Thésaurus
> ENVIRONNEMENT > PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT > PROTECTION DE LA NATURE > PROTECTION DE L'EAU
PROTECTION DE L'EAU |
Documents disponibles dans cette catégorie (98)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Eau ressource du territoire : Vers des démarches préventives grâce à l'agriculture biologique : Qualité de l'eau, la preuve par la bio !
Cette brochure présente l'expérience du GABNOR qui a porté un programme (une ORQUE pour Opération de Réconquête de la Qualité de l'Eau) visant à renforcer le développement de l'agriculture biologique sur une zone de captage du Pas de Calais. Cette opération, initiée à partir de 2007, a permis une forte augmentation des conversions sur la zone. Cette brochure présente notamment la méthode appliquée par le GABNOR, basée sur le dialogue avec les élus et les acteurs du développement agricole, mais aussi avec l'implication des opérateurs économiques, un investissement humain significatif auprès des agriculteurs (fermes de démonstration, mise à disposition de conseillers ) et l'établissement d'un diagnostic de territoire permettant d'identifier notamment les atouts et les freins à la conversion. De 2008 à 2010, 200 diagnostics de conversion ont été faits sur les trois territoires concernés, dont 102 auprès d'agriculteurs ayant des terres sur des communes à enjeu « eau potable ». 54 conversions ont été réalisées, soit +60 % de fermes et +83 % de surfaces en bio sur l'ensemble du territoire concerné. Sur le territoire particulier de l'Avesnois, une estimation des économies en termes de coûts de dénitrification de l'eau a été faite : si tout le territoire était en bio, 3 840 000 euros par an seraient économisés.
Haute Normandie : 100 hectares en bio pour préserver la ressource en eau
Juliette LAKITS, AuteurLa communauté d'agglomération Seine-Eure, qui regroupe 29 communes autour de Louviers, a décidé de créer une zone de 100 hectares dédiée à l'agriculture biologique autour de ses captages en eau potable. Pour ce faire, elle a racheté les terres (80 % de l'investissement foncier ont été pris en charge par des subventions). Une zone de maraîchage biologique de 30 hectares va être créée, permettant ainsi l'installation de 6 maraîchers. Par ailleurs, 4 des 6 exploitants qui ont actuellement des parcelles sur les périmètres de protection vont signer de nouveaux baux ruraux environnementaux, qui les engageront à se convertir à l'agriculture biologique, au moins sur les parcelles concernées. Ils seront soutenus financièrement pour l'acquisition de matériel spécifique aux pratiques culturales en agriculture biologique. La mutualisation des moyens sera encouragée entre les maraîchers qui s'installeront (moyens de stockage, matériel), afin de créer une dimension collective du projet, et de favoriser l'entraide. Les débouchés des produits seront variés : Min de Rouen, introduction de produits biologiques dans les cantines des écoles, Amap locales Cette initiative est regardée de près par les autres agglomérations de la région qui réfléchissent à la mise en place de projets de ce type.
Manuel d'accompagnement pour la mise en valeur de la biodiversité des cours d'eau en milieu agricole
Alexandre BELANGER, Auteur ; Caroline CHARRON, Auteur ; Maxime BRIEN, Auteur ; ET AL., Auteur | LONGUEUIL (555 Boulevard Roland-Therrien, Bureau 100, J4H 3Y9, CANADA) : UNION DES PRODUCTEURS AGRICOLES (UPA) | 2011Le programme de mise en valeur de la biodiversité des cours d'eau en milieu agricole a été lancé au Québec, en 2005, dans le but d'améliorer la qualité de l'eau et des habitats fauniques en milieu agricole. Ce programme a permis d'expérimenter différents modèles d'aménagements agricoles fauniques et d'impliquer les agriculteurs dans cette acquisition de connaissances. Les informations qui en découlent pourront être utiles dans le cadre de projets de gestion intégrée de l'eau en milieu agricole. Le manuel reprend de façon détaillée les grandes étapes du projet dont la caractérisation du milieu, la mobilisation des acteurs, la planification des interventions et la mise en place des actions. Celles-ci sont bien décrites et touchent plusieurs aspects différents, dont les pratiques culturales, la faune, l'eau, les milieux sensibles et le suivi des projets.
La protection de l'eau potable à Lons-le-Saunier : Un cas exemplaire de négociation avec les agriculteurs ?
