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Produire sur des prairies naturelles et diversifiées : Des éleveurs et éleveuses isérois.es innovent pour gagner en autonomie dans leur système d’élevage pâturant
Charlène MIGNOT, Auteur ; Olivier MOLY, Auteur ; Vincent GILBERT, Auteur ; ET AL., Auteur | GRENOBLE (Marché d’Intérêt Général, 117 Rue des Alliés, 38 030, FRANCE) : ADDEAR 38 | 2024En Isère, un GIEE (Groupement d’Intérêt Économique et Environnemental) d'éleveurs et d'éleveuses, animé par l'ADDEAR 38, a réalisé un travail, de 2020 à 2023, autour de l'autonomie des systèmes d'élevage. Lors de ces 3 ans de projet, les 12 éleveurs et éleveuses, tous en bio, ont beaucoup échangé sur leurs activités et ont réfléchi à des pistes à suivre pour améliorer l'autonomie de leurs systèmes. Ce document, fruit des travaux du GIEE, présente un panel de leviers, expérimentés dans les fermes accompagnées, autour de 3 axes : Axe 1 - Valoriser toutes les végétations pour gagner en autonomie alimentaire sur la ferme : Fabriquer du report sur pied des végétations ; Intégrer des ligneux dans la ration au pâturage ; Jouer sur l'équilibre azote-cellulose entre le pâturé et le distribué ; Faire varier ses objectifs de production en fonction des ressources à chaque saison. Axe 2 - Santé animale : gagner en autonomie et réduire le parasitisme : Identifier les périodes à risque parasitaire élevé ; Développer l'immunité des animaux aux parasites d'herbage ; Accompagner, réduire ou éliminer les parasites et autres pathogènes avec l'appui des plantes ; Monter en compétences sur le diagnostic sanitaire et les premiers soins. Axe 3 - Qualité et valorisation des produits transformés : Intégrer des levains indigènes en fromagerie pour plus de typicité et d'autonomie ; Engraisser et finir à l'herbe les animaux ; Calculer son coût de revient pour définir un prix de vente rémunérateur. En plus d'expliciter ces trois axes, le document compile les retours d’expériences des fermes.
Vers un élevage acteur de la transition face au défi climatique
La Ferme expérimentale de Thorigné d’Anjou est une ferme en polyculture-élevage bio, dans le Maine-et-Loire, financée par l'Idele, l'Itab, la Chambre d’agriculture Pays de la Loire, etc. Ce document regroupe les supports présentés dans les ateliers qui ont eu lieu lors de la journée portes-ouvertes du 16 mai 2024. Les 16 ateliers traitaient de la conduite d’élevage (1er vêlage à 24 mois, qualité de la viande bovine en AB, maximisation du pâturage, finition des vaches de réforme), de la gestion des fourrages (implanter une prairie sous couvert, améliorer la robustesse des prairies, productivité des prairies naturelles, présentation du bale grazing, etc.), de grandes cultures (sol et élevage, conduite de grandes cultures en bio, choix des variétés de céréales, intérêt des intercultures) et de système (conversion au bio, biodiversité, élevage et double contrainte carbone, albédo et prairies).
La Pastothèque. Référentiel des milieux pastoraux du Sud de la France dans un contexte de changement climatique. Tome 1 : Montagne : étages alpin, subalpin et montagnard
Hermann DODIER, Coordinateur ; Laurent GARDE, Coordinateur ; Emmanuelle GENEVET, Coordinateur ; ET AL., Coordinateur | AVIGNON (19 Rue Agricol Perdiguier, 84 000, FRANCE) : CARDÈRE ÉDITEUR | 2023De la mer aux sommets des montagnes, les troupeaux des éleveurs pastoraux se nourrissent en parcourant des pelouses sèches et humides, des landes, des garrigues et des maquis, des sous-bois feuillus et résineux. Sur ces milieux non cultivables, c'est par la seule pratique pastorale que les éleveurs auront à s'adapter aux accidents climatiques plus fréquents et plus intenses. C'est pourquoi il est nécessaire de reconnaître les milieux pastoraux les plus sensibles et d'identifier les plus résilients, susceptibles de fournir des solutions au pâturage. C'est, en effet, l'atout majeur des végétations pastorales que de proposer une diversité de structures et de compositions floristiques avec laquelle il faut savoir jongler, de saison en saison. Herbes grossières, buissons comestibles et abris des sous-bois fournissent une palette de possibilités en complément de l'herbe verte et tendre. La Pastothèque est éditée en deux tomes, Montagne et Méditerranée. Conçue par la plupart des services pastoraux avec l'appui de chercheurs, elle propose une typologie unifiée des milieux pastoraux. Elle permet de les caractériser, décrit les fonctions d'alimentation mobilisables sur chacun, quantifie les ressources et aborde leur fonctionnalité climatique pour fournir aux éleveurs, aux bergers et aux acteurs du monde pastoral, quelques clés d'adaptation aux effets du changement climatique. Le tome 1 est consacré à la montagne.
