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PROTECTION DE L'EAU |
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DinABio 2013 : Session Agriculture biologique et qualité de l'eau
Sophie ALLAIN, Auteur ; Juliette ANGLADE, Auteur ; Gilles BILLEN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2013Les résumés des interventions liées à la qualité de l'eau du colloque DinABio 2013 sont regroupés dans la session "Agriculture biologique et qualité de l'eau" des actes du colloque. La protection de la qualité de l'eau est un enjeu majeur, auquel l'agriculture biologique pourrait apporter des solutions. A l'échelle de la rotation, les exploitations bio limitent le risque de pollution de l'eau par l'azote grâce à une utilisation de l'azote plus efficiente. Les concentrations d'azote sous-racinaires sont plus faibles en grandes cultures biologiques qu'en agriculture conventionnelle, ce qui confirme que les conversions en AB permettent de réduire la contamination nitrique des hydrosystèmes. Le développement territorialisé de l'agriculture biologique est un levier utilisé par certaines collectivités pour protéger la qualité de l'eau. Une étude de cas montre que les aires d'alimentation de captages réunissent des facteurs favorables, mais pas toujours suffisants, à un développement territorialisé de l'AB. Ce développement territorialisé dans les zones à enjeux « eau » offre une nouvelle dimension dans l'histoire du développement de l'AB. Enfin, l'analyse des principes d'action des agriculteurs est un moyen de faciliter la transition vers l'agriculture biologique dans les zones à enjeux « eau ».
Dossier Eau et Bio : Acteurs de l'eau et de l'agriculture bio réunis. Retours sur un temps fort du 1er septembre 2013
TERRITOIRES BIO LOGIQUES, AuteurLe séminaire national Eau & Bio, intitulé "Agriculture biologique, foncier, filières : des synergies pour la qualité des eaux", s'est déroulé les 28 et 29 mai 2013, en Poitou-Charentes. Organisé par la FNAB, il a rassemblé plus de 200 acteurs de l'eau, dont l'ensemble des partenaires des sites pilotes Eau & Bio. Ce séminaire visait à favoriser les rencontres et les échanges entre différents acteurs de l'eau et à communiquer sur les premiers résultats du dispositif sites pilotes Eau & Bio initiés depuis fin 2010. Présentation des deux journées d'échange : Des visites de terrain ; Des ateliers thématiques ; Colloque et tables rondes.
Dossier « Ecologisation des politiques publiques et des pratiques agricoles » : Protection de l'eau et agriculture : une négociation au long cours
Florence HELLEC, Auteur ; Fabienne BARATAUD, Auteur ; LAURA MARTIN, AuteurLa France est obligée par l'Union Européenne de renforcer ses mesures de protection des ressources naturelles en eau. Il en résulte quelques exemples de réussite, tels que le cas de Lons-le-Saunier. Cette étude porte sur le processus de négociation entre les autorités publiques locales et les agriculteurs. L'analyse intègre les dynamiques professionnelles agricoles à long terme. Les résultats mettent en évidence le rôle central des élus locaux. Bien que la concertation soit la voie choisie, les élus mobilisent ponctuellement les outils réglementaires pour contraindre les agriculteurs. Les bénéfices matériels et symboliques obtenus sur le plan professionnel par les agriculteurs expliquent leur engagement dans la protection de la ressource. Les incitations et freins au développement de l'agriculture biologique dans l'aire d'alimentation de captage sont analysés.
Le dossier du mois : Eau et bio : La bonne équation pour préserver la ressource
Antoine BESNARD, AuteurUn colloque a été organisé sur la qualité de l'eau en Bretagne. Ce dossier reprend les exposés des différents intervenants. L'agriculture est responsable en moyenne de 95 % des 75 000 tonnes d'azote qui se retrouvent dans les cours d'eau et sur les côtes bretonnes. La qualité de l'eau en Bretagne reste très mauvaise malgré les efforts fournis : la teneur en nitrates a baissé mais elle reste trop élevée (40 mg/L) et l'utilisation de produits phytosanitaires et d'engrais chimiques est encore trop systématique. Alain Menesguen, un chercheur de l'IFREMER a détaillé les causes et conséquences des algues vertes et surtout les moyens d'y remédier. Il faudrait baisser significativement le taux de nitrates à une valeur de 10 mg/L pour réduire de 50 % les marées vertes. Cela demande "de l'action et du courage politique", notamment pour développer l'AB. Un autre intervenant a démontré les bénéfices économiques à privilégier, en France, un traitement préventif de l'eau, en particulier avec un changement de pratiques culturales, une préservation et un aménagement des zones humides (bénéfice pouvant aller jusqu'à 6000 /ha et par an). Le directeur du programme PIREN-Seine considère qu'une transformation radicale du système agricole est aujourd'hui nécessaire pour enrayer l'eutrophisation. Pour cela il prône une relocalisation de l'alimentation, une agriculture économe en intrants industriels et une remise en cause de notre régime alimentaire actuel. Enfin, un exemple concret a été présenté à travers le témoignage de la commune de St-Ivy qui protège son eau grâce au reboisement, à la mise en herbe de parcelles, à la mise en place de la bio ou de restrictions des pratiques agricoles conventionnelles.