Fabienne BARATAUD, Auteur ; Florence HELLEC, Auteur ; LAURA MARTIN, Auteur | MIRECOURT (Site SAD, Domaine du Joly, 662 Avenue Louis Buffet, 88 500, FRANCE) : INRA-SAD ASTER MIRECOURT | 2011Une introduction à cet article rappelle le renforcement des objectifs pour la protection des captages français les plus menacés par les pollutions diffuses ; la façon dont la problématique de qualité de l'eau est abordée à l'échelle nationale sous l'angle double du sanitaire et de l'environnemental ; les dispositifs déjà mis en uvre et scrutés avec intérêt (certains ont fait l'objet d'évaluations). Le cas de Lons-le-Saunier est particulièrement exemplaire, et ce d'autant plus que cette municipalité uvre à la fois à l'amélioration de la qualité de l'eau potable et au développement local de l'agriculture biologique. L'article propose une analyse de la construction sociale du dispositif local de protection de l'eau potable distribuée à Lons-le-Saunier et de son évolution au fil du temps. Ce dispositif est appréhendé comme un assemblage d'entités hétérogènes (conventions, cahiers des charges concernant les pratiques agricoles, outils de mesure et de suivi de la qualité de l'eau, comités de pilotage) agencées en vue de préserver la qualité de l'eau. Les relations qui se sont nouées entre ces différents acteurs, ainsi que leurs représentations propres de ce problème ont été étudiées, pour saisir comment des accords ont pu être établis entre gestionnaires de l'eau et agriculteurs autour de cet enjeu environnemental. Sont abordés plusieurs points : - Une démarche compréhensive pour analyser un territoire « modèle » à enjeu eau (réalisation d'une enquête de terrain et rencontre des agriculteurs, situation géographique de Lons-le-Saunier, alimentation en eau potable, captage de Villevieux) ; - Un dispositif qui évolue au cours du temps (reconstruction chronologique des différentes phases du dispositif de protection de l'eau de Lons-le-Saunier ) ; - Quels enseignements tirer de ce cas d'étude ? (originalité du dispositif de Lons-le-Saunier mais complexification du processus). Une bibliographie est par ailleurs présentée.
Qualité de l'eau : la preuve par le développement des sites-pilotes "Eau & Bio"
Sylvain ROUMEAU, AuteurDans le contexte réglementaire de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE), la Fnab et ses partenaires coordonnent, depuis 2007, un groupe de travail "Eau & AB", afin de dynamiser le développement de l'agriculture biologique pour préserver la ressource en eau. En 2010, ce projet a mis en place un dispositif d'expérimentations sur 12 sites pilotes sur lesquels appliquer la méthodologie de diagnostic territorial « bio », mais aussi acquérir des références locales sur les déterminants de la réussite des projets de territoire et ainsi proposer des plans d'actions. Au cours des différentes étapes du projet, plusieurs outils ont été produits et ils sont ici tous présentés sous forme de tableau. La grille d'analyse des territoires permet notamment de comparer des territoires au vu de leurs opportunités de développement de l'agriculture biologique ou de mettre en évidence, sur un territoire, les éléments favorables ou les freins au développement de l'agriculture biologique. Cet outil de diagnostic permet alors, après analyse des différents acteurs du territoire, de mettre en uvre des pistes d'actions. Des plaquettes permettent d'aider à la mise en place de ces actions. L'article propose l'exemple de plusieurs sites pilotes : le bassin versant du Rupt de Mad, site de Niort et site de l'Avesnois.
Unis pour un vrai projet agricole régional
Virginie JOURDAN, AuteurEn 2002, le Projet agricole régional (PAR) de Bretagne affirmait, pour répondre aux crises de productions agricoles répétées et aux attentes légitimes des citoyens en matière de qualité de l'eau, la nécessité de passer par l'adaptation des conditions de production, la maîtrise des effectifs animaux, et la recherche d'une valeur ajoutée plus grande. De nouveaux enjeux environnementaux (marées vertes...) s'ajoutent à la problématique des nitrates et aux objectifs de réduction de pesticides retenus à la suite du Grenelle de l'Environnement. Après une évocation de la situation agricole en Bretagne, l'article revient sur la conduite du Projet agricole régional et sur la volonté d'organisations (réunies en novembre 2010), dont les Civam - Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural - de Bretagne, Bretagne Vivante, la Confédération Paysanne, le réseau Cohérence, la MCE, Eau et Rivières de Bretagne et la FRAB Bretagne, qu'un nouveau projet agricole se positionne de façon ambitieuse. Plusieurs points sont posés : nécessité d'une réforme des modalités des aides directes de la PAC ; volonté de favoriser les installations pour compenser les départs ; priorité aux productions liées au sol, biologiques et durables et plafonnement des plans d'épandage ; application des règlementations "phosphore" ; reconquête de l'eau sur les bassins versants à marées vertes... ; réflexion visant à fixer un seuil distinguant les installations d'élevage agricole, et celles relevant de l'activité industrielle ; amélioration de l'autonomie des exploitations.