Les prairies naturelles de nos montagnes : des zones à enjeux !
Sébastien NOTTELLET, Auteur ; Cloé MONTCHER, AuteurEn Haute-Loire, dans le cadre du Contrat Vert et Bleu Devès-Mézenc-Gerbier, le Conservatoire Botanique National (CBN) du Massif central, la LPO Auvergne-Rhône-Alpes et Haute-Loire Biologique ont œuvré ensemble à la préservation des prairies naturelles. Pour ce faire, en 2022, dix fermes ont pu bénéficier d'un diagnostic de leurs prairies dans le but de mieux en comprendre les atouts - pour l'autonomie fourragère, mais aussi pour le maintien de la biodiversité et les services écosystémiques qu'elles rendent - et d'en optimiser la gestion. Jean Pierre, éleveur de chevaux en agriculture biologique dans le massif du Devès, apporte son témoignage suite à ce diagnostic qui lui a permis d'adapter ses pratiques.
Prairies et pâturage en Limousin : À la croisée des savoirs d'éleveurs·ses et de botanistes : Guide technique 2023
Jean-Luc CAMPAGNE, Auteur ; Caroline DOS SANTOS, Auteur ; Lorrain MONLYADE, Auteur ; ET AL., Auteur | CHAVANIAC-LAFAYETTE (1 Rue Adrienne de Noailles, 43 230, FRANCE) : CONSERVATOIRE BOTANIQUE NATIONAL DU MASSIF CENTRAL | 2023Dans le Limousin, des éleveurs·ses ont choisi d’optimiser la gestion de l’herbe pour l’alimentation de leur troupeau. Les prairies naturelles sont au cœur de leurs démarches. Héritage d’une histoire humaine parfois longue, et façonnées par les conditions climatiques ou pédologiques, ces prairies sont diverses. L’objectif principal de cet ouvrage est de donner des repères pour la mise en place d’un élevage herbager. Réalisé par le Conservatoire botanique national du Massif central et par l’Association de développement pour une agriculture plus autonome (ADAPA), en partenariat avec GEYSER et avec les soutiens de l’Europe et de l’État (FNADT), ce guide permet d’apprécier la complémentarité des prairies avec les enjeux de biodiversité associés. Les éleveurs·ses prennent la parole sur l’utilisation qu’ils·elles en font. Ils·elles témoignent de leurs pratiques du pâturage tournant, de la conduite de leurs troupeaux et des ajustements que suscite le changement climatique. Aux savoirs des éleveurs·ses, viennent se mêler ceux des botanistes, mais aussi les regards d'agronomes et d'écologues. Une vingtaine de fiches synthétiques fournissent une caractérisation générale des pelouses, landes et prairies naturelles du Limousin.
