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1 - Innovations et performances
Christophe DAVID, Auteur ; Joël ABECASSIS, Auteur ; M. CARCEA, Auteur ; ET AL., AuteurCe premier chapitre regroupe plusieurs articles sur les innovations et performances en agriculture biologique, issus des présentations au colloque DinABio, qui s'est déroulé les 13 et 14 novembre 2013 à Tours. Les articles sont regroupés en trois thématiques : Innovations en productions végétales, Innovations en élevage et Diversité de l'agriculture biologique et évaluation de ses performances. En productions végétales, les points suivants font l'objet d'un article : la qualité du blé, l'association relais blé/légumineuse fourragère, la lutte contre la carie commune, la conception et l'évaluation de systèmes de cultures innovants, l'évaluation des dégâts sur grappes et le phosphore en grandes cultures bio sans élevage. L'utilisation de vermicompost est étudiée dans l'objectif d'intensifier la production animale au pâturage. La diversité et les performances de l'agriculture biologique sont évaluées au travers de comparaisons entre élevage biologique et élevage conventionnel, l'adaptation de l'outil PERSYST à l'agriculture biologique et l'étude de cas-types régionalisés en grandes cultures. Les premières données de l'étude Nutrinet-Santé sur le profil des consommateurs de produits bio en France sont également présentés.
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1 métier, 1 000 pratiques : La Normande, l'herbe et le "Staph doré..." : Chronique d'une ferme angevine
Yann CLOAREC, AuteurYann Cloarec du Gaec Lortagne (éleveur en bio depuis 2001), est associé, depuis 2007, à Jean-Luc Denis, sur la commune de Plessis-Macé, dans le Maine-et-Loire. Ce partenariat en élevage laitier a débuté par l'évolution du troupeau Holstein vers la race Normande. Un bilan est présenté dans l'article : Un troupeau Holstein en absorption Normande ; Un système fourrager basé sur l'herbe et sécurisé par l'irrigation ; Un protocole draconien pour arriver à bout des dernières mammites subcliniques ; Cas particulier : présence d'un « Staphylocoque doré » dans les analyses individuelles de lait (réforme des animaux atteints, traitement antibiotique des quartiers atteints pour les autres).
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10 ans d'expérimentations à Thorigné d'Anjou : réussite de la journée portes ouvertes "Concilier efficacité et agriculture durable"
Brigitte LAMBERT, Auteur ; Pierrick ROULIER, AuteurLa ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou (49) organisait le 14 mai 2009 une journée portes ouvertes qui a accueilli 600 visiteurs. Etaient proposés quatre conférences et dix ateliers sur divers thèmes dont certains sont résumés dans cet article. Le premier résumé porte sur la conférence "Assurer le revenu en élevage biologique (lait et viande bovine)" qui a présenté des résultats économiques et les principaux systèmes rencontrés (bio "intensif", bio très économe, le système Broutard et le cas-type « Veaux sous la mère »). Suit un résumé de la conférence "Evaluer l'impact environnemental de l'élevage biologique" axée sur trois aspects : le bilan des minéraux, le coût énergétique et les émissions de gaz à effet de serre. Le troisième sujet porte sur la conférence "Commercialiser ses bovins en bio" qui a notamment souligné le problème de la commercialisation des mâles. Enfin, cet article se poursuit par un dernier thème : "Viser l'autonomie alimentaire du troupeau". Sur ce point, un préalable est nécessaire : adapter le chargement au potentiel du sol. Trois leviers sont possibles pour viser à l'autonomie alimentaire : les prairies temporaires multi-espèces (levier principal), la luzerne (en fonction de l'hydromorphie du sol, cette espèce nécessitant un sol sain) et les mélanges céréales-protéagineux.