Eau et agriculture : Quelles solutions pour le futur ?
L'eau est un bien commun, nécessaire aux générations actuelles et futures. Mais, la ressource et la qualité de l'eau (y compris potable) sont parfois affectées par l'impact des pollutions ponctuelles et diffuses d'origine agricole ou autres. Il existe pourtant des solutions techniques durables qui permettent de préserver la ressource et la qualité de l'eau. L'agriculture biologique les met déjà en pratique. La diffusion de ces techniques est aujourd'hui encouragée par les collectivités publiques. Avec le concours de la DRAAF Aquitaine et l'Agence de l'eau Adour-Garonne, Bio d'Aquitaine a réalisé ce DVD sur l'Eau et l'agriculture biologique à destination d'un large public (enseignement agricole essentiellement) pour mieux comprendre l'impact positif de la pratique de l'agriculture biologique sur la ressource en eau. Il se veut avant tout un outil de réflexion et de solutions concrètes. Une large diffusion régionale a été organisée fin 2013-début 2014 dans les lycées agricoles d'Aquitaine pour expliquer aux jeunes les enjeux de ce type d'agriculture.
Eau & Bio : Recueil d'expériences : 12 Territoires pilotes : Des leviers d'actions cohérentes pour préserver la qualité de l'eau par le développement de l'agriculture biologique
FNAB, Auteur ; EAU & BIO, Auteur ; MINISTERE DE L'ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L'ENERGIE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2013Ce document est un recueil d'expériences de 12 territoires pilotes Eau & Bio qui sont des zones à enjeu « eau potable ». La Fédération nationale de l'agriculture biologique des régions de France (FNAB) en est notamment l'éditeur (avec le soutien du MEDDE et des Agences de l'eau). 12 territoires pilotes engagés dans des démarches innovantes de changement de pratiques agricoles vers l'agriculture biologique sont suivis par la FNAB, depuis fin 2010, dans le cadre d'un groupe de travail national Eau et Bio. Ce recueil est organisé par fiches : 1. Parc Naturel Régional de l'Avesnois (59) ; 2. Bassin versant du Rupt de Mad (54, 55) ; 3. Aire d'alimentation des Sources de la Vallée de la Vanne d'Eau de Paris (10, 89) ; 4. Aire d'alimentation de captage de la ville de Lons-le-Saunier (39) ; 5. Aire d'alimentation de captage du Puits de la Prade de Gardonne (24) ; 6. Plaines et vallées de Niort (79) ; 7. Aires d'alimentation de captages de la ville de La Rochelle (17) ; 8. Bassin versant de la Bultière (85) ; 9. Aires d'alimentation de captages de la zone de collecte de l'entreprise Danone-Stonyfield (14) ; 10. Aire d'alimentation des captages de Flins Aubergenville (78) ; 11. Communauté de communes du Plateau Picard (60) ; 12. Communauté de Communes de la région de Château-Thierry (02). Chaque fiche présente le contexte local par rapport à l'eau et à l'agriculture biologique sur l'un ou l'autre des territoires, les actions réalisées, la gouvernance et les partenariats, les résultats, les facteurs favorables et les difficultés rencontrées, les perspectives.
Initiatives : Contre la pollution des eaux : la bio coule de source
Frédéric RIPOCHE, AuteurLes pesticides et les nitrates utilisés par l'agriculture intensive sont les principaux facteurs de pollution diffuse de l'eau. 91 % des prélèvements en eaux de surfaces seraient contaminés en pesticides - dont 17 % supérieurs aux normes de potabilités -, rapporte l'UFC-Que Choisir dans une enquête. Or, en France, pour être cohérent en matière de protection de la ressource et ainsi limiter les coûts de dépollution, l'agriculture biologique s'avère être un modèle des plus pertinents Pour aborder l'atout de l'agriculture biologique en termes de préservation de la qualité de l'eau et la directive cadre sur l'eau (garantir en France, d'ici 2015, un bon état des milieux aquatiques, tel que le stipule l'Europe), l'article présente des initiatives et fait intervenir la parole de différents acteurs : Laure Vallade, chargée d'étude pesticides et agriculture bio à l'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée et Corse ; Sylvain Roumeau, chargé de mission eau à la Fnab ; Manon Zakeossian, responsable de service protection de la ressource en eau de Paris ; Sarah Staub, responsable de mission "Protection de l'eau" au Gabnor (Groupement régional des producteurs bio du Nord) ; Olivier Caillé, animateur sur le versant de la Courance ; Benoît Biteau, producteur bio et vice-président en charge de l'agriculture à la région Poitou-Charentes.