Se réapproprier les prairies naturelles dans le Pilat
Yasmina LEMOINE, AuteurAu cœur du Parc naturel régional du Pilat, plusieurs éleveurs se sont réunis au sein de l'association Pâtur'en Pilat. Créée en 2019, mais issue d'une dynamique plus ancienne (2014), son objet est d'aider les éleveurs à optimiser l'utilisation de ressources fourragères issues de prairies naturelles et de parcours, tout en favorisant la biodiversité, à travers les échanges d'expériences et la mutualisation de moyens. Pour ce faire, les éleveurs sont accompagnés par Caroline Champailler, animatrice du Parc, qui témoigne dans cette interview, aux côtés de Philippe Brun, éleveur membre du collectif. Les éleveurs bénéficient aussi de l'expertise, au travers de formations par exemple, de Scopela et du réseau Pâtur'Ajuste. Les pratiques de pâturage sont diverses - report sur pied, pâturage en sous-bois... - et s'appuient sur le triptyque végétation-troupeau-éleveur.
Biodynamis Hors-série n° 25 : Le chaos climatique au regard de la biodynamie
Gérard AUGÉ, Auteur ; Jacques CAPLAT, Auteur ; Stéphane COZON, Auteur ; ET AL., AuteurAlors que les conséquences du changement climatique impactent fortement l'agriculture, les populations et les écosystèmes, il est urgent de s'adapter. L'activité agricole a un rôle central pour atténuer les effets du changement climatique et permettre une adaptation des pratiques. Ce hors-série regroupe les articles suivants : - Quelles sont les conséquences réelles du changement climatique ? ; - Une vulnérabilité coupable qui pourrait devenir salvatrice ; - Manger les animaux ; - Les arbres, des alliés puissants ; - La Terre-Mère est vivante ! ; - Le sol au cœur de l'évolution du climat ; - Développer une conscience atmosphérique ; - Du gingembre, du vin et du coton ; - La vache, le sol et l'herbe : témoignages d'éleveurs ; - Les prairies en biodynamie sont des puits de carbone ; - La biodynamie, une voie vers l'autonomie ; - Semences : la force de la diversité ; - Cultiver sans arroser ; - La valériane, une plante anti-stress ; - Le climat est dans mon assiette.
Rénover les prairies naturelles avec des semences locales
INTERBIO FRANCHE-COMTÉ, AuteurInterbio Franche-Comté travaille sur le réensemencement de prairies naturelles dégradées avec des semences « locales ». Une journée d’échanges, coorganisée avec plusieurs partenaires, s’est tenue, en juillet 2022, sur cette thématique. Le réensemencement de prairies naturelles avec des semences locales repose sur des prairies « donneuses ». Les graines de ces dernières sont collectées à l’aide d’une brosseuse lorsqu’elles sont à maturité, puis elles sont semées sur des prairies « receveuses » (prairies naturelles en état de dégradation) du même type. Cette technique ne pénalise pas le rendement fourrager de la prairie donneuse, puisqu’elle peut quand même être fauchée (le foin perd juste un peu de qualité, avec la perte de l’énergie contenue dans les graines). Cette technique permet de préserver le patrimoine génétique local, qui est plus à même de s’adapter aux aléas climatiques locaux que les semences fourragères du commerce, et de moins dépendre des groupes semenciers. Une brosseuse coûte entre 15 000 et 25 000 €. C’est pourquoi les agriculteurs qui utilisent cette méthode ont tendance à s’associer – en CUMA ou non - pour l’achat de ce matériel.
Les prairies, un atout économique pour construire des systèmes d’élevage performants
LE RÉVEIL LOZÈRE, AuteurDepuis 2015, le SIDAM coordonne AEOLE, un projet dédié aux prairies permanentes du Massif Central. Dans le cadre de ce projet, un suivi a été réalisé sur 47 parcelles réparties sur l’ensemble de ce territoire. Pour chacune d’entre elles, plusieurs critères ont été évalués : rendement, qualité nutritive, services environnementaux, potentiel de qualité des produits (en fonction de la composition végétale, du potentiel antioxydant, de la teneur en acides gras insaturés…). Les pratiques mises en œuvre sur ces parcelles ont également été identifiées et prises en compte dans les différentes analyses. AEOLE a abouti, en 2019, à la production de deux outils de gestion des prairies : une typologie des prairies naturelles du Massif Central et une méthode de diagnostic multifonctionnel des prairies à l’échelle des exploitations (outil DIAM II). Ce dernier caractérise la contribution des surfaces fourragères aux services agricoles, environnementaux, ainsi qu’à la qualité nutritionnelle et sensorielle des produits. Il permet ainsi de valoriser la place de l’herbe dans les systèmes de production.