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100% d'IA sexée femelle et un maximum de vêlages à deux ans
Sophie BOURGEOIS, AuteurYohan et Adeline Baudoin, éleveurs à Fenioux, dans les Deux-Sèvres, de vaches allaitantes de race Blonde d'Aquitaine et Parthenaise, ont commencé leur conversion en bio en 2018. Ils sont aujourdhui en pleine restructuration de la conduite de reproduction, avec larrêt de lengraissement des mâles pour se concentrer sur la vente de jeunes femelles de boucherie en filière bio, qui sont mieux valorisées (environ 2750 ). Pour cela, les reproductrices sont toutes inséminées avec de la semence sexée femelle (surcoût de 30 par paillette par rapport à la semence non-sexée, avec un taux de fiabilité de 90%). Les vêlages sont groupés sur une seule période de deux mois à lautomne et une grande partie des génisses vêlent à deux ans. Un schéma de fonctionnement prévisionnel du troupeau (reproduction, ventes, vêlages) explique leur démarche. Lobjectif est datteindre 90 femelles de boucherie vendues par an, pour 100 vêlages prévus.
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Le 13 juillet, on ferme !
Témoignage d'un agriculteur bio qui décide de fermer sa salle de traite en été. Son objectif est de profiter de sa famille. Économiquement, cette pratique n'est pas intéressante mais cela permet à l'éleveur de souffler un peu Pour cela, un maximum de vaches doivent vêler fin août et septembre. Pour arriver à concentrer les vêlages, plusieurs années sont nécessaires. Les saillies et inséminations démarrent dès le 10/11. Les vaches sont taries sur une dizaine de jours. La perte en rendement est compensée par un effectif supplémentaire de laitières. Au moment de la reprise de la traite, le travail est important, et la trésorerie au plus bas.
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180 hectares d'un seul tenant pour 400 vaches laitières, le modèle classique néozélandais
Jean-Marie POILVET, AuteurÀ travers le témoignage de Tony Clayton, éleveur laitier conventionnel en Nouvelle-Zélande, l'article présente les particularités des systèmes d'exploitation des producteurs de ce pays. Tony Clayton est installé au centre de l'île du nord, une région très laitière. Les exploitations ont, en moyenne, 144 ha de surface, le nombre moyen de vaches par ferme y est de 413 pour une production par exploitation de 1,7 million de litres. La main d'uvre est peu nombreuse en regard de la taille des fermes. Tony possède une ferme de 180 ha, et 410 laitières de race très rustique et très bien adaptées au pâturage. Il a déjà changé 4 fois de ferme, ce qui est assez fréquent en Nouvelle-Zélande, où beaucoup de fonds d'investissement achètent des exploitations qui sont gérées ensuite par des managers salariés.
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1er janvier 2021 : des évolutions du cahier des charges européen appellent à la vigilance !
Brigitte LAMBERT, Auteur ; Cécile BROUILLARD, AuteurLe 1er janvier 2021, lacte de base (UE) 2018/848 sur l'agriculture biologique, adopté le 30 mai 2018, viendra abroger le texte 2007/834. Ce nouveau règlement répond à plusieurs objectifs : protéger le climat, contribuer à un environnement non toxique, encourager la production locale et les circuits courts. Ce nouveau règlement de l'agriculture bio entraînera des changements qui nécessiteront des adaptations tant à léchelle des exploitations que des filières. Cet article commence par détailler les changements liés à lalimentation animale (ruminants et monogastriques). Il aborde ensuite les évolutions liées au logement des animaux (logement des veaux en phase lactée, logement des truies gestantes et allaitantes, configuration des parcours des volailles et interdiction de lattache). Il effectue également un point sur les évolutions à venir concernant lélevage des poulettes (poules pondeuses) et des poussins (volailles de chair). Enfin, il aborde des points liés à la certification : le nouveau règlement autorisera la certification de groupe et abaissera les fréquences de contrôles (sous certaines conditions).
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2/2 - Entretien avec Anton Sidler - La Vache Heureuse pour des Agriculteurs Heureux
Seconde partie de linterview dAnton Sidler, co-fondateur de "La Vache Heureuse" (LVH) en collaboration avec Konrad Schreiber. Dans cette vidéo, Anton Sidler discute avec Thomas, qui se met à la place d'un jeune agriculteur qui souhaite en connaître davantage sur les pratiques du sol vivant avec La Vache Heureuse. Anton lui explique les différentes étapes, en commençant par un bilan de lexploitation pour arriver jusqu'aux formations proposées tout au long de l'année et les échanges possibles au sein du groupe La Vache Heureuse.
