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Carnet saisonnier d'un vigneron en biodynamie 1 : Printemps
Alain FERRAN, AuteurAlain Ferran pratique la biodynamie depuis 18 ans, au Château Ferran, à Saint-Pierre-de-Bat (33). Il exploite un domaine de 45 ha, composé de 10 ha de bois, de 7 ha de pâtures et de 27 ha de vignes. Il possède un troupeau de 52 brebis Landaises, qui pâturent dans les vignes tout l'hiver, en pâturage tournant. Dans cet article, Alain Ferran détaille les soins printaniers qu'il prodigue à la vigne, pour accompagner son développement et prévenir les maladies (préparations biodynamiques et à base de plantes, cuivre et soufre, matériel, dosage...).
Carnet saisonnier d'un vigneron en biodynamie 2 : Été
Alain FERRAN, AuteurAlain Ferran pratique la biodynamie depuis 18 ans, au Château Ferran, à Saint-Pierre-de-Bat (33). Il exploite un domaine de 45 ha, composé de 10 ha de bois, de 7 ha de pâtures et de 27 ha de vignes. Il possède un troupeau de 52 brebis Landaises et un petit atelier de plantes médicinales. Dans cet article, Alain Ferran détaille les soins biodynamiques qu'il prodigue, l'été, pour accompagner la croissance et la floraison de la vigne et limiter le stress dû aux températures et aux sécheresses excessives.
Une paysanne investie dans les structures collectives de son territoire
Samuel RICHARD, AuteurAmélie Bador s'est installée, en 2014, en petits fruits et en PPAM bio, à Chambost-Longessaigne (69), dans les Monts du Lyonnais. Ce portrait retrace son parcours (formations, expérimentation en espace-test, installation et aides) et son investissement dans des structures collectives. Au fil des années, Amélie a augmenté les surfaces cultivées, tant et si bien que la question de l'embauche de salariés s'est imposée. Avec quatre autres fermes, elle crée un groupement d'employeurs pour embaucher deux salariés, à l'année, en CDI, ainsi que deux saisonniers. L'investissement d'Amélie dans le collectif ne s'arrête pas à l'emploi : elle gère aussi sa comptabilité avec une structure associative, pratique le troc d'heures de travail avec d'autres fermes, et a rejoint plusieurs groupes d'échanges, d'entraide, de mutualisation d'atelier de transformation, ainsi qu'un collectif facilitant l'écoulement des surplus de production. Dans cet article, Amélie partage ses astuces pour protéger les cultures de la canicule (irrigation, blanchiment des serres, voiles d'ombrage...) et contre la drosophile suzukii, ravageur des cultures fruitières (traitements préventifs, organisation de la cueillette...).
Les extraits végétaux : un outil d'avenir pour les grandes cultures bio
Julie GRIGNION, Auteur ; Romane MONDOR, AuteurLes extraits végétaux (tisanes, huiles essentielles, extraits fermentés, etc.) sont des préparations à base de plantes utilisées depuis longtemps par les agriculteurs. Il existe aujourd'hui une réglementation qui vient encadrer leurs usages. Les méthodes de préparation des extraits végétaux sont très diverses, selon le type de végétal utilisé (feuille ou écorce, frais ou sec...) et selon les usages recherchés (insecticides, fongicides, stimulateurs de défenses naturelles, engrais...). Dans le cadre du GIEE Transition Zéro Phytos, Bio 63 accompagne des essais sur des parcelles d'orge et de blé, où ont été épandus des extraits végétaux prêts à l'emploi. Henri Meeuwessen, agriculteur bio à Saint-Germain-Lembron (63), a testé, pour la première année, l'application d'extraits végétaux sur ses parcelles de blé. Il partage son ressenti.
Pontet-Canet fait rimer biodynamie et autonomie
Clara DE NADAILLAC, AuteurEn Gironde, le château Pontet-Canet, classé grand cru, est passé en biodynamie en 2004. Il recherche ainsi la qualité et lexpression la plus fidèle de son terroir. Il a également pour but dêtre 100 % autonome, ce qui passe par différents moyens : compost, tisanes, préparations biodynamiques, traction animale, nourriture pour les chevaux Un maximum dintrants sont produits sur place. De nombreux outils sont également autoconstruits sur la propriété et aucun investissement dans du matériel nest effectué tant que le matériel utilisé donne satisfaction (par exemple, le pressoir pneumatique a une bonne trentaine dannées). Le chai se veut également le moins énergivore possible. Il nest dailleurs pas muni de prises électriques. La thermorégulation des cuves seffectue grâce à la géothermie.
A la une : Thés, tisanes : La propreté ninfuse pas toujours ! ; Cultivé en France : Vive le thé bio et local !
Patricia CHAIROPOULOS, Auteur ; Xavier LEFEBVRE, AuteurLe thé et les tisanes voient leur consommation augmenter et bénéficient dune image de produit naturel. Mais quen est -il vraiment ? Des tests sur la présence de pesticides (770 molécules recherchées), de métaux lourds, et de corps étrangers ont été menés sur 4 familles de produits, bio et conventionnels, achetés en grandes surfaces et en magasins spécialisés : 16 thés noirs, 12 thés verts à la menthe, 10 infusions à base de verveine et 10 infusions détox. Pour les thés verts, les polyphénols, marqueurs de qualité, ont aussi été dosés. Les résultats montrent, notamment, la présence de 16 pesticides dans les thés conventionnels, dont certains interdits en France ou en Europe, tout en restant sous les « limites maximales de résidus ». Près de la moitié des thés verts est concernée, tous non bio. Du Glyphosate (encore autorisé) a été retrouvé dans 30 % des produits, en particulier les thés noirs. Si les résultats sont « bons » pour les métaux lourds, par contre, les analyses ont montré la présence de nombreux corps étrangers : insectes, fragments de plastiques ou de pierre, poils de rongeurs Les infusions sont plus touchées par ce dernier point, ainsi que les produis bio pour les impuretés dorigine biologique (probablement parce que non traités pour les insectes). Pour les thés verts, les teneurs en polyphénols sont très variables, allant du simple au double. Le dossier se conclut avec un focus sur le thé bio cultivé en France, notamment métropolitaine. Production encore confidentielle, elle bénéficie depuis cette année dun label privé « thé français ».
Alternatives, compléments, stratégies adaptées Comment diminuer lusage du cuivre ?
Arnaud FURET, AuteurCet article effectue un tour dhorizon des alternatives au cuivre en viticulture biologique. Bien que la stratégie de protection de la vigne doive être réfléchie de manière globale (contexte pédoclimatique, sensibilité des cépages ), une règle sapplique à tous : être vigilant au moment de la chute des capuchons des fleurs. Les baies néoformées sont très sensibles et doivent être protégées. Par ailleurs, divers produits alternatifs au cuivre ont été testés ces dernières années, avec un constat : il est impossible de se passer de cuivre sans prendre des risques importants. Néanmoins, certains de ces produits, associés à de faibles doses de cuivre, apportent une protection efficace : décoction de prêle ou de bourdaine, infusion de saule ou de reine-des-prés, extrait fermenté dortie Largile et le lithothamne, qui assèchent le milieu, présentent également un intérêt. Cependant, les produits utilisés ne sont pas la seule clé du succès : la qualité de la pulvérisation et le positionnement des traitements sont également essentiels. Il est aussi possible de recourir à des moyens de protection physiques, tels que la mise en place de bâches de manière automatisée en cas de pluie. En complément de cet article, David Giachino (vigneron biodynamiste en Savoie) explique sa stratégie pour diminuer son utilisation de cuivre.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines viticoles biologiques français. Le premier est situé dans la Vallée de la Loire. Il sagit de celui de Sandrine Deschamps, qui a créé son propre domaine, distinct de celui de son mari, en 2003. Son domaine sétend sur 3,11 ha. Le couple sentraide et échange certaines tâches selon les compétences de l'un et de l'autre, mais chacun produit des vins AOC Bourgueil avec sa propre signature. Les vins de Sandrine Deschamps sont féminins, frais et à boire dans lannée. Le second domaine, le GAEC Pioch Farrus, est basé dans le Languedoc. Il est conduit en bio depuis 2018 et il est géré par Brice Salic, viticulteur depuis vingt ans. Brice cherche à adapter ses pratiques de travail du sol et de fertilisation pour arriver à composer avec ses terres peu fertiles. Il adapte aussi sa stratégie de gestion des maladies par îlots, pour éviter les traitements systématiques et, ainsi, limiter le nombre total de traitements. Il vinifie et commercialise son vin via la cave coopérative LEstabel, qui amorce sa transition vers la bio.