2ème Conférence régionale de l'agriculture biologique en Languedoc-Roussillon
Pascal AUGIER, Auteur ; Muriel AUBERT, Auteur ; Patrick MARCOTTE, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTPELLIER CEDEX 02 (Maison de l'Agriculture, Place Jean-Antoine Chaptal - CS 70039, 34 060, FRANCE) : DRAAF (Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt du Languedoc Roussillon) | 2010Le 2 décembre 2009, s'est tenue la deuxième conférence régionale de l'agriculture biologique du Languedoc - Roussillon. Elle a permis de montrer la forte progression de la production régionale : 6,4 % de la surface agricole utile fin 2009 contre 4,4 % en 2007, dans un contexte d'augmentation constante de la demande en produits biologiques et de mobilisation des pouvoirs publics pour accompagner les professionnels dans cet essor. Est apparue aussi la nécessité de développer l'agriculture biologique de façon structurée, en bonne adéquation de la production à la demande. Lors de cette deuxième conférence, ont été présentés les thèmes suivants : Les chiffres de la bio ; L'accompagnement des producteurs Bio ; Les missions de l'Agence Bio pour le développement des filières ; Des témoignages (un dynamisme de conversion traduit par un projet territorial, l'agriculture biologique et la protection de la qualité de l'eau : la convention BI-EAU et ses résultats, le groupe coopératif Saveurs des Clos, Lou Passou Bio). Les commissions "filières" (représentées par des conseillers ou directeurs d'organisations), axées sur les différentes productions régionales (élevage, grandes cultures biologiques, PPAM, viticulture biologique, fruits et légumes), ou les besoins de marchés, en particulier locaux (restauration hors domicile), ont dressé un état des lieux (enjeux de développement, perspectives...).
Arboriculteurs AB : Pour préserver la qualité de la ressource en eau
Alain ARRUFAT, Auteur ; Dominique COURTIAL, Auteur ; Patrick MARCOTTE, AuteurCarmen et Christian Soler (Gaec des Albères) sont installés à Saint-Génis des fontaines, dans les Pyrénées-Orientales, sur 19 hectares de vergers entourés de haies. En agriculture biologique depuis la fin des années 90, ils produisent des cerises, des pêches, des nectarines et des abricots. Le Gaec comporte trois associés, renforcés par des saisonniers pour l'équivalent de 6 UTH. Les sols, sableux et acides, sont enrichis avant la plantation par du calcaire broyé ou de la dolomie, et par du marc de raisin. Les rangs sont désherbés mécaniquement avec un intercep superficiel. Entre les rangs, l'herbe est roulée au printemps, puis broyée avant l'éclaircissage et la récolte pour faciliter le déplacement du personnel. Traitements au cuivre, au soufre, pièges, confusion sexuelle et nichoirs concourent à la maîtrise des ravageurs. L'irrigation est réalisée par micro jet automatisé et surveillée par des sondes tensiomètriques, l'ensemble permettant de limiter les prélèvements d'eau. Tous les fruits récoltés sont livrés à la coopérative La Paysanne qui fournit des clients spécialisés ainsi que la grande distribution. L'exploitation est dans une phase de développement, avec des jeunes vergers encore non productifs.
