 36 sont nicheuses sur le domaine. Sur les 14 espèces de rapaces observés, plus de la moitié consomme des campagnols. Les mammifères comptent 35 espèces, dont 16 (45 %) sont des chauves-souris. 6 espèces de reptiles résident également sur la liste. Certaines espèces présentes sur le domaine sont menacées. Les aménagements agroécologiques effectués ces dernières années ont été favorables à la faune et doivent se poursuivre. Ces résultats soulignent limportance des milieux agricoles dans le maintien de la biodiversité.