Gestes de base : Tisanes et décoctions
Gauthier BAUDOIN, AuteurEn biodynamie, les tisanes et les décoctions sont très utilisées pour accompagner la santé des cultures, en raison des propriétés de défenses que certaines plantes développent naturellement contre les agressions extérieures. Les possibilités sont très nombreuses, mais les plantes les plus couramment employées pour fabriquer ces tisanes et ces décoctions sont : l'ortie, la reine des prés, la prêle, l'osier, la bourdaine, la tanaisie, l'armoise, la rhubarbe de Chine, l'absinthe, la camomille matricaire et l'achillée millefeuille. Ces plantes présentent des particularités et des modes d'actions différents et sont utilisées en fonction des maladies et des cultures à traiter. Les procédés de fabrication de la décoction de prêle et de la tisane d'ortie sont expliqués.
Plantes aromatiques et médicinales : « Maîtriser la distillation, luvre de toute une vie »
Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurAnne Fichet, ancienne animatrice à Nature Environnement 17, sest découvert une passion pour les plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM). En 2014, elle sest mise à en cultiver et à les transformer en tisanes, aromates, hydrolats et huiles essentielles. Son installation a été progressive : elle a commencé dans son jardin, puis a effectué deux formations (un certificat de spécialisation en agriculture bio et une formation sur la culture des PPAM). Elle a ensuite monté la ferme Aux graines buissonnières en Charente-Maritime. Elle cultivait alors 20 ares avec le statut de cotisante solidaire. En parallèle, elle a restauré un bâtiment en séchoir. Elle a également repéré des parcelles où faire de la cueillette, a recherché les propriétaires et fait valider ces lieux par son organisme de certification. En 2017, elle est devenue cheffe dexploitation et a aménagé une distillerie. Elle cultive maintenant 50 ares et une salariée sapprête à la rejoindre un à deux jours par semaine. Son objectif est de continuer à rechercher la qualité des produits, tout en optimisant son temps de travail.
Salon Tech&Bio : Echanger sur les sujets de fond
Frédérique ROSE, AuteurLors de lédition 2021 du salon Tech&Bio à Bourg-Lès-Valence, les discussions en matière de viticulture ont notamment beaucoup tourné autour des alternatives au cuivre et des épandages par drone. Le portail Ecophyto-Pic (centre de ressources en ligne sur la protection intégrée des cultures) a notamment été présenté lors dune conférence sur les alternatives au cuivre. Pour linstant, les solutions recensées compatibles avec la bio ne peuvent se substituer au cuivre, mais peuvent permettre de réduire les doses de cuivre utilisées. Par ailleurs, le cadre réglementaire limite les recherches dalternatives. Les principaux résultats du projet AltFongi Biocontrôle, qui est piloté par la Chambre dagriculture de Gironde, ont aussi été présentés. Entre 2018 et 2020, différents produits phytosanitaires ont été testés sur des micro-parcelles. Lassociation de petites doses de cuivre, dhuile essentielle dorange et de phosphites (qui ne sont pas autorisés en bio) a assuré une protection équivalente à la référence cuivre. Les tisanes Salix et Arvense (de la société Biovitis) ont eu des résultats intermédiaires, et les SDP testés nont pas montré une efficacité suffisante. Les pulvérisations par drone suscitent également beaucoup dintérêt, mais la législation française limite leur utilisation à des situations d'expérimentation. Pour le reste, lépandage aérien est interdit en France et les engins de plus de 25 kg ne sont pas autorisés à voler. Un encart porte aussi sur la société Akinao qui, via le projet Folivarde, a développé un fongicide à base dune plante (linule visqueuse) contre le mildiou.
Les tisanes de plantes : Quelles préparations et pour quel usage ?
Arnaud FURET, AuteurLes préparations à base de plantes, aussi appelées tisanes, sont une ressource précieuse pour la gestion des vignes, en particulier en biodynamie. Les tisanes peuvent être regroupées en trois grands types de préparations : les infusions (les plantes sont infusées une nuit dans une eau entre 80 et 95 °C) ; les décoctions (les plantes sont trempées dans leau froide, puis sont portées à ébullition, et lensemble bout entre 20 et 30 minutes) ; les macérations aqueuses ou huileuses (macération longue, à froid, qui conduit souvent à des extraits végétaux fermentés). En zone humide, il est possible dutiliser une décoction de prêle, une plante riche en silice, qui retarde les premières attaques de mildiou et qui aide à la protection contre cette maladie et contre le black-rot tout au long de lannée. Linfusion de fleurs de pissenlit peut également avoir un effet « silice » et favoriser lassèchement du milieu. Les infusions décorce de saule ou dosier à 80°C aident aussi à développer les voies de défenses naturelles des plantes grâce à lacide salicylique quelles contiennent. En cas de sécheresse ou de canicule, il est possible d'appliquer des infusions de fleurs de camomille matricaire et dachillée millefeuille dès les premiers signes de flétrissement. La valériane, qui est un anti-stress puissant, favorise la résistance aux gels de printemps. Elle peut être appliquée sous forme de jus ou dinfusion de pétales. Les décoctions décorce de chêne permettent de renforcer la pellicule des raisins, et ainsi de limiter les attaques de mildiou et de botrytis sur les baies. Enfin, les extraits fermentés dortie peuvent venir fortifier les vignes tout au long de lannée.
Verveine du Forez : exemple d'un atelier PPAM spécialisé, à haute valeur ajoutée
Landry DEVIN, AuteurA la demande de producteurs de plantes à parfum, aromatiques et médicinales, l'ARDAB (association des producteurs biologiques du Rhône et de la Loire) a organisé, en juillet 2021, la visite d'une ferme spécialisée dans la production de verveine biologique. Sébastien Forissier a créé, en 2010, l'exploitation Verveine du Forez, dans la Loire, à 300 m d'altitude. Fils de maraîchers, il a très tôt choisi de se consacrer uniquement à cette plante. Sur 1 500 m2, il cultive trois sortes de verveines : verveine citronnelle, verveine d'Argentine et verveine officinale. Sébastien a fait part de son expérience de la culture et de la transformation de cette plante. Il considère la verveine comme pas très difficile à cultiver, en dehors du bouturage et de la plantation. Il récolte environ 550 à 650 kg de feuilles fraîches par an, qu'il transforme directement sur sa ferme. 75 % de sa production est transformée en liqueurs et gins, 20 % est séchée et vendue soit en vrac, soit en sachets ou infusettes, et 5 % sert à tester de nouveaux produits (confiture, caramel, moutarde...).