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2 Org-Cows : De nouveaux outils de sélection adaptés aux troupeaux de races mixtes laitières conduits en système herbager et en agriculture biologique
Sophie MATTALIA, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Stéphanie COPPIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (Maison Nationale des Eleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2018Le projet européen 2-Org-Cows, auquel participaient notamment l'Itab, l'Idele et l'INRA, visait à proposer de nouveaux caractères pour la mise en place de schémas de sélection adaptés à des races bovines mixtes laitières, en agriculture biologique (AB) et systèmes herbagers, avec un focus sur les caractères de santé et de qualité des produits. Dans le cadre de ce programme, en France : - De nouveaux phénotypes relatifs aux aptitudes bouchères et exploitables pour des évaluations génétiques ont été proposés à lensemble des partenaires européens. - De nouvelles évaluations génétiques ont été étudiées : une évaluation génétique officielle a été mise en uvre sur les aptitudes bouchères des jeunes bovins, et les premiers résultats sur la valeur bouchère des vaches de réforme sont extrêmement encourageants. - Dans deux troupeaux expérimentaux de lINRA, des phénotypes relatifs à différents caractères (notamment santé et fertilité) ont été collectés pour interpréter les informations issues dactivomètres et définir des indicateurs issus de ces capteurs potentiellement réutilisables à une plus large échelle. - Létude de ladaptation des races Normande et Montbéliarde, au vu de leurs aptitudes bouchères, a montré que les classements des reproducteurs selon leur niveau génétique ne dépendent pas du mode de production (conventionnel ou AB) dans lequel leurs descendants sont élevés. Les atouts des races mixtes laitières en termes daptitudes bouchères sexpriment de la même manière en élevages biologiques ou conventionnels. Les éleveurs en AB peuvent donc orienter le choix des races et des reproducteurs en fonction des résultats des évaluations génétiques actuellement disponibles. - Les études sur les objectifs de sélection en races mixtes laitières ont montré quil est important dintégrer les caractères bouchers dans lobjectif de sélection, et que les pondérations économiques dépendent plus du type de production (ex : présence ou non dun atelier veaux de boucherie sur lexploitation) que du fait que lélevage est en AB ou en conventionnel.
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20 ans de recherche et dinnovation au service de la polyculture élevage : Ferme expérimentale de Thorigné dAnjou
La ferme expérimentale de Thorigné dAnjou est conduite en agriculture biologique dans un système de polyculture élevage bovin viande. Ce document, réalisé à l'occasion des 20 ans de la Ferme expérimentale, aborde 10 points techniques : les chiffres clés de l'AB en Pays de la Loire, la valorisation des mâles en bufs, les associations céréales et protéagineux, limplantation de prairies sous couvert, le choix des variétés de céréales, la conduite dun système 100 % cultures en AB, la valorisation du réseau bocager, le pâturage en troupeau allaitant, les associations graminées et légumineuses prairiales, ladaptation de la conduite du troupeau. Deux temps forts sur le matériel et les méthodes expérimentales autour des ressources alimentaires et de lutilisation des auges peseuses individuelles sont également présentés.
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En 2012, les revenus bovins viande maintiennent le cap
Bertrand GALISSON, AuteurEn 2012, malgré les prix des animaux qui n'ont augmenté qu'en fin d'année, les revenus des éleveurs de bovins viande en agriculture biologique sont restés légèrement supérieurs à ceux des éleveurs conventionnels (en comparaison de systèmes similaires). Les réseaux d'élevage, suivis en Pays-de-la-Loire et Deux-Sèvres, ont permis de décrire deux systèmes types en élevage biologique : les naisseurs et les naisseurs engraisseurs de veaux de lait sous la mère. Ces deux types de systèmes sont présentés dans cet article. Les naisseurs sont généralement en systèmes herbagers, avec 10 % de la SAU consacrés à la production de concentrés fermiers, dans le but d'optimiser l'autonomie alimentaire du troupeau. Ces systèmes sont économes, et les éleveurs en retirent un revenu équivalent à 1,5 SMIC par UMO. Les naisseurs engraisseurs de veaux de lait bio ont des surfaces fourragères plus diversifiées, avec des fourrages de qualité permettant de limiter le recours aux concentrés, même s'ils achètent de l'aliment pour la complémentation. Ces éleveurs ont un revenu équivalent à 1,05 SMIC par UMO.
