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Documents disponibles dans cette catégorie (108)


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Portrait : Rencontre avec Anne-Flore et Pierre-Luc Laemmel, maraîchers et éleveurs de volailles à Wilwisheim (67)
Chloé SCHNELLER, AuteurAnne-Flore et Pierre-Luc Laemmel sont maraîchers et éleveurs de volailles bio (poules pondeuses et volailles de chair) à Wilwisheim, en Alsace, depuis 2017. Aspirant à plus d'autonomie, le couple a fait le choix de fabriquer lui-même les aliments destinés à ses volailles, par la culture de céréales, complétée, pour l'instant, par l'achat de maïs et de complément protéique. Les éleveurs réalisent eux-mêmes l'abattage de leurs volailles de chair, qu'ils commercialisent en direct depuis leur magasin à la ferme. Avec le contexte sanitaire actuel, le couple s'interroge sur l'avenir de l'élevage en plein air ; malgré cela, Anne-Flore et Pierre-Luc continuent à réfléchir au développement de la ferme, avec pour projet d'adapter, dans un premier temps, leurs outils et de faciliter leur travail.
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Quelques réponses à l'effet des plantes sur la santé des animaux ? : Fiches génériques
La CAB Pays de la Loire coordonne une expérimentation dans le cadre du programme PEI UNIFILANIM Santé. Cette expérimentation a pour but de mesurer « lefficacité » de certaines plantes sur la santé des animaux. Deux types danimaux ont été ciblés dans ce programme : les ovins et les volailles de chair. Les essais ont permis dimpliquer des éleveurs, des techniciens, des chercheurs et des vétérinaires. Les plantes qui ont été retenues pour les essais sont, pour les ovins : la chicorée, le plantain, le lotier, le souci officinal, le fenugrec, un mélange à base de carvi, du trèfle blanc ; et, pour les volailles : le fenugrec, la tanaisie, la nigelle, le chénopode vermifuge, le souci officinal. Une fiche pour chaque plante a été rédigée pour connaître la réputation, les intérêts, limplantation, la disponibilité, lanimal consommant cette plante, la période de consommation et la toxicité de ces plantes.
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Références économiques en Pays de la Loire : Des filières aux revenus stables
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article présente les résultats de létude menée par la Chambre dagriculture des Pays de la Loire, en lien avec 14 associations de gestion et de comptabilité, sur les revenus de 821 exploitations en systèmes spécialisés (bovins lait, bovins viande, poules pondeuses, volailles de chair, grandes cultures, viticulture et maraîchage). Les EBE sont relativement stables sur 5 ans malgré des aléas climatiques marqués. Ceci témoigne dune certaine robustesse des systèmes bio. La viticulture et les grandes cultures sont en tête des revenus et les systèmes bovins viande sont très dépendants des aides. Le groupe légumes en circuits courts présente un EBE faible, mais sen sort grâce à un endettement faible et peu damortissements.
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Réglementation bio : Volailles de chair
Cette fiche de synthèse, réalisée à partir des différents textes réglementaires, est consacrée à la réglementation 2022 en élevage volaille de chair bio. Au sommaire : - Généralités ; - Les parcours des volailles de chair ; - L'alimentation ; - La conduite d'élevage ; - Les bâtiments ; - Produits de nettoyage et de désinfection des bâtiments ; - Les soins sanitaires ; - Les contrôles.
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RELACS: Deliverables & reports: Vitamins
Florian LEIBER, Auteur ; Havard STEINSHAMN, Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2022, 2021 et 2020Le projet européen RELACS - REplacement of Contentious Inputs in organic farming Systems (2018-2022) - avait pour objectif dévaluer des solutions pour diminuer, voire remplacer, lutilisation dintrants controversés dans les systèmes conduits en agriculture biologique. Ce projet sest notamment penché sur les alternatives à lutilisation de vitamines de synthèse dans les rations des animaux. Ces vitamines sont en effet souvent synthétisées à laide de micro-organismes génétiquement modifiés. Quatre livrables ont été publiés pour tenter de diminuer leur utilisation : 1 Lun porte sur la supplémentation en vitamine E dans les rations des ruminants biologiques, et propose notamment une révision des recommandations pour les vaches laitières ; 2 Un autre livrable porte sur lévaluation des besoins en vitamine B2 chez les volailles biologiques et sur des expérimentations visant à réviser les formulations daliments ; 3 Un autre livrable confirme, via des essais en ferme, la révision (à la baisse) des besoins en vitamine E et en vitamine B2 en production animale biologique ; 4 Un dernier livrable modélise les effets économiques et écologiques de la redéfinition des besoins en vitamine E et B2 des animaux délevage biologiques.