Les alternatives biologiques aux pesticides : Solutions naturelles au jardin et en agriculture
Eric PETIOT, Auteur ; Patrick GOATER, Auteur | ESCALQUENS (355 Rue de la Montagne noire, 31 750, FRANCE) : ÉDITIONS DE TERRAN | 2020Pour protéger les cultures et les sols, les préparations naturelles ont prouvé leur efficacité. Ce livre explique comment il est possible de prendre soin de son jardin et de ses cultures grâce aux extraits fermentés, huiles essentielles, tisanes, macérations, micro-organismes efficaces, etc. Après un éclairage sur le fonctionnement du vivant et en sappuyant sur la théorie du triangle, les auteurs présentent 15 traitements préventifs et plus de 130 traitements curatifs contre les ravageurs et les maladies, pour les fruits et légumes, céréales, vignes, plantes à parfum, aromatiques et médicinales. Cet ouvrage offre aux professionnels et aux jardiniers passionnés un programme complet pour régénérer plantes et sols avec des techniques pionnières, leur permettant de devenir autonomes dans le choix, la fabrication et lutilisation des traitements naturels.
L'auto-suffisance, c'est possible : Fruits ; Légumes ; Viande ; Oeufs ; Boissons ; Plantes aromatiques & médicinales
Déguster des légumes de saison bio, frais et goûteux, récolter des fruits tout au long de l'année, produire volailles, viande et ufs garantis sans produits toxiques, conserver ses cueillettes, préparer des boissons maison, cultiver des plantes médicinales et fabriquer ses propres remèdes végétaux... voici les bases de l'autosuffisance à portée de mains. Ce livre pratique s'adresse aussi bien aux débutants, avec des conseils pour se lancer, qu'aux jardiniers expérimentés, grâce à de nombreuses astuces pour cultiver en s'affranchissant des méthodes conventionnelles. L'auteure prouve également qu'il est possible de mettre un pied dans l'autosuffisance même sans jardin, grâce à la culture en pots et le partage de jardins. Cet ouvrage incite en outre à réfléchir à l'origine de notre nourriture et de nos médicaments, à l'importance de la conservation pour la continuité de l'approvisionnement tout au long de l'année et à l'intérêt de produire soi-même ses graines et ses plants.
Créer son atelier PPAM bio sur une ferme céréalière, portrait de Sylvia Hirschi, "Les Jardins de la Cure"
Emmanuelle CHOLLET, AuteurFille dagriculteurs, Sylvia Hirschi a grandi en Suisse. Passionnée par les plantes et diplômée en naturopathie, elle a décidé de produire elle-même ses plantes aromatiques et médicinales bio. Cest ainsi quelle a rejoint Lionel, son mari, sur sa ferme en grandes cultures, tout près de lîle de Noirmoutier (85), tout en continuant son activité dinfirmière en libéral dans un premier temps. Une trentaine de plantes ont pu être commercialisées dès la première année. Quand Sylvia a commencé à élaborer des mélanges de tisanes, daromates et des baumes de soin, plusieurs magasins locaux ont été intéressés. Puis, en 2016, Sylvia et Lionel ont auto-construit un alambic en inox de 60 litres et ont lancé une activité de distillation. Dans le même temps, Sylvia a augmenté la gamme des tisanes et propose actuellement 15 mélanges de plantes, 8 eaux florales, 6 mélanges dhydrolats, 3 baumes de soin, des aromates et des pestos dail des ours. Elle travaille maintenant à temps plein à cette activité.
Dossier : Parcours de vignerons
Claire KACHKOUCH SOUSSI, Auteur ; Arnaud FURET, AuteurLes vignerons biologiques ajustent sans cesse leurs pratiques pour obtenir des raisins de qualité. Ce dossier détaille les pratiques de deux domaines biologiques français. En Corse, le domaine Clos Culombu, de la famille Suzzoni, sétend sur 64 ha. Il est conduit en biodynamie et bénéficie du micro-climat de la baie de Calvi. Ces dernières années, il doit faire face à deux défis : le manque deau et la minéralisation de ses sols. Pour contrer cela, la famille Suzzoni multiplie les essais : fertilisation, traction animale, porte-greffes et tisanes. Pour la vinification, elle a investi dans un nouveau système gravitaire et a créé un chai enterré à six mètres de profondeur qui offre une bonne inertie thermique. Ses vins sont valorisés en AOC Corse Calvi (production de 500 000 bouteilles par an). A Mérignat, dans lAin, Elie Renardat-Fache cultive un vignoble bio de 12 ha. Ses vignes sont situées sur des terrains escarpés et ce viticulteur s'est adapté pour travailler plus en sécurité. Il cultive du gamay et du poulsard pour produire du cerdon, un vin rosé pétillant produit selon des méthodes ancestrales. Son vin est vendu en AOP Bugey Cerdon et en AOP Bugey (production de 85 000 bouteilles par an).
Guide pratique des plantes sauvages : Les reconnaître et les utiliser facilement
Cet ouvrage permet dapprendre à reconnaître, à récolter et à utiliser facilement les plantes sauvages. Avec la méthode OSAPIC©, présentée dans cet ouvrage, lauteure transmet des clés élaborées au cours de nombreuses années de pratique et de formation auprès d'un public de débutants et de passionnés. Des "Fiches familles" et des "Fiches plantes" permettent de comprendre comment identifier un grand nombre de plantes. Des "Fiches techniques" offrent une large palette de façons d'utiliser, parfois de manière inhabituelle, les plantes communes pour salimenter, confectionner des outils, des produits de soins et dhygiène corporelle De la simple soupe au cordage avec les orties, en passant par la réalisation d'un steak végétal, d'un shampoing de lamier blanc, ou d'une lessive de lierre, les « mauvaises herbes » n'ont plus aucun secret et se révèlent de précieuses alliées, tant à la maison que dans le cadre des activités de pleine nature.
Je crée mon carré médicinal : 20 plantes pour composer sa pharmacie naturelle
Les plantes médicinales, autrefois nommées "simples", sont, par nature, faciles à cultiver et à entretenir. Vingt plantes différentes suffisent pour constituer une pharmacie naturelle efficace. Ce livre fournit toutes les informations utiles sur la mise en place d'un jardin médicinal : comment l'aménager, préparer le sol, où se procurer les plantes et en quelle quantité, comment les soigner, les récolter et les conserver. Achillée, mélisse, sauge... L'auteure propose vingt fiches de cultures comportant une description précise des plantes sélectionnées, leurs modalités propres de jardinage (exposition, type de sol, etc.), de récolte et de séchage. La transformation des plantes en diverses préparations est une étape incontournable pour bénéficier de leurs propriétés à tout moment de l'année, cest pourquoi lauteur présente aussi plusieurs recettes médicinales à faire soi-même : baume réparateur à la consoude, cataplasme dachillée millefeuille, crème cutanée au calendula, élixir floral daigremoine, vinaigre de lavande, teintures mères, tisanes, macérats
Les plantes médicinales de nos régions : Gentiane jaune, ou Grande gentiane ; Sureau, ou Sureau noir
François COUPLAN, AuteurL'auteur, ethnobotaniste, auteur d'ouvrages sur les plantes et la nature, présente les vertus médicinales de 2 plantes et les différentes façons de les utiliser. La gentiane jaune (Gentiana lutea), plante vivace pouvant atteindre 1 m de hauteur, naît d'un gros rhizome charnu très aromatique. En été, de grandes fleurs jaune vif en étoile s'épanouissent, composées de 5 à 9 pétales étroits et allongés, réunies en groupes denses. C'est le rhizome qui donne à la gentiane son odeur et son principe amer caractéristique qui lui confère ses vertus médicinales, principalement sur la sphère digestive. Également apéritive, la gentiane se prête à la fabrication de liqueurs. Arbrisseau très commun pouvant aller jusqu'à 5 m de haut, le sureau noir (sambucus nigra) produit des petites fleurs dégageant une forte odeur musquée et renfermant des tanins, du mucilage et des glucosides. Les baies, de couleur noire, renferment un jus violacé ainsi que de petites graines et sont riches en acides organiques, sucre, sels minéraux et vitamines. Les infusions de fleurs de sureau, selon leur concentration, seront utilisées plutôt en externe (compresses) ou en interne (tisanes).