Assemblée générale de la Fnab : Agir pour une bio plus cohérente
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPlus de 200 participants, soit 18 régions représentées, ont assisté à l'assemblée générale de la Fnab, les 30 et 31 mars 2010 à Dijon. Si la Fnab se réjouit de la poussée actuelle de la bio, elle ne cache pas ses inquiétudes face à l'avenir : passage des aides à la bio sur le premier pilier de la PAC, enveloppe disponible pour les conversions limitée et qui sera sans doute insuffisante dans certaines régions, manque de conseillers pour répondre aux besoins des nouveaux convertis, fermes de petites tailles défavorisées par le dispositif d'aides La Fnab réaffirme son rôle de défenseur des valeurs fondamentales de ce mode de production. Elle anime un groupe de travail national sur le thème de l'eau, réunissant le réseau des Gab, deux ministères, les agences de l'eau, l'Itab et l'Apca. Avec plusieurs partenaires économiques, elle a créé un cahier des charges privé lié à une nouvelle marque, Bio Cohérence, qui reprend le règlement européen auquel il ajoute des règles supplémentaires. Un encart concerne les Rencontres européennes d'organisations de paysans biologiques, Enofo (European network of organic farmers organisations), qui se sont tenues à Nuremberg en février 2010.
Eau : L'agriculture biologique, alliée de la ressource
Laurence MADOUI, AuteurDevant l'ampleur des pollutions de l'eau et l'échec des initiatives précédentes contre l'emploi excessif de fertilisants et de produits phytosanitaires, le soutien de l'agriculture biologique apparaît comme une voie de plus en plus suivie. Les programmes Bretagne eau pure par exemple n'ont pas permis l'amélioration de la qualité de l'eau malgré 500 millions d'euros investis. Ainsi l'agriculture biologique présente un intérêt évident puisque son cahier des charges interdit l'usage de produits phytosanitaires et les engrais de synthèse. En Allemagne, les subventions attribuées aux conversions coûtent moins cher que les traitements de potabilisation de l'eau. En France, certaines Agences de l'Eau aident les collectivités à acquérir des terrains sur les captages pour en interdire l'apport d'intrants. D'autres apportent leur aide technique pour favoriser les conversions vers l'agriculture biologique. Il est aussi important de ne pas augmenter le fossé entre agriculteurs bio et conventionnels. Des opérations de désherbage mécanique réunissent les deux acteurs et permettent la diminution généralisée d'intrants. C'est l'enjeu du plan Ecophyto 2018. Les utilisateurs de produits phytosanitaires sont nombreux. L'incitation à la réduction de ces produits doit également toucher les communes, les aérodromes, la SNCF et tous les particuliers pour que l'impact soit réellement visible. Un encadré reprend l'exemple de la commune de Lons-le-Saunier.
Grille d'analyse des territoires : "Comment qualifier des territoires à enjeu "eau" en fonction de leurs opportunités de développement de l'agriculture biologique"
FNAB, Auteur ; GRAB, Auteur ; ITAB, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2010L'outil proposé, "Grille d'analyse des territoires", est le résultat d'un travail collectif entre : la FNAB, des GRAB, l'Agence Bio, l'APCA, les six Agences de l'eau françaises, les ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture (le MEEDDM et le MAAP), SOLAGRO, Terre de Liens. Le groupe de travail, qui fait partie d'un comité de pilotage animé par la FNAB, travaille, depuis 2008, sur la mutualisation et l'élaboration de méthodes et d'outils pour proposer différentes pistes contribuant au développement volontaire de l'agriculture biologique sur les aires d'alimentation de captage, dans un but de protection et/ou de récupération de la qualité de l'eau potable. Le document présente, en première partie, le guide d'utilisation de l'outil : présentation générale, modalités d'utilisation, précautions et conseils d'utilisation, exemples concrets d'utilisation de la grille : ABP (Agriculture biologique Picardie), GAB IDF (Groupement des agriculteurs biologiques d'Ile-de-France). Cette partie est suivie de deux exemples d'application de la grille : - Cas n° 1 : Comparaison des territoires de la thierache et du sud de l'Aisne (02) ; - Cas n° 2 : Saint Martin la Garenne (78). La deuxième partie du document propose une grille d'analyse des territoires à compléter (potentiel de développement de l'AB, potentiel local de consommation de produits AB, état et possibilités de structuration des filières et organisation de la commercialisation des produits biologiques, contexte politique et local, pression réglementaire sur le territoire). La troisième partie du document concerne la notice d'utilisation de la grille (renseignement des indicateurs, liste des critères, annexe indiquant les critères spécifiques à chaque système de production).
