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L'agriculture bio en Auvergne-Rhône-Alpes : Les chiffres de la production, transformation et distribution : Edition 2019 ; Repères 2017-2018
Alice ODOUL, Auteur ; Thibault PECLET, Auteur ; Marithé CASTAING, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (16B Rue Aimé Rudel, BP 45, 63 370, FRANCE) : DRAAF AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2019Les données 2018 de lAgence Bio ont placé Auvergne-Rhône-Alpes au 3ème rang des régions françaises en nombre de fermes bio : 5 858 exploitations bio ou en conversion, soit 10 % des exploitations régionales, marquant une progression en 5 ans de 50 % ; La région compte également 251 776 ha en bio, dont 195 357 ha certifiés et 56 419 ha en conversion, portant à 8,9 % la part de la SAU bio AuRA dans la SAU bio nationale. 2 755 opérateurs de laval sont également présents dans la région. Auvergne-Rhône-Alpes reste la première région française en ce qui concerne le réseau aval, très développé et dynamique. Les fermes bio dAuvergne-Rhône-Alpes pratiquent souvent la vente directe. Lâge moyen des producteurs ayant démarré une conversion bio récente (avant 2017-2018), se situe autour de 46 ans, 39 % dentre eux ont 50 ans et plus. Lagriculture bio semble être considérée comme un atout pour faciliter la transmission dune exploitation. La part des projets bio enregistrés dans les points daccueil installation en 2018 a progressé (36 % vs 29 % en 2017), mais en nombre variable selon les départements. Les chiffres clés 2018 de la filière bio en Auvergne-Rhône-Alpes sont détaillés et commentés : collecte, distribution, transformation, coopératives, débouchés de la restauration collective. Sont ensuite présentés les chiffres par filière et par département.
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Lagriculture biologique en Normandie
Ce document récapitule les chiffres-clés de la bio en Normandie. Il se base sur les chiffres recueillis en 2018 par lObservatoire National de lAgriculture Biologique (Agence BIO), et offre également des tendances pour lannée 2019 (ex : tendances de conversion) à travers des analyses plus qualitatives menées par Bio en Normandie et la Chambre régionale dagriculture de Normandie. Après avoir contextualisé lévolution générale de la bio en France et dans cette région, des données détaillées sont apportées pour chaque filière normande : lait (bovin, ovin, caprin), viande (bovin, ovin, porcin, volaille de chair), poules pondeuses, apiculture, produits de la mer, fourrages, grandes cultures, cultures industrielles, légumes frais, fruits, PPAM et autres filières végétales (safran, cultures florales ). Pour chacune dentre elles, le nombre de fermes, la production, le cheptel, les surfaces, la transformation et les circuits de commercialisation sont évoqués. Des données sont également présentées, relatives aux préparateurs (entreprises réalisant des opérations de transformation, de conservation ou de conditionnement de produits), à la restauration, aux distributeurs, aux importateurs et aux exportateurs de produits bio (en France et en Normandie). La consommation de produits alimentaires biologiques est également abordée.
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Agroforesterie et aviculture : Un tandem réussi
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Marie-Christine FAVÉ, AuteurCet article, à travers divers témoignages d'éleveurs ou de techniciens, présente les avantages de combiner agroforesterie et aviculture. Planter des arbres, en particulier à forte valeur économique, en plus de développer un possible capital pour l'avenir, permet d'obtenir des parcours couverts propices aux volailles. En effet, ces arbres, combinés parfois à des haies, offrent des abris, incitent les volailles à mieux utiliser les parcours, contribuent au bien-être animal, limitent le stress, ou encore sont source d'aliments. Ils contribuent aussi au maintien de la fertilité des sols et servent d'abris à la faune sauvage. Si on veille à bien réussir la phase d'implantation, ils demandent par la suite un entretien limité. Autant d'avantages qui montrent l'intérêt de ces pratiques.
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L'alimentation 100 % bio des volailles et pondeuses : Un défi pour l'avenir de la filière
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurQuatre programmes de recherche et d'expérimentation (ProtéAB, Icopp, AviaAlim et Avibio) ont travaillé sur l'alimentation 100 % bio des volailles de chair et des poules pondeuses. La fin de la dérogation (portant sur 5 % de non bio) est en effet prévue pour le 1er janvier 2015. Les résultats de ces travaux montrent qu'une alimentation 100 % bio est faisable, mais avec un impact important : surcoût de l'aliment et/ou conséquences sur les performances des volailles (baisse du rendement de ponte ou allongement de la durée d'élevage pour les volailles de chair). La première solution est de compenser le gluten de maïs, le concentré protéique de pomme de terre (non disponibles en bio) et la levure de bière par le tourteau de soja en complément d'autres tourteaux et des protéagineux. Cependant, actuellement, de nombreux tourteaux sont importés (Inde, Chine ), ce qui n'est pas sans risques : flambée des prix et faible maîtrise de la traçabilité Aussi, quelles autres matières premières locales faut-il utiliser pour réussir le 100 % bio ? 33 matières premières ont été caractérisées : le tourteau de soja reste bien la référence pour la combinaison MAT, profil, digestibilité. Toutefois, la technologie pourrait améliorer la digestibilité d'autres tourteaux et n'est pas à négliger. Une autre solution consisterait donc à combiner plusieurs matières premières locales pour réussir le 100 % bio.