Cahier technique Viticulture : Utilisation des extraits végétaux en viticulture biologique, notamment contre le mildiou
Garance MARCANTONI, AuteurCe cahier technique, réalisé par des techniciens de Chambres d'agriculture, est dédié aux méthodes de lutte alternatives contre le mildiou en viticulture biologique, et plus particulièrement à lutilisation dextraits végétaux. Le recours à ces extraits peut permettre de diversifier les moyens de lutte et ainsi de contribuer à diminuer les doses de cuivre utilisées pour protéger la vigne. Ce cahier technique commence par effectuer un point sur la réglementation qui encadre lutilisation dextraits végétaux (réglementation européenne et française). Il définit plusieurs termes de la nomenclature réglementaire : produits phytopharmaceutiques, substances actives (substances actives à faible risque, substances actives « classiques », substances de base), substances naturelles à usage biostimulant (SNUB), et préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP). Ce cahier technique sattache ensuite à détailler les différents types de préparations réalisées à partir dextraits végétaux : tisanes/infusions, décoctions, macérations, purins. Pour chacune dentre elles, il fournit des conseils pour les différentes étapes de préparation. Il décrit également les caractéristiques et le mode de préparation optimal des principales plantes utilisées en viticulture pour lutter contre le mildiou (ortie, prêle des champs et saule/osier).
Cuivre : comment le limiter ?
Catherine GERBOD, Auteur ; Xavier DELBECQUE, AuteurLe nouveau seuil dutilisation du cuivre (4 kg/ha/an avec possibilité de lissage sur sept ans) va sûrement faire évoluer les itinéraires techniques des viticulteurs bio. Plusieurs solutions sont possibles et peuvent être combinées pour limiter son emploi. La qualité de la pulvérisation, lassociation avec des produits de biocontrôle ou encore l'emploi de variétés résistantes sont des pistes damélioration. Pour lInra, le premier pas est de réduire les doses tout en conservant une cadence dapplication identique. Cest la stratégie quemploie Jean-Luc Isnard, vigneron bio dans le Ventoux, qui témoigne de son efficacité (il ne dépasse jamais les 2 kg/ha/an). Lobservation et la prophylaxie sont également très importantes. Il est primordial de maîtriser la vigueur de la vigne via la taille, mais aussi débourgeonner et dépamprer. Par ailleurs, Marc Chovelon, chargé détude à lItab, évoque une nouvelle piste à explorer : lélimination des feuilles lorsquelles tombent, comme pour la tavelure du pommier. Les décoctions, infusions et huiles essentielles appliquées seules ou avec du cuivre font également partie de larsenal. Parallèlement à cet article, trois professionnels bio ou en biodynamie témoignent : Éric Maille, conseiller en viticulture bio, préconise de diminuer le nombre de passages en utilisant un OAD, Philippe Chaume, viticulteur biodynamiste, a effectué un effeuillage sur les deux faces pour sauver sa récolte 2018 et Emmanuelle Schoch (viticultrice bio) utilise de la tisane décorce de chêne pour durcir les feuilles de sa vigne.
Réseau Dephy Ferme : Utilisation de préparations à base de plantes en vigne
Sylvia RIBEIRO, AuteurDepuis 2017, un réseau Dephy Ferme regroupe dix viticulteurs bio en Alsace. Ces derniers travaillent sur la réduction des doses de cuivre en utilisant des préparations à base de plantes. Cet article décrit un essai mené chez l'un de ces vignerons, qui a testé une protection sans cuivre. Il a, pour cela, comparé deux parcelles de riesling : une témoin, qui correspond aux pratiques du viticulteur (utilisation de cuivre, de soufre et de plantes), et une sans cuivre, où seuls le soufre et les plantes ont été utilisés (aux mêmes concentrations que la modalité témoin). Les préparations à base de plantes utilisées sont les suivantes : purin ou tisane de prêle, purin ou tisane dortie, tisane de reine des prés, tisane ou macération à froid dachillée et purin de consoude. Trois traitements ont été appliqués sur la modalité témoin, avec, au total, seulement 560 g/ha de cuivre métal. Six traitements ont été appliqués sur la modalité sans cuivre. Le suivi de létat sanitaire des vignes na détecté aucune différence entre les deux parcelles (la pression du mildiou était faible en 2019). Par contre, des différences de rendement ont été détectées : la production a diminué de 40 % pour la modalité « sans cuivre », avec un nombre et une taille des grappes inférieurs. Bien que l'état sanitaire soit bon pour les deux modalités, l'application de cuivre, même à très faible dose, en association avec des préparations à base de plantes, permet une protection efficace des parcelles.
La Route des Comptoirs : le thé, du bonheur concentré
BIO-LINEAIRES, AuteurLa Route des Comptoirs a été fondée en 1996 par François Cambell, à une époque où très peu d'entreprises proposaient des thés bio en France. Après un voyage en Inde où il a rencontré des petits producteurs de thé bio qui avaient du mal à vendre leur production, il a décidé de se lancer dans le thé bio en alliant passion et acte militant. Il a entrepris de créer des assemblages de thés aux saveurs originales, à partir d'ingrédients de haute qualité. Aujourd'hui, La Route des Comptoirs propose une gamme de 180 références de thés ou de mélanges de plantes, d'épices et de fleurs aux noms évocateurs : Le Temps des Cerises, Sirocco, Légende d'Afrique..., proposés en vrac ou en infusettes, avec parfois des innovations en matière de packaging, car le thé est souvent une occasion de partage, voire de cadeau. L'entreprise est engagée, depuis ses débuts, dans une démarche globale de qualité et de respect de l'homme et de l'environnement et elle est certifiée RSE.
Tisanes en sachets : Vous pouvez dormir tranquille
Noëlle GUILLON, Auteur ; Claire GARNIER, AuteurUne dégustation et une analyse de 16 tisanes ont été réalisées par Que Choisir afin dévaluer la qualité sensorielle et les contaminants potentiellement présents (alcaloïdes pyrrolizidiniques, pesticides, huiles minérales, hydrocarbures aromatiques polycycliques, métaux lourds et mycotoxines). Au sein des huit infusions de camomille (dont deux bio) et des huit infusions de verveine (dont deux bio) testées, des substances indésirables ont été détectées (toxines, pesticides, métaux lourds...), mais dans une proportion faible, sans risque pour le consommateur. Les 2 infusions de verveine bio sont notées bon à très bon pour tous les contaminants, les infusions de camomille bio sont aussi bien notées, sauf pour les huiles minérales (moyen) et une pour les AP. Un projet de réglementation est en cours à la Commission Européenne afin détablir des seuils officiels (notamment pour les AP, toxines produites par les adventices et pour les huiles minérales). Plus inattendu, des fragments dinsectes ont été repérés dans lensemble des échantillons, avec en moyenne 22 fragments dans 10 g de mouture. Cette contamination naturelle nest pas nocive et peut, au contraire, attester dune utilisation raisonnée de traitements ; le maximum atteint étant de 127 fragments pour une tisane bio. Quant à la provenance des plantes, la production française est insuffisante pour couvrir le marché. Seule linfusion camomille Jardin bio indique une origine 100% France, bien que la France fasse partie du biotope naturel de la camomille. Celui de la verveine étant localisé en Amérique du Sud, la production française est encore limitée.