Lancement du Programme "Ambition bio 2017" : Dossier de presse de la Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique des régions de France
Ce dossier est constitué d'un communiqué de presse faisant suite à l'annonce du Programme Ambition bio 2017, d'une analyse de ce programme et des propositions réalisées au préalable par la FNAB (Fédération nationale de l'agriculture biologique des régions de France ). La Fnab est satisfaite de ce programme qui répond aux attentes des producteurs. Elle se réjouit de l'augmentation de 1 million d'euros du budget du fonds « Avenir bio » et du retour des aides bio sur le 2e pilier de la PAC. En revanche, elle regrette le maintien des références historiques et l'absence de notification à Bruxelles du crédit d'impôt « bio ». La Fnab se félicite de la référence, dans le programme, à la politique d'intervention des Agences de l'eau, estimant que l'investissement préventif (AB) est plus intéressant que la dépense curative (traitement de l'eau), ainsi qu'aux « pôles de conversion » régionaux, espaces de mutualisation des actions des acteurs du développement. Néanmoins, l'absence de volets budgétaires concernant l'animation et le développement préoccupent les producteurs bio. L'agriculture biologique doit connaître un changement d'échelle et la Fnab se demande si les moyens financiers dégagés seront suffisants
Pollution de l'eau : Des milliards engloutis sans résultats
Elisabeth CHESNAIS, AuteurCet article traite de la gestion et de la politique de l'eau en France, notamment à travers l'action des Agences de l'eau. Pour l'auteure, le consommateur paie le prix fort pour la dépollution des eaux, dont il n'est pas le principal pollueur. Or, ce ne sont plus les pollutions par les eaux urbaines, mais bien les pollutions diffuses, souvent d'origine agricole, qui sont maintenant les principales causes de la contamination des eaux. Les priorités en matière de protection de l'eau ayant changé, Que choisir déplore que le mode de financement reste le même, malgré les nombreuses pressions en faveur d'un rééquilibrage. Selon eux, les agriculteurs échappent ainsi au principe de pollueurs payeurs. L'eau d'irrigation est cinq fois moins taxée que l'eau de consommation en Adour Garonne, alors qu'elle est puisée au moment où les réserves sont les plus vulnérables. La répartition des budgets est également en décalage avec les priorités affichées : l'essentiel du budget est alloué à l'assainissement et très peu aux luttes contre les pollutions diffuses et à la prévention, qui coûte pourtant moins cher que la dépollution. Enfin, l'auteure souligne le peu de représentation des consommateurs et de la société civile dans les instances de décision de l'Agence de l'eau.
Programme Ambition Bio 2017
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2013Le programme Ambition Bio 2017, qui vise notamment un doublement des surfaces bio d'ici 2017, comporte 6 axes. Axe 1, développer la production : dispositif d'aides plus stable et plus incitatif (inscription des aides à la conversion et au maintien dans le 2e pilier de la PAC ; prise en compte, dans la conversion, de surcoûts liés à l'acquisition de connaissances en AB ) ; développement de l'AB dans les zones à enjeu eau (financement des Agences de l'eau ) ; outils pour maintenir des terres déjà en bio et favoriser l'accès au foncier pour les producteurs bio (SAFER, baux environnementaux, protection des espaces agricoles en bio, suivi du foncier bio par un système d'information géo-référencé) ; accompagnement renforcé pour l'installation de nouveaux agriculteurs ; outils de conseils et de développement de la production bio renforcés (pôles conversion ). Axe 2, Structurer les filières : approche par filière privilégiée en lien avec les territoires et les spécificités de l'AB (priorité nationale sur céréales et oléo-protéagineux) ; outils de structuration des filières et de financement des projets plus adaptés (Fonds Avenir Bio porté à 4 millions d'euros/an, favoriser les projets de PME et TPE du secteur, contractualisation ) ; connaissance des marchés améliorée (actions de l'Agence Bio ). Axe 3, développer la consommation et conquérir des marchés : renforcement de la communication ; information du jeune public ; développement de la consommation bio en RHD (20% de produits bio dans la restauration collective d'Etat) ; autres modes de commercialisation (magasins spécialisés, GMS, artisans) ; développement des exportations. Axe 4, renforcer la recherche, son pilotage et la diffusion des résultats : actions de recherche spécifiques à l'AB ; synergie et complémentarité entre les actions spécifiques à la bio et celles sur les autres modes de production ; meilleure diffusion et plus grand partage des résultats de recherche (plates-formes de diffusion régionales ). Axe 5, former les acteurs agricoles et agroalimentaires : enseignement technique agricole ; formations supérieures et/ou spécialisées ; formation continue des opérateurs de la filière. Axe 6, adapter la réglementation : meilleure prise en compte de l'AB dans la réglementation générale ; amélioration de la réglementation spécifique bio.