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Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine : Des éleveurs créent Les Plumes bio d'Acal
Myriam GOLDMINC, AuteurProjet initié en Alsace en 2010, les Plumes bio d'Acal (pour Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine) ont vu le jour en septembre 2015. Cette association, qui regroupe à ce jour une dizaine d'éleveurs de poulets de chair biologiques, vise une meilleure structuration de la filière locale et permet la commercialisation de 1 300 poulets par semaine sur le marché de proximité. L'objectif est d'en sortir 4 000. Les membres des Plumes bio d'Acal se sont donné une autre mission : faciliter l'installation de jeunes éleveurs. Pour cela, un pack bio est proposé aux candidats. Il contient un bâtiment mobile de 90 m², avec dalles, équipements, clôtures, plantations d'arbres , pour un montant de 25 000 euros.
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Aménagement des bâtiments pour volailles en bio en système vente directe
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches thématiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur l'"Aménagement des bâtiments pour volailles en bio en système vente directe" et traite notamment des points suivants : - Aménagement général pour toutes les volailles (volailles de chair et poules pondeuses) : L'abreuvoir ; La distribution de l'eau de boisson ; Les mangeoires ; - Aménagement spécifique pour les jeunes : Le chauffage ; Alimentation et abreuvement du poussin ; - Aménagement spécifique pour les poules pondeuses : Les perchoirs ; Les nids ; L'éclairage ; Le caillebotis ; Le bac à poussière / bac à cendres.
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Aménagements agroforestiers dans les parcours à volailles de chair
Sophie LUBAC, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Sylvie DARTOIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2015En élevages biologique et label rouge de volailles de chair, les parcours sont des éléments essentiels. Afin de caractériser les aménagements mis en place, le projet Casdar Parcours a réalisé une enquête auprès des éleveurs concernés dans les grands bassins de production français. Ainsi, une grande diversité de conceptions a pu être mise en évidence. Celles-ci peuvent associer des haies basses, des bosquets, des haies périphériques, des arbres alignés ou isolés Si la dimension productive, pour le bois, les fruits, etc., de ces aménagements est encore peu exploitée, les éleveurs sont très satisfaits de l'impact positif de tels parcours sur le bien-être animal et leur cadre de travail. Une typologie a permis de décrire sept types d'organisations.
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Analyse de l'efficacité environnementale et énergétique de la mesure agri-environnementale "Système fourrager économe en intrants" (SFEI), à partir de l'analyse de pratiques de 56 signataires. Synthèse des 3 campagnes culturales 2006 à 2009
C. LE ROHELLEC, Auteur ; D. FALAISE, Auteur ; C. MOUCHET, Auteur ; ET AL., Auteur | CESSON-SEVIGNE CEDEX (Pôle INPACT Bretagne, 17 Rue du Bas Village - CS 37 725, 35 577, FRANCE) : RESEAU AGRICULTURE DURABLE | 2010Des éleveurs laitiers de l'Ouest expérimentent depuis plus de 20 ans des systèmes basés sur le pâturage de prairies d'associations graminées-légumineuses de longue durée et la réduction d'intrants. Ils ont créé une mesure agri-environnementale (MAE) dès 1992, validée par Bruxelles, traduisant en cahier des charges les principaux points de leurs pratiques. Cette MAE est, depuis 2007, nationale, et s'appelle "Système Fourrager Econome en Intrants" (SFEI). L'objectif de l'étude a été de mesurer l'efficacité environnementale et énergétique résultant de l'application du cahier des charges, comparativement à des références régionales bretonnes sur plusieurs années sous contrat. En comparaison avec la moyenne des fermes bretonnes, l'analyse de ces pratiques auprès de 56 signataires du cahier des charges en Bretagne, montre une baisse de la pression fertilisante (-30 %), une baisse de l'indice de fréquence de traitement (-70 % au niveau de l'exploitation) et une moindre consommation énergétique ramenée aux quantités produites (-31 %). Les résultats économiques 2008 montrent que ces systèmes, à produit courant inférieur (- 13 %), génèrent plus de valeur ajoutée (+18 %) et 41 % de résultat courant supplémentaire, grâce à une gestion économe des intrants et une maximisation de l'herbe pâturée.