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Volailles de chair en filière longue : Les références technico-économiques
Cécilia MONTHUS, AuteurDes enquêtes ont été menées auprès déleveurs de volailles biologiques, élevées pour la chair ou pour la ponte et commercialisées en filière longue. Les élevages étaient situés en Bretagne, dans les Hauts-de-France, dans les Deux-Sèvres, dans le Lot-et-Garonne et en Dordogne. Des références technico-économiques ont été établies. Elles concernent les années 2020 et 2021, en comparaison avec les années 2018 et 2019, et portent sur des ateliers de poulets élevés en bâtiments fixes, ainsi que sur des ateliers de poules pondeuses avec parcours. Lanalyse porte sur les marges poussin-aliment, mais aussi sur les charges variables (achats de poussins ou de poulettes, daliments, frais sanitaires, de chauffage ) et sur les charges fixes (par extrapolation sur la base dexploitations spécialisées dans le cas des volailles de chair). Les résultats montrent, notamment, que la rentabilité des ateliers de volailles de chair ou pondeuses en AB demande une bonne technicité dans la conduite des lots. La gestion de lalimentation est un point-clé pour améliorer la marge poussin/aliment. La gestion sanitaire, en particulier via de bonnes conditions dambiance, est aussi un élément important. La maîtrise des dépenses énergétiques est devenue un enjeu majeur dans un contexte de coût croissant de lénergie et de prix tendus. De plus, lépidémie de grippe aviaire a impacté certains lots (ateliers avec parcours), le confinement des volailles pouvant se traduire par des problèmes sanitaires.
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Les bases de lalimentation des volailles pour lever les freins de la fabrication fermière daliments
Damien NICOLAS, AuteurLalimentation est le principal poste de charges en élevage de volailles bio ; aussi, de nombreux éleveurs se tournent vers la fabrication daliments à la ferme (FAF). Il faut toutefois veiller à distribuer un aliment toujours adapté aux besoins des animaux, selon leur stade physiologique et le niveau de production visé. Des rappels sont faits sur les métabolismes énergétique et protéique, ainsi que sur les apports minéraux et vitaminiques pour les volailles. Des repères de consommation journalière daliments et des recommandations détaillées dapports nutritionnels sont donnés pour les volailles de chair et les poules pondeuses, selon leur stade et leur potentiel. Lauteur fournit des éléments sur la FAF (type de broyage, choix des matières premières, équipement nécessaire, exemple de composition daliment et intérêt économique, caractérisation nutritionnelle des principales matières premières bio disponibles et limites dincorporation).
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Dossier : Sauvons lélevage de plein air !