Produire des semences pour restaurer les prairies naturelles
Agnès CATHALA, AuteurDepuis 2017, dans le Cantal, est mené un projet autour de la production de semences locales pour restaurer les prairies naturelles. En 2012, un agriculteur de l’Aubrac a commencé à faire des essais de collecte de graines naturelles avec une moissonneuse-batteuse, avec l’appui du Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne. Puis, avec l’investissement de la communauté de communes de St-Flour, cela est devenu un vrai projet, avec une expérimentation sur 3 ans, impliquant au total 7 agriculteurs, le Lycée agricole de St-Flour, ainsi que des chercheurs. L’objectif est de pouvoir valoriser et protéger les prairies naturelles, ressources-clés pour l’attractivité d'un territoire comme le Cantal. Pouvoir produire des semences prairiales locales présente plusieurs intérêts quand on ne peut pas laisser la végétation naturelle revenir d’elle-même. Ainsi, on peut restaurer des prairies dégradées, en lien avec des ravages de rats taupiers ou des sols appauvris en graines suite à des sécheresses ou à des fauches précoces répétées. Les emences prairiales locales permettent également d'implanter des prairies avec une flore locale, dans des rotations longues. Après 3 ans de travail, a été réalisé un recueil de savoirs, accessible en téléchargement, sur les techniques testées, par exemple autour de la récolte des graines, de leur conservation ou encore de leur utilisation. Ce travail se poursuit (2020 et 2021), via un nouveau partenariat intégrant 15 agriculteurs, pour poursuivre les explorations sur les récoltes ou le tri des graines.
Qu’est-ce qu’une infrastructure agro-écologique ?
TRAVAUX ET INNOVATIONS, AuteurLes infrastructures agro-écologiques sont des milieux semi-naturels au sein d’un agrosystème (ex : haies, lisières, bosquets, prairies naturelles, fossés, mares, murets, etc.). Elles font partie de l’espace agricole et sont gérées avec un minimum d’interventions humaines. Elles permettent de favoriser la présence d’auxiliaires de culture dans les parcelles (ex : prédateurs, parasitoïdes, pollinisateurs) et peuvent constituer des corridors écologiques qui servent de voies de déplacement pour de nombreuses espèces animales et pour des auxiliaires de culture. Ces infrastructures peuvent aussi restaurer les fonctions d’un sol appauvri avec leurs systèmes racinaires (ex : régulation du régime hydrique, filtration des polluants, lutte contre l’érosion...). Les infrastructures agro-écologiques de type arboré sont également valorisables en bois de chauffe ou en bois d’œuvre.
Que me disent les plantes dans ma prairie ? Guide d'autodiagnostic des prairies à flore peu diversifiée d'Auvergne – Vol. 2 : Comprendre le lien entre la flore et ses pratiques
Ce second volume propose une méthode d’auto-diagnostic de la prairie, déjà éprouvée avec des éleveurs, s’appuyant sur la présence ou l’absence d’espèces indicatrices d’une modification ou d’une perturbation du tapis herbacé. Il permet à l’éleveur de comprendre la flore, mais aussi la valeur agronomique de sa prairie et ses évolutions possibles grâce à l’analyse de la présence de certaines plantes indicatrices. Selon les objectifs de ressource fourragère, tant quantitatifs que qualitatifs, que se fixe l’éleveur à l’échelle de son exploitation, un ajustement de l’organisation de la ressource peut être envisagé. Ce guide aborde également les tendances d’évolution, à moyen terme, sous l’influence de facteurs climatiques, de la fertilisation et de la pression de pâturage. Pour finir, cet ouvrage présente, sous forme de fiches, une quarantaine d'espèces indicatrices des différents types de prairies présentes en Auvergne.