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Assurer la bonne santé des volailles de chair en élevages biologiques : Astuces, conseils et expériences
Coline BRAME, Auteur ; Gaëlle DENNERY, Auteur ; Catherine EXPERTON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2015Pour assurer la bonne santé des volailles de chair élevées selon le cahier des charges biologique, la prévention est une étape incontournable. Elle se traduit par différentes approches : stratégie d'itinéraires techniques, observation des animaux, choix de produits alternatifs... Ce document a été rédigé à partir des informations recueillies en 2014 lors de 18 entretiens socio-techniques d'éleveurs de volailles de chair biologiques, en filières longues (8 éleveurs) et courtes (10 éleveurs), en Bretagne, Pays de la Loire et Drôme. L'objectif de ces enquêtes, sans qu'elles soient absolument représentatives des types d'élevage, était de montrer la diversité des situations et des pratiques autour de l'élevage de volailles de chair biologiques. Ce document rassemble des expériences d'éleveurs afin de les partager avec d'autres éleveurs, pour leur permettre d'adapter au mieux l'itinéraire technique de leur élevage et de mieux connaître les solutions et produits alternatifs, ainsi que la façon de les utiliser.
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Biofil fête ses 20 ans ! : Essuyer les plâtres
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Cécile MARCUS, Auteur ; ET AL., AuteurRegroupant seize témoignages, à travers toute la France, dagriculteurs et déleveurs bio de toutes les productions, ce dossier fait parler les pionniers de la bio, qui ont connu cette agriculture dans un marché de niche et ont contribué à ce quelle prenne une véritable part de marché. Sont évoqués les faits marquants de leur parcours, les défis technico-économiques quils ont relevés, mais aussi les difficultés rencontrées. Ces avant-gardistes de la bio aboutissent aujourdhui à des systèmes de production performants, enrichis de plus de vingt ans dexpérience bio, et conservent un temps davance en travaillant sur des projets et essais toujours plus novateurs (sapprocher de lautonomie totale, faire du zéro phyto (bio), etc.). En introduction de ce dossier, figure une interview du coordinateur de lagriculture biologique depuis 1993 à lAPCA, Jacques Pior, qui revient sur le rôle joué par le réseau des chambres dagriculture dans lémergence de la bio et celui des conseillers bio très tôt mobilisés dans laccompagnement de terrain.
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Bodin bio : la volaille fermière de tradition française sublimée par le bio
BIO-LINEAIRES, AuteurL'entreprise a été fondée par Jean Bodin, éleveur de volailles bio dès 1979, en Vendée. Elle s'est désormais diversifiée dans la fabrication d'aliments 100 % bio avec des approvisionnements en céréales locaux (Vendée et Deux-Sèvres) et dans la vente de produits cuisinés. En accompagnant les éleveurs partenaires, l'entreprise a participé à la mise en place de solutions de phytothérapie et d'homéopathie à destination des volailles de chair, puisque la marque s'interdit l'utilisation des antibiotiques. Les poulaillers ne peuvent dépasser une surface de 480 m2. 97 éleveurs sont désormais engagés dans la filière Bodin.
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Cahier technique : La santé des volailles en agriculture biologique : Gestion sanitaire des élevages de volailles de chair en agriculture biologique et méthodes de prévention sanitaire
Catherine EXPERTON, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Mathilde BRACHET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut Technique de l'Agriculture Biologique) | 2016Ce cahier technique sadresse à lensemble des acteurs de la filière Poulet de chair biologique, et plus particulièrement aux professionnels qui souhaitent avoir des références pour améliorer la santé des volailles de chair en agriculture biologique. Les éleveurs de la filière sont en effet en forte demande de références sur la prévention pour faire face à un ensemble daffections souvent multifactorielles. LITAB a coordonné un programme CASDAR "Synergies pour la santé des élevages biologiques" afin dacquérir des références à destination des éleveurs, des conseillers et des vétérinaires de la filière, et des leviers daction adaptés à cette production. Ce cahier technique est le fruit dun travail collectif dans lequel se sont impliqués de nombreux partenaires et dont les complémentarités ont enrichi le contenu. Le projet a permis d'identifier, au sein des élevages de poulets de chair biologiques, des pratiques et des conditions délevage, ainsi que des facteurs de risque associés influençant létat de santé des animaux. La validation de pratiques issues de stations expérimentales et le partage de connaissances entre les conseillers ont également permis de proposer, dans ce guide, des recommandations contribuant au maintien ou au renforcement de léquilibre sanitaire en élevage. Les résultats de létude épidémiologique du projet Synergies sont détaillés au fil du guide, ainsi que lidentification des marges de progrès possibles et des leviers daction pour une meilleure maîtrise de la santé dans ces élevages.