Sylvie COLAS, AuteurA travers plusieurs témoignages déleveurs de volailles, de porcs ou de ruminants, ce dossier revient sur limpact, sur les élevages de plein-air, des mesures sanitaires renforcées, notamment suite à la grippe aviaire ou à la peste porcine. Ces mesures, peu ou pas adaptées à ce type délevage, causent dimportantes charges financières, du surplus de travail ou encore du stress pour les éleveurs et risquent donc de faire disparaître lélevage de plein-air ou/et sous signe de qualité en faveur dune production industrielle. Pourtant, lélevage de plein-air, avec de faibles concentrations danimaux, une limitation des transports entre les fermes ou encore avec le choix de races plus résistantes, peut être un atout face à des risques sanitaires qui sont plutôt favorisés par lélevage industriel (grande concentration et fort brassage danimaux, importants transports danimaux )
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Filières volailles et oeufs bio : Au niveau national et région Pays de la Loire Edition 2021
Cette fiche a été réalisée suite à la rencontre des opérateurs économiques de la filière volailles bio des Pays de la Loire, organisée le 9 juillet 2021. Elle effectue tout d'abord un état des lieux de la filière volailles de chair bio (données 2020-2021) aux échelles nationale et régionale. A léchelle nationale, les volailles de chair bio représentent 9 % de la production totale. Un léger recul du nombre dexploitations est, en revanche, observé par rapport à 2019 (- 2 %), en raison de larrêt de petites exploitations. Le marché est, quant à lui, plutôt stable. Cette fiche réalise ensuite un état des lieux, aux échelles nationale et régionale, de la filière ufs bio (données 2020-2021). La production est toujours en hausse à léchelle française, mais le cheptel de pondeuses bio se stabilise (5,2 millions de pondeuses). Les ventes dufs bio ont progressé, notamment en GMS. En revanche, leur prix sest dégradé. Cette fiche apporte également des informations sur la réglementation bio, notamment sur les dernières modifications du règlement n°848/2018. Elles concernent lorigine des poussins et des poulettes, le renforcement de lalimentation biologique, lamélioration du bien-être animal, ainsi que les nouvelles normes sur les bâtiments délevage. Pour finir, cette fiche détaille les enjeux de la filière (au niveau de la production, du marché et de la réglementation) et liste les différents acteurs situés en Pays de la Loire.
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Un marché tendu pour les filières porc et volaille bio
Anne UZUREAU, AuteurLe 9 juillet 2021, des rencontres dédiées aux filières porc et volaille biologiques étaient organisées en Pays-de-la-Loire. A cette occasion, le marché et ses évolutions ont été présentés, de même que la nouvelle réglementation qui s'appliquera à partir du 1er janvier 2022. Des temps d'échanges avec les opérateurs économiques autour des tendances du marché et l'impact de la prochaine réglementation ont aussi été proposés aux participants. Dans cet article, des éléments sur l'actualité des marchés en porcs et volailles pour la campagne 2020 sont repris. La production porcine a poursuivi sa progression mais de manière moins significative que les années précédentes. Suite à cette année atypique, confinement oblige, les opérateurs ont fait face à une demande en baisse début 2021. La même tendance a été observée en volailles de chair. En revanche, la demande en ufs bio en 2020 a été forte.
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Provence-Alpes-Côte dAzur : Les GIEE de la filière élevage
Agnès CATHALA, AuteurDepuis 2015, 53 groupements dintérêt économique et environnemental (GIEE) ont été labellisés dans la région Provence-Alpes-Côte dAzur. Quinze dentre eux portent sur lélevage. Ils concernent toutes les productions : bovins, porcins, ovins, caprins, volailles et équins. Le 11 décembre 2020, la Chambre régionale dagriculture a organisé, avec la Maison Régionale de lElevage (MRE) et la DRAAF, une matinée de présentation des résultats de ces GIEE. Deux dentre eux concernent plus spécifiquement lélevage biologique. Dans le Vaucluse, lassociation Agribio 84 porte un GIEE qui regroupe quatre éleveurs de volailles de chair et deux éleveurs de poules pondeuses. Ensemble, ils recherchent de nouvelles races, notamment des races mixtes produisant assez dufs et permettant déviter le broyage des poussins mâles. Un essai est mené sur la race « Poule noire traditionnelle ». Dans le Var, le GIEE « Vers une autonomie alimentaire territoriale et biologique des élevages de volailles de Provence Verte » est porté par le GIE Epi de Blé, qui regroupe des éleveurs de volailles et des céréaliers bio, et il est accompagné par AgribioVar. Lobjectif est que les céréaliers fournissent les éleveurs en grains et que ces derniers les transforment en aliments pour poules.
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Les revenus de lagriculture biologique en Pays de la Loire 2021 (Données 2020)
Cette publication sur les revenus 2020 de 821 fermes bio des Pays de la Loire permet de comparer les résultats des exploitations et daccompagner le montage de projets dinstallation de nouveaux agriculteurs, dans un contexte où le renouvellement des générations est un enjeu majeur, ainsi que des conversions. Ce document montre une grande disparité de résultats pour une même production. Les résultats sont relativement stables sur les 3 dernières années, pourtant marquées par une météo ne respectant pas les normes saisonnières, que ce soit avec les dégâts du gel, ou des excès, puis du manque deau. De plus, lannée 2020 aura été marquée par une envolée de la demande en produits bio durant le printemps, demande qui sest largement tassée en fin dannée.