Languedoc-Roussillon : La bio pour sauver l'eau
Christine FOURNIER, AuteurLa Frab Languedoc-Roussillon et l'Agence de l'eau ont signé une convention sur 2009 et 2010 visant à développer l'agriculture biologique autour de 10 zones très sensibles. L'originalité du projet tient à l'effacement des frontières naturelles de l'exploitation agricole. La volonté est de créer de nouvelles entités juridiques, par exemple une SCEA (Société civile d'exploitation agricole), rassemblant les parcelles de plusieurs agriculteurs qui pourront devenir adhérents de coopératives pour la commercialisation des produits de ces îlots bio.
Du miscanthus pour préserver l'eau et chauffer la commune
Hélène GRARE, AuteurLes agriculteurs d'Ammerzwiller, dans le Haut-Rhin, ont choisi d'implanter du miscanthus pour protéger un captage d'eau potable. Cette plante présente différents avantages pour l'environnement. D'une part, elle ne nécessite pas d'apport d'engrais, car les feuilles qui se dégradent au sol suffisent à la fertilisation (la teneur en potasse du sol doit toutefois être surveillée). D'autre part, un désherbage léger (possible mécaniquement) est nécessaire la première année uniquement. Par ailleurs, cette culture, qui retient l'eau, notamment les eaux chargées, permet de lutter contre les coulées de boues, y compris après récolte, quand il ne reste plus que les chaumes. Enfin, cette culture énergétique sera utilisée dans la chaufferie communale (projet né en 2007), dont le réseau de chaleur alimentera, à terme, les bâtiments communaux, ainsi que 90 foyers.
Evaluation économique de la politique de protection des bassins d'alimentation de captages du programme de mesures demandé par la Directive Cadre sur l'Eau
Laëtitia GABAUT, Auteur ; Sarah FEUILLETTE, Maître de stage ; Stéphane LE BOURHIS, Maître de stage | NANTERRE (51 Rue Salvador Allende, 92 000, FRANCE) : AGENCE DE L'EAU SEINE NORMANDIE | 2009Ce document est un rapport de stage qui s'inscrit dans le projet SDAGE (Schémas d'aménagement et de gestion des eaux) et la mise en place du programme de mesures à l'échelle du Bassin Seine-Normandie, sur la période 2010-2015. L'étude doit permettre de consolider le chiffrage prévisionnel du programme de mesures sur ces mesures particulières et d'alimenter une future étude de comparaison des mesures curatives et préventives sur le captage... Après un travail préparatoire à la détermination des éléments de calcul pour le chiffrage, l'étude aborde le dimensionnement technique des mesures et des scénarios, le chiffrage du Programme de Mesures 2010-2015, les coûts d'animation sur les BAC (bassins d'alimentation de captage). En ce qui concerne la protection des zones sensibles des captages d'eau souterraine, l'étude s'intéresse plus particulièrement à la mise en oeuvre de trois mesures clefs jugées les plus efficaces : la conversion à l'agriculture biologique, la mise en herbe de terres labourables, l'acquisition foncière. Trois scénarios ont été retenus pour les zones sensibles des BAC en fonction des résultats attendus en termes de réduction des pollutions diffuses et de protection des captages. Le premier scénario comporte notamment 1/3 des zones sensibles en conversion à l'AB, le deuxième en comporte 45 % et le troisième 20 %. Dans ce dernier scénario, les intrants chimiques sont encore présents (mais réduits) sur la moitié de la surface, alors qu'ils sont supprimés dans les deux premiers.
Foncier : En route vers l'agriculture durable, version Nestlé Waters
Eugénie GRAVE, AuteurLes sources Vittel et Contrex ont été rachetées par la société Nestlé Waters en 1987. Depuis cette date, cette société a décidé de protéger le captage de ces sources des pollutions agricoles (nitrates, pesticides). Pour ce faire, une filiale est créée (Agrivair) qui rachète 45% des terres agricoles et les "redistribue" gratuitement aux exploitants en accord avec la Safer, sous contrats de 18 à 30 ans. Un cahier des charges environnemental est fixé. Les agriculteurs bénéficient d'une aide annuelle à la mécanisation, de 200 /ha/an pendant 7 ans, prise en charge à 50 % par la collectivité. L'article conclut ainsi : "Au final, l'objectif est atteint pour Vittel, puisque la teneur des eaux en nitrates a diminué, en bénéficiant d'aides publiques et, surtout, en acquérant plusieurs milliers d'hectares de terres agricoles".