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Comme un coq en pâte
Antoine BESNARD, AuteurNans Levigneron a repris la ferme familiale, à Caden (56), en janvier 2017. En amont de son installation, ses parents ont initié la conversion à lAB. Sur 50 hectares, dont une quinzaine dédiés aux cultures, lexploitation associe deux ateliers : lun de poulets de chair et le second en bovins viande avec engraissement de broutards achetés et non valorisés en bio actuellement (arrêt des vaches allaitantes). Six mille poulets sont produits par an, avec six poulaillers mobiles de 30 m² et quatre parcours fixes grillagés (plus 2 autres possibles par la pose de filets). Aujourd'hui, toute la production des cultures sert à la nourriture des volailles : si cet éleveur utilise un aliment du commerce au démarrage (gage dun meilleur succès pour lui), les dernières semaines, les poulets, ne sont nourris quavec des aliments issus de la ferme. Résultat : 70 % dautonomie. La commercialisation des produits est basée sur la diversification : les bovins partent en filière longue, mais les volailles sont vendues sur des marchés, à la ferme, en magasins de producteurs ou en magasins de proximité, et aussi en restauration collective locale. Cet éleveur abat lui-même ses volailles mais dans un abattoir en CUMA distant de 40 km de son exploitation. Face à toute cette activité, il reçoit encore une aide ponctuelle de ses parents. Mais, à terme, Nans envisage de recruter.
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Compétitivité hors coût des exploitations agricoles françaises (projet DIFFERENCIATION)
Philippe JEANNEAUX, Auteur ; Hélène BLASQUIET-REVOL, Auteur ; Mélisande GILLOT, Auteur | LEMPDES (89 Avenue de l'Europe, BP 35, 63 370, FRANCE) : VETAGRO SUP - Campus Agronomique de Clermont | 2018Ce document a été réalisé dans le cadre de lappel à projets de recherche « Comprendre et renforcer les compétitivités agricoles, agroalimentaires et forestières », lancé en 2016 par le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation. Il présente les résultats du projet de recherche DIFFERENCIATION portant sur l'intérêt, pour les exploitations agricoles, d'adhérer à des signes de qualité et d'origine pour différencier leurs produits et renforcer leur compétitivité. Quels sont les déterminants de cette meilleure compétitivité ? Sur quels leviers les efforts devraient-ils porter pour améliorer et/ou renforcer cette compétitivité ? Pour traiter ces questions, les effets propres de 3 signes de qualité sont analysés : Appellation dorigine protégée (AOP), Label Rouge (LR) et Agriculture Biologique (AB). Pour chacun de ces trois signes de qualité, ont été étudiées les productions suivantes : Pour les AOP : bovin lait, arboriculture, viticulture ; Pour le Label Rouge : aviculture et ovin viande ; Pour lAgriculture Biologique : viticulture, ovin viande, bovin lait, aviculture. Lobjectif était dévaluer lévolution de la compétitivité hors coût de certaines exploitations agricoles françaises entre 2010 et 2015 et didentifier les leviers institutionnels, organisationnels et managériaux à luvre dans cette évolution. La réussite dune politique de différenciation par la qualité est conditionnée par divers facteurs, notamment institutionnels.
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Développement économique : Une filière d'éleveurs en développement
BIO NORMANDIE, AuteurNormandie Viande Bio, organisation de producteurs non commerciale, travaille depuis plus de 10 ans déjà au développement de la filière viande en Normandie, pour proposer, à chaque producteur, une valorisation des bovins, ovins, porcs et volailles bio tout au long de l'année. Ce développement des différentes filières se fait en partenariat étroit avec UNEBIO, l'union des éleveurs bio, première entreprise française de commercialisation de viande bio (UNEBIO regroupe différentes structures régionales d'éleveurs bio sur l'ensemble du territoire français). Au cours de l'année 2010, plus de 2 000 gros bovins, 150 veaux, 1 200 agneaux, 500 porcs charcutiers et 1 000 volailles ont été valorisés. Les mises en abattage de bovins, en plein développement en 2010, devraient s'amplifier dans les années à venir (la demande commerciale permettant d'absorber ces volumes). La professionnalisation de la filière porte notamment sur la mise en uvre d'une planification de sorties des bovins avant l'abattage... Face aux opérateurs privés, l'organisation de producteurs Normandie Viande Bio se distingue par le développement d'une filière conciliant l'éthique, le social et l'environnement... Cette structuration se fait notamment avec Biolait, autre organisation de producteurs 100 % bio, partageant les mêmes valeurs. Par ailleurs, pour palier, en Normandie, au déficit de production de viande blanche (production correspondant à une réelle demande), un travail est effectué depuis le printemps 2009. La mise en production de porcs et de volailles est désormais lancée, la filière organisée (transport, abattage...). Normandie Viande Bio cherche des producteurs intéressés par la mise en place d'ateliers (engraissements de porcs...) pour lesquels des solutions techniques simples peuvent être mises en uvre.