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Santé des volailles : Bien observer pour ne pas se laisser voler dans les plumes
Cécile RICHARD, AuteurA partir de conseils formulés par un vétérinaire avicole et de retours dexpériences déleveurs, cet article revient sur les points-clés, entre observation et bonnes pratiques délevage, qui permettent, notamment en bio, d'avoir des poules en bonne santé. Ainsi, des conditions délevage correctes sont essentielles : veiller à labreuvement qui doit être en quantité suffisante et de qualité, à lalimentation (de qualité, équilibrée, adaptée aux besoins, dune granulométrie adaptée) ou encore à lhabitat, avec une température, une ventilation ou encore une humidité des bâtiments à surveiller et à réguler. Autre élément-clé : lobservation régulière des animaux. Quantifier les consommations (deau et daliments) ou encore la mortalité est important. Peser les poules une fois par semaine ou suivre les courbes de ponte peut être aussi un moyen pour détecter plus tôt un problème de santé et pour réagir. Lobservation des déjections, de létat du plumage ou encore du comportement des volailles est tout aussi important. Bref, observer, prévenir plutôt que guérir.
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Lagriculture biologique en Normandie
Ce document récapitule les chiffres-clés de la bio en Normandie. Il se base sur les chiffres recueillis en 2018 par lObservatoire National de lAgriculture Biologique (Agence BIO), et offre également des tendances pour lannée 2019 (ex : tendances de conversion) à travers des analyses plus qualitatives menées par Bio en Normandie et la Chambre régionale dagriculture de Normandie. Après avoir contextualisé lévolution générale de la bio en France et dans cette région, des données détaillées sont apportées pour chaque filière normande : lait (bovin, ovin, caprin), viande (bovin, ovin, porcin, volaille de chair), poules pondeuses, apiculture, produits de la mer, fourrages, grandes cultures, cultures industrielles, légumes frais, fruits, PPAM et autres filières végétales (safran, cultures florales ). Pour chacune dentre elles, le nombre de fermes, la production, le cheptel, les surfaces, la transformation et les circuits de commercialisation sont évoqués. Des données sont également présentées, relatives aux préparateurs (entreprises réalisant des opérations de transformation, de conservation ou de conditionnement de produits), à la restauration, aux distributeurs, aux importateurs et aux exportateurs de produits bio (en France et en Normandie). La consommation de produits alimentaires biologiques est également abordée.
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Dossier : Alimentation 100 % bio des monogastriques : Un défi avec encore des freins à lever
Frédéric RIPOCHE, AuteurPour les monogastriques bio, une alimentation 100 % bio sera bientôt la règle, à lentrée en application du nouveau règlement européen, avec encore une dérogation jusquen 2025 pour les jeunes animaux. Les acteurs de ces filières se sont emparés de cette question depuis longtemps : les avancées sont nombreuses, certains ont même passé le cap du 100 % bio, mais les défis restent nombreux. Quid des performances ? Quels défis techniques ou organisations pour les fabricants ? Quelles sources de protéines et quelle origine géographique pour ces dernières ?... En s'appuyant sur des témoignages de responsables, de fabricants ou encore déleveurs, ce dossier fait le tour de la situation. Les solutions mises en place, ou en cours de test, sont diverses et elles apportent plus de cohérence face aux demandes sociétales. Il faut aussi tenir compte du défi dun approvisionnement local, France tout au moins. Le 100 % bio fait bouger les lignes. Il sous-entend notamment une grande diversité de matières premières bio, en lien avec les assolements, au lieu du seul soja. Il amène aussi à repenser les logiques délevage, notamment en pondeuses : il ne faut peut-être pas chercher à faire comme « avant » et envisager des repères délevage différents (pic de ponte à des âges différents, par exemple, ou des souches de pondeuses plus rustiques), dautant plus quil faudra tenir compte des nouvelles règles du futur cahier des charges en termes daccès à lextérieur et de parcours pour les monogastriques.