Programme Ambition Bio 2017 : Projets exemplaires
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | PARIS SP 07 (DGPAAT / Service de la Production Agricole / Sous-direction des entreprises agricoles / Bureau des Soutiens directs, 3 Rue Barbet de Jouy, 75 349, FRANCE) : MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT | 2013Ce document recense et met en lumière certains projets jugés exemplaires par l'ensemble des parties prenantes à la construction du programme Ambition Bio 2017. Les descriptifs des projets ont été rédigés et transmis par les DRAAF après concertation avec les Régions. - Axe N°1 : CASE (communauté d'agglomération Seine-Eure), Haute-Normandie ; Site pilote "National" Eau & Bio Les Plaines et Vallées de Niort, Poitou-Charentes ; Les Semeurs du Possible, Bourgogne ; Pass Bio, Bretagne ; Les Champs des Possibles, Ile-de-France ; BIORHI'N, Alsace ; "Analyse du fonctionnement et des performances des systèmes d'élevage agrobiologiques du Massif Central" lancé et coordonné par le Pôle AB Massif Central, 6 régions concernées ; Expérimentation en système bovin allaitant autonome bio par la Ferme des Bordes, Centre ; Journées Techniques, Limousin ; Pôle de conversion, Rhône-Alpes ; Salon Tech & Bio, Rhône-Alpes. - Axe N°2 : Reine Mathilde, Basse-Normandie ; SICA EST ALI BIO, Lorraine ; "Du développement de la collecte de céréales Bio régionales à la valorisation de produits carnés Bio...", Midi-Pyrénées ; Partenariat Biolait / Système U, Projet national ; Les Amis de Juliet, Projet pluri-régional. - Axe N°3 : Action de sensibilisation du jeune public et développement de la consommation en restauration collective : le concours "Les Petits Reporters de la Bio", Projet national ; Territoire Bio Engagé, Aquitaine ; Manger Bio Champagne Ardenne, Champagne-Ardenne ; Les Biocabas du Nord, Nord-Pas-de-Calais. - Axe N°4 : ARTEMIS (Animation du Réseau de Travail sur l'Environnement, le Matériel, les Intrants et le Sol), Franche-Comté ; AGRO-TRANSFERT "AGRI-BIO" : de la Connaissance à la Performance, Picardie ; "Qui Fait Quoi ?", Projet national. - Axe N°5 : De la formation en maraîchage biologique à la couveuse d'entreprise : le projet territorial et multipartenarial de l'EPLEFPA de Fayl-Billot, Champagne-Ardenne ; Groupe de travail AB : productions et formations AB dans l'enseignement agricole, PACA ; PEDAGOBIO, Pays de la Loire ; Cycle Ingénieur : Module de formation spécifique à l'agriculture biologique intitulé "Agriculture biologique... ou agricultures biologiques ?" ; Formation co-habilitée Licence Professionnelle Agriculture Biologique Conseil et Développement (ABCD). - Animation et Suivi du Programme : Contrat de filière "Agir pour la Bio", Languedoc-Roussillon ; Club d'Entreprises Bio, Nord-Pas-de-Calais ; Pôle Conversion Bio, Poitou-Charentes.
Protection d'aire d'alimentation de captage en eau potable contre les pollutions liées à l'utilisation de fertilisants et de pesticides
MINISTERE DE L'ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L'ENERGIE, Auteur ; MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DE L'AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT, Auteur | LA DEFENSE CEDEX (Commissariat Général au Développement Durable - SOeS, Tour Séquoia, 92 055, FRANCE) : MINISTERE DE L'ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L'ENERGIE (MEDDE) | 2013La conception d'un plan d'action visant à protéger une aire d'alimentation de captage contre les pollutions liées à l'utilisation de fertilisants et de pesticides soulève de nombreuses questions. Destiné à l'ensemble des acteurs concernés par la protection d'une aire d'alimentation de captage, ce guide a été conçu sous forme de fiches thématiques : A quoi sert ce guide ? De quoi parle-t-on ? Pourquoi protéger l'aire d'alimentation d'un captage ? Quel est le contexte à prendre en compte pour l'élaboration d'un plan d'action ? Quels sont les acteurs à mobiliser pour la construction d'un plan d'action ? Quelles sont les réglementations qui peuvent s'appliquer sur mon territoire et avoir un impact sur la qualité de ma ressource ? Comment construire un plan d'action ? Quels sont les outils à ma disposition ? Que faire si j'ai un problème de pesticides, nitrates ou phosphore ? Comment m'assurer que mon plan d'action est efficace ? Comment financer les plans d'action ?