Comment soigner sans danger 150 maux de tous les jours ! : Les meilleures solutions pratiques, simples, sans effets secondaires...
Lauteur, pharmacien, conseille des solutions naturelles, simples et sans effets secondaires pour soigner les maux de tous les jours. L'objectif de cet ouvrage est de proposer des conseils pratiques, des médicaments disponibles et aussi des règles hygiéno-diététiques, dans une ambition de poser les fondements d'une médecine familiale générale. L'automédication exige une démarche rationnelle, logique, rigoureuse et exigeante. Accompagnée du conseil d'un pharmacien, elle peut être sécure et garantie. Les 150 problèmes de santé les plus fréquemment rencontrés sont triés sous forme de fiches synthétiques abordant : la définition de la pathologie, les principaux symptômes permettant l'identification sans erreur, les cas où une consultation médicale est indispensable, les remèdes et médicaments les mieux adaptés à la gravité des symptômes, les mises en garde et les contre-indications des traitements proposés, des conseils supplémentaires concernant la prévention, l'alimentation, l'hygiène de vie ou les traitements complémentaires : plantes, huiles essentielles, tisanes, probiotiques, homéopathie, vitamines, oméga 3, compléments alimentaires, antioxydants, enzymes, etc.
En Haute-Vienne : « Je soigne mes brebis par les plantes cultivées sur lélevage »
Bérenger MOREL, AuteurInstallée en AB en 2011 sur les terres familiales suite à un changement de carrière, Aude de Roffignac conduit ses 150 brebis et quatre béliers sur 40 hectares de parcours. La ferme fonctionne en autonomie fourragère : les animaux pâturent toute lannée et cinq hectares de méteil sont cultivés. Aude travaille à renforcer la rusticité de ses animaux avec des brebis qui savent agneler seules et qui sont peu malades. Elle privilégie la prévention et utilise les plantes pour la santé animale. En grande partie autodidacte, elle cultive sur sa ferme des plantes aromatiques et médicinales quelle commercialise et utilise pour son troupeau, notamment le thym. Elle achète aussi de la poudre dail comme antiparasitaire et des huiles essentielles pour compléter son arsenal thérapeutique. Elle vend ses animaux en vente directe, à la ferme et dans un magasin de producteurs. Elle souhaite sagrandir et augmenter son troupeau dans les prochaines années.
Le purin d'ortie, une efficacité en demi-teinte
Xavier DELBECQUE, AuteurDans cet article, plusieurs techniciens en viticulture conventionnelle témoignent sur l'utilisation de purin d'ortie. Si, lors d'années à faible pression parasitaire, l'intérêt de cette préparation ne ressort pas, quelques résultats sont prometteurs en cas de forte pression, notamment contre le mildiou. Toutefois, les résultats varient selon les années et les lieux avec ce type de préparations, de même qu'avec les tisanes de plantes.
Tombé dans les PPAM
Antoine BESNARD, AuteurAprès des études supérieures, Yoann Huon s'est installé en bio, en 2014, à Ploemel (56), avec un système diversifié où les plantes aromatiques et médicinales occupent une place importante. Il a développé aussi un verger, et il élève quelques moutons qui l'aident à entretenir ses parcelles. A terme, il vise un système en agroforesterie. Avoir une grande biodiversité sur la ferme et faire de la transformation sur place, voilà son credo. Yoann expérimente différentes façons de valoriser ses productions, comme des pickles et des chutneys qu'il vend en circuits courts. Pour les PPAM, comme il l'a appris à ses dépens, certaines ne sont pas faciles à cultiver en Bretagne. Il propose une petite gamme de tisanes à partir des mélanges qu'il compose lui-même. Récemment, il a accueilli Simon qui s'est installé sur une partie de la ferme pour une activité de maraîchage. Ils veulent développer ensemble une dynamique sur la ferme et enrichir leurs gammes respectives.
Biofloral : la quintessence de la nature
BIO-LINEAIRES, AuteurL'entreprise Biofloral est installée dans le sud de l'Auvergne. Venu d'Allemagne, Ulrich Rampp, son fondateur, est tombé sous le charme du potentiel de la nature auvergnate. Inspiré par Hildegarde de Bingen ou le médecin britannique Edward Bach, Ulrich a commencé à élaborer ses premiers élixirs qu'il vendait sur les salons bio. Puis, il a créé Biofloral, en 1999. Les locaux ont été conçus et aménagés avec les principes de l'écoconstruction, en utilisant des matériaux locaux et naturels, comme la laine de mouton d'Auvergne pour l'isolation. Un domaine de 35 ha produit une partie des plantes utilisées comme ingrédients dans les produits de l'entreprise, cultivées en biodynamie. Aujourd'hui, une vingtaine de personnes travaillent sur le site, et l'offre Biofloral comporte 400 références, réparties en 4 grandes gammes : Fleurs de Bach, Grands Élixirs et produits à base de silice issue de l'ortie, cosmétiques, tisanes et autres produits enrichis aux élixirs floraux. Tous les produits sont élaborés selon des recettes authentiques et originales. Biofloral dispose dun centre de formation où sont organisés séminaires et réunions avec les chaînes et les réseaux bio.
Comment récolter vos plantes médicinales ?
Moutsie CLAISSE, AuteurLa cueillette des plantes médicinales doit être adaptée en fonction du mode d'utilisation de ces plantes : tisanes fraîches ou séchées, alcoolatures, jus, macérations... Il convient également de bien distinguer entre elles les plantes qui se ressemblent (prêles, millepertuis, séneçon...). Des conseils sont fournis pour permettre de bien choisir ses lieux de cueillette en cas de cueillette sauvage, ainsi que les meilleurs moments de l'année et de la journée pour les ramasser, de savoir quelles parties cueillir, de connaître les gestes pour s'occuper sans attendre des plantes dès le retour de cueillette, de savoir les faire sécher et d'optimiser les conditions de leur conservation.
Galerie des acteurs B to B de la Bio : Portrait(s) de la Bio qui gagne
BIO-LINEAIRES, AuteurCe panorama non exhaustif d'entreprises bio montre la grande richesse de ceux qui font vivre la bio au quotidien. 61 portraits sont présentés, composant une galerie d'acteurs emblématiques de la profession. Chaque portrait met en valeur la ou les missions de l'entreprise, ses engagements et les moyens mis en uvre pour produire et/ou distribuer des produits qui soient bons, sains, équitables et accessibles, ainsi que pour répondre aux critères de la RSE. Ces entreprises sont spécialisées dans les produits alimentaires (huiles, pâtes, charcuterie, fruits, laits végétaux, épicerie...), les cosmétiques, les produits d'hygiène, etc. Les produits sont d'origine française ou viennent d'autres régions du monde (thé, baobab, produits du Brésil...).
Partenariats botaniques en biodynamie
Laurent DREYFUS, Auteur ; Ernst-Michael KRANICH, Auteur ; Armin SCHEFFLER, Auteur ; ET AL., AuteurCe hors-série de Biodynamis porte sur le thème "Partenariats botaniques en biodynamie" : - Cheminer vers la compréhension de la plante médicinale ; - Comprendre la chimie des processus dans les plantes ; - La vie sociale cachée des plantes ; - Le millet nourrit le lin ; - Rencontrer la prêle des champs ; - La recherche scientifique sur la prêle ; - L'ortie au jardin ; - La bourdaine ; - La reine-des-prés, reine des tisanes au jardin ? ; - Nos plantes favorites : Achillée millefeuille, valériane, camomille, consoude ; - L'osier en viticulture biodynamique ; - Des teintures-mères pour la vigne en Dordogne ; - Tisanes et décoctions dans le Vaucluse ; - Le Gattilier ou l'art de sublimer les plantes ; - Des teintures-mères de qualité chez Ceres.
PPAM : Comment transformer sa récolte ?
Manu BUÉ, AuteurLa production et la vente de Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales est un métier très encadré en France. Il est possible de valoriser ces plantes de nombreuses façons. Delphine Klappert, de l'association Les 5 Sens (29), a fait une intervention sur cette question de la transformation des PPAM, au cours de laquelle elle a exposé une palette de recettes permettant d'obtenir des macérats huileux (utilisation externe), mais aussi des produits destinés à la consommation, comme des pestos, des gelées ou encore des sirops. Des conseils sont donnés pour réaliser des mélanges de plantes sèches.
Retour dexpérience : Catherine et Vincent Segretain, producteurs de PPAM dans les Combrailles (63)
Tom VANEECKHOUTTE, AuteurCatherine et Vincent Segretain sont producteurs de plantes aromatiques et médicinales au sein de la ferme Altaïr, en Auvergne, depuis 22 ans. Ils produisent, dans les Combrailles (63), une soixantaine de plantes aromatiques et médicinales sur 92 ares, qu'ils complémentent par la cueillette sauvage d'une trentaine d'autres espèces. Ils commercialisent leurs plantes sous forme de tisanes et dinfusions sous les labels AB et Demeter. Ils ont commencé à mettre en place la traction animale suite à la visite dune ferme maraîchère voisine qui leur a donné lenvie d'essayer. Cest avec un âne quils ont commencé. Pour eux, il sagissait avant tout de régler le problème du développement du chardon, entre autres, dû à la formation dune semelle de labour. La traction animale intervient à certains moments précis, en complément des outils animés et motorisés. Ils continuent de sapproprier sereinement cette pratique. Un groupe de producteurs intéressés par la traction animale s'est constitué et Bio 63 a mis en place un cycle de formations dédiées à cette pratique (2 sessions en 2017).
Se soigner avec les plantes
Savez-vous que la tisane de ronce vient à bout du mal de gorge ? Que la valériane favorise un meilleur sommeil ? Que l'huile essentielle de romarin stimule la mémoire ? On découvre, dans cet ouvrage, des solutions phyto simples et éprouvées, pour soulager plus de 30 maux : rhume, migraine, fatigue, troubles du sommeil, stress, mauvaise digestion, douleurs articulaires, problèmes de poids... Ces solutions sont proposées sous le contrôle d'une douzaine des meilleurs spécialistes en phytothérapie du moment - médecins, pharmaciens, chercheurs. Chaque conseil est facile à suivre, à partir de produits aisément disponibles. Ce guide s'adresse à toute la famille (hommes, femmes, enfants, sportifs, seniors), avec une petite partie sur les animaux de compagnie.
Yogi Tea : Les infusions ayurvédiques riches de sens
BIO-LINEAIRES, AuteurSat Dharm Singh, directeur commercial de Yogi Tea GmbH, explique comment est née l'entreprise, fondée par Yogi Bhajan, un des précurseurs de la diffusion de la pratique du yoga aux États-Unis, puis en Europe, à partir de 1969. Les infusions qu'il mit alors au point, basées sur des recettes issues de la tradition ayurvédique, ont reçu dès l'origine le nom de "Yogi Tea" ("thé du Yogi") et l'ont conservé. Deux entités de fabrication des infusions ont été créées, l'une en Allemagne, l'autre aux États-Unis. Partager une approche de la santé et du bien-être à travers le monde était l'un des objectifs. Selon Sat Dharm Singh, il y a une complémentarité naturelle entre pratique du yoga et infusions ayurvédiques. La composition de celles-ci n'est pas classique, et c'est ce qu'apprécient ceux qui les consomment. Elles peuvent contenir jusqu'à une vingtaine d'ingrédients dans une combinaison complexe. Quasiment toutes 100 % bio, les infusions Yogi Tea sont distribuées dans le circuit bio.
L'achillée millefeuille
Gauthier BAUDOIN, AuteurPlante discrète, l'achillée millefeuille (Achillea millefolium L.) se trouve essentiellement dans les talus, bords de chemins et zones de friches. Son habitat est lié à l'agriculture et à l'activité humaine, et c'est aujourd'hui dans les pâturages extensifs et les prairies, plutôt en sols secs, qu'on la retrouve le plus. Elle peut prendre différentes formes en fonction des conditions environnantes (sol, lumière, chaleur) et parfois même se réduire à un simple tapis au-dessus du sol, dans les pâturages maigres où tout est rasé par les animaux. Par contre, dans les emplacements plus ombragés, elle peut atteindre et dépasser la hauteur du genou. Son inflorescence est composée d'une multitude de capitules qui sont elles-mêmes des fleurs composées, réunies pour former une unité supérieure. En tant que préparation biodynamique dans le compost, elle apporte une action vivifiante et rafraîchissante. Ses fleurs sont aussi utilisées pour élaborer, mélangées à d'autres plantes, des tisanes aux vertus anticryptogamiques.
Aromandise : aux sources du bien-vivre
BIO-LINEAIRES, AuteurDepuis 1993, l'entreprise Aromandise développe et distribue des produits de senteurs naturelles et de bien-être. Quatre marques composent Aromandise : Encens du Monde (encens traditionnels), Florisens (cristaux d'huiles essentielles), Hildegarde de Bingen (préparations diététiques à base de plantes) et Aromandise pour les autres produits d'épicerie (thés, tisanes, épices, fleurs...). Michel Pryet, gérant de l'entreprise, explique l'art de vivre qui est à la base de tous ces produits qui représentent des cultures et des savoir-faire à préserver.
Dossier : Programme printanier pour vos client(e)s
Angélique HOULBERT, AuteurL'auteur présente les principes de la détoxification de l'organisme, puis les principaux produits susceptibles d'être proposés et conseillés en magasins aux clients attentifs aux soins de leur corps, dans le cadre d'un "nettoyage de printemps". Quels sont les compléments alimentaires à mettre en avant, que recommander pour réaliser une cure de détoxification de l'organisme, pour perdre les quelques kilos accumulés pendant l'hiver, retrouver une belle peau, un ventre plat... Au sommaire : - L'alimentation détox/minceur : les rappels de base (rétablir l'équilibre acido-basique, miser à chaque repas sur les fruits et légumes, lever le pied sur les produits animaux, les bonnes graisses, les cuissons douces) ; - Les tisanes pour une hydratation optimale ; - Les incontournables du printemps (sève de bouleau, aubier du tilleul, élixir du Suédois, les compléments spécifiques du couple foie-vésicule pour les toxines liposolubles, zoom sur la chlorella) ; - Les compléments spécifiques de la minceur (draineurs anti-rétention d'eau, zoom sur la spiruline, etc).
Ecologie au quotidien : Mon jardin me soigne
Véronique CORNUAILLE, AuteurCertaines plantes, cultivées au jardin, peuvent avantageusement être utilisées pour confectionner soi-même toutes sortes de préparations destinées à soulager les petits maux du quotidien : infusions, tisanes, macérats huileux, baumes. Sans remplacer un traitement donné par un professionnel de la santé, la plupart des plantes présentées dans l'article présentent un intérêt médicinal : feuilles de capucine, lavande fine, agastache, mélisse, origan commun, sauge officinale, échinacées, mauve, consoude, hélichryse italienne, etc.
Modes opératoires des extraits végétaux en viticulture biologique
Anne DUVAL-CHABOUSSOU, Auteur ; Alain CHABAUTY, AuteurDe plus en plus de viticulteurs bio utilisent des extraits végétaux pour limiter l'usage des produits phytosanitaires et renforcer les défenses de la vigne. Mais, pour obtenir des résultats, il faut être rigoureux dans la préparation de ces extraits. Cette fiche « Mode préparatoire » résume les grands principes à respecter pour préparer tisane, infusion, décoction, purin ou extrait fermenté, macération courte ou extrait à l'eau froide et jus de plante. Dans tous les cas, qualité de l'eau et PH sont des facteurs importants à prendre en compte. Cette fiche sera complétée par des fiches reprenant, par plantes, leurs caractéristiques, leurs propriétés et leurs diverses utilisations pour la vigne.
Pérennisation de la culture de la verveine odorante : Témoignage : Benoît Claude, producteur de PPAM à Cusy dans le PNR du Massif des Bauges (73)
LA LUCIOLE, AuteurBenoît Claude, qui cultive un petit hectare de PPAM bio, envisage aujourd'hui d'abandonner les circuits longs, qu'il juge trop dépendants d'un seul opérateur, pour s'investir totalement dans la vente directe. Pour lui, il est plus avantageux de se consacrer à des espèces de plantes très demandées en circuits courts. C'est pourquoi il porte toute son attention à sa production de verveine odorante. Depuis 5 ans, il la cultive sous serre. Il explique comment il a mis en place cette culture, qui lui permet de continuer à garantir une qualité de feuilles tout en assurant au moins quatre récoltes par an. Il fait part également des contraintes qu'il a rencontrées et des solutions qui lui ont permis de les lever.
Pukka : simply unique and wonderfully delicious !
BIO-LINEAIRES, AuteurEn hindi, "pukka" signifie "authentique, véritable". C'est le mot qu'ont choisi les co-fondateurs pour nommer leur entreprise de thés et de tisanes. Tim Westwell (expérimenté dans le commerce) et Sebastian Pole (herboriste), tous les deux britanniques, souhaitaient, par ce choix, évoquer la notion de qualité supérieure. Pukka Herbs (Angleterre) propose des mélanges à partir de 150 plantes en provenance de plus de 30 pays dans le monde, dont une proportion de plus en plus importante de plantes bio, et 60 % qui sont issues de la cueillette sauvage. Pukka a été à l'initiative de la certification "Fair Wild", qui garantit le respect du travail des producteurs de plantes tout autant qu'une protection et une gestion durable des habitats des plantes. L'entreprise emploie des herboristes, des botanistes, des phytochimistes et des agronomes bio. Certains des mélanges proposés à la vente sont originaux sur le marché. Les tisanes et thés "haut de gamme" que propose la marque, aujourd'hui présente sur les rayons en France, trouvent une clientèle désireuse de saveurs originales et de bien-être.
La reine-des-prés, reine des tisanes au jardin ?
Gauthier BAUDOIN, AuteurLa reine-des-prés (Filipendula ulmaria) recèle de nombreuses vertus pour la santé des hommes comme pour celle des plantes. Riche en acide salicylique, elle est utilisée, en biodynamie, comme régulateur des maladies cryptogamiques. Une infusion de ses fleurs sèches pourra être appliquée en pulvérisation foliaire au jardin. Pour Antoine Pigier, viticulteur biodynamique (39), la reine-des-prés est une composante importante des préparations destinées à obtenir des plantes saines et équilibrées.
Le saule ou osier, un SDN antifongique
Patrice MARCHAND, AuteurLa tisane de saule ou d'osier (Salix alba), et plus précisément de son écorce ou de ses tiges, présente un intérêt en protection des plantes. Elle agirait comme un stimulateur des défenses naturelles des plantes, notamment sur vignes et vergers. Elle aurait par ailleurs des propriétés fongicides. Une demande d'approbation pour l'extrait d'écorce de saule ou d'osier comme substance de base au sens du règlement européen de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques (CE n°1107/2009) est actuellement en cours, elle est envisagée pour 2015.
Les thés de compost
Laurent DREYFUS, AuteurL'expérience de Daniel Brehm, agriculteur bio passionné d'expérimentation, est à l'origine de cet article. Il propose un concept éprouvé et testé d'élaboration de thés de compost pour des grandes surfaces, grâce à un fermenteur pour lequel il présente un schéma de fabrication. Des conseils pour élaborer les différents extraits fermentés, tisanes et décoctions entrant dans la préparation du mélange sont donnés. Des recettes de thés de compost ou de plantes sont proposées.
Tisanes du moment : La maca et la griffe du chat
Jean-Claude RODET, AuteurCet article propose un zoom sur deux plantes : la maca (Lepidium meyenii - L. peruvianum) et la griffe du chat (Uncaria tomentosa - U. guianensis). La première, cultivée traditionnellement sur les hauts plateau andins, aujourd'hui appréciée comme aliment tonique et adaptogène, est exportée dans le monde entier. La deuxième est une plante grimpante des forêts humides de l'Amazonie où elle est considérée comme une plante sacrée aux grandes vertus médicinales. Les qualités et vertus thérapeutiques de chacune sont présentées, ainsi que les états et troubles pouvant bénéficier de leur consommation. Pour la maca, une utilisation culinaire est possible.
La vie en herbes : des tisanes bio et solidaires
Présentation d'un ESAT (Établissement et Services d'Aide par le Travail) qui emploie des personnes handicapées pour produire des tisanes bio. Le reportage présente l'organisation du travail au sein de l'établissement. La production et la demande sont en pleine progression depuis quelques années.
Le bleuet
Isabelle DRAI, Auteur ; Patrice DRAI, AuteurIsabelle et Patrice Drai sont les dirigeants de l'entreprise Altaïr, spécialisée dans la culture et la préparation de plantes en biodynamie, en Auvergne. Dans l'article, c'est le bleuet qu'ils mettent à l'honneur. Le bleuet (Centaurea cyanus), plante herbacée de la famille des Astéracées, très souvent adventice des champs de céréales, est devenue rare à l'état sauvage. Les auteurs partagent leurs connaissances sur cette fleur qu'ils nomment, du fait de son affinité avec la silice, "cristal végétal", et la façon de la cultiver en biodynamie : sol, choix du terrain dans la rotation, semis, soins, récolte, séchage... En décoction, le bleuet a des propriétés calmantes, en particulier pour la peau et les yeux.
La culture de la verveine odorante
Isabelle DRAI, Auteur ; Patrice DRAI, AuteurUne des caractéristiques de la verveine odorante est le parfum de fraîcheur citronnée qui imprègne toute la plante, soulignent les auteurs. Dans l'article, sont décrits le terroir spécifique dont elle a besoin, mais aussi les bons gestes pour obtenir des boutures qui s'enracineront correctement et pour réussir la première taille, ainsi que les soins qu'il est conseillé d'apporter aux jeunes plants en biodynamie. Des conseils sont également donnés pour la récolte, le séchage et l'effeuillage, et la préparation des tisanes.
Dossier : Les plantes médicinales bio
Lise DOMINGUEZ, AuteurConsacré aux "simples", le dossier aborde plusieurs aspects des plantes médicinales : la qualité, les différentes formes ou formules pour les utiliser selon l'action recherchée (sèches ou fraîches, en tisane ou en huile essentielle...), la consommation dans l'alimentation (aromates et épices). L'accent est mis sur le lien entre la qualité du produit, en l'occurrence la capacité médicinale de la plante, et la qualité du biotope dans lequel la plante a poussé. Ainsi, la culture se fera dans des lieux protégés de la pollution, et dans un sol vivant, grâce notamment aux modes de production biologique et/ou biodynamique. Pour un choix de plantes, un tableau propose un récapitulatif des usages traditionnels et des présentations sous lesquelles on peut les trouver dans le commerce.
Dossier : Thés et tisanes, un art de la récolte à la tasse
Lucile DE LA REBERDIERE, AuteurLa confusion entre thés, tisanes et infusions est fréquente. Derrière ces appellations, pourtant, se trouvent des plantes et des procédés d'élaboration très différents. L'article fait le point sur ces boissons familières et connues depuis des millénaires pour leurs vertus : histoire, composition, préparation, dégustation... Il apporte également des précisions concernant la théine, mais aussi sur les différentes sortes de thés (vert, noir, blanc...) et sur le rooibos (plante dépourvue de théine). Les différentes opérations de transformation (en particulier la fermentation) sont expliquées. Des conseils sont proposés pour choisir le mode de préparation en fonction du type de plante et de la partie utilisée : infusion, macération, décoction, infusion solaire... Dans le commerce, toutes sortes de thés aromatisés et différents conditionnements sont disponibles. Un focus sur les herboristeries rappelle la réglementation en matière de conseils et de vente de plantes médicinales : seuls les pharmaciens sont autorisés à délivrer des conseils de santé. Or si les connaissances des professionnels sont précieuses pour l'usage des plantes, il est aussi intéressant d'échanger directement avec ceux qui les cultivent, par exemple les petits producteurs-cueilleurs réunis dans le Syndicat des Simples. La plupart d'entre eux pratiquent la vente directe au consommateur, sur les marchés ou à la ferme, et sont soumis au même règlement, qui n'autorise pas à donner des conseils de santé. Respectueux d'une transmission populaire des savoirs permettant à chacun d'apprendre à utiliser les plantes, les petits producteurs ouvrent leurs portes et organisent des balades-cueillettes de découverte.
Jardins d'Altaïr, cultivateurs, cueilleurs... et chercheurs
Laurent DREYFUS, AuteurC'est en Dordogne qu'Isabelle et Patrice Drai, fondateurs de l'entreprise Altaïr, spécialisée dans la production et la transformation de plantes médicinales en biodynamie, sont installés. Ces cultures occupent 3 ha d'un domaine, qui comprend aussi d'autres agriculteurs : 40 ha dédiés à une ferme biodynamique en polyculture-élevage, une ferme céréalière de 20 ha conduite par un paysan boulanger et une culture de plantes aromatiques et de légumes sur 2 ha qui forment un ensemble, dans un équilibre étudié. Le projet, agricole tout autant que social, a sa propre histoire, qui est présentée dans l'article. L'approche développée pour produire et transformer les plantes s'inscrit dans une volonté d'expérimentation visant aussi à développer la conscience. En effet, Patrice a multiplié, en 26 ans de travail, les essais comparatifs sur les préparations biodynamiques, les analyses par cristallisation sensible, et une série d'expériences, toujours dans une démarche scientifique, pour progresser dans la compréhension des plantes et approfondir sa relation avec elles. Et pour offrir, grâce aux tisanes, davantage qu'une saine boisson. Un encadré explique ce que sont, pour Isabelle et Patrice Drai, les forces de croissance et les forces de structure.
Pommes et poires en biodynamie : « Les tisanes, c'est la base »
Myriam GOULETTE, AuteurLes vergers de Philippe Prot, dans la Meuse, sont cultivés en biodynamie depuis 2002. Dans cet article, l'arboriculteur, récompensé par les Trophées 2013 de l'agriculture durable, décrit le fonctionnement de son exploitation, notamment en ce qui concerne les préparats biodynamiques. En complément des traditionnelles 500 et 501, Philippe Prot utilise de nombreuses plantes en tisane : la prêle comme fongistatique efficace contre la tavelure, l'ortie également contre la tavelure, la bardane et la consoude pour l'apport de potasse Ces quatre plantes sont celles privilégiées par l'agriculteur, même si d'autres sont utilisées. Dans la lutte contre les ravageurs, maladies et adventices, Philippe Prot utilise aussi les dilutions homéopathiques, qui consistent à pulvériser une dilution infinitésimale d'un ravageur broyé, afin de lutter contre ce même ravageur, et le poivre biodynamique, qui consiste à pulvériser sur les cultures les cendres dynamisées de bois de taille malade pour lutter contre la maladie en question.
PubliReportage : Romon nature : quand la phyto se fait tisane 100 % bio et 100 % plaisir
BIO-LINEAIRES, AuteurLa marque Romon Nature qui appartient à Araquelle International SAS (Société par actions simplifiées), située à Lançon de Provence (13), promeut des tisanes 100 % bio. Présentation : Une entreprise créée pour n'offrir que le meilleur ; Une certaine vision de l'excellence ; Partenaires du développement de la bio locale ; La gamme de tisanes la plus large de France grâce à l'innovation ; Le plaisir et l'efficacité du choix.
Tisanes bio : un renouveau pour le magasin bio ?
BIO-LINEAIRES, Auteur84 % des clients des magasins bio achètent leurs produits de phytothérapie dans le réseau spécialisé bio et 50 % consomment régulièrement des tisanes. Au sommaire de ce dossier : Ces plantes qui ne nous veulent que du bien... ; PPAM bio, s'adapter à l'évolution du marché... ; Production des PPAM bio : technicité et solidarité... ; Fabrication des tisanes bio : respecter la qualité... ; Rayon tisanes bio : un rayon porteur... ; Les tisanes : les plantes-médicaments du XXIème siècle ? ; Enquête exclusive : Produits de phytothérapie et clients en magasins spécialisés bio.
Calendrier lunaire 2013
Le calendrier lunaire 2013 présente l'astre lunaire sous plusieurs aspects : - En pratique (comprendre le calendrier, calcul des heures, mode d'emploi simplifié, mode d'emploi (feuillet à découper), classement des plantes suivant les constellations...) ; - Comprendre la lune (croissance et décroissance de la Lune, montée et descente de la Lune, distance Terre-Lune/nuds lunaires, nuds planétaires/éclipse, signes et constellations, la Lune et les signes...) ; - Travailler avec la Lune (jardinage, récolte des semences, fiches légumes (poireau, poire de terre), jardins surélevés/rythmes journaliers, horticulture, arboriculture, récoltes, maladies des plantes, purins et tisanes de plantes, fongicides/insecticides, compost, rotation des cultures, agriculture/mauvaises herbes...) ; - Vivre avec la Lune (influence des phases, récolte : plantes médicinales, tisanes...) ; - Calendrier lunaire.
Dossier : Boire, le geste santé
Cécile VAN LITH, Auteur ; Philippe BABIELLE, Auteur ; Sylvie HAMPIKIAN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, intitulé "Boire, le geste santé", est composé des articles suivants : - Comment étancher notre soif ? ; - Quelques boissons maison ; - Les eaux, notre seule boisson vitale ; - Le WWF France publie son indicateur "empreinte eau" ; - L'accès à l'eau potable ; - Pollution de l'eau : origines et impact sur la santé.