Restaurer des prairies naturelles : Recueil de savoirs pour produire et utiliser des semences prairiales
Maxime BOILLOT, Auteur ; Jean-Luc CAMPAGNE, Auteur ; Pascal CARRERE, Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-FLOUR (Village d’entreprises, ZA du Rozier-Coren, 15 100, FRANCE) : SAINT-FLOUR COMMUNAUTÉ | 2020Situé en zone de montagne, le territoire de Saint-Flour Communauté est fortement marqué par la présence des prairies permanentes qui occupent plus de 70 % de la surface agricole : elles sont donc une composante essentielle du paysage. En réponse à des besoins d’éleveurs, Saint-Flour Communauté s’est entourée de partenaires pour accompagner les agriculteurs dans une expérimentation de récolte et d’implantation de semences de prairies naturelles. Ce recueil autour de la restauration des prairies naturelles relate le travail mené lors de cette expérimentation, avec pour objectif de communiquer sur ces savoirs acquis visant à produire et à utiliser des semences prairiales. Il s’appuie sur les témoignages des 7 agriculteurs mobilisés dans le cadre de cette expérience de restauration des prairies naturelles. Sept chapitres composent l’ouvrage : - Quelle prairie récolter ? ; - A quel moment récolter les semences ? ; - Mettre en œuvre la récolte ; - Conserver les semences ; - Bien utiliser les semences ; - Assurer la pérennité des prairies ; - Perspectives. En fin de document, un mini-guide botanique illustré permet de repérer 30 espèces prairiales et leurs graines.
Fourrages : Améliorer la productivité et la longévité des prairies
Vincent VIGIER, Auteur ; Thomas GERY, AuteurLes récentes sécheresses ont impacté les prairies, notamment celles longue durée, amenant à une dégradation de leur production et de leur flore. Il est possible d'agir, essentiellement sur les parcelles à bon potentiel agronomique, en travaillant sur trois grands volets. 1/ Améliorer la fertilité physique. Veiller à un bon développement racinaire permet de jouer sur la croissance de la prairie. L’important est que le sol ait une structure grumeleuse qui favorise la circulation de l’eau, de l’air ou aussi des vers de terre. En cas de problème, le semis de plantes avec des racines à pivots peut améliorer la structure du sol. Il faut aussi veiller à gérer les hauteurs de fauche et de sortie de pâturage : une fauche courte ou un pâturage trop ras peuvent pénaliser certaines espèces prairiales au bénéfice d’autres à rhizomes ou très prolifiques en graines. Augmenter de 2 cm les hauteurs de sortie des animaux en périodes chaudes estivales limitera l’échauffement excessif du sol, avec un impact positif pour un bon développement racinaire. 2/ Améliorer la fertilité chimique. Pour cela, il faut réaliser des apports réguliers d’effluents d’élevage et d'amendements calcaires, notamment pour maintenir un pH supérieur à 6, facteur favorable aux bactéries nitrificatrices. 3/ Améliorer la fertilité biologique, liée notamment aux bactéries et aux champignons du sol. Par exemple, l’apport d’engrais riches en sucre et en azote, sur des sols réchauffés, en début de printemps ou en fin d’automne, contribuera à nourrir cette vie du sol et donc à renforcer la fertilité de ce dernier.
La prairie dans tous ses états : 2. Évaluer la production de fourrages et la fourniture de services écosystémiques
M. DURU, Auteur ; J-P THEAU, Auteur ; O. THEROND, Auteur ; ET AL., AuteurLes prairies présentent une grande diversité de végétations en fonction de leurs conditions pédoclimatiques et de leurs modes de gestion. L’analyse de la littérature montre que leur production de fourrages (niveau et temporalité de la production), leur potentiel de séquestration du carbone, ainsi que leur pollinisation dépendent de la composition fonctionnelle de leur végétation. Ainsi, l’identification des types fonctionnels des principales espèces présentes sur une prairie permet de classer cette dernière selon son niveau de production de fourrage et les services écosystémiques rendus. Ces types fonctionnels sont définis à partir de la stratégie des espèces végétales : vitesse de croissance (lente ou rapide) et temporalité de la production (centrée sur le printemps ou plus étalée). Des indices, calculés à partir d’un relevé botanique simplifié, sont proposés dans cet article pour caractériser cette composition.