Qualité de l'eau et agriculture : démarches exemplaires dans l'ouest de la France
La dégradation de la qualité de l'eau est une préoccupation majeure en Europe. Une directive-cadre impose aux États de rétablir à l'horizon 2015 le bon état écologique de leurs masses d'eau. En France, la plupart des cours d'eau et des nappes souterraines sont contaminés par les produits phytosanitaires et les nitrates. Le secteur agricole, s'il joue un rôle important dans la dégradation de la ressource, peut aussi être porteur de solutions pour préserver la qualité des eaux. Dans l'ouest de la France, en Vendée et en Poitou-Charentes, des agriculteurs s'engagent dans des démarches respectueuses de l'environnement, en pratiquant l'agroécologie ou l'agriculture biologique. Ils sont soutenus par la politique régionale qui encourage les changements de pratique et le développement de l'agriculture biologique autour des aires de captage.
Sustainable agriculture within the Baltic Sea Region : Do policy measures respond to policy objectives ?
Le programme de recherche international BERAS (Building Ecological Recycling Agriculture and Societies) sintéresse à la promotion de lagriculture durable pour préserver la mer Baltique, qui subit de plus en plus le phénomène deutrophisation. Ce rapport synthétise les politiques publiques et les stratégies de gestion mises en uvre pour développer et soutenir une agriculture durable dans les pays de la mer Baltique. Il se base sur les discussions ayant eu lieu lors dune réunion entre les parties prenantes (agriculteurs, chercheurs, ONG et législateurs) de huit pays, à Stockholm (Suède), en septembre 2012, ainsi que sur la littérature scientifique et sur une analyse de décision multicritère.
Une vallée bio dans la Drôme
Elsa EBRARD, Auteur2 200 km2, quatre communautés de communes, 102 communes et environ 54 000 habitants : c'est le territoire de Biovallée, dans la Drôme. De quoi s'agit-il ? Au départ (fin des années 80), de la volonté de réhabiliter la rivière Drôme, polluée, asséchée, sur 90% de son cours. 20 ans plus tard, 90% du linéaire de la rivière est redevenu baignable, les poissons remontent, la biodiversité gagne du terrain et ce bassin reçoit le 1er prix mondial pour la gestion de l'eau (le Riverprize attribué par l'Australie). Tout le monde s'y est mis, et notamment le district d'aménagement du val de Drôme, qui deviendra ensuite la communauté de communes du val de Drôme (CCVD). Les schémas d'aménagement de gestion des eaux, créés en 1992, choisissent cet endroit pour leur opération pilote, la commission locale de l'eau, avec les élus, est créée en 1994. Forts de leurs premiers succès, les acteurs locaux décident d'élargir leur champ d'intervention : après l'eau, ils s'attaquent à la propreté de l'air, des sols et à la sauvegarde de la biodiversité... et déposent, en 1992, la marque Biovallée®. La région Rhône-Alpes retient ce projet et octroie, en 2009, une aide de dix millions d'euros sur cinq ans. Objectif : cultiver davantage de produits bio, réduire les déchets, devenir un territoire à énergie positive... Chaque acteur économique peut devenir membre de Biovallée® en respectant progressivement un cahier des charges de 55 mesures valant au total 100 points, avec obligation la première année d'atteindre 30 points ; 45 la seconde, et 60 la troisième... Exemples de mesures : souscrire un abonnement électrique utilisant des sources renouvelables ; pratiquer le covoiturage ou les transports en commun pour le trajet domicile-travail ; adopter une gouvernance participative... Grâce à cet élan collectif, la Drôme est devenue le premier département de France en bio (13,33% de la SAU, contre 3,5% en moyenne nationale, et 27% d'agriculteurs bio dans Biovallée®, contre 4,5% au niveau national). Des coopératives (vin, céréales) passent progressivement à la bio, deux pépinières de formation à la bio ont été mises en place, la restauration collective passe aussi à la bio..., et les artisans locaux se regroupent et développent l'écoconstruction...