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30 ha et 2 actifs en système herbager
ECHO DU CEDAPA (L'), AuteurCet article présente le système d'un éleveur bovin lait, en AB depuis 2009, qui a développé un système très autonome, basé sur la revalorisation maximale des fourrages autoproduits, permettant de faire vivre deux actifs à partir d'une SAU de l'ordre de 30 hectares (1.2 UGB par ha de SFP). Le troupeau est centré sur des vêlages groupés (pas de traite en janvier et février) avec des vêlages à deux ans. Quatre hectares sont cultivés, dont deux pour du maïs et le reste pour un mélange céréalier ensilé. Il est produit entre 4200 litres par vache en monotraite et 5300 en deux traites. Les charges étant très limitées (peu d'investissement, pas d'achats d'aliments, pas d'engrais, des frais vétérinaires très limités), au final l'EBE atteint 74 % du produit et était de 51 000 euros en 2011. Un encart est consacré à l'élevage des génisses sur la ferme.
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34 monographies de fermes bio d'Ille-et-Vilaine : 2002-2007
Plusieurs types de fermes bio, représentatives du paysage de la bio en Ille-et-Vilaine ou sur les départements limitrophes, sont regroupés et présentés (historique, assolement, production, système fourrager, bâtiments et matériels, données économiques...) dans ce document : 20 fermes en production laitière (bovin), 4 fermes en polyculture-élevage, 6 fermes en production de viande, 4 fermes en production légumière.
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3rd SAFO workshop
Le SAFO (Sustaining Animal health and Food safety in Organic farming) est un réseau européen consacré à la sécurité alimentaire et à la santé animale. Le troisième séminaire a eu lieu en septembre 2004 en Pologne et s'intitulait "Améliorer la sécurité pour la santé animale et la sûreté alimentaire dans les systèmes d'élevage biologiques". Une collection des résumés des interventions permet d'avoir accès à des résultats d'étude intéressants, ainsi qu'à des éléments concernant l'agriculture biologique dans les nouveaux pays de l'Union Européenne ou dans les pays pressentis pour la rejoindre (Pologne, Hongrie, Slovaquie, Estonie, Tchéquie, Roumanie, Bulgarie, Turquie). Les études présentées portaient sur : le traitement des maladies infectieuses en Pologne, bien-être animal dans différents systèmes de production (Allemagne), toxoplasmose et élevage de porc (Pays-Bas), Campylobacter et Salmonelles dans les ufs biologiques (Finlande), comparaison de présence de paratuberculose dans les élevages laitiers bio et conventionnels (Pays-Bas), niveaux de dioxine dans les ufs biologiques (Pays-Bas), réduction des apports de métaux lourds dans les suppléments alimentaires des animaux (Allemagne), les mycotoxines dans l'alimentation des porcs biologiques (Pays-Bas), mycotoxines dans le lait des fermes bio (Italie)
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4,94 % des vaches allaitantes sont conduites en bio
Sophie BOURGEOIS, AuteurSelon les chiffres 2018 de lAgence Bio, en France, les filières lait bio ont bien progressé avec une augmentation deffectif de 14 % pour les vaches, 20 % pour les brebis et 15 % pour les chèvres ; les progressions en filière allaitante sont de 8 % pour les vaches et 6 % pour les brebis. Au total, les animaux conduits en bio représentent 6,15 % des vaches laitières et 4,94 % des vaches allaitantes. À ce jour, 9,5 % des exploitations françaises sont conduites en bio, ce qui représente 7,5 % de la surface agricole. La part de ces surfaces devrait continuer à augmenter avec les exploitations en